Hyperactifs, surdoués, autistes… La tentation du “surdiagnostic”…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 août 2020 à 10 h 33 min

    @yugen

    Oui, c’est un peu là où je voulais en venir (s’agissant du rapport avec “1984”)… Il n’en est pas de même parce que (par bonheur !) on est aujourd’hui infoutu de détecté assez précisément et efficacement des “cerveaux” parmi d’autres et que ce n’est pas près de changer.

    Sinon, si je me place du côté du “diable” (toujours un autre côté de nous-même), l’intérêt serait manifeste ; On repérerait effectivement assez tôt (entre 6 et 8 ans au plus tard) et systématiquement les enfants possédant des aptitudes remarquables et on les isolerait ensuite suivant leurs “niveaux d’exceptionnalité” et le type de leurs prédispositions pour rationaliser les compétences en fonction des besoins de l’organisation sociale au sein de laquelle ils seront apparus. Certains seraient voués à des spécialisations scientifiques et d’autres à une exploitation de leurs aptitudes à la prospective et aux stratégies par exemple (je serais dans la 2ème catégorie moi ^^)…

    On peut aisément postulé que ces “jeunes élus” seront bien formatés et que leurs esprits “sexy” sera avantageusement conditionné pour répondre aux grandes attentes que notre “bonne” société placera en eux (puisqu’ils les susciteront forcément)…

    Leurs latitudes individuelles serait (évidemment) restreintes car si on comprendra qu’il leur faudra soulager leurs soifs de connaissance et qu’une part d’émotionnel, voir de “liberté” resterait nécessaire et indispensable à leurs développements efficaces, on peut néanmoins très bien maîtriser ces facteurs en leurs autorisant une ouverture spirituelle relative, quelques sorties encadrées ou même en entretenant un relationnel avec leurs parents (eux-mêmes surveillés !) pour qu’ils ne perdent pour autant pas de vue la mission qu’on leur assignerait “pour le bien de tous” qui leur serait martelé… ^^

    Mais quid des autres pauvres “normo-pensants” alors ?… Qu’est-ce qu’on ferait de ces consciences communes et banales… Sinon ce qu’on en fait déjà aujourd’hui ; Des “chevilles ouvrières” qui forme “le gros des troupes” et qui constituent “la matière première” la plus répandue dans une nation ; La chair à canon par exemple ou les petits chefs, les petits commerçants et la cohorte de leurs employés… Toutes ces “petites gens” qui râlent et geignent avec autant de voix que peu de courage ou de volonté et que l’on pourra toujours manipuler tant ils restent foncièrement demandeurs d’être dirigés… ^^

  • cinematographe

    Membre
    7 août 2020 à 15 h 19 min

    @yugen

    En France on est bien placé aussi.

    Les techniques de pointe en biométrie par exemple se vendent bien à l’étranger…

    À titre d’exemple la Farance ne vend pas uniquement des TGV, ou des centrales nucléaires clefs en main à la Chine (sous la présidence Sarkozy), mais également des systèmes automatisés de pointage au faciès dans les usines…

    Évidemment ce genre de chose n’est pas encore autorisé dans notre pays , qui tient encore à ses libertés individuelles…

    Mais bon le régime chinois est propice au flicage et au fichage systématique de sa population ?

    Dans un autre registre les céréales OGM ne sont pas encore autorisées à la vente, sous la forme de produits dérivés, comme les biscuits industriels, ou même pour alimenter le fourrage destiné aux animaux d’élevage, du moins jusqu’aux nouvelles directives prises par le conseil européen ?

  • cinematographe

    Membre
    7 août 2020 à 16 h 10 min

    Il ne faut pas oublier que l’homme est toujours en bout de chaîne alimentaire, toutes les toxines, les pollutions, dérèglements hormonaux, endocriniens, et autres impacts sur notre croissance et notre santé, c’est dans notre assiette que nous les retrouvons…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 août 2020 à 17 h 17 min

    @cineaste À titre d’exemple la France ne vend pas uniquement des TGV, ou des
    centrales nucléaires clefs en main à la Chine (sous la présidence
    Sarkozy), mais également des systèmes automatisés de pointage au faciès
    dans les usines…

    Je en savais pas, c’est un peu honteux pour ceux qui aide la dictature…

  • Membre Inconnu

    Membre
    7 août 2020 à 22 h 10 min

    @yugen

    Je pensais que c’était clair mais oui donc, je te confirme que mon scénario était empreint d’une bonne dose d’ironie et que dans mon optique, tout le monde serait exploité sans exception, les “élus” (qui n’en sont pas vraiment du coup) encore plus que les autres même…

    Pour la seconde partie du post que tu m’as adressé, je crois en effet que les gouvernements et les grandes entreprises, s’ils tendent à détecter des esprits “surdoués” parmi les candidats qui postulent à un poste dans leurs structures, ne se préoccupent pas outre mesure de ces notions à ce stade ; Un QI sera probablement pris en compte mais pas tant comme un élément prépondérant il me semble, seulement comme une constituante parmi d’autres du CV d’un profil et ce sera donc plutôt l’ensemble de ses points forts (formations, expériences…) qui détermineront qu’on le retiendra ou non par rapport à un autre candidat… Et ce n’est que logique car on n’en sait que bien trop peu sur les arcanes du fonctionnement de l’esprit humain ou sur la neurochimie et les procédés de dépistage actuels sont tellement perfectibles que les résultats obtenus ne sont pas si marquants.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    21 janvier 2021 à 8 h 39 min

    Il y a une augmentation de diagnostics pour plusieurs raisons :

    • les professionnel[le]s sont mieux formé[e]s @ ces questions donc la probabilité @ ces diagnostics d’apparaître augmente ;
    • la société connaît mieux les problématiques donc cherche davantage à se faire dépister ;
    • il y a une épidémie de maladies émergentes neurologiques liées aux empoisonnements au mercure qui concernent de plus en plus les bébés dès leurs naissances (donc cerveau plus favorablement atteint) pour cause de génitrices déjà intoxiquées quand la génétique du sujet ne permet pas l’autodétoxification (manque de métallothionéïne) ce qui est le cas des sujets neuroatypiques (autistes & surdoués) selon les travaux du docteur Cutler sachant que le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hypo- ou hyperactivité en est une comorbidité notoire. En gros la société est en train de payer le prix de ses bêtises (mercure dans le milieu médical : plombages, vaccins, aseptisant de remplacement de la bétadine, produits ophtalmiques ; mercure dans la mer donc ses produits ; mercure dans l’industrie : éclairage, électronique etc) alors que le mercure est la seconde substance la plus toxique au monde·

    Donner des traitements médicamenteux pour les troubles neurodéveloppementaux est souvent inopportun : il y a de bonnes approches cognitivo-comportementales (comme développement de stratégies) & de bonnes approches biochimiques (comme régulation des neurohormones grace aux vitamines & acides aminés)·

    Les ”enfants indigo‟ n’ont rien à voir dans ces considérations car 1 il ne s’agit pas d’une condition de santé & 2 il n’existe pas de consensus sur leur définition.

    Le syndrôme d’Asperger
    — n’est pas une version agréable de l’autisme typique mais une version moins intense de l’autisme typique ;
    — n’existe plus officiellement.

    Les surdiagnostics
    — sont probablement très rares ;
    — ont pour responsable l’incompétence des professionnel[le]s ;
    — ne concernent pas les sujets diagnostiqués @ bon escient.

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    22 janvier 2021 à 9 h 10 min

    Être surdoué[e] c’est avoir un fonctionnement neurologique différent — atypique — combiné @ des aptitudes intellectuelles particulièrement élevées, pas avoir un quotient intellectuel global supérieur @ une limite.

    Il est normal que les parents se posent des questions quand un trouble particulier devienne connu, pas qu’|elles–ils| placent des attentes particulières envers un diagnostic ou les fassent peser sur leur enfant. Diagnostiquer est une démarche bénéfique tant qu’on ne la pervertit pas.

    Il est normal pour les professionnel[le]s de chercher à reconnaître un fonctionnement spécifique, pas de le faire arbitrairement ou de distribuer des diagnostics malgré son manque de compétence sur les divers troubles récemment populaires. Or il y a un véritable manque de compétence concernant divers troubles comme les troubles dys-, mais pour ce qui est de l’autisme elles – ils refusent au contraire de diagnostiquer & les concerné[e]s doivent se débrouiller pour obtenir leur diagnostic avec tous les obstacles que cela entende. C’est pourquoi il est MALVEILLANT de laisser entendre que les diagnostics de la communauté soient infondés, cela leur complique encore davantage l’existence & n’a aucune légitimité venant de spectat|rice–eur|s.
    Récemment j’ai encore dû initier @ l’autisme un psychiatre que je voyais pour pouvoir faire de la chirurgie… & ce fut bref : il est très connu mais ne brillait par aucune caractéristique y compris dans ses propres domaines dans lesquels il aurait été comique que je le provoque si je n’avais eu besoin de son feu vert pour mon parcours.

    On vit dans un monde où deux logiques coexistent de manière non-causale mais synchronistique sans se contrarier : la logique individuelle qui est une question de pensée, de vibration & d’actes & la logique collective où s’applique une certaine philosophie & la science causale.
    Si tu te fais harceler la logique collective dit que ce soit mal car tu es une victime & celle individuelle dit que ce soit bien car même si tu ne pouvais encore comprendre en quoi cela vînt de toi cela sert @ ce que tu avances en apprennant @ changer ta façon de vivre ou d’être.
    Tu es le point de rencontre de ces deux logiques mais là où elles se rencontrent @ nouveau c’est dans la perspective d’évolution : quand assez de personnes individuelles auront intégré les tenands & aboutissants du harcèlement cela se cristallisera dans le monde extérieur par une modification de la société & les prochaines vies ne rencontreront plus cette problématique car auront d’autres horizons vers lesquelles avancer. Les problèmes servent à attirer l’attention.
    Donc il serait logique que les ancien[ne]s harceleu|se–r|s deviennent d’abord par exemple parents d’enfants violenté[e]s ou suicidé[e]s, & si cela choque le point de vue local c’est une étape nécessaire au point de vue global.
    Le vrai problème est qu’une partie du peuple utilise la première logique & l’autre la seconde ce qui aboutit @ des déséquilibres : les secondes gens étant aveugles vis-@-vis de leur chemin d’évolution & les premières trop peu enclines @ l’empathie envers qui n’a pas la même vision qu’elles ou n’arrive pas @ s’équilibrer·

  • olbius

    Organisateur
    14 mai 2021 à 20 h 48 min

    “Pendant la période de cours en visio, j’ai eu trois élèves de la même classe dont les pathologies spécifiques nuisaient à leur suivi des cours en ligne. Troubles de la concentration, hyperactivité, surdoués, j’ai eu droit à tout !” raconte Dounia, professeur d’anglais dans un lycée technologique du 91.

    Source : Nos ados, ces « surdoués », « hypersensibles », « hyperactifs »

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