HP et TDAH, mariage heureux ?

  • HP et TDAH, mariage heureux ?

    Publié par Membre Inconnu le 16 décembre 2019 à 9 h 31 min

    … Ou comment faire une force de ma différence. 

    <b>      </b>Si je rédige ce billet ici, maintenant, c’est pour un besoin égoïste de partager. Partager ces écueils qui ont jalonné ma route.

    Quand je dis “écueils” ,comme je dis chance aussi. Une pièce peut tomber du mauvais côté, rien ne nous empêche de nous baisser pour la retourner. C’est ce message que je souhaite partager.

    Pourquoi maintenant ? Car des mots ont été posés sur mes maux. Et je m’emeuts de mes bleus. Mes cicatrices sont bien là pour me rappeler que mes chutes ne sont pas vaines. Au contraire. Alors, oui je me suis baissé pour la retourner cette pièce. Dans un ralenti infini. À la mesure du temps d’une vie. Mais ce que je découvre sur l’autre face me donne encore des frissons vertigineux chaque matin. Merci.

    Sans rentrer dans le détail, ma vie, ou plutôt, ma perception de la vie a atteint des sommets, et s’est écrasée dans les abysses. Puis elle est remontée. Je n’avais jamais vraiment chercher de pourquoi à cela . Et pourquoi le faire d’ailleurs. N’est-il pas salvateur de ne pas chercher à comprendre ce qui nous a fait chuter ? Car cette état d’esprit nous fait revivre physiquement ces eaux troubles du passé. J’ai souvent relevé la tête sans me retourner pour comprendre. Cela m’aurait fait tomner à nouveau… Non ? Logique, il vaut mieux regarder devant alors. Voilà comment j’ai toujours procédé sans conscience même de ce fonctionnement.

    Le 3 décembre dernier je reçois un diagnostic qui m’a laissé incrédule tout d’abord. HP/TDAH. Alors qu’en passant le test de Weschler j’étais convaincu de cocher les cases d’un TSA depuis ma naissance. Rien d’anormal en fait. Le TDAH étant une des deux comorbidités du trouble du spectre autistique. L’autre étant le Trouble Anxieux Généralisé.

    Mais alors en quoi ai-je de la chance ? Le fait de la pensée spécifique du HP est une des explications. Je comprends mieux aujourd’hui comment mon mode de fonctionnement m’a toujours guidé sur la voie de la résilience.

    Je fais le malin en usant de mon surmoi pour vous décrire de façon froide cette découverte. En vérité je souffre assez pour écrire ce billet aujourd’hui. Oui je décompense. Alors j’attends de toucher le fond pour mieux rebondir. Comme toujours.

    Le but de ce sujet est double. Trouver du réconfort dans des histoires similaires en recueillant vos temoignages. Et surtout passer un message positif que j’aimerais développer avec qui le veut bien. Avec qui en a besoin. Mon égoïsme m’a souvent amené à aider les autres. Cela m’a apporté beaucoup d’avoir un point de vu sans affect. Objectif.

    Je suis ouvert à tout. Surtout à avoir une image de moi hideuse pour autant que le miroir de vos commentaires m’en donne l’opportunité finalement pas si négative de me voir ainsi.

    “La vraie folie s’est de penser qu’en faisant toujours les mêmes choses nous puissions obtenir des résultats différents.”

    Merci Sigmund 😉

     

    bagayaga a répondu il y a 4 années, 4 mois 6 Membres · 33 Réponses
  • 33 Réponses
  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 10 h 57 min

    Je n’ai passé aucuns tests pour corroborer ce que je sens,Ce que je sais.

    Enfant il n’y avait pas tout cet engouement pour les tests.

    Mais cela à commencer des les premières années.

    On le remonte à la naissance dans la genèse de mes qualificatifs.

    A peine lorsque j’ai sortie la tête de ma mère^^ J’ai ouvert les yeux et j’ai regardé l’assemblée. Mon père raconte que la sage femme a dit que j’allais être une sacrée… Et mon père clôture toujours en disant : Et ça n’a pas loupé… ^^

    En effet je ne sais pas toi mais j’ai vécu l’enfance comme une fuite en avant…

    Je ne réfléchissais jamais… J’étais dans l’action perpétuelle. Sauf pour dormir. Et je dormais beaucoup.

    J’étais très sociable,par contre je me mettais beaucoup en danger. J’ai la chance d’être solide corporellement. Et jusqu’à récemment où je suis tombée sur la tête très fort par accident, j’encaisse pas mal mes maladresses ou expériences ratées^^

    La souffrance première de ce trouble a été mon rapport avec les adultes.

    Première dimensions j’ai été élevée principalement par une femme de 40 ans mon aînée. Donc née en 1948.

    Elle venait donc d’un monde dans lequel l’enfant doit obéir et ne pas demander plus de temps que ça.

    J’étais le troisième enfant. Mère fatiguée. Autres enfants qui avaient eues des besoins émotionnels intenses et dormaient peu.

    Bref mon hyper activité a foutue la merde.

    J’ai été vécu comme une sale contrainte.

    Deuxième dimension:

    La mise en danger , comme j’essayais de faire tout un tas d’expériences et d’aventures sans mesurer les dangers attenants. J’angoissais les adultes. Ils essayaient de m’entraîner,de m’enfermer,de me contenir. De me forcer,de me dresser,de me culpabiliser, ….

    Pendant très longtemps j’ai haïs les adultes. Et encore aujourd’hui je parle d’eux sans m’inclure dedans^^

    Troisième dimension la réussite socio professionnelle.

    Eh bien rapidement j’ai entendu dire autour de moi,celle la  elle ne fera pas de grandes études…

    Ben oui la concentration… Je ne manque pas de concentration c’est faux. J’en ai mais pour des choses que j’aime. Je n’ai jamais su faire de concessions pour me forcer à offrir ma concentration de force. C’est tout.

    Ensuite les maladresses. Seconde phrase que j’ai entendu x fois, un éléphant dans un magasin de porcelaine..

    Ben oui je n’ai pas conscience des frontières de mon corps. Je suis tellement libre que j’ai la forme de mon esprit ,pas celle de mon corps terreste^^ Ensuite l’énergie c’est tout ou rien. Donc je ne dose pas . Soit je claque la portière , soit je n’arrive pas à bien la fermer,les robinets n’en parlons pas, je fais mal au gens des fois à cause de gestes brusques, amples et à la force terrible.

    La phrase qui me tue littéralement et me fait faire après pleins de bêtises à cause du stress qu’elle occasionne: Fait un effort.

    C’est le meilleur moyen pour que je decoive  celui qui le sollicite.

    C’est en faisant des efforts que je deviens un vrai danger. Une marmite sous pression. Et que ma belle joie,mon amour de la vie,mon rayonnement sans pareille ne s’eteigne et laisse place à de la catatonie.

    Pour ne plus déranger les autres je ne bouge plus. Et je me renferme en moi… Et je sommatise…

    Pour finir cette vitrine cahotique de la personne, a masqué mon potentiel intellectuel attenant.

    On m’a même trouvé enfin c’est ma mère qui a tenu à ce que je le sois, de la dysorthographie.

    Voilà le monde,les tests,mes parents , l’école,le travail…

    On mit tout un tas d’étiquettes sur moi. Créant un golem infâme… Jusqu’à très récemment j’étais tellement mal dans ma peau,dans ma tête. Avec plus beaucoup de force de vie.

    Je pensais être inapte à l’existence. Réduite à décevoir autrui, dans l’impossibilité de subvenir à mes besoins…

    Mais c’est fini tout ça. J’ai pris la petite Camille qui commençait l’apprentissage de la marche dans mes bras, celle qui partait avec le parc entier pour explorer le monde debout^^ Et je me suis dit: Toi je t’aime,comme tu es libre, Comme tu es belle comme tu as le droit de ne pas réfléchir avant d’agir. Je te libère de l’énervement et des angoisses des autres… Sois toi même et ne cherche plus a composer avec les exigences de la norme.

    Et maintenant je suis moi même et je suis entière. Et pour rien au monde je ne ferai un effort pour soulager qui que ce soit^^

     

  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 11 h 02 min

    Ma deuxieme fille Mathilde est comme ça. Et mon cœur pleur de joie quand je l’observe se contenter de vivre^^ Je lui offre un refuge d’amour et de tendresse et je lui permet d’évoluer dans notre bulle à sa façon. Ca me répare le coeur tout ça… Je sais que la vie lui sera dure en dehors de chez moi. Mais elle aura au moins ma Mathilde un petit Eden avec moi^^

    Et je lui expliquerai le monde et lui donnerai les clefs pour ne pas trop souffrir…

  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 11 h 33 min

    https://link.smule.com/tfTOzfBMs2

    Creep de Radiohead.

    Ça me parle^^

     

  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 13 h 46 min

    J’ai pas répondu à la question je me rend compte.

    Oui mariage heureux, car on a toute une richesse par le biais du haut potentialisme, qui fait que les agressions subit du fait du TDAH sont en balance. En équilibre.

    J’ai étais surveillante dans un collège et j’en ai vu des TDAH sans ressources ben ils se bouffaient la queue. Et ils se sentaient nuls avec aucun avenir possible. Juste l’homme à abattre.

    Et qui pour comprendre ces éternels jouisseurs de vie qui se contentent d’exister. Et de jouer avec le monde?

    Dans un monde où il faut toujours prouver sa valeur et saigner des mains pour être respecté.

    C’est un mariage fabuleux. Un don. Une grâce^^ Parce que véhiculer sa curiosité,sa bienveillance, sa sensibilité,son analyse du monde et de la vie avec tant de panache, de force,de joie et de vie c’est un spectacle extraordinaire et un exercice délectable^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 décembre 2019 à 17 h 09 min

    Bagaya, merci.

    Quelle description belle, juste, troublante. Manquait juste zappeurs et t’avais tous les qualificatifs ou presque.

    Et merci pour le soutien. Car tu sais que le TDAH recherche et a besoin d’encouragements. Il peut se surpasser pour les autres plus que pour lui… Mais on dirait que je parle de typologie HP non ?!?

    Et bien si.

    Mais celui qui n’est pas HP a-t-il seulement les ressources d’ auto-évaluation et d’introspection qu’un HP possède. Même si ça ne me concerne pas tu viens de soulever un sujet qui me rend triste. D’où l’impérieuse nécessité de dépistage précoce du TDAH. Et la fin de la stigmatisation de ce trouble. Ils ne sont pas plus bêtes et c’est aussi pour cela qu’ils souffrent de solitude.

    Ah, la solitude sera un proxhai’ sujet.

    Merci encore… Bagaya. 😍

    PS. Désolé de parler comme je pense. En arborescence. Je trouve que c’est plus naturel. Fais ch… De calculer la syntaxe. 😊

  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 18 h 54 min

    Ouh ben ne t’excuses pas j’écris aussi comme je parle et pense et c’est pas du tout désagréable^^

    Zappeurs oui c’est vrai aussi^^  Et c’est aussi dur pour nous que pour les gens qui nous côtoient. Difficile d’avoir des projets, de respecter des rdv et des engagements.

    Et de faire comprendre aux autres que ce n’est pas par manque d’amour… Qu’ils ne doivent pas en faire une affaire personnelle^^ Mais ils existent ces gens qui comprennent… Alors il faut garder espoir.

    Pour la solitude je n’ai pas eu ce problème,enfin seulement dans ma famille.

    Sinon j’ai toujours eu la chance d’être entourée et bien. Ce qui a permit la fameuse résilience…^^

    Oui qui est mère de toute les vertus…

    J’ai beaucoup aidé les jeunes TDAH quand j’étais surveillante au collège. Et je n’hésiterai pas à continuer encore si la vie en place sur mon chemin. Leur dire que tout est possible si ils restent honnête avec eux même et se respectent dans leurs particularités. Car ce ne sont pas des faiblesses non. C’est un mode de fonctionnement qui a sa place dans le monde. Et il ne faut jamais écouter nos détracteurs…

    Ils ne savent pas qu’on ne change pas les gens. Qu’ils faut se mettre à la place de l’autre et fonctionner en adéquation.

    Que oui c’est difficile mais que la beauté du monde et des gens qui la constituent résident en cela. En se donnant les moyens. La facilité n’entraîne que de la superficialité. Et on passe à côté d’un plan majeur de la réalité et des rapports humains.

    Ça me rappelle un conte que j’affectionne et qui a deux morales dont une en filigrane.

    Il était une fois une jeune fille qui vivait avec sa soeur et sa marâtre.

    Elle était mal traitée par ces deux dernières, ainsi entre autres tâches pénibles et rébarbative qu’elle assumait exclusivement,elle devait aller chercher de l’eau assez loin du logis.

    Et voilà qu’un jour en revenant de la source sur son chemin elle rencontre une vielle dame toute démunie. Qui lui demande si elle peut lui prendre un peu d’eau pour boire. Ni une ni deux notre héroïne offre de l’eau à cette pauvre femme.

    Soudain voici la vielle pauvresse se transformant en fée.

    Elle lui dit: Pour ta bonté de cœur, ton mérite et ton courage, je t’offre ce dont, des que tu prendras la parole, de ta bouche sortira des perles, des diamants et des roses…

    Une fois retourné à la source pour repuiser l’eau manquante la jeune fille retourne à sa chaumière.

    Les deux mégères s’offenssent du temps que la tâche lui a prise. Et notre jeune femme commence à raconter son aventure et toutes les récompenses prommisent se mettent à choir sur le sol…

    Alors la marâtre envoie sa fille aînée pour réaliser le même exploit.

    Mais celle-ci inhabitée au labeur part puiser de l’eau avec beaucoup de mauvaise volonté…

    Sur le chemin du retour, elle croise cro princesse qui lui demande un peu d’eau…

    La voici invectivant notre protagoniste. Comment ça vous voulez de l’eau. Je vais devoir refaire le chemin inverse pour en puiser à nouveau, et en plus je dois en donner à une vieille bonne femme décatie, alors c’est bon. Vous vous débrouillerai bien toute seule la source est dans cette direction.

    Et voilà que la princesse se meut en fée. Et elle lui entonne cette malédiction : A chaque mots prononcés, pour ta vilaine, ta féneantise et ton manque de compassion doublé des plus vils et bas intérêts, tu cracheras des serpents,des crapauds et des sangsues…

    La morale première est bien entendu qu’il faut avoir une certaine noblesse d’âme dans la vie.

    Mais la morale en filigrane est selon moi plus importante.

    On remarquera que celle qui a fait une bonne action doit régurgiter des choses fort désagréables, comparée à celle qui se comporte mal et qui elle a que des choses molles et visqueuse.

    Ainsi on pourra en conclure que faire le bien est plus coûteux que de faire le mal.

    Voilà,niveau arborescence on est pas mal aussi^^

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 décembre 2019 à 20 h 26 min

    J’ai adoré.

    Mais à titre personnel le mal demande plus d’efforts à faire que le bien. De plus il est insidieux ce boomerang vil.

    Alors oui j’ose MOT Bienveillance.

    Petit clin d’œil à mon entourage qui me taxe de bisounours. Je crois et croirai toujours en mon semblable et les autres aussi, comme les animaux. Je me surprends même à pardonner puis aimer ceux qui m’ont fait du mal. Mais ne nous meprenons pas. L’acte de pardon est d’abord égoïste en ceci qu’il vient nous apaiser d’une souffrance lourde à porter. On redonne à l’autre son poison. Qu’il le veuille ou non. Le pardon peut-être une arme. De défense, mais pas que.

    J’entends le vrai pardon inconditionnel. Sans but ni profit ultérieur.. Le plus désintéressé qui soit. Si ce n’est améliorer son rapport à l’autre.

     

  • bagayaga

    Membre
    16 décembre 2019 à 20 h 53 min

    J’avoue. Moi aussi faire du mal est plus difficile^^ Je crois aussi en notre espèce,et je pardonne aussi aux gens toxiques. Car on voit que ce sont avant tout des personnes blessées.
    Un peu comme le sanglier démon dans princesse Mononoke.

    Et c’est de perpétuer la violence subie qui n a reçue aucune explication qui fait pourrir le coeur des Hommes.
    Pour le pardon c’est différent.
    J’ai pu avoir pardonné à une certaine personne un temps. De façon inconditionnelle. Parce qu’en plus lui retirer mon amour était impossible.

    Puis finalement je l’ai repris. Car cette personne s’en est servi pour continuer à me faire du mal. Et le retourner contre moi. Elle s’est sentie tellement à l’aise que je lui pardonne l’impardonable. Gratuitement, sans rien demander en retour. En ayant trouver les réponses seule. En étant pugnace et observatrice. En l’écoutant ne parler que d’elle et de sa souffrance.

    Ca reste à ce jour là seule personne qui n’aura jamais mon pardon. Plus jamais.

    Elle a ma compréhension. Mais je ne suis plus capable de la pardonner . Ca va trop loin. C’est trop insidieux.

    Je sais qu’elle n’est pas responsable. Qu’elle est victime. J’ai de la compassion. Mais mon pardon ne peut lui être délivré.

    Peut être à sa mort. Car elle ne pourra plus me créer de nouvelles souffrances. Ni aux autres autour d’elle.

    Je ne sais pas si ma notion d’égoïsme et de pardon me semble trop manichéennes et judéo-chrétienne.

    Sans vouloir offenser ,c’est juste ma conviction actuelle. Car mes avis peuvent tellement changer d’un jour sur l’autre.

    Mais je pense que le pardon doit être sincère effectivement. Et que si on ne le sent pas on ne devrait pas se forcer à le donner.

    Et pour l’égoïsme. Ca me parait trop connoté comme quelque choses de mal, moralement parlant. Et me reprocher des trucs péjoratifs ne me convient pas^^

    Je préfère être bienveillante envers moi. Je me suis trop chargée la mule ces trente dernières années.

    Je pense préférer me qualifier d’egocentrique. Dans le sens où je suis souvent tournée vers mes perceptions. Parfois au mépris du monde extérieur. Mais je n’y vois pas une quelconque volonté. C’est inérant  à mon fonctionnement.

    Et je sais aussi faire preuve d’attention envers autrui. Quand cela est possible.

    En ce moment certains éléments de ma vie sont stressants. Et je ne peux pas les supprimer. Donc je dois le subir le temps que cela cesse. Eh bien dans ces moments là ,oui, je suis tournée vers moi même. Indépendamment de ma volonté. Alors que quand tout va bien je suis très peu incarnée. Je flotte dans le monde,loin de moi,en connexion avec le monde et toute forme de vie.

    Le stress a le pouvoir de me faire réintégrer mon corps et de m’y enfermer malheureusement.

    J’ai peut être mal compris ce que tu entends pas égoïsme. Tu l’as employé plus haut aussi. J’ai le sentiment que tu dévalues tes qualités. Peut être ais-je mal supposé ne m’en veut pas^^

    Mais si c’est le cas. Je n’ai pas le sentiment que la bonté dont nous sommes porteur à peu prés tous en faisant parti de cette taule, ne soit le reflet d’un besoin de confort cognitif.

    Je nous vois comme des chevaliers des temps modernes. Comme les garants de la beauté de l’âme humaine à l’état naturel.

    Et j’aime particulièrement humer cette beauté sur nous,ici et dans le monde au travers de cette population.

    Ca me réconforte. Et je suis persuadée qu’avec notre naturel et nos petites actions éparses,tous à notre échelle,on le contamine ce monde^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 décembre 2019 à 21 h 01 min

    @bluearrowww :

    T’es chiant à me sortir des trucs qui me font m’interroger (TDAH ; Je ne connaissais pas) sur moi-même, comme si j’avais besoin de considération psychothérapeutique externe pour ne pas me préoccuper déjà assez comme ça du sujet délicat et personnel que je représente pour moi-même !

    T’es chiant aussi a semblé tout aimer !

    Mais t’es vraiment attachant comme mec, ça te sauve de tout à l’aise !

    Je me vois pas mal en ton mode de réflexion et en ta volonté de bienveillance… Alors que je me sens si éloigné de par mon approche beaucoup plus sombre… Je ne sais pas…

    Bref, tu es un bel esprit, ça au moins c’est clair !

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 décembre 2019 à 21 h 22 min

    Merci Momosse.

    Je suis ému.

    Ma réponse sera liminaire

    Tu es le seul responsable de tes pensées. L’environnement n’est que question de perception. Si si.

    Mes ex disent aussi que je suis chiant, trop bisounours. Raison pour laquelle j’entretiens avec elles des relations Privilégiées d’amitié. Les enfants grands maintenant en sont sortis plus forts.

    Je sais je suis encore chiant là.

    Au plaisir de discuter d’autre chose que ma petite personne. Bye

     

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