“Pour le meilleur et pour le pire”

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 décembre 2023 à 21 h 22 min

    Bagayaga :

    Merci pour tes précisions, tes clarifications.

    Pour les (non) conseils en coups de bite, ce n’est pas grave , je vais m’asseoir dessus. Ou pas, du coup.

    .

  • zebrelina

    Membre
    26 décembre 2023 à 21 h 48 min

    Dans mon cas le “contrat”, si l’on veut l’appeler ainsi, a débuté lorsque l’on a fait notre premier enfant…Il était évident que si nous nous offrions mutuellement ce merveilleux cadeau, il s’agissait d’un Amour pour la vie, donc, oui, j’étais sûre à 100% de mon Amour pour lui et de sa “durabilité ” . Mais, le quotidien a bien révélé que nous n’étions finalement pas de bons coéquipiers comme je l’expliquais plus haut…Les limites de la relation sont apparues très clairement et l’alliance (car il s’agit bien de “faire alliance” pour gérer sa propre existence et celle de sa progéniture ) s’est rompue naturellement…pas le choix, pas d’autre issue possible…Je ne serais pas si catégorique que Bagayaya qui semble affirmer que Amour=instinct de reproduction…Pour qu’il y ait rapport sexuel, pas besoin d’Amour, certes, hommes et femmes sommes mûs par nos hormones, c’est évident et tant mieux!Car pourquoi l’épanouissement sexuel ne devrait il avoir cours que dans le cadre d’une relation que l’on doit décréter “à vivre sur le long terme”? Ce serait dommage et terriblement frustrant, tout le monde a besoin d’assouvir ce besoin naturel! Et dans ce cas là s’agit il alors d’ “aimer la bite” et puis voilà…Selon moi, on peut être un couple éphémère mais s’aimer complètement et ce, sans engagement…Le véritable Amour, celui de l’alliance, celui de l’attachement, la complicité, l’épanouissement psychologique et sexuel, celui du meilleur et parfois du pire se construit petit à petit, impossible de s’engager par un contrat de départ en fait, on ne peut pas parier sur l’évolution d’une relation…

  • bagayaga

    Membre
    26 décembre 2023 à 22 h 13 min

    Selon les différentes espèces la sélection n’est en effet pas la même.

    La capacité d’un oiseau à faire un nid par exemple, c’est sa capacité à bâtir le réceptacle sécurisé d’une future reproduction.

    À la base, pour les mammifères, qui sont soumis à deux commandements Survivre et se reproduire. C’était donc bien sous la loi du plus fort qu’il fallait se reproduire. On l’observe notamment chez les espèces de grands singes, avec la sélection des femelles pour les mâles dominants.

    Chez les mammifères, les petits ne sont pas autonomes à la naissance, il est donc nécessaire qu’il y ait deux adultes pour leur survie. Un qui le protège/ un qui ramène de la nourriture. De ce constat, vient la nécessité de l’amour. Pour mobiliser deux adultes autour d’une reproduction.

    Maintenant l’Humanité a créé sa propre sélection, qui ne suit plus la loi du plus fort. Ni vraiment la reproduction. La survie reste tout de même de mise. Mais elle n’est plus à contribution personnelle. Nous travaillons, pour obtenir de l’argent et acheter ce qui est nécessaire à notre survie. C’est une sous-traitance. Ainsi va aussi la protection et subsistance de la reproduction. Elle peut être sous-traitée pour que les deux parents travaillent. Ils ne sont plus nécessairement obligés de porter soin directement à leur reproduction.

    De plus l’amour a été galvaudé par la création de mythes et de croyances qui relèvent de la fiction. Et il est encadré par des choix sociétaux de l’ordre de la subsistance monétaire. Ou comme je l’ai évoqué de la conservation d’un patrimoine territorial.

    La sélection humaine a suivie différentes directions selon l’idée que l’on a, que l’on se fait de la personne que l’on est et de celle que l’on mérite. Statut sociale, morale, intelectuel , esthétique.

    Ce sont des critères qui font appels à une sélection réfléchie, contrôlée.

    Même si en filigrane l’attraction primaire, animale peut s’entremêler.

    On parle de mariage d’amour. Mais certaines castes, à travers les différentes cultures opèrent toujours des mariages de raison. Ou de convenances.

    Mais il semblerait qu’il y ait un gap entre le partenaire que l’on idéalise selon nos critères d’acceptabilités et les partenaires qui nous donnent envie.

    Il y a encore un autre domaine à mentionner. Celui de la psychologie, je pense aux styles d’attachements, qui ouvrent le débat sur l’attraction sentimentale pour des personnes combinables/correspondantes entre leurs différents styles d’attachements. Créant des dyades typiques et des occurrences d’attachements.

    La sélection naturelle a une part invisible. Qui s’opère via des sécrétions chimiques, je parlais en amont du patrimoine génétique des défenses immunitaires. Il semblerait que l’on soit attiré par ceux qui ont le patrimoine le plus opposé au notre. Pour garantir une palette plus étendue de défenses immunitaires à notre reproduction. Il y a une sélection aussi, morphologique, les femmes sont sélectionnées en vertu de leurs futures performances à porter la vie et enfanter. Les hommes initialement pour leur capacité à défendre et subvenir à la survie.

    Mais cela s’est modifié puisque nous sommes devenus sédentaires, éleveurs et cultivateurs.

    Que nous avons su stocker la nourriture et créer du surplus.

    Les besoins se sont modifiés par les innovations de vie humaine.

    La religion, la philosophie et la psychologie régissent la préservation et le respect des propriétés, des terres, des biens et de la famille. Dans l’optique d’un vivre ensemble régit par des codes, des lois, et des punitions.

    La sélection humaine est en adéquation avec ces nouvelles priorités.

    Seulement, le fonctionnement organique n’est pas en adéquation avec ces nouvelles priorités. Il est relié avec les priorités animales. Et le système de récompense chimique n’est pas paramétré pour récompenser l’organisation humaine de la vie et de la société.

    D’où le constat, que le bien être n’est plus vraiment optimum par les récompenses chimiques internes. Mais celles que l’on va se donner à soi avec des substances additionnelles extérieures.

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 décembre 2023 à 7 h 04 min

    Bagayaga,

    “Maintenant l’Humanité a créé sa propre sélection, qui ne suit plus la loi du plus fort. Ni vraiment la reproduction. La survie reste tout de même de mise. Mais elle n’est plus à contribution personnelle” (…)“C’est une sous-traitance. ” (…)“l’amour a été galvaudé par la création de mythes et de croyances qui relèvent de la fiction. Et il est encadré par des choix sociétaux de l’ordre de la subsistance monétaire. Ou comme je l’ai évoqué de la conservation d’un patrimoine territorial.” (…) “La sélection humaine a suivie différentes directions selon l’idée que l’on a, que l’on se fait de la personne que l’on est et de celle que l’on mérite. Statut sociale, morale, intellectuel , esthétique.” (…) “il semblerait qu’il y ait un gap entre le partenaire que l’on idéalise selon nos critères d’acceptabilités et les partenaires qui nous donnent envie.”“(…) “La religion, la philosophie et la psychologie régissent la préservation et le respect des propriétés, des terres, des biens et de la famille. Dans l’optique d’un vivre ensemble régit par des codes, des lois, et des punitions.La sélection humaine est en adéquation avec ces nouvelles priorités.Seulement, le fonctionnement organique n’est pas en adéquation avec ces nouvelles priorités. Il est relié avec les priorités animales. Et le système de récompense chimique n’est pas paramétré pour récompenser l’organisation humaine de la vie et de la société. (…)D’où le constat, que le bien être n’est plus vraiment optimum par les récompenses chimiques internes. Mais celles que l’on va se donner à soi avec des substances additionnelles extérieures.”



    Voici toutes les éléments sur lesquels je souhaiterais débattre avec toi. Je pense que cela mérite un fil de discussion à part entière. Es-tu d’accord ?

    Si, pour l’instant, je mets de côté le théorique et recentre la discussion sur les questions pratiques et réduites de départ, propres à ce fil, qui relèvent plus d’une sorte d’examen de conscience sur une prise de décision à un instant t de son existence :

    Bagayaga, es-tu mariée ?

    As-tu, un jour, prononcé les mots “pour le meilleur et pour le pire” ?

    Si tu les as prononcés un jour, l’as-tu fait “sans te poser de questions” ou bien as-tu réfléchi au sens et à la portée de ces mots ?

    Si tu y as bien réfléchi, est-ce qu’un doute subsistait tout de même vis à vis de ton compagnon, sur votre capacité commune à faire face au pire, ou bien as-tu éprouvé la certitude que tout (chaos) pouvait advenir tant que vous étiez ensemble ? Que vous pouviez monter au front ensemble ?

    Es-tu à présent divorcée ou toujours avec le père de tes enfants ?

    Quel a été le “pire” que vous avez été en mesure de porter ensemble jusqu’à présent ?

  • bagayaga

    Membre
    27 décembre 2023 à 9 h 48 min

    Je n’ai jamais été mariée. Sur ce sujet là. Je ne peux rien t’apporter.

    Pour choisir le père de tes enfants. Je n’ai que celui-ci. Choisis un homme qui traite bien ses ennemis. Car si vous-vous séparez et qu’il faut se partager les enfants. Il est plus simple d’avoir une relation intelligente.

    Pour tout le reste. Je n’ai pas envie de parler de ma vie privée.

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 décembre 2023 à 10 h 38 min

    Message (méchant, à l’encontre de Bagayaga) effacé.

    Car “évaluer le mal que le partenaire est capable de nous faire”, fait bel et bien partie de la logique du pire.

  • jean-michel

    Membre
    27 décembre 2023 à 11 h 25 min

    Pour moi, la vision du couple, du mariage ou de l’engagement est très simple.

    Le couple, c’est d’abord un mâle et une femelle (donc attirance sexuelle) ; le fonctionnement sexuel de l’homme et de la femme n’est en rien comparable. Il est intéressant de noter que majoritairement, c’est la femme qui demande la séparation pour cause d’adultère.

    Donc, d’abord un mâle et une femelle, avant d’être un homme et une femme. À ce stade de la relation homme/femme, on reste par intérêt, par pression sociale, par paresse, par confort, pour les enfants, les crédits et parfois tout de même par sentiment.

    On se sépare parce que l’on a rencontré mieux, on ne supporte plus l’autre, il n’y a plus d’argent, il y a eu adultère, etc.

    Les couples homosexuels révèlent bien cet aspect immuable des choses du sexe et des sentiments. Les couples homosexuels fonctionnent comme les hétérosexuels.

  • bagayaga

    Membre
    27 décembre 2023 à 14 h 38 min

    Ça m’intéresse de lire le message méchant. Pourquoi m’épargner en second lieu?

  • bean

    Membre
    2 janvier 2024 à 17 h 32 min

    Avec le recul je ne regrette pas mon célibat je suis bien en général seul mais c’est vrai que je trouve ça un peu triste quand même et finir sa vie seul c’est un peu moche. Parfois il m’arrive quand même d’être tenté vais je craqué cette année… Et toi solo depuis longtemps ?

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