“Pour le meilleur et pour le pire”

  • bean

    Membre
    24 décembre 2023 à 8 h 27 min

    Avec du recul rien est encore trop tard j’ai 40 ans je peux encore envisagé d’autres histoires. J’ai effectivement des exigences que j’aurais un peu de mal à définir mais je dirais surtout qu’on ne tombe pas amoureux de ces exigences et qu’on s’adapte surtout à la personne qui nous fait douté de notre amour pour notre célibat. A vrai dire une demoiselle me plaît beaucoup depuis un moment et c’est plutôt ça que j’essaie de me cacher. Peur d’être déçu, peur de décevoir je crois que la peur de l’histoire d’amour qui part en cacahuète me bloque un peu (trop sentimental)

  • zebrelina

    Membre
    24 décembre 2023 à 9 h 08 min

    Pour ma part, je m’aperçois que mes choix amoureux, sous les apparences du meilleur s’est souvent caché le pire! Tout dépend certainement de ce que l’on a absorbé de ses parents lorsque l’on était enfant…Surtout en tant qu’éponge émotionnelle…Dur dur de se défaire et de démêler ces schémas très faussement rassurants…Si l’on ne peut supporter le pire d’une relation peut être est-ce parce que le choix était biaisé d’avance…En bref, se connaître soi et ses limites, et bien les exposer à l’autre…Dans tous les cas, pour l’instant je suis bien seule chez moi…mais pas bien sans quelqu’un de temps en temps avec moi! Le chacun chez soi à deux, moi, je veux bien y croire..Est-ce alors du “pour le meilleur et pour la ..ite”, je ne le crois pas nécessairement par contre…La solitude sous mon toit, oui, mais l’habitude de toi, avec joie…et pour le pire…eh bien….on verra, tout dépend de ses limites à soi! Bonne journée!

  • phifou

    Membre
    24 décembre 2023 à 13 h 56 min

    Entre les deux extrêmes, du pire et du meilleur, il peut y avoir un continuum de quotidien largement majoritaire et essentiellement agréable, ne l’oublions pas 😁

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 décembre 2023 à 14 h 57 min

    J’aime beaucoup la formule que tu as utilisée, ça pourrait constituer les premières lignes :

    “Il/Elle m’a fait douter de mon amour du célibat ”

    En revanche, est-ce qu’on en parle de l’expression “tomber” amoureux, comme si, hop là, c’était aussi fréquent que de se fouler la cheville sur un trottoir ?

    J’ai “décidé” de “m’attacher” à quelqu’un me semble une expression plus juste. Dans le sens où il y a une prédisposition à cette situation. Il y a désir de. Un désir plus ou moins conscient. Un élan vers. Une volonté qui se réalise.

    Qand on est dans un mood no mans’land / no woman’s Land, c’est hautement improbable que ça advienne, car l’indisponibilité mentale, sentimentale est totale.

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 décembre 2023 à 14 h 59 min

    “entre les deux extrêmes, il y a un continuum” ,

    Certes, mais pas besoin d’être sélectif pour le continuum. On peut supporter le continuum avec une quantité relative d’individus, non ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 décembre 2023 à 15 h 00 min

    Zebrelina :

    “Tout dépend certainement de ce que l’on a absorbé de ses parents lorsque l’on était enfant…”

    Je dirais plutôt : tout dépend de notre conception du pire.

    Du coup, pour toi, ce pire, quel a-t-il été ?

    Quelles sont les conditions au-delà desquelles tu quittes la table ?

  • zebrelina

    Membre
    24 décembre 2023 à 16 h 49 min

    Je pense qu’inconsciemment, lorsque l’on débute la vie amoureuse on va vers des personnes qui réveillent en nous quelque chose de familier…on ne sait pas vraiment quoi au départ…il y a un quelque chose, un écho…Mais cet écho peut en fait renvoyer à un déséquilibre intérieur commun aux deux personnes…hérité souvent, ou bien héréditaire même..J’ai quitté la table car j’étais ce que l’on appelle un “conjoint soignant” , tout comme j’avais été, ado, une “enfant soignant”, au chevet de sa maman en désespoir..Je suis allée, sans m’en rendre compte, vers quelqu’un qui avait aussi besoin d’une béquille émotionnelle, affective et qui avait besoin d’être “driver” pour tout….un premier enfant, en somme…Mais, épuisée, vivant “à la place de quelqu’un d’autre” et pour mes enfants, et jamais pour moi même, en manque d’amour “adulte”, me sentant seule même à deux…Je suis partie pour vivre pour moi et “avec” quelqu’un d’autre, un jour, j’espère…en Symphonie et non plus en sourdine….Pour moi, l’Amour ne doit pas être un sacrifice..et si la douleur et l’angoisse sont celles qui t’embrassent, te prennent la main, glissent en toi et te murmurent des mots doux mais lourds et malheureux, alors il faut “quitter la table” et montrer à ses enfants que l’Amour doit faire sourire et non pas pleurer…

  • phifou

    Membre
    24 décembre 2023 à 19 h 05 min

    Je voulais dire que dans le cadre du « contrat pour le meilleur et pour le pire », quelque soit le co-contractant, il n’y aura pas que du pire ou du meilleur à vivre. On a beau être sélectif, on vivra aussi de l’entre deux, ni meilleur ni pire, et que ça peut être souvent et pas forcément regrettable (à moins de vouloir vivre dans les situations fortes 24h/24). Donc que le contrat passe sous silence une partie non négligeable du temps, qu’on peut aussi prendre en considération.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 décembre 2023 à 7 h 21 min

    Phifou, <div>

    En ce cas de continuum banal, lambda, le contrat n’est pas menacé. Il n’y a, alors, aucune raison de questionner, de penser à ses termes. Le contrat se fait oublier. Et alors, oui, on peut signer à peu près n’importe quoi car les conséquences relèvent d’un lointain hypothétique.


    Ce quotidien , comme je le disais, tu peux le partager avec tout un tas d’individus tout à fait sympathiques. Tu peux également préférer le vivre seul.

    Mais, il me semble, qu’on se révèle autrement à nous même, et on découvre véritablement les autres, lors des crises, des “épreuves”, quand l’équilibre est détruit : dans les périodes de chaos. On les découvre également dans les moments de joie intense, hors norme. C’est là que le solitaire pourra douter de son état, car, dans les moments de grands bonheurs, de contemplation, on peut chercher à se tourner vers un autre, chercher son regard, pour y ajouter le bonheur du commun, la joie du partage, d’aimer ensemble. Car on a alors envie que d’autres soient tout aussi (sinon plus) heureux que nous. Et c’est là qu’on peut, très brièvement, avoir l’impression de se “‘comprendre” les uns les autres.

    </div>

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 décembre 2023 à 7 h 43 min

    Zebrelina,

    Merci d’avoir raconté ton histoire,

    Je trouve qu’il met en lumière la différence de temporalité entre :

    – l’enfantement, cloisonné par nos contraintes physiques.

    – la construction de l’individu, de sa conscience : qui prend une vie entière.

    Concernant l’Amour, je ne te rejoins pas en revanche sur l’idée qu’il ne fait pas souffrir.

    Il me semble que lorsque l’on est profondément “attaché” à quelqu’un, sa disparition ou la séparation sont nécessairement des “déchirements”. C’est la Raison qui, il me semble, vient ensuite prendre la relève du sentiment pour permettre les renonciations nécessaires…

    Ex: philosophie stoïcienne, bouddhiste…

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