[le_bacteriophage]

@petitezebre

Au temps pour moi, je me rends compte que je t’ai mal lu ici :

L’atypisme n’est pas synonyme de surdouement.

La réponse que je t’ai apporté est donc obsolète. Rappel: Comme je te l’ai déjà dit, pour moi si, un surdoué sera forcément atypique mais pas forcément handicapé par son atypisme.

Nouvelle réponse : oui, un atypique ne sera pas forcément surdoué.

[le_bacteriophage]

@zaza05

Alors, je vais ptete te décevoir par la courtitude de ma réponse mais comme je trouve ça quasi parfait, bah j’ai pas grand chose à en dire.

Juste 2 choses :

Mais par contre, je ne te connais pas donc ne le prends pas mal du
tout, hein, mais je trouve qu’on est tous un peu de mauvaise foi quand
on dit qu’on ne voit pas de différence entre quelqu’un qui a 90 de QI,
et quelqu’un qui en a 145.

Je ne savais pas que j’avais dis ça. Soit je ne l’ai pas dit, soit j’ai sacrément mal dit ce que je voulais faire comprendre. Ce qui m’intéresse c’est de travailler sur moi et de m’axer sur tout ce qui me fait chier chez moi (soit parce que j’en ai conscience, soit parce que les gens me le font remarquer et que j’aimerais bien savoir pourquoi ils me le font remarquer). Avoir 90 de QI au lieu de 145, ça ne me fait pas peur. Est-ce que je serais déçu de l’apprendre? Peut-être bien mais encore… Je sais pas trop franchement. J’ai l’incroyable chance (tu vas voir, c’est drôle) d’avoir déjà tellement été confronté à mon immense connerie que si j’avais 90 de QI, ça ne me surprendrait même pas. Par contre, si j’ai en-dessous de 70, là il est possible que je pense au suicide. Je rigole hein, le suicide et moi et on définitivement pas pote du tout mais il est fortement probablement que ça me plonge dans une profonde dépression. Mais ne soyons pas gogole, il est fortement peu probable que j’ai un QI en-dessous de 70.

Si je devais te donner un conseil, ce que je vais donc faire tout de
suite, c’est de faire comme tu le sens. Mais si tu te prends la tête sur
le sujet depuis si longtemps, c’est peut-être bien que tu sais déjà ce
que tu veux faire, mais que tu n’arrives pas à acter ce choix.

Je me prends la tête sur ce sujet depuis que la mère de ma fille a passé son putain de test et qu’elle a trouvé intelligent de me dire que vu qu’elle avait un QI génialement génial, elle refusait de parler avec moi parce que je ne pouvais pas la comprendre, même quand ça concernait des trucs cons comme “au fait, c’est bien que tu changes de taff tous les 6 mois mais tu pourrais me dire ce que tu envisages en ce qui concerne l’endroit où elle va aller à l’école”? Depuis, je suis un peu énervé parce que ce type de message intervient assez régulièrement pour que ce sujet du QI ne puisse être écarté de ma vie.

Avant ça, effectivement, la douance était un sujet dans notre foyer parce qu’elle se pensait surdouée et que je lui disais que je me foutais de savoir si elle l’était ou pas. Que ce qui m’importait c’est qu’elle puisse un peu mettre de l’eau dans son vin pour admettre que sa famille comptait pour elle (vu qu’elle était dépressive à chaque fois qu’elle passait genre un mois sans voir sa famille) et qu’il était donc ridicule qu’elle cède à la facilité du “de toute façon c’est tous des cons vu qu’ils vont pas à 100% dans mon sens”. Ce qui est de toute façon arrivé et qui m’a démontré que j’aurais juste dû l’épauler dans sa démarche et voir ensuite ce que ça allait donner. De mon côté, je me suis beaucoup plus souvent cru autiste que surdoué et ce sujet est bien plus sensible pour moi que la douance. Le problème c’est que mes psy ne veulent pas aller dans ce sens et qu’on va arriver à un moment où, après 2 ans, il va bien falloir que j’arrête de consacrer genre 120€ par mois dans tout ça, surtout quand j’aurai perdu une bonne partie de mon salaire (et en prenant en compte le fait que je dois encore quelques milliers d’euros à ma famille qui m’a plus qu’épauler dans mes diverses chutes depuis ma(mes) séparation(s).

Merci pour ta lecture et ta réponse 🙂

[le_bacteriophage]

@zaza05

Je prends notre. Je n’utiliserai donc pas ce terme avec toi bien que la trisomie ne soit absolument pas dans mon esprit.

Oui, mon ex a des problèmes à régler avec elle-même, tout comme moi. Nous n’aurions pas vécu huit ans ensemble, fait un enfant et acheté une maison sans ça. J’en parle là parce que j’aime bien donner des détails mais je ne m’occupe plus d’elle autrement que dans ce qui nous impose d’être en lien. J’aurais bien aimé qu’on finisse en “bon termes” et c’est pas faute de lui avoir dit mais visiblement, elle est un peu rancunière. Bref. Arrêtons nous là pour ce sujet.

Pour mes psy, j’en parlerai sans doute une autre fois, dans un sujet dédié mais je me suis toujours permis d’aborder les choses avec eux. De toute façon, je sais pas faire autrement mais bref. On verra une autre fois.

[alaric]

Up

[Membre Inconnu]

@alaric : mon opinion est que les tests de QI, même s’ils sont imparfaits, permettent d’infirmer ou confirmer le fait qu’un psy nous pense HPI. Mais sur quoi se base-t’il pour nous dire ce qu’on est en moins de 45 min alors qu’on ne l’a jamais vu auparavant et qu’on n’est pas venu pour cela mais pour faire reconnaitre un harcèlement au travail, et surtout, comment a-t’il fait pour effectivement ne pas se tromper ? Quelles sont les caractéristiques qu’il a pris en compte en si peu de temps ?

En ce qui me concerne il avait mis en avant le fait de trouver des solutions, originales ou non, à mes problèmes, sans avoir eu besoin de lui pour cela (ce n’était pas moi qui avait demandé ce rdv mais mon employeur) et aussi le fait que mon esprit allait très vite très loin ou encore ma capacité à synthétiser, à aller à l’essentiel. Mais aucune remarque sur ma personnalité ou encore sur mes valeurs morales… Contrairement à l’analyse qui a été faite dans mon bilan psychométrique que j’ai passé chez une autre psy… Un bilan selon moi truffé de clichés sur les HPI.

Sincèrement, à part certaines certaines personnes dont je trouvais les capacités fort attrayantes (certaines analyses qui me passionnaient et/ou des talents que j’admirais ou encore une créativité stimulante pour moi) et dont j’avais envie de me rapprocher et qui niveau personnalité ou façon d’être étaient de mon point de vue totalement différentes, les autres j’ai pu les côtoyer durant des années sans me douter de leurs capacités cognitives alors que ce sont pourtant des HPI selon les psy qu’ils ont vus. Et j’avais envoyé bouler certaines personnes qui m’avaient dit que j’étais HPI, car je pensais que c’était des paroles en l’air. Mais visiblement elles avaient raison. Et une autre m’avait dit durant des années que je n’étais pas HPI et elle s’est bien plantée. Mais peut-être pas sur le fait qu’elle soit Asperger, au final ? Mais elle a tant voulu trouver une réponse à ses souffrances et je ne l’ai jamais “ressentie” comme ayant des capacités inhabituelles, moi non plus, à part le fait d’être très arrogante et pourtant de se planter souvent dans ses analyses… Bref.

Sinon, les retours des psy qu’a eu Nicolas Chauvat, les 2/3 des personnes qui vont consulter pour un HPI ne le sont en réalité pas HPI. Mais on n’a aucun moyen de savoir combien de personnes qui se croient HPI ont raison ou pas sur la question, et qu’en est-il des personnes qui sont HPI et qui ne le sauront peut-être jamais ?

Pour moi on peut tous se retrouver dans les caractéristiques parfois bien flatteuses mises en avant concernant les HPI, THQI, voire TTHQI ou encore dans l’Asperger… Mais dans le monde du travail, je dois bien reconnaître que je suis capable (de nouveau) d’abattre bien plus de travail que certains de mes collègues, dans le même temps imparti… Et être ensuite bien plus fatiguée qu’eux ensuite… Donc, une des caractéristiques serait une fatigue plus importante… Caractéristique qui comme bien d’autres peut exister sans pour autant qu’il y ait de HPI… Et inversement ?