Amour entre deux surdoués : plus facile qu’un couple mixte ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 23 min

    Bonjour,

    Ce thème a été abordé par Ariel Adda lors des Intelligence Days de 2019. J’ai été assez choqué de l’affirmative tranchante faite : seuls deux zébrés peuvent constituer un couple qui fonctionne.

    Pourquoi choqué ? Parce si nous ne sommes que 2% de la population française, cela revient à dire qu’il n’y a “que” 1,34 million de zèbres de tout âge et tout sexe confondu. Ce qui revient à dire qu’il nous faudrait rencontrait 100 personnes (50 hommes et 50 femmes) pour espérer rencontrer déjà un zèbre du sexe opposé (ou du même sexe si vous êtes dans une autre trajectoire amoureuse que la mienne).

    Autrement dit, les mécanismes de rencontres usuels restent très aléatoires : cette statistique tombe comme le tranchant d’une guillotine.

    Si l’on ajoute d’autres critères propres à chacune (sexe, âge, situation maritale, etc.) l’entonnoir se resserre dangereusement.

    Le chiffre annoncé était qu’au-delà d’un écart type de 15 points autour de notre QI, mieux vaut ne pas espérer réussir une vie de couple pérenne. Autrement dit, si vous êtes THQI, vous êtes nécessairement en quête d’un/d’une partenaire nécessairement HQI.

    L’intelligence n’est pour ma part, pas le seul critère, d’autant qu’elle relève de plusieurs formes. Je ne saurai concevoir la relation avec une femme végétarienne par exemple, en raison d’un traumatisme violent vécu autrefois (ce qui vient de me valoir une réaction virulente – ce que je peux comprendre – mais c’est un critère de rejet immédiat chez moi).

    Les aspirations communes (fonder un foyer, partager la même spiritualité, l’éducation des enfants) comme le partage des plaisirs les plus basiques (nourriture, sexe, chocolat, le vin …;-) ) relèvent d’un champ qui n’a rien à voir avec l’intellect.

    Être deux, c’est partager ses ressources psychologiques dans une démarche d’amélioration de soi (donc c’est de la spiritualité à deux). Pourquoi faudrait-il avoir en commune le résultat d’un test de psychométrie ?

    “Et pour l’Amour on ne demande pas aux filles d’avoir inventé la poudre” Georges Brassens.

  • cinematographe

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 23 min

    J’avais envie de répondre ici, même si je n’ai jamais été concerné par la vie de couple, les relations durables bien installées, non pas pour asséner des vérités universelles ou interchangeables, mais m’interroger sur le bien fondé d’une telle distinction à priori ?

    La meilleure approche ne serait elle pas d’aborder son altérité, sans attente impérieuse à satisfaire, sans manque obsessionnel à combler, sans projeter de blessure narcissique imaginaire ou présumée, de son historique de développement personnel antérieur, sur l’objet de son désir, ou d’attachement affectif, investi dans une relation mutuellement consentie ?

    Je ne prétends pas avoir un accès éclairant de mes parts d’ombres, qui surpasse de loin une prise de conscience moyenne (selon quelles statistiques sociologiques ?) qui appartiendrait en propre aux autres, mais me constitue en miroir parfois, de l’abime de personnalité jamais investie par ces aptitudes moyennes, notamment chez des personnes qui semblent m’agresser parfois sans raison apparente, ou ignorant d’elle-même leurs propres failles narcissiques, leurs démons jamais amadoués, par paresse ou facilité, jamais apprivoisés ?

    En cela je pourrai peut-être faire une distinction avec ce fantasmatique haut potentiel, qui prendrait conscience de lui-même, sachant distinguer sa réalité vécue avec celle de l’autre, d’avec ses propres filtres et projections fantasmatiques, ruinant toute approche raisonnable ou résolvante d’une relation sincère, et non factice et complaisante, qui sied à la majorité normopensante ?

    Je ne m’exclus pas moi même d’une tendance sécurisante et de confort de normopensance, je ne suis pas à l’abris de mes propres failles psychologiques, mais la nuance tiendrait d’avantage aux prises volontaires que j’exerce sur elles ?

    Plus jeune j’ignorais dans quelle mesure j’avais accès à mes propres fonctionnements internes, et supposais que … ou imputais le manque de volonté de certaines personnes sur elles-mêmes, à un trait de caractère sous-développé, ou une faiblesse d’esprit sous développé, obscurcissant leur jugement, la clairvoyance qu’elles avaient d’elles même ?

    Je me répugne à l’admettre, mais peut-être que ces personnes là en particulier n’étaient pas HP ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 36 min

    Oui je suis d’accord. Le respect et la liberté de penser, comme la différence font la beauté du monde

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 41 min

    Désolé je ne suis pas habitué avec toute la terminologie NP, HP, zèbre etc… pendant longtemps j’ai toujours considéré que tout le monde était pareil. Il m’a fallu un coach pour le faire comprendre qu’il y avait plusieurs formes d’intelligence, je suis resté très très bête / lol

    On peut être catalogué d’esprit vif et être très con aussi. Quand on est intelligent on peut se permettre d’être idiot et cela fait du bien. En revanche quand on bête c’est beaucoup plus compliqué de devenir intelligent.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 49 min

    je dirai même plus selon moi il s’agit de vibration comme celle d’une corde d’un instrument de musique. Quand deux personnes s’aiment elles vibrent à l’unisson une note juste et harmonieuse

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 56 min

    NP = ne devrait pas exister. J’ai totalement abandonné cette terminologie qui à mes yeux est péjorative. Il n’existe pas de manière normale de penser. Le terme neurotypique peut éventuellement être utilisé pour faire référence à une terminologie qui a un sens.

    HP = ne veut rien dire non plus. J’entends pas là qu’il s’agit là encore d’un “mot-valise” qui d’un point de vue sémantique n’a aucune définition cadrée dans un dictionnaire (le Larousse ou un dictionnaire scientifique spécialisé).

    Zèbre, HPE ? Quid ? J’en suis arrivé à la conclusion que le marketing est passé par là. Des néologismes inconsistants visant un public névrosé en quête de Soi et qui se jette éperdument dans un discours qui vire au tout à l’égo. Parler de cette chimère mentale que l’on construit artificiellement comme une vitrine vers l’Autre, au lieu d’être en quête de la connaissance intime de Soi …

    HQI est la seule expression stable puisqu’elle fait référence à un indicateur de psychométrie précis, le Quotient Intellectuel Total (de son vrai nom QIT) mais qui dérange beaucoup celles et ceux qui, ne passant pas le cap statistique des 2% ayant 130 au moins, en font un inutile complexe.

    Ted Bundy, le célèbre tueur en série pour qui le Service d’Etude du Comportement du FBI a été créé, avait un QI supérieur à 130. Et il était nécrophile et violait les cadavres de ses victimes deux mois après les avoir assassinés aussi. Où est l’intelligence ?

    La valeur d’un individu ne se mesure pas avec un test de psychométrie mais par les actes que ses valeurs motivent.

    Et comme l’a dit ce grand philosophe, Batman, “Qui que je sois à l’intérieur, je ne suis jugé que sur mes actes”.

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 13 h 59 min

    Ce qui n’est pas sans évoquer une citation de Siddhârta Gautama Bouddha 😉 ou bien de Keanu Reeves dans le film éponyme !

  • cinematographe

    Membre
    23 décembre 2020 à 17 h 46 min

    Oui je suis d’accord. Le respect et la liberté de penser, comme la différence font la beauté du monde

    Ah ça y est ….

    J’ai enfin réussi à encadrer la citation, depuis un smartphone cette fois-ci !

    Je me demande même si ce n’était pas tout simplement mon iPhone d’occasion, qui était défectueux ?

    Cette simple petite phrase , synthétise joliment et simplement, ce que j’avais développé précédemment, par quelques périphrases évasives ….

  • panty99

    Membre
    23 décembre 2020 à 20 h 58 min

    @norbert Oui c’est l’idée …. Faire ça à deux, cueillir et semer

  • Membre Inconnu

    Membre
    23 décembre 2020 à 21 h 57 min

    @jfe

    C’est pour cela qu’il faut vraiment essayer d’être vrai, et être vrai c’est ne faire aucune concession avec la vérité ni par diplomatie, ni par courtoisie.

    Cette règle que tu énonces est certainement vraie pour 90% des gens.

    Mais pour 10%? Raisonnons dans un autre domaine, ce sera moins chargé émotionnellement. Peux tu être vrai, au sein de tes collègues en entreprise? C’est à dire leur dire ou leur répondre ce que tu répondrais à un ami très cher? Je veux dire pour un zèbre. Si tu leur parles à cœur ouvert, ne risques tu pas d’attaquer certaines croyances qui les rassurent?

    En plus clair, si tu fais partie d’une catégorie de zèbres peu répandue, toute parole ne va -t-elle pas les intriguer (car ils sentent une remisent en question). Donc un peu de diplomatie, savoir ce que tes collègues peuvent entendre ou pas. Ensuite retour à la libre parole oui.

    Ce n’est qu’un avis!

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