Hyperactifs, surdoués, autistes… La tentation du “surdiagnostic”…

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 août 2020 à 7 h 40 min

    @byaku

    Oui, avec Etienne, tu as cédé à tes réflexes castagneurs quoi… C’est peut-être distrayant dans une cours d’école mais c’est juste ennuyeux lorsque les coups sont portés à coup de mots écrits et que le combat s’éternise… Même pas de sang qui nous éclaboussent (c’est pas marrant) !… ^^

    Mais au-delà de ces conneries, tu vaux mieux que ça, je le sais… Et même Etienne est bien moins con que ce qu’il s’échinait à nous démontrer “involontairement” (j’en suis presque sûr).

    Tu le montres par ailleurs et ici notamment.

    Après, en matière de maturité, si mon âge me confère une petite avance, je ne loupe pas tant d’occasion que ça de retomber dans des positionnements puérils moi-même et bon, c’est toujours plus fastoche de compter les points que d’encaisser les nions.

    Pour ce qui me concerne, ‘faudrait peut-être que j’écrive un peu sur l’espèce de “légende urbaine” qui prendrait forme, que je discerne ça et là et qui me prêterait une prédisposition marquée à “l’ultra-violence” ^^… Je sais que j’ai pu un peu auto-alimenté cette propension sur d’autres discussions et elle n’est pas totalement erronée pour simplement existé comme une part indivisible et que je reconnais de ma personnalité (comme pour tous je crois) mais dans des proportions bien plus mesurées qu’au travers de ce qui a été entendu ou compris il me semble… Et en tout cas, à côté de toi et de ce que tu relates de tes “exploits” répétés dans les cours de récré’ que tu as fréquenté, je ferais figure de vulgaire pacifiste “peace and love” moi !… ^^

    Sinon, non, je ne “t’encouragerai pas plus” (ce serait trop) en te demandant autres choses… Mais c’est sympa’ de ma part non ? Cela te laisse ainsi toute liberté pour poursuivre comme toi seul l’entends, suivant ton propre feeling…

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 août 2020 à 13 h 20 min

    “Les deux ne sont-ils pas liés car finalement n’est ce pas le rejet
    de cette différence qui engendre aussi des problèmes d’ordre personnel ?”

    salut Hanae,

    un avis qui n’est qu’une hypothèse:

    Oui le “rejet” peut etre la cause de “problèmes”, mais souvent il y a eu rejet par les autres car il y avait eu avant problème personnel (en plus de la zébritude qui pose problème)

    problème personnel venant du rejet par parents… venant de leurs problèmes,…

    c’est un peu l’œuf et la poule: un cercle vicieux dont on espère que le zèbre puisse sortir e, réglant déjà son problème aux parents (pas simple): s’aimer lui même puis en assumant sa zébritude sans s’en servir de bouclier contre les non-zèbres…. un idéal pas évident.

    Ce n’est qu’une idée générale, ni Hanae ni personne de précis ne sont plus concernés par cela.

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 août 2020 à 13 h 22 min

    Monosse “Je ne sais pas quels soucis relationnels tu attribues @hanae (qui me semble “adorable” à moi)”

    non non aucun, c’est le tu qui veut dire “you” qui veut dire “on”

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 août 2020 à 13 h 52 min

    Ok Norbart… Si ‘y a pas de souci pour toi, ‘y en a pas pour moi non plus alors ^^

  • hanae

    Membre
    6 août 2020 à 15 h 55 min

    @norbert ,

    “mais souvent il y a eu rejet par les autres car il y avait eu avant problème personnel (en plus de la zébritude qui pose problème) problème personnel venant du rejet par parents… venant de leurs problèmes,…”

    Je ne sais pas, je suis sceptique ; je n’ai pas encore toutes les pièces en main, mais quand j’observe cette famille, je ne trouve pas quel impact l’histoire familiale peut avoir sur la petite, si ce n’est qu’elle persiste à faire (ou à être) ce que les autres lui reproche. Elle n’a peut être pas envie d’être à la place qu’on lui réserve dans le schéma familial, signe d’une révolte intérieure naissante et qui sera sans doute destructrice une fois adulte. Et qui montre la différence entre elle et les autres enfants de la famille qui sont dans la “norme”. Je constate juste une impossibilité pour ses proches de se mettre à son niveau émotionnel, bien qu’ils soient très cultivés et ouverts.

    Quant au “Tu” 🙂, il est préférable d’éviter de l’employer car il implique un jugement et une façon de remettre en question la personne visée, généralement on utilise plus le “On” directement si c’est bien ce que tu entendais pas là. Désolé si je suis redondante.

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 août 2020 à 4 h 20 min

    Je vais répondre ici et respectivement, aux trois dernières questions de mon sujet de discussion :

    1/ Ce que m’inspire cette tendance constatée au “surdiagnostic” :

    Je l’écrivais déjà plus haut sur ce fil ; Je partage cette idée générale qui suggère que des personnes aient été indument détectées comme appartenant à cette catégorisation très globale et encore élargie ces dernières années des profils “atypiques”.

    Les causalités sont celles énoncées au fil de l’article de S&V, à savoir une surmédiatisation (qui aura également touché des professionnels de santé) de l’univers de la douance et de ses corollaires impactant : Popularisation, phénomène de mode et exploitation du marché économique rentable qui en a émergé par la multiplication des offres de suivis et autres propositions d’accompagnement. Les modifications successives des paramètres de détermination issues de l’évolution des connaissances sur ces sujets conduisant à des standards psychiatriques plus complets mais donc, plus étendus aussi, auront assurément et substantiellement contribué à initier cette dilution d’ensemble et à rendre flou les contours des personnalités pouvant être affiliées à l’une ou à l’autre des nombreuses branches du grand arbre de la douance ; Les évaluations de test de QI “amateuristes” ou laxistes de la part de certains “spécialistes” auto-proclamés peu ou mal formés à cet effet n’auront certainement pas rendu service aux testés ainsi “découverts”… Et notre réceptivité indéniable (celle du grand publique) à cette sphère attirante que constitue “l’intelligence supérieure” et/ou celle qui nous mène à se trouver trop vite des affinités liées aux particularismes de la psychologie d’un certain autisme propre à nous permettre de comprendre mieux pourquoi l’on ne parviendrait pas à mieux s’intégrer au sein d’une société qui ne nous plait guère et en laquelle on recherche sa place, cela répondant bien à notre quête intérieure, à notre forte volonté de compréhension de soi. Par ailleurs, pour une personne normalement consciente et assez éveillée (comme je peux l’être mais comme le sont bien d’autres j’en suis sûr), il suffirait d’avoir accumulé quelques informations spécifiques correctement traitées se rapportant à un cadre psychologique particulier pour savoir volontairement (ou inconsciemment), faussé soi-même un résultat et se faire pratiquement basculer du côté qu’on veut d’une typologie si on le souhaite… C’est déjà vrai pour les déterminations de personnalité et c’est encore plus le cas pour ce qui concerne celles d’une TSA et TDAH notamment.

    Je pense évidemment qu’un diagnostic mal posé peut être une très mauvaise réponse apportée au vrai problème soulevé par un individu qui se trouverait en profonde souffrance et qu’elle ne l’aidera en tout cas pas à améliorer son état d’être puisqu’elle l’induira en erreur sur sa propre nature. Déjà que cela pourra s’avérer très problématique pour un adulte mature, il n’est pas difficile d’imaginer les dégâts que pourrait avoir une telle évaluation erronée sur un enfant mal encadré !…

    Ce propos me conforte dans ma position initiale qui a toujours consisté à voir tous les éléments “intrigants” qui me faisaient correspondre à un profil psychologique donné et qui m’auraient fait rentrer dans une case “appropriée” tel des informations intéressantes mais pas si cruciales pour mon développement personnel et ma conscience propre. D’office, je crois qu’on se montre en général beaucoup trop prompt à assimiler sans grand discernement ou avec trop peu de recul et à prendre pour soi, à s’approprier, tout ce qui fait écho à notre sentiment, tout ce qui “nous parle” et qui nous définirait puisqu’on se retrouve d’autant-plus dans certaine de ces définitions-là qu’elles ont été formulées par d’autres (que nous), des “spécialiste” qui plus-est (ce seul paramètre nous contente assez pour justifier de sa validité absolue à nos yeux) !…

    Ce qu’on omet trop souvent aussi de considérer pour analyser les éléments qu’on nous apporte avec un peu plus de détachement et de justesse (lorsqu’on est adulte donc), c’est en l’occurrence que malgré les progrès de la psychiatrie et des connaissances des comportements humains, la science est en évolution constante, qu’elle peut se contredire au fil de ses progrès et que, si elle nous fournit des outils pour mieux s’entrevoir intimement et des moyens pour nous soigner (“l’âme” en l’espèce), elle n’a et n’aura jamais réponse à tout… Et s’agissant de la complexité de l’esprit humain et de ses implications méconnues ou inconnues à ce jour, c’est encore plus vrai.

    2/ Concernant mon “atypisme” présumé :

    Je me sais différent à titre individuel et j’en ai eu une conscience assez claire depuis l’âge de raison sans jamais avoir attendu qu’on me l’apprenne formellement. Il était tellement évident que mon fonctionnement social différait de celui de mes camarades ! Je ne pouvais que réaliser quotidiennement mon caractère solitaire et mes malaises profonds et invariables à être au milieu d’une école, d’une classe, d’un groupe… A communiquer normalement avec ceux de mon âge alors qu’eux semblaient pouvoir le faire si aisément. J’étais oppressé par cet environnement imposé comme aussi par ses règles et ses devoirs, par ce que je concevais être un “internement forcé”, comme une vraie torture mentale et physique tant mes ressentis avaient des répercutions sur ma physiologie, car outre des cauchemars répétés ou une dyslexie identifiée, j’ai développé quelques manifestations visibles que l’on pourrait attribuer à mon souci de sociabilité tel que des allergies, mon énurésie (“pipi au lit”) jusqu’autours de mes dix ans, des tocs (jusqu’à aujourd’hui ; Je fais encore des boulettes avec la mie de pain qui me tombe sous la main comme depuis ma prime adolescence), j’étais aussi “eurotophe” (je rougissais énormément et facilement dès que j’étais montré du doigt et cela m’a poursuivi même longtemps après d’être devenu adulte) et je pleurais régulièrement quand j’étais ridiculisé devant tous… De nombreuses pleures donc et jusqu’à l’adolescence.

    D’un caractère inné franchement réfractaire à toute imposition dérangeante, je me suis fermé complètement à ce que ce contexte éminemment hostile me demandait d’investissement personnel en terme d’apprentissage et de travail à fournir. Je n’apprenais rien (jamais volontairement en tout cas) et je ne travaillais que si on m’y obligeait avec insistance et sans relâcher la pression qui m’y contraignait… Les brimades, les cris et les menaces de mes parents ou des enseignants pas plus que le risque clairement appréhendé (pourtant imminent et dur à vivre) d’être à nouveau critiqué publiquement n’auront jamais suffit à influer ou infléchir sur cette réaction viscérale de ma part qui répondait avec proportionnalité à l’agression violente que je subissais jour après jour et ce que j’ai néanmoins pu acquérir le fut “machinalement” et sans que je le souhaite véritablement moi-même en fait.

    Mon attitude était celle d’un enfant calme, sensible et rêveur qui n’attendait que de pouvoir songer à un “ailleurs (n’importe où) qu’ici et maintenant” et l’heure de s’échapper de “ce piège” à la fin de la journée ou (mieux !) avant des vacances scolaires, lui qui se tenait tout au fond de sa classe et qui aurait voulu devenir invisible à tous. “Il était plutôt gentil, timide, pas très malin et ne s’exprimait que très peu, maladroitement et de façon peu audible” aurait certainement dit de moi mes maîtresses d’alors… Sauf dans les jeux que je partageais à la récréation et plus volontiers avec certaines filles qu’avec des garçons (le ludique me stimulait beaucoup et j’avais aussi très besoin de m’activer (aussi une forme d’échappatoire je suppose)).

    Bref, rien à voir avec un enfant bagarreur… Toutefois, j’ai toujours été bien moins effrayé par un contexte et un environnement que (même) par un affrontement en tête à tête et qu’il fut physique aurait forcément eu ma préférence puisque ma maîtrise verbale de l’époque était plus mauvaise que celle de la plupart des autres gosses…

    Ayant donc très tôt assimilé “tout ceci”, je n’attendais pas de ceux qui me côtoyaient une compréhension et mon “traumatisme” (le terme n’est pas trop fort selon moi) scolaire, s’il pouvait être pesant psychologiquement, étonnamment, ne m’a jamais empêché de ne pas me sentir, si ce n’est intelligent, du moins pas si bête et (déjà), assuré de moi-même, y compris au milieu de ce décalage global que je vivais si fortement… J’avais me semble-t-il conçu, sans encore pouvoir l’expliquer, que ma différence ne faisait pas de moi celui qu’on me disait (souvent) être, puisque d’abord, toutes ces personnes très critiques à mon encontre m’ignoraient nettement et se fourvoyaient sur mon cas là où moi, j’étais capable de les cerner et au total, malgré tout ce qui ne me convenait pas du tout, mon esprit ne se trouvait pas trop perturbé par cette ambiance autour de moi et mon côté intrinsèquement solitaire m’a permis de ne pas me sentir “abandonné” mais au contraire, de mieux me “retrouver” dans une isolation voulue… Et c’est toujours vrai aujourd’hui d’ailleurs.

    Incompris de tous (parents inclus), j’ai entamé “mécaniquement” une démarche naturelle d’observation des comportements des autres, de tous les autres… Et en plus de faire l’introspection objective à laquelle me portait mon fonctionnement (fait de réflexion constante) je me positionnais aussi par rapport à ces “semblables” si étranges. Cette résolution à tenter de comprendre ce qui me distingue m’a beaucoup apporté et sans me permettre de “me fondre dans la masse” rapidement, j’en ai retiré une bien meilleure compréhension personnelle et quant à la perception et à l’analyse des conditionnements courants qui régissent les codes sociaux que j’ai pu entrevoir avec assez de justesse auprès de mes contemporains. En parallèle, je n’ai pas changé de posture face à l’institution de l’enseignement. Peu prédisposé à mémoriser des lignes de précisions superflues, je conçois facilement des ensembles en retenant les points essentiels qui les constituent… Mauvais lecteur sur la longueur, je sais faire une synthèse cohérente d’un écrit et j’aime rédiger moi-même. Nul en math’, je maîtrise les proportions et visualise sans effort en 3D dans ma tête. Bon dessinateur et sensible aux couleurs comme aux tons et à l’émotion qui peut en ressortir, j’ai une attirance foncière pour les traits et les plastiques, la peinture et la sculpture, l’esthétique et la beauté… J’ai un regard acéré et peu complaisant pour ce qui me semble dénué de talent, d’humanité, d’émotion ou de sensibilité. J’ai appris plus en regardant la TV qu’en cours et m’intéressant à beaucoup, j’ai assimilé pas mal ces dernières décennies… Mais en restant relativement en marge de cette société certes.

    Je sais qui je suis depuis l’enfance et donc, de trouver des terminologies qui me ressemblent ne m’a pas surpris plus que ça et ne m’a pas enthousiasmé outre mesure… Cela m’aura par contre incité à vouloir partager avec d’autres “atypiques” plus ou moins proche de mon état mais, ce faisant, c’était plutôt moins une conscience familière qu’un entendement pertinent et fructueux qui m’amenait dans ce positionnement et qui fait que je suis ici.

    3/ Est-ce certain et/ou significatif de mon parcours ?…

    Oui, c’est certain, je suis “différent” sociablement par rapport à une norme comportementale très largement répandue, c’est sûr. C’est mon état d’être qui est ainsi et il ne diffère pas fondamentalement depuis une cinquantaine d’années à cet égard, si ce n’est que j’ai appris à mieux me mêler à mes congénères et que j’ai quelques peu évolué intellectuellement dans l’intervalle, ce qui m’autorise à une analyse plus fine de leurs attitudes.

    Sur le plan strictement cognitif, je sais que j’ai des compétences spécifiques et pour avoir rassemblé quelques indices qui concourrent assez rationnellement à me conférer un niveau de QI qui pourrait faire que cette fameuse barre des plus que 130 ne soit peut-être pas si infranchissable même pour moi… Reste que je n’ai pas d’ambition ni ne voit aucun intérêt à confirmer ce qui n’est somme toute qu’une “intime conviction” chez moi. Je ne redoute pas non plus de me livrer à ce genre de test mais donc, je n’en estime pas l’utilité et d’un point de vue personnel, je me complait assez à ne me trouver jamais désarçonné en échangeant avec “un semblable”, qu’il fut littéraire, professeur, ingénieur, scientifique, artiste ou “rien” de reconnu n’est jamais un frein à un partage dès lors qu’humainement, on a face à soi quelqu’un avec l’esprit ouvert… Cela me convient.

    Et pour ce qui est de mon parcours “avec” cette conscience, il aura été besogneux et fastidieux tout du long !… Mais pas tant de par le fait de ma singularité face au “commun des mortels” qu’à cause de mon insistance à demeurer intègre envers moi-même. Ceci n’est pas quelque chose que je peux reprocher à quiconque, c’est moi qui l’est voulu et qui m’y suis forcé et même si c’est parce que je n’aurais su faire autrement, j’en bave encore maintenant d’être ce moi-là !… Que j’aime toutefois. Que j’accepte sans regret. Et j’aime les autres aussi, je ne leur en veut de rien même si je peux me montrer dur avec certains parfois ou que je ne sais pas toujours comment me faire comprendre d’eux…

  • cinematographe

    Membre
    7 août 2020 à 6 h 19 min

    Parfois je me surprends à penser (un bref moment de relâchement misanthropique) qu’il est dommage qu’il n’existe aucun test scientifique fondé, avéré irréfutable comme pourrai l’etre un test antigène spécifique à une réponse immunitaire ciblée, qui permette de formaliser réellement des aptitudes exclusives , relevant de ce champ presque ésotérique , qualifié abusivement de douance ?

    Étant moi-même expert en abstraction, même si mon champ d’investigation est essentiellement artistique, esthétique, poétique, spirituel ou métaphysique, plastique formelle, parfois même ésotérique, ma représentation sera compilée par un prisme de perception parcellaire certes, mais néanmoins m’offrira suffisamment d’accuite pour déceler les fraudes societales, les imposteurs qui tentent de se démarquer, de se valoriser par une différence imaginaire , qu’ils n’ont pas vis à vis du restant de la société ?

    Il me semble que l’inventeur de l’informatique moderne, telle que nous la connaissons de nos jours, un certain Alan Turing, avait même imaginé en son temps un test formel de dépistage, un modèle type de « questionnaire » pour débusquer les intelligences artificielles les plus évoluées, les départager d’une présence humaine effective.

    Le film de science-fiction « culte » des années 80 « Blade Runer », adapté d’une nouvelle de SF à succès, avait même repris à son compte ce modèle de Turing pour démasquer les imposteurs, les êtres synthétiques suffisamment avancés pour que l’on puisse innocemment les confondre avec des etres humains conventionnels ?

    Mais il s’agit là de distopie, personne ne sait d’avance ce que l’avenir nous réserve ?

  • cinematographe

    Membre
    7 août 2020 à 6 h 22 min

    Dystopie

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 août 2020 à 9 h 12 min

    @cineaste

    On se rejoint donc dans notre perception privilégiée au travers de conceptualisations et de ressentis émotionnels maîtrisés (excepté pour la poésie, elle me touche mais je n’en suis pas friand)…

    J’avais vu le film “Imitation Game” sur Alan Turing (dont je n’ai appris l’existence qu’à cette occasion). Un parcours et un homme exceptionnel avec un destin tragique… Je pourrais dire que j’ai un peu à voir (de loin) avec lui au travers de ma fonction militaire de jeunesse ; J’étais opérateur “Crypto-Régulateur-Télégraphiste” et certes, je n’étais qu’utilisateur mais mon job consistait à chiffrer et déchiffrer des messages classifiés (j’étais habilité au niveau “Secret Défense” alors) grâce à un appareil qui “descendait” directement des premiers instruments de chiffrage dont ce grand mathématicien a été l’un des concepteurs essentiels. J’ai été notamment en poste au centre de transmission de l’état-major des Forces Armées de Nouvelle-Calédonie pendant “les évènements” de l’époque (en 1984/85).

    Même si je me dis que “ce n’est pas demain la veille”, je ne suis pas sûr du tout qu’il serait souhaitable que l’on puisse un jour déterminer irréfutablement comment un esprit fonctionne et être capable de cataloguer des individus de par leurs capacités démontrées dans un domaine ou un autre. Ce serait à mon sens la porte ouverte à un prosélytisme intellectuel qui catégoriserait les individus suivant leurs prédispositions en les enfermant dans des voies prédestinées au sein desquelles ils ne souhaiteraient probablement pas tous être restreints… Puis ce “dépistage systématisé” s’accompagnerait certainement d’une exigence de résultats pour les “heureux élus” non ?… Non décidément, cette idée ne me séduit pas du tout ! ^^

  • cinematographe

    Membre
    7 août 2020 à 9 h 59 min

    @yugen

    C’est déjà le cas en Israël il me semble ?

    Mais comme c’est un pays perpétuellement en guerre vis à vis de ses rivaux limitrophes (service militaire obligatoire de trois ans pour les filles comme pour les garçons), l’exploitation quasiment scientifique des jeunes recrues les plus prometteuses, la prise en charge de leur formation et de leur éducation « haut potentiel » semble de facto une évidence ?

    Ce pays est leader mondial en matière de nouvelles technologies, dans certains domaines en particulier, comme la conception de drones assistés d’intelligences artificielles , de surcroît j’imagine ?

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