Adopte-un-mec : avis des ZEBRETTES ?

  • salima24

    Membre
    20 septembre 2018 à 12 h 10 min

    n’empêche que l’on peut y trouver de bons coups dans cette réserve de Psychopathes en tout genre. C’est toujours ça !!!!!!!!!!!!!!

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 septembre 2018 à 13 h 14 min

    Bon coups + Psychopathes…
    Mm…
    Tout dépend de ce que l’on met derrière l’expression “bon(s) coups”. Je me demande – mine de rien – si tu n’es pas en train de nous avouer que tu es portée vers les relations SM. 🤪😜

    Ok, ok.
    Trêve de plaisanteries capilotractées.
    Il y a une bande dessinée très intéressante à propos de l’addiction aux sites de rencontres et à ce que j’appelle, “le sexe de supermarché”.
    Je vous la conseille chaudement.


    Le résumé :
    Au sortir d’une rupture douloureuse, K. est poussé par son meilleur ami à rejoindre «Lovebug», un site de rencontres en vogue. Il s’embarque donc à la recherche d’un nouvel amour. Mais très vite, sa quête se transforme en frénésie sexuelle, faite de frissons bon marché et de stimulation incessante. Perdu au milieu d’un océan de chair numérique, K. se découvre vite totalement dépendant de ces rencontres éclairs. Comme un enfant dans un magasin de friandises, il ne sait plus s’arrêter, tandis que Lovebug lui offre une sélection sans fin de compagnes éventuelles. Peu à peu, K. va perdre son intégrité, ses amis, et même ses chances de rencontrer un amour véritable, tant l’addiction est devenue puissante…A l’ère des rencontres numériques, se connecter et rencontrer une personne qui nous est totalement étrangère est devenu aussi facile que de commander des sushis. Les règles du jeu de l’amour ont changé — désormais déterminées par des photos de profil, des statistiques, des logiciels. Où s’en est donc allé le romantisme dans tout ça ? Comment la toile Internet a-t-elle affecté notre façon d’aimer ? Entre espoirs amoureux et intoxication numérique, Koren Shadmi nous donne ici, au fil des rencontres, quelques réponses, pleines d’humour, de sincérité et parfois, aussi, de cynisme.

    Je précise que la bande dessinée n’a rien à voir avec le film du même nom.

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 septembre 2018 à 17 h 52 min

    Résultat des courses, les seules femmes avec lesquelles j’ai eu une intimité (à une exception près) étaient complètement chtarbées.

    héhé…
    Ce fut aussi le cas en ce qui concerne cette nana…
    Cela n’a pas duré très longtemps… ^^’

    C’est le cas de tous les animaux sociaux, y compris l’homme, que de vivre en groupe, il n’y a donc là aucune spécificité du zèbre.

    Oh que si…

    Je vois deux gros problèmes dans cette idée…

    — — — — —

    D’une part, à l’instar de Kropotkine, je suis d’avis de penser que la majorité des espèces animales a de tout temps assuré leur survie en appliquant le principe de solidarité. Même des fourmis ont compris cela ; c’est-à-dire que si leur fourmilière brûle, certaines se sacrifieront dans les flammes pour sauver les oeufs, et ce afin d’assurer la survie du groupe.

    Quid de l’Homme ? On peut se targuer d’une certaine supériorité, mais pour ce qui est du principe de solidarité, nous sommes bien en deçà de la fourmi. Nous avons pourtant une morale, une justice, une politique… Mais leur seul but finalement, est d’assurer une certaine hiérarchie sociale, qui entretiendra les relations de pouvoir. Et aujourd’hui, ce qui fait le ciment de nos rapports sociaux, c’est l’économie. Cela a pour conséquence d’entretenir les inégalités, de détruire la planète, et j’en passe. Nous sommes peut-être la seule espèce animale sur Terre qui laisse crever de faim d’autres membres de son espèce, et qui détruit son habitat naturel alors que cela impacte la santé et la survie de ses membres.

    Pouvons-nous donc affirmer que nous vivons vraiment “en groupe” ? Nous sommes effectivement organisé en structures sociales, celles-ci pouvant prendre la forme de réseaux virtuels (comme ce forum), mais cela fait-il de nous des animaux sociaux ? Cela impliquerait que l’Homme soit déjà un animal politique, comme le définirait Aristote. Si ce fut une réalité par le passé, qu’en est-il aujourd’hui ? Dans les faits, les gens sont dépolitisés. C’est l’ère de l’individualisme. Notre société ne se soucie pas du bien commun, elle montre juste des exemples de réussite, mais très peu percutent qu’il n’y a rien de normal à cela. Si nous avions l’esprit de groupe et de solidarité, alors nous devrions nous dire que c’est notre société dans son ensemble qui devrait être un modèle de réussite et d’épanouissement pour chacun de ses membres. Et non une poignée de personnes sur-médiatisées.

    Or, sur quels critères jugeont-nous la valeur de l’autre ? Nous regardons simplement s’il est conforme à l’image de réussite sociale que les médias nous vendent. Et si ce n’est pas le cas, nous penserons d’elle ou de lui que c’est un(e) looser ou un(e) marginal(e). Et comme nous vivons dans une société de l’image, une image que nous prenons pour réalité, les rapports humains finissent peu à peu par sombrer dans une forme de nihilisme. Difficile de ne pas penser à l’oeuvre de Guy Debord avec “La Société du spectacle”, mais dans les faits, il y a des comportements qui sont devenus légion et qui nient totalement l’autre. Cela va des délocalisations d’entreprises, au simple fait de mépriser un “avatar” sur un site de rencontres. L’autre n’existe plus en tant que tel. C’est juste une “image”.

    Et les conséquences en sont dramatiques. Nous sommes la seule espèce animale sur Terre qui se suicide autant. Quant à ceux qui ont été au devant de la scène, dont l’image fut associée à ce qu’est la réussite et le bonheur dans notre société moderne, et qui se sont retrouvés has-been 10 ans plus tard, ce sont peut-être les premiers à se foutre en l’air. C’est inimaginable de voir le nombre d’acteurs et de chanteurs à succès qui ont connu des fins tragiques. Et pourtant, c’est sur les codes de cette même société que nous nous lions à l’autre quand il nous aborde, il y a de quoi s’interroger… Heureusement, il existe des personnes un peu philosophes, qui portent un autre regard sur le sens de leur existence, mais c’est très loin d’être la norme hélas.

    — — — — —

    D’autre part, les surdoués représentent tout de même un cas spécifique. Mais pour expliquer cela, il me sera plus aisé de recourir à une analogie. Tous nos échanges reposent sur la communication. C’est un principe de base. En informatique, lorsque deux ordinateurs s’échangent des informations, ils utilisent des protocoles. C’est la même chose pour nous : nous utilisons un même langage, des codes sociaux, etc. Maintenant, une structure sociale d’un point de vue informatique, c’est juste des ordinateurs connectés en réseau et qui s’échangent des données. Mais pour que le réseau fonctionne, il faut que chaque ordinateur soit configuré de la même façon.

    Imaginons à présent un ordinateur qui enverrait beaucoup plus d’informations que les autres, qui aurait une connexion plus importante et une capacité de traitements plus puissante. Hé bien cela s’appelle un flood ! Cela constituerait une attaque pour le réseau, puisque les autres bécanes satureraient et elles planteraient. En quoi cela est-il différent pour les êtres humains ? C’est exactement la même chose. Le surdoué représentera une “menace” inconsciente dans n’importe quel groupe qui ne sera pas câblé pour le comprendre. Raison pour laquelle il se retrouvera seul. Le côté positif, c’est que ce sont ces personnes qui font généralement évoluer le reste du groupe. Sans bug, il n’y a pas d’améliorations possibles. Et en ce sens, je me considère comme un bug nécessaire. Je me dis que je peux apporter quelque chose et c’est ce qui fait que je ne sombre pas dans un sentiment de solitude.

    Mais lorsqu’il s’agit de rencontrer son alter-ego dans cette société actuelle, il est évident que ça ne sera pas évident. Et les remises en question sont juste stupides, car seul un insensé s’adapterait à des idéaux sociétaux qu’il méprise, ce serait là de l’aliénation. Alors dans l’Antiquité, je serais peut-être devenu un druide, dans la Grèce antique un philosophe, dans une tribu amérindienne un shaman… Cela semblera curieux, mais les enfants spéciaux, qui étaient curieux de tout, qui présentaient certaines capacités spirituelles ou intellectuelles, ils n’ont pas toujours été psychiatrisé… Ils étaient au contraire vu comme une bénédiction, ils étaient respectés et occupaient des positions clés dans la société… Aujourd’hui, nous dérangeons, nous ne trouvons pas notre place, nous nous retrouvons avec des antidépresseurs… Il est normal que certains se retrouvent à déprimer… Mais finalement, à quoi bon se renier ? Acceptons juste d’être des “bugs”. Enfin c’est ainsi que je vois les choses ^_^

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 septembre 2018 à 19 h 57 min

    ☺darren : Je m’incline et m’incline. MERCI pour cette lucidité d’esprit ainsi que pour la justesse de tout ce que tu as exprimé.
    J’aime ta vision des “choses”.
    Après t’avoir lu, je me ressens moins coupable de mes chutes dans la dépression et du reste…
    Avant hier je me demandais si je ne devrais pas me résigner à aller voir le psychiatre pour une médication et tu viens de me confirmer que ma décision de ne rien prendre est la meilleure pour moi-même.
    MERCI

  • salima24

    Membre
    20 septembre 2018 à 20 h 17 min

    un bon coup : vision subjectif bien entendu !!!!!!!
    je constate que ce terme fait toujours réagir les hommes, je vais devoir lancer un sujet sur le groupe sexualité.
    SM : ce sont mes initiales, en aucun cas une tendance, je me suis soignée !!!
    Je constate à travers ta suggestion de BD , que tu as compris mon propos.
    par contre moi, je ne comprend pas le fonctionnement des interventions sur le groupe , comment répondre à des publications en particulier ?
    pourquoi parfois on trouve la mention commentaire, d’autres fois non ?
    peut être qu’une personne de la communauté zèbre idéalement solidaire, pourrait m’aider ?
    désolé dans la rubrique des intelligences : je n’ai pas trouvé provocatrice
    alors j’ai mis spirituelle c’est presque la même chose finalement !!!!!

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 septembre 2018 à 22 h 35 min

    J’enfile ma bure, mon auréole et mes ailes… Flop, flop, flop ! Me voilà pour t’aider !😇
    Bon…
    Pour répondre à quelqu’un, tu cliques sur “répondre” à droite dans la barre grise, au dessus du texte sur lequel tu souhaite réagir. Si tu veux que ton intervention soit notifiée ou si tu souhaites interpeller une ou plusieurs personnes, tu tapes un “@” et tu ajoutes ensuite son nom.
    Exemple : @salima24
    Tu peux interpeller autant de personnes que tu le désires. Exemple : @salima24 @jabberwocky

    Attention, il ne faut pas rajouter de “points” ou d’autres signes typographiques toute de suite après les noms.

    Si tu veux citer une phrase de quelqu’un pour la commenter, tu en fais d’abord un copier/coller. Enusite, tu sélectionnes la phrase en question de façon à ce qu’elle soit surlignée et tu cliques ensuite sur “B-QUOTE” là où il y a les rectangles rouges (balises).

    Un exemple à propos :

    […] désolé dans la rubrique des intelligences : je n’ai pas trouvé provocatrice

    Tu aurais pu opter pour “rebelle”…
    Si tu te penses provocatrice, tu peux essayer le test MBTI. Il y a au moins un profil de casse-burnes patentés (j’en suis, semble t-il). C’est assez marrant à faire, tu verras.
    ici MBTI

  • salima24

    Membre
    20 septembre 2018 à 23 h 18 min

    Merci , pour ton aide, tu es un ange limpide, je n’aime plus le mot rebelle, je lui préfère :

    contestataire désobéissant dissident frondeur guérillero imperméable indisciplinable indocile infranchissable insoumis insubordonné insurgé maquisard opiniâtre opposé résistant révolutionnaire tenace.
    je reviens au sujet de ce forum en posant une question mièvre et pourtant si complexe :
    Comment faire la différence entre amour et attachement ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    20 septembre 2018 à 23 h 35 min

    @jabberwocky Comme tu y vas tout de même …modère tes propos, parce que moi j’ ai les images qui vont avec (hi, hi …) : je t’ imagine dans ta robe de bure, avec tes battements d’ ails …

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 septembre 2018 à 0 h 24 min

    Tu as raison @omkara, on va finir par croire que je suis sympa (beurk !)🤮

  • Membre Inconnu

    Membre
    21 septembre 2018 à 1 h 44 min

    Ouaif, “rebelle” ça fait un peu gland ou punk à chien…

    Quant à la différence entre amour et attachement @salima24, je dirai plusieurs choses à ce sujet.
    Il y a une confusion par rapport au mot “attachement”. Une relation, c’est vrai, se tisse et se maille jusqu’à former un lien. Ce lien ne doit pas être confondu avec une entrave.
    Quand ces liens se consolident, il s’agit dans le meilleur des cas d’une connexion entre individus ou plutôt, d’une passerelle où chacun circule librement. Parfois cette porosité permet un véritable amour. Cela se produit quand l’autre n’est pas ou n’est plus considéré comme un reflet narcissique de nous même, mais quand son altérité a été intégrée.
    La forme la plus évidente de cet amour, c’est celle qui relie (normalement) un parent à son enfant. Quand le relation est saine et équilibrée, le sentiment d’amour reste omniprésent quelque soit les distances. La présence sensitive de l’autre n’est pas nécessaire pour que le sentiment d’amour existe. Le fait que cet autre puisse être heureux même en d’autres compagnies, indépendamment de nous, est une réjouissance et non un accablement.
    Il arrive bien sûr que cette liberté d’aimer puisse se vivre entre deux êtres qui n’ont pas des liens de sang. C’est relativement rare, mais cela n’est pas pour autant une fiction…

    La plupart du temps l’attachement n’est rien d’autre qu’une projection ou une cristallisation. L’autre est dans ce cas de figure le réceptacle de nos idéalisations ou un reflet narcissique – quelque chose qui est là pour valider notre moi. Il porte en lui des enjeux qui le rendent indispensable – jusqu’au moment où les premières aspérités apparaissent ou que sa singularité soit intégrée.
    Quand une relation de ce type se met en place il y a de très grandes chance de dépendance, de peur d’être abandonné ou de volonté inconsciente d’enfermement (voir de digestion*) de l’objet aimé. On peut sans cesse avoir besoin de ses signaux ou de sa reconnaissance et même chercher à ce que la dépendance soit réciproque.

    Mon explication est peut-être un peu laborieuse. j’espère néanmoins que mon propos te procurera des pistes…

    *Il n’y a pas très longtemps, sur un autre sujet dédié à la dépendance affective, je citais une phrase d’Oscar Wilde que je trouve terrifiante de vérité : “Quand deux êtres s’aiment, on dit parfois qu’ils ne font plus qu’un. La première difficulté est de savoir lequel.”

Page 3 sur 6

Connectez-vous pour répondre.