Paris Île-de-France
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Bonsoir, y’a quelqu’un ?
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Bonsoir, y’a quelqu’un ?
Bonjour à toutes et à tous, et merci de m’accueillir sur ce forum.
Je me lance dans l’exercice périlleux de la présentation de soi-même.
Je suis un homme de bientôt 26 ans, originaire de Touraine et habitant actuellement en région parisienne.
Si je rejoins ce forum, c’est pour plusieurs raisons.
La première, c’est que je me pose pas mal de questions sur qui je suis (zèbre ou non, notamment, même si je pense que la réponse est oui), et sur comment faire pour me sentir mieux. Je n’ai pas l’impression d’être heureux, et même si je me dis parfois que c’est juste parce que je n’ai toujours pas rencontré “la bonne personne”, au fond de moi, je suis à peu près sûr qu’il y a autre chose.
La seconde raison, c’est que je pense que c’est un bon “endroit” pour rencontrer et échanger avec des personnes a priori intéressantes, qui comme moi aiment se poser des questions et tenter d’y apporter des éléments de réponse.
Pour les plus courageux/euses d’entre vous, celles et ceux à qui un peu de lecture ne fait pas peur, voici ce que je peux dire sur moi-même. J’ai été assez surpris par la longueur de ce que j’ai écrit, et j’espère que vous ne me décernerez pas le titre de “Personne la plus narcissique de l’année”. ^^
Enfant, j’avais d’excellentes notes à l’école mais j’y allais pourtant à reculons. Par ailleurs, même si cela ne m’a pas empêché de me faire quelques amis, je me sentais en décalage avec les enfants de mon âge (décalage qui, même s’il a peut-être fini par s’atténuer un peu, n’a jamais complètement disparu). Quand j’avais 9 ans, mes parents, se demandant ce qui serait le mieux pour moi, m’ont envoyé voir une (pédo)psychiatre qui m’a fait passer bilan psychologique incluant un test de QI. Dans mes souvenirs, cette psy avait conclu que j’étais certes plus intelligent que la moyenne mais pas surdoué pour autant. Finalement, il a été décidé de “ne rien faire”, c’est-à-dire que ma scolarité s’est poursuivie sans que je ne saute de classe ou que je ne change d’école.
Au lycée, arrivé en première, j’étais mal dans ma peau, et la filière scientifique dans laquelle je m’étais engagé ne m’apportait quasiment aucune satisfaction. Étant convaincu que mon mal-être venait de là, je me suis réorienté en cours d’année scolaire pour partir en ST2S (bac sanitaire et social). Après quelques mois, grosse déception et sentiment d’être de retour à la case départ. Du coup, j’ai à nouveau cherché une voie dans laquelle j’aurais pu me sentir plus à ma place et, étant passionné par les trucs qui roulent (motos et voitures), j’ai refait une année de première dans une filière spécialisée là-dedans.
Avec le recul, je pense que le cœur du problème était plutôt que je souffrais de ma solitude, au niveau amical comme au niveau amoureux.
Les années ont passé et, il y a cinq ans et demi, j’ai vécu une sorte de “pétage de plomb” qui m’a conduit à être hospitalisé en psychiatrie. Avant d’en ressortir, lorsque j’ai demandé aux médecins ce qui m’était arrivé, ils ont qualifié ce que j’avais fait d’épisode bipolaire, qui n’impliquait pas nécessairement que je sois bipolaire, mais que j’avais “un terrain” et qu’il fallait donc être vigilent à l’avenir.
Très récemment, je suis tombé sur les deux témoignages suivants :
et J’ai découvert que j’étais surdouée à 29 ans
Ils m’ont beaucoup fait réfléchir et, surtout pour le second, je m’y suis beaucoup reconnu. J’ai donc reparlé avec mes parents des conclusions tirées à mon sujet par la psy que j’avais vue à 9 ans. Contrairement au souvenir que j’en avais, elle avait apparemment dit que j’étais “surdoué”, même si elle n’avait pas pour autant recommandé à mes parents de me changer de classe ou d’école. Je suis en train de faire les démarches pour essayer d’obtenir un compte-rendu détaillé de nos entretiens (à l’époque elle avait refusé de le fournir à mes parents).
Si je n’y parviens pas (et peut-être aussi dans le cas contraire, en fait), je me dis que je passerai peut-être un test de “zébritude” histoire d’en avoir le cœur net, vu qu’il semble, à en croire pas mal de témoignages, que ce soit un bon premier pas pour avancer.
En attendant, je suis en train de lire Trop intelligent pour être heureux, livre dont le titre correspond bien à une remarque que je me fais régulièrement depuis… longtemps.
Un grand et sincère merci à celles et ceux qui auront pris le temps de lire cette “bouteille à la mer”, et merci d’avance de vos retours, quels qu’ils soient. A très vite 🙂
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