Adulte zèbre
Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
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Grosses difficultés à vivre, surtout relationnelles et amoureuses
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Grosses difficultés à vivre, surtout relationnelles et amoureuses
Bonjour, voilà je souhaiterais parler un peu de ma situation qui n’est guère enviable depuis quelques années. Je cherche des solutions, malheureusement aucune ne s’offre à moi et j’ai l’impression de tourner en rond depuis 2 ans. De tellement espérer en fait, que rien ne se présente à moi de positif que j’en suis amené aujourd’hui à être de plus en plus dégouté de tout et à tomber dans la certitude que ma vie va bientôt s’arrêter car ça devient épuisant à un niveau que les autres n’arrivent pas à imaginer. J’ai été détecté zèbre plusieurs fois depuis mon enfance, cela ne m’a pas vraiment attiré de soucis (j’avais de plus en plus d’amis surtout au lycée, les choses se passaient super bien on déconnait tous ensemble, on faisait des soirées, y’avait une proportion de filles assez élevée résultat on finissait tous en couple avant la fin de l’année où au moins avec un flirt). On était plus dans la déconnade étudiante que dans des conversations vraiment sérieuses, mais on est bien d’accord qu’une vie c’est pas que la déconne en permanence, c’est aussi et surtout du sérieux et de la réflexion sinon l’humain n’avance pas. J’ai tendance à me perdre dans mes réflexions mais ça m’amuse car je n’embête personne pendant ce temps là. Il s’agit juste de moments où j’ai grandement besoin d’être seul, de lire, ou de faire mes affaires sans avoir de compte à rendre à personne, je suis fils unique et j’ai toujours été comme ça avec un besoin de me retrouver seul. Pendant ce temps là, d’autres trompent leurs copine ou ne peuvent s’empêcher de passer leur vie auprès de leurs amis mais je ne suis pas comme ça. J’ai pas mal d’amis proches (6 ou 8 personnes que je connais depuis au moins 3 ou 4 ans voir beaucoup plus), on se voit peu mais les liens restent forts. On va peut être se faire 2 ou 3 soirées dans l’année mais c’est très bien comme ça on a pas besoin de plus dans la mesure ou on a d’autres ambitions que de passer nos vies ensemble entre potes et c’est normal, mais quand on a besoin on s’appelle on prend des nouvelles et au besoin on organise un truc entre nous.
Depuis que j’ai commencé mes études à Paris, j’ai commencé à me renfermer de plus en plus sur moi même, car je voyais bien que les gens faisaient exactement pareil et que j’avais tout le temps l’impression de ne pas être à ma place ou de ne pas être apprécié. Si vous saviez à quel point ça m’a fait mal de voir que je faisais des efforts inconsidérés pour des gens qui finalement n’étaient que passifs, se contentaient de venir à mes soirées, sans savoir si ces personnes m’appréciaient réellement car tout le reste de l’année je n’avais strictement aucune nouvelle, aucune invitation à part un vague “joyeux anniversaire” écrit sur votre mur à chaque année … J’ai fini par me dire que ce n’était pas réellement des amis, puisque quand on est ami avec une personne il me semble qu’on lui propose des sorties, qu’on se livre à elle aussi, qu’on prend des nouvelles. Je voyais leur vie en photos sur les réseaux sociaux, je les voyais en soirée avec d’autres gens ou à faire des trucs sympas auxquels je n’étais jamais convié. Bref cette conception de l’amitié fausse à Paris m’a dégouté au plus haut point. J’ai quand même réussi les dernières années à me constituer un cercle d’amis assez fidèles, éduqués, sympas, ouverts qui sont loin d’être méchants et qui aiment faire la fête en même temps qu’ils sont intelligents et voient bien comment les choses se passent. Généralement, on a plein de points communs sur des choses qu’on aime pas : le comportement de certaines personnes malsaines, le harcèlement au travail, bref on évoque pas mal de sujets et je me retrouve dans leurs histoires en même tant que eux se retrouvent dans les miennes quand je leur raconte. Donc là le courant passe bien avec ces personnes, mais le soucis étant que ces amis sont quasiment tous en couple résultat on ne se voit presque jamais. La plupart sont ce que j’appelle des “couples solitaires” c’est à dire qu’ils n’ont que quelques amis comme moi, mais ne sortent jamais avec, et font leurs affaires uniquement en couple. Cela me dérange moins que des faux amis, car en couple on donne de son temps à l’autre et les amis passent en secondaire voir en tertiaire mais quand je les retrouve on a les mêmes délires c’est juste que je comprends qu’ils sont occupés. Moi je n’ai pas la chance d’avoir une personne qui s’intéresse à moi et malheureusement je n’attire que des personnes à problèmes car je suis quelqu’un de gentil et de très empathique. Je deviens l’éponge à soucis des gens, car leurs problèmes me touchent aussi et c’est humain et en moi ils ont l’impression de trouver une écoute mais moi, quelle fille fait l’effort de vouloir m’écouter ? aucune. Je me retrouve seul, et les gens s’en foutent complètement alors on ne sait plus quoi faire, on ne sait plus vers qui se tourner. Pourtant, quand un ami ne va pas bien, je suis le premier à lui proposer un truc pour se changer les idées un repas, une sortie, une soirée, parce que je trouve que c’est le minimum quand quelqu’un est pas bien mais absolument personne ne fait l’effort en sens inverse. Je me sens complètement isolé, et à force j’ai fini depuis 2 ans à ne presque plus sortir de chez moi. J’ai pourtant fait des efforts comme me l’avait conseillé des cousins de ma famille, j’ai organisé des soirées, de nombreux repas, des voyages même, afin de connaître les gens etc mais il n’y a jamais de suite c’est toujours moi qui relance et ça finit par peser lourd car on a l’impression d’être jetable, qu’on est là tout le temps à proposer des trucs et d’être proactif mais qu’on ne fait jamais partie du délire des autres.
Niveau relations amoureuses c’est une catastrophe car je n’ai jamais plu semble t-il à une seule fille depuis presque 5 ans. Aucune qui n’ai envie de me connaître ni rien et je suis donc seul malgré que ce ne soit ni un problème de physique, ni d’argent. Je ne comprends pas, alors je me suis renfermé dans cette idée que personne n’avait envie de me voir, et encore moins des filles résultat je ne sors plus du tout et au fur et à mesure de mes réflexions j’ai commencé à penser à la mort très vite. Quand tous mes potes sont en couple, certains depuis de nombreuses années, qu’ils font beaucoup de choses ensemble, moi je n’ai plus rien qui me motive. Tout le monde a des expériences dans la vie, je suis l’un des seuls à être délaissé et à ne pas “exister” pour quelqu’un semble t-il. On dirait que je suis juste là pour bosser et souffrir de ma solitude. On peut même dire que la solitude a pris le pas sur ma faculté à travailler correctement car même si je suis en entreprise je suis toujours dans cette spirale avec cette petite voix qui résonne au fond de moi “ce soir, comme tous les soirs, tu rentre seul à la maison. Et ce week end, comme personne ne va t’appeler ou t’envoyer un message, tu seras encore seul à rien faire, et la semaine suivante on recommence, et la semaine encore d’après aussi”. Ca en devient tellement pesant, que chaque jour malgré les efforts que je fais pour y remédier je pense de plus en plus à en finir avant l’heure. Je n’ai pas envie de vivre une vie où j’ai tout matériellement, mais dans laquelle personne ne semble m’apprécier réellement pour construire quelque chose et m’aider à avancer.
Je sais bien que ce message restera en vase clos, que ça ne va rien m’apporter, mais ça me permet de vider mon sac. La routine est la même depuis des années maintenant, je suis passionné d’histoire, extrêmement cultivé et j’ai besoin qu’on me nourrisse intellectuellement par des conversations intéressantes hors cela ne m’arrive pour ainsi dire jamais, il y a un trop grand décalage avec ma maturité intellectuelle et celle des autres jeunes de mon âge. Je m’entends globalement avec des gens qui ont la trentaine voir beaucoup plus, mais pas la vingtaine. Je ne me sens jamais en phase avec les gens, résultat je suis effacé. J’ai l’impression que les sujets sérieux n’ont pas leur place et que seule la déconne est acceptable mais je ne peux pas me transformer en fanfaron toute la journée, j’adore avoir des crises de fou rire mais je suis sérieux la plupart du temps et tout le temps en train de réfléchir à un truc. On peut dire que niveau rencontre de filles c’est le carnage total. Je pleure beaucoup plus qu’avant, souvent je ne dors pas du tout bien car je réfléchis trop, je me lève péniblement le lendemain vers 11h ou 12h et n’ayant absolument aucune motivation je ne vais rien faire de ma journée. Je vais me contenter de passer le temps en me perdant sur YouTube, ou encore en jouant aux jeux vidéos, en allant faire les courses ou juste marcher dans mon quartier. J’essaye de parler à des filles, mais TOUTES celles que je rencontre sont à chaque fois en couple, occupées, répondent pas, bref j’en ai eu ma claque de me fatiguer pour rien. J’ai donc fini par croire que j’avais une sérieuse malédiction, et voyant que tout se passe pour les autres et que moi je ne fais partie de rien, et bien je n’ai plus envie de rien non plus. Ma famille attend beaucoup trop de moi, me met la pression pour tout et rien, j’ai déjà menacé que s’ils continuaient je mettrais fin à mes jours car je suis épuisé mais personne ne comprend mon désarroi, personne ne me fout la paix et j’ai l’impression de ne plus être libre de mes choix mais d’être contraint par les choix uniquement de mes parents “fais ci, fais ça, marie toi avec une fille comme ça, trouve un boulot comme ci” … Sans compter que je viens de sortir de 5 ans d’études, que ça fait 1 an que je fais des recherches plus qu’assidus pour du travail, et qu’on s’est bien foutu de moi. Entre des patrons qui me promettaient monts et merveilles pour finalement ne jamais m’engager, des centaines et des centaines de CV envoyés sans aucune réponse, les déplacements effectués à l’autre bout de Paris qui n’ont jamais eu de suite, les “tuyaux percés” refilés par les uns et les autres qui ne me menaient jamais nulle part à part pour perdre du temps …. Ca on peut dire que ça m’a bien lessivé, et que malgré que mon profil réponde à plusieurs offres, je ne suis jamais rappelé et encore moins je reçois de réponses. On m’a bien lessivé et je suis épuisé car je ne vois pas le bout du tunnel, ni sentimentalement, ni professionnellement.
Je sais qu’on pourrait me dire “mais t’a que 25 ans ! t’est au début de ta vie les choses vont venir” sauf que les choses vont très vite dans ma tête, trop même. J’emmagasine des informations que la plupart des gens de mon âge ne vont même pas s’intéresser, je fais des corrélations et après ça je me sens complètement en décalage dans mes réflexions. Pour moi, mes objectifs de vie sont déjà plus ou moins dessinés, je sais que je veux maximum 2 enfants, et surtout je sais qu’ils n’auront aucun soucis ni financier ni affectif car j’ai une famille très soudée malgré qu’elle soit un peu rigide. Ces idées je les garde dans un coin de ma tête mais malheureusement je me projette trop vite. Je rencontre une fille sympa, direct je vais commencer à me projeter avec elle, alors qu’en fait on en est même pas au stade de la rencontre et de découvrir l’autre. Résultat je stress à mort, et je ne donne plus de nouvelles après car je ne sais pas comment continuer la relation et surtout comment l’autre voit les choses mais souvent j’ai cette impression horrible qui me dit que la personne est trop bien pour moi et que c’est pour ça que je l’intéresse pas et que j’ai jamais de nouvelles. Je force le dialogue, mais quand on vous réponds brièvement en face, qu’on ne s’intéresse pas à vous, vous n’avez pas envie de continuer plus loin. C’est la chose la plus dure à faire pour moi de pouvoir avouer mes sentiments à une personne car j’ai été tellement blessé par le passé que j’ai peur que ça se reproduise à nouveau et souvent c’est le cas avec mon hypersensibilité on me dit des choses vraiment pas gentilles qui me font enrager intérieurement par la suite. Pour la plupart des gens, aller prendre un verre quelque part c’est anodin, mais pour moi dans ma tête c’est une marque d’attention qui signifie que la personne a envie de nous rencontrer, et je ne sais jamais si je dois le prendre comme une rencontre amicale, ou intéressée c’est ça qui me fait me ronger les sangs. Je sais je vais vite en besogne comme on dit, mais là je suis à un stade ou les amis je n’en ai pas franchement besoin de plus dans ma vie j’ai déjà un petit groupe soudé de gens fidèles et ça me suffit en plus de mes passions qui sont elles aussi assez solitaires. Ce que j’ai besoin, c’est comprendre pourquoi cette solitude, pourquoi je ne suis jamais invité nulle part, pourquoi je ne reçois jamais un seul message d’une fille qui s’intéresserait à moi (ceci s’explique aussi par le fait que je trouve débile que ce soit toujours à l’homme de faire un pas. En gros, si je me lance dans une relation, et que c’est uniquement moi qui fait les efforts, de base ça le fait pas car on sait pas vers quoi on va. Pour moi si une fille fait la démarche aussi de nous voir, c’est qu’elle nous apprécie et qu’elle nous le montre. Dans le cas contraire c’est qu’on existe pas pour elle). Il y a aussi le fait que j’ai été beaucoup manipulé par des nanas qui n’en avait rien à faire de moi au final, mais comme je suis gentil et aisé, on me prenait pour un pigeon “achète moi ci, fais ça pour moi” mais c’était du vent et après je n’avais plus de nouvelles. Ca m’a déchiré et quand ça vous arrive 3 ou 4 fois de suite, vous finissez par avoir la haine envers les gens car vous avez l’impression que tout le monde cherche à profiter de vous.
Alors le tableau que je dresse est noir certes, mais j’en suis rendu là. Je ne vis pas chaque jour, je survis en me demandant comment j’arrive encore à tenir en ayant l’impression de n’exister pour personne. J’ai envie de partir en crise quand des amis me disent tous “mais t’est bien je comprends pas pourquoi tu est seul” “toi t’est un gars bien, gentil, et tu fais pas de coup de pute c’est vraiment bizarre que tu sois célib”. Ces phrases je les ai entendu en boucle les dernières années et ça n’a rien arrangé car oui je sais que je suis bien, comme je suis aussi conscient que j’ai des défauts mais j’ai l’impression que personne ne veut rien voir, alors je reste seul avec mes problèmes et mes qualités qui n’intéressent personne et pourtant dieu seul sait que tout le monde en a des problèmes même si la plupart veulent faire croire le contraire il n’existe pas un humain sans soucis ou sans histoire personnelle. Je suis souvent pessimiste sur beaucoup de choses, en même temps que je suis très actif et que j’ai appris à me débrouiller seul pour tant de choses que quand je rencontre un autre jeune de mon âge, la fracture est quasi-immédiate. Bien souvent j’ai affaire à un jeune qui est encore chez papa-maman, vit dans un cocon que moi j’ai quitté y’a 5 ans alors forcément la maturité chez moi s’est développée beaucoup plus ardemment quand vous commencez à avoir plein de choses différentes à gérer et à vous débrouillez littéralement par vous même.
J’ai appris à faire plein de choses depuis tout petit, et je constate que la plupart des gens n’ont pas eu la même vie que moi c’était bien plus tranquille chez eux et ils n’avaient pas forcément la même pression parentale que moi. Bref je ne sais plus ce que je dois faire, j’ai l’impression de ne pas avancer, de ne rien faire et d’être complètement bloqué dans une bulle qui a fini par se renforcer à cause de trop nombreuses mauvaises expériences répétées avec les gens. Je suis bien dans mon coin, mais je n’ai pas trouvé la personne qui sache m’apprécier et ça m’inquiète énormément. Tout le monde se fait du soucis pour moi autant que je m’en fais moi même mais rien ne change. Je suis toujours dans ma solitude, dans ma tristesse de plus en plus profonde, si profonde que quand j’ai un truc d’organisé je prend énormément sur moi et je rentre d’une simple soirée ou d’un repas littéralement crevé car j’ai l’impression d’avoir mis toute mon énergie à essayer d’être normal au milieu des autres alors que je suis pas du tout à l’aise. J’aime pas les endroits où y’a trop de monde que je ne connais pas, que ce soit à des soirées avec trop d’inconnus, ou encore dans l’espace public. Quand ça m’arrive j’ai des crises d’angoisse incontrôlables, je me met à suer (je rentre régulièrement avec mes habits trempés, en passant juste une trentaine de minutes dans le métro …), à avoir des vertiges voir des nausées et des envies de vomir. Je suis aussi souvent pris d’une bouffée suffocante, ma gorge se noue je sens les larmes qui montent aux yeux comme si j’étouffais et c’est extrêmement désagréable. J’ai la sensation de mourir mais je regarde les autres et je vois qu’ils sont zen alors qu’à l’intérieur j’ai l’impression que je vais m’évanouir. J’aime le calme ou être avec des gens de confiance alors que seul en public c’est très oppressant pour moi. Si je suis en public avec un ou plusieurs amis, tout va bien car je me sens entouré sinon faire une course seul en ville relève du parcours du combattant pour moi. Plusieurs heures à l’avance je vais commencer à établir mon parcours, savoir quel transport prendre pour ne pas me tromper, où je dois aller, qui dois-je voir, bref tout ça arrive comme ça et ça me stresse énormément alors qu’une autre personne fait ça naturellement sans sourciller. J’en ai sacrément marre de me sentir à l’écart, ça commence à devenir un poids dont personne dans mon entourage n’a idée. Pire, ceux qui ne comprennent pas préfèrent me désigner comme la personne un peu en marge, et qui en même temps fascine par ses connaissances. Cela laisse perplexe d’autant plus que j’ai deux pervers narcissiques dans ma famille qui se sont fait un malin plaisir de me détruire durant une période en me disant que je comptais pas et en me faisant de sales coups. Enfin tout ça pour dire que j’en ai sacrément gros sur la patate à seulement 25 ans et que heureusement que l’écriture est là car j’ai finalement très peu de gens en capacité de m’écouter oralement autour de moi… Tout est trop dur, je ne sais pas parler aux filles soit on parle pas, soit on parle trop de soit, soit on est trop négatif, trop fermé, trop ci, trop ça y’a toujours un truc en “trop” et ça m’énerve que les gens osent juger comme ça. On a chacun des défauts et des qualités, moi aussi j’ai des potes qui sont “trop” quelque chose, mais je les apprécie et je passe au dessus de ça. Merci néanmoins d’avoir pris le temps de lire mon récit et mon ressenti, j’espère sincèrement que tout cela va changer sinon ca ne continuera pas longtemps.
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