Scolarité

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    Publié par camulos le 4 février 2018 à 21 h 24 min

    Salut à tous!

    J’ai commencé à m’intéresser ou plutôt à découvrir la surdouance en cherchant des réponses sur certaines difficultés que j’ai pu et rencontre encore au sujet de l’apprentissage.
    Il semblerait que j’ai un TDAH et une surdouance d’après le rendez-vous que j’ai eu avec une psy il y a quelque semaine. Pour le TDAH je m’en doutais, mais ce que je ne comprend pas c’est cette histoire de surdouance.

    Avant mes recherches, je pensais qu’un surdoué était quelqu’un qui se débrouillait très, très, très, très bien à l’école et qu’il était bizarre parce qu’il passé tellement de temps dans ces bouquins qu’il en zappait le monde extérieur.
    Puis entre le début de mes recherches et ma venue sur le forum, j’ai compris qu’un surdoué pouvait avoir eu une scolarité moyenne, voir médiocre, par choix, pour ce fondre dans la masse.

    Mais là je me demande: Est-ce que certain surdoué, zebre, HP (C’est pareille on est daccord?) d’entre vous on eu une scolarité moyenne ou médiocre ou encore on fait des formations qu’ils on échoué malgré leur souhait de réussir?
    De manière plus générale: En tant que surdoué, avez-vous des difficultés d’apprentissage, de mémoire?

    (On peut même ouvrir un peu plus la discussion aux troubles dys)

    PS: Si certain on était diagnostiqué HP, on était dans ce cas là et veulent en discuter plus personnellement en privé, c’est avec plaisir. Parce que ça me fait cogiter ce truc.

    minos a répondu il y a 1 année, 11 mois 8 Membres · 15 Réponses
  • 15 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    4 février 2018 à 21 h 42 min

    Je ne suis pas perso dans ces cas là, “juste” HP, et je ne sais déjà pas quoi faire avec ça. Mais une fois j’ai entendu à mon sujet que j’étais une hyperactive du cerveau.
    J’ai toujours été très bonne en classe, avec de bons résultats, et quelques facilités. Sans savoir que j’avais des “aptitudes”. Cependant, j’ai ce que je crois être des difficultés de concentration. En tous les cas, je ne sais jamais une seule chose à la fois, neuro logiquement parlant. Au bureau, je suis constamment sur deux ou trois trucs en même temps.

    En revanche j’ai deux enfants HP, TDAH et Dys … Tout ça ensemble. Et il semble que ce soit parfois (souvent ?) le cas.

    Oui, être HP ce n’est pas être une bête d’études, ne les rends pas plus brillantes par ses capacités, est compliqué pour les capacités d’adaptation …

    Mon fils ne s’est jamais senti bien à l’école. Un enfer sur Terre. A en développer une phobie.
    Ma fille aimait beaucoup l’école jusque maintenant. Et là, ça devient compliqué.

    Avec tout ça, ils ont tous les deux un TDAH, avec plus d’hyperactivité et tout ce qui va avec pour mon fils. Ils ont tous les deux des difficultés d’apprentissage, de mémoire par coeur, de concentration …

    Ce n’est pas joyeux pour eux, ni pour moi d’ailleurs.
    Voilà ce que de mon côté je peux t’en dire. N’hésite pas si tu as d’autres questions auxquelles je peux essayer de répondre.

  • camulos

    Membre
    4 février 2018 à 22 h 47 min

    Bon bon, ben voilà de la matière à réfléchir, je te remercie! 🙂

    Oui effectivement je peux comprendre que ce soit problématique pour tes enfants, je suis aussi dysquelquechose, ils ont quel age?
    Moi j’ai commencé à me sentir mieux quand j’ai quitté l’école, pourtant j’adorais apprendre et chaque rentrée scolaire j’étais motivé à ce que ça se passe bien, mais rapidement avec les profs ça partait au clash et à partir de la je me mettais en roue libre jusqu’à la fin de l’année et je les titillais pour m’amuser et aussi un peu me venger qu’il m’ai pris pour un con et banni! Lol!!

    Ce qui était dure aussi c’était de prendre le rythme scolaire et avec ces vacances tous les 2 mois, c’était assez compliqué. Et aussi entre les grèves et les absences, je trouvais pas ça assez sérieux.

  • camulos

    Membre
    4 février 2018 à 23 h 22 min

    Je précise, quand j’écris:

    “Mais là je me demande: Est-ce que certain surdoué, zebre, HP (C’est pareille on est daccord?) d’entre vous on eu une scolarité moyenne ou médiocre ou encore on fait des formations qu’ils on échouées malgré leur souhait de réussir?
    De manière plus générale: En tant que surdoué, avez-vous des difficultés d’apprentissage, de mémoire?”

    Je parle en dehors de tout facteur familliaux, sociaux, financier, santé, etc, qui touchent toutes la population.

  • tyrell

    Membre
    4 février 2018 à 23 h 56 min

    Le milieu scolaire est à la fois un lieu d apprentissage mais aussi de sociabilisation. Un HP à un vif besoin d être en harmonie avec son environnement pour que ça se passe bien et que ses capacités puissent s exprimer.
    L intérêt joue son rôle, si tel ou tel contenu est jugé inutile de son point de vue ou simplement qu il n aime pas ça, les résultats ne seront pas forcément à la hauteur. Les soucis d éparpillement liés à l attention sont également un frein. Un hp pourra avoir de brillants résultats avec une méthode de travail désastreuse durant des années puis quand viendra le temps où les apprentissages recquieront ces fondamentaux la scolarité pourra s écrouler car contrairement aux autres il n aura pas pu développer ces aptitudes.
    À titre personnel si la pensée par analogie et en arborescence est efficace en lettres elle est parasitant et laborieuse en science. La logique dite linéaire peut s acquérir je crois mais ça demande des efforts et de la concentration.

    Dans mon cas être hp a été autant un atout qu un problème. D aucun parlent de cadeau empoisonné.

  • camulos

    Membre
    5 février 2018 à 9 h 49 min

    Ok ok merci @tyrell ! 😉

  • deepfunpact

    Membre
    5 février 2018 à 10 h 41 min

    @camulos
    Bien, @Tyrell a déjà – comme souvent 😉 – très bien couvert le sujet.
    J’ai juste envie d’ajouter une version simple; les surdoués à l’école se divisent en deux groupes : ceux qui s’en sortent très bien et ceux qui rament. S’il est plus urgent de faire accepter que surdoué n’implique pas en soi la réussite scolaire brillante et facile, ça n’implique pas l’échec et la galère non plus.
    On peut facilement faire fi des obstacles (la lenteur apparemment incompréhensible du rythme par rapport à ses capacités etc.) ou les vivre hyper mal – ET on peut avoir tout un tas de problèmes comme la difficulté de concentration – qui sont souvent, mais par systématiquement, associés à la surdouance – et qui vont rendre la scolarité compliquée !
    Chaque cas est différent.

  • jamesblond

    Membre
    5 février 2018 à 11 h 41 min

    Bon aller, je sors de ma phase d’espionnage pour venir apporter ma pierre à l’édifice.
    Je ne sais pas si ça vous rassurera mais je n’ai été bon à l’école qu’en primaire. J’ai réussi à me hisser jusqu’en 3éme sans jamais faire mes devoirs ni même « apprendre » une leçon. Le fait d’écouter en cours avait toujours été suffisant.

    Et je suis arrivé au lycée… et là, problèmes d’intégration, solitude, échec scolaire, renoncement… J’avais beau m’appliquer rien n’y faisait. Je suis descendu progressivement à 7 de moyenne en terminale et tous mes profs misaient sur un échec cuisant au bac suivit d’un redoublement sensé m’apprendre la vie.

    J’étais nul en math, nul en physique et pire encore, nul dans des matières qui me passionnaient…Je ne savais plus comment faire pour leur donner ce qu’ils voulaient donc j’ai renoncé. J’avais pourtant l’impression de répondre correctement mais j’étais toujours « à peu près », « Hors Sujet », « justifiez votre réponse ».

    J’ai eu mon bac après avoir appris tout le programme une semaine avant et je me suis retrouvé dans une école de pub et marketing sans vraiment comprendre comment une m**** comme moi avais pu être sélectionnée… là non plus, je n’ai pas brillé par ma réussite mais j’ai bien renforcé mon aversion pour le monde d’image dans lequel nous vivons.

    Alors comment croire une seule seconde que moi, cet échec ambulant, je puisse être « sur » quelque chose. J’ai eu dans ma vie quelques étonnements du style : avoir les meilleurs résultats à un concours d’entrée pour une licence, réussir un test d’anglais intercollège en étant une brêle en anglais mais en trouvant une logique permettant de répondre à tout le QCM, j’en passe et des meilleures. Mais il y avait toujours cette petite voix me disant : ils ont du se tromper, de toute façon t’es nul, bref le saboteur quoi.

    Ça a été dur pour moi d’aller au bout de cette recherche sur les zèbres tant je validais tout sauf la réussite insolente. Mais j’ai fait ce putain de Wais 4 et le verdict est tombé.

    J’ai toujours été un hyperactif mais ça ne s’est jamais vu de l’extérieur, les gens pensaient que je n’été qu’un doux rêveur dont la principale compétence et de voler en orbite autour de la lune…
    Aujourd‘hui ça va, j’ai toujours du mal à comprendre monsieur et madame lambda mais je sais ou sont mes qualités et mes compétences. Enfin, je commence à les voir.

    Pardonnez mon orthographe (ça n’a pas aidé ma scolarité non plus…)

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 12 h 14 min

    Ben oui, @Tyrell a déjà dit beaucoup en peu de mots (quel talent ! ) 🙂

    Je vous raconte ma petite expérience qui semble un peu atypique je crois, j’en vois beaucoup qui ont souffert du regard des autres ou qui avait des difficultés d’apprentissage. Ce ne fut pas mon cas… Et pourtant…

    J’étais personnellement très brillant durant mes études primaires(collège pour vous je crois.), premier de classe, aucune difficulté particulière (sinon sociale) tout ça … J’étais aussi ultra-“timide” et n’avais qu’un ami (qui est tjrs mon ami aujourd’hui, 33 ans plus tard, il est comme nous je crois, on en parle pas encore vraiment…).

    Mais une fois passé aux études secondaires (lycée) je me suis vite rendu compte que travailler pour réussir m’était bien inutile et j’ai donc commencé à décrocher complètement, je ne faisais plus rien…et je réussissais toujours… Mais ça n’a pas duré. 😉

    Je me suis trouvé durant cette période une image qui me convenait assez bien dans le rôle de cancre de la classe (désinvolte, rebelle, contestataire…). J’étais même très populaire, élu “délégué de classe malgré moi (je refusais bien sûr 🙂 ) “j’emballais les filles” facilement bien qu’étant incapable de draguer…Plein de potes tout aussi cancres et rebelles que moi, on fumait en classe, faisions chier les profs toute la journée, renvois, retenues, triche à gogo, redoublements… Et j’étais plutôt le leader de tout ce petit monde. Je m’amusais même à n’avoir que le strict minimum dans chaque matière pour passer à l’année suivante, ce qui faisait enrager mes profs qui s’en rendaient évidemment compte.

    J’ai profondément détesté les études malgré cet apparent “épanouissement social”, ce fut long, très très long. Gros problème avec l’autorité plus ennui profond, ça ne me réussissait pas. Je sais que si je devais reprendre des études aujourd’hui, les mêmes problèmes se poseraient (ennui, refus d’apprendre des choses “inutiles”, etc…). Rien qu’une formation d’un jour dans le cadre de mon boulot me rend fou. Mes jambes commencent à trembler après deux minutes et ne s’arrêtent qu’à la fin de la formation ! 🙂

    Et puis un jour (vers 17 ans) ce petit monde artificiel que je m’étais créé et dans lequel je m’étais totalement perdu à fini par s’écrouler. Je me suis effondré. Une sorte de brutal retour sur terre qui m’a renvoyé mes différences en pleine face et grosse dépression de laquelle je ne suis jamais vraiment sorti.

    J’ai tenté de pathétiques études supérieures mais je n’ai pas insisté longtemps, je n’en pouvais plus.

    Bref, entre adolescence et surdouance ignorée…je résumerais en disant que ma scolarité a été et restera la pire période de ma vie. (j’espère)

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 13 h 01 min

    Je ne sais trop quoi dire sur ma scolarité.

    J’étais un peu un martyr pour ma maternelle, les 3 premières années primaires, j’étais isolé et très manipulable, niveau des cours, j’étais pas très assidus et j’avais du mal, j’ai toujours garder une constante “dans la moyenne”, très nulle en dictée, aucune imagination pour les travaux artistiques, pas très doué en math mais je gardé la tête au dessus de l’eau …

    Puis on m’a changé d’école, j’ai intégrer assez facilement un petit groupe d’enfant un peu hors norme, très dans les jeux de rôle (star wars haha), j’ai grandis une partie avec eux en étant toujours un peu le “suivant gentil rêveur qui a dû mal à trouver sa place” niveau école les profs m’aimait bien mais me trouver aussi super influençable “en perpétuel recherche de lui même”, je pouvais faire des bêtises juste pour essayer d’avoir l’aval des “cancres” de la classe mais c’était un peu pathétique au final car pour eux je n’étais qu’un petit bouffon sans personnalité. Et c’est rester longtemps comme ca, encore maintenant je fuis tout ce qui peut avoir une dominance pour moi car je reste fort influençable.

    Dans la scolarité qui a suivit je n’ai jamais rien trouver d’intéressant en matière d’école … Toujours eu ma moyenne en travaillant au dernier moment (genre relire la veille ou un peu avant l’examen) et en me rattrapant avec les examens de passages. Donc typique le “gars moyen de la moyenne”, sans matière pour briller et avec des difficultés que se soit en math ou en français ou même à tout ce qui touche à l’artistique …

    Une fois l’école finie, j’ai tenté plusieurs bac en université (droit, géo, psycho), ca ne m’a jamais réussi, car à l’époque déjà j’avais sombré dans la phase la plus borderline de ma personnalité (phase de drogue psychédélique et amortie intensive), je ne savais absolument pas me gérer, ni me prendre en main et j’étais laisser à moi même dans une chambre d’étudiant, je faisais plus que sortir et vivre en totale décalable qu’autre chose …

    Faut dire aussi que je n’ai pas eu une enfance, une adolescence et même après des plus joyeuses, beaucoup de difficulté à la maison, mauvaise ambiance familial et totalement dévorer de l’intérieur pour réussir à supporter l’entourage et les personnes que je devais cotoyer. Jétais un peu un pauvre type à la dérive qui donnait les bons coups de baton par moment contre les parois rocheuses pour rester dans le flot mais qui ne contrôler ni le courant de l’eau ni la descente …

    Y’a pas longtemps j’ai suivis une formation de jour pendant 1 an, c’était dure mais j’ai réussi à tout arrêter, reprendre un rythme, j’étais encore dans “la moyenne” mais j’ai réussi cela dit je ne sais pas si je pourrais travailler je supporte pas le fardeau de la responsabilité et les quotas de production associés, tout ce qu’on m’a raconter sur le “monde du travaille”, m’a toujours fait trembler les jambes également.

    Encore aujourd’hui je me demande ou je vais, si j’ai fais le bon choix, le FOREM va m’obliger à prendre un job dans cette branche, ils m’ont déjà appeler… J’ai 30 ans, dans ma tête j’en ai 16 et je me sens littéralement paumé et plus le temps avance plus je suis craintif pour l’avenir, totalement englouti dans des sables mouvants qui n’attendent que de me submergé et m’étouffé pour ne rien laisser de moi -_-

  • Membre Inconnu

    Membre
    5 février 2018 à 13 h 53 min

    @augure, le boulot ce n’est vraiment pas quelque-chose d’important. Enfin ça peut l’être mais ça ne doit pas l’être nécessairement. faut pas se mettre la pression, vas-y en touriste 🙂

    Oui tu verras des gens qui se prennent au sérieux, beaucoup…tous presque. Mais au lieu d’être “impressionné”, demande-toi pourquoi ils se prennent au sérieux. Tu verras que c’est certainement totalement insignifiant mais que cela leur suffit à se donner de la contenance. (ce ne serait pas ton cas à leur place 😉 ). Et donc finalement le côté “sérieux” du monde du travail est très relatif, reste à l’extérieur, fais ton taf tranquillement selon tes valeurs, selon ta façon de faire et si cela ne plait pas, au moins tu seras en accord avec toi-même.

    Sinon, si tu veux des tuyaux pour ta convoc, je travaille au forem 😉

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