Psychologie du zèbre
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Que penser du “principe 90-9-1” ?
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Que penser du “principe 90-9-1” ?
Pour vous expliciter ce que j’évoque, je vous copie ici ce qui en est stipulé sur le site Wikipedia :
“Dans la cyberculture, la règle du 1 %, (également nommée “loi de 1 %” ou “hypothèse du 1 %”, voir (donc), “principe 90-9-1” (qui a ma préférence), reflète le fait que la participation active des membres d’une communauté en ligne serait extrêmement faible.
Ainsi, sur Internet, moins de 1 % de la population contribuerait de façon active, 9 % ne participerait qu’occasionnellement et 90 % seraient “des consommateurs passifs”, eux ne partageant “jamais” (“il ne faut jamais dire jamais”) rien en ligne.”
Je n’en rajouterai pas plus sur “les quelques études” (pas tant) qui sont répertoriées sur “Wiki” et qui tendraient à démontrer la validité de ce principe (sans s’arrêter sur les proportions (légèrement variables) présentées) en privilégiant de d’estimer cela comme plausible.
Et alors, qu’en penser ?…
À titre perso’, je crois déjà que c’est assez explicite de ce qu’une très faible partie de la population est disposée et apte à s’exposer à la critique… Ce que l’on fait en postant sur un site-forum.
En effet, écrire ce que l’on “pense” (ou ce que l’on “croit”) en ligne sur un forum entraînera que ton point de vue sera connu et que ceux qui ne le partageront pas pourront t’opposer leurs propres opinions ou te confronteront à leurs sentiments personnels. Cela peut se faire “en douceur”, avec égard et respect, mais ça peut aussi être violent parfois (suivant que le sujet est “sensible” (pour l’autre ou “dans l’absolu”))… Et il faut être “assez bien armé psychologiquement” (équilibré mentalement et pas trop fragile émotionnellement) pour affronter les réactions (souvent disproportionnées) qui peuvent résulter de ce que tu auras émis (qui ne t’appartiendra plus si intimement en ce que tu le livres à d’autres consciences).
Je me dis que l’on doit pouvoir distinguer plusieurs “grands” types de “non-contributeurs”… Il y a d’emblée ceux qui estiment (à tort ou à raison) ne pas savoir assez bien écrire pour s’autoriser à émettre un avis individuel ou ceux qui ne se voient pas capable (intellectuellement ou à cause de leurs manques de culture) d’en faire part de façon pertinente (certains n’ont pas ces scrupules ! ^^) ; il y aurait aussi ceux qui pourraient très bien prétendre à le faire, mais qui s’en empêchent pour (justement), ne pas encourir de se voir agressés et déstabilisés pour leurs opinions ; et je suppose que l’on pourrait aussi isoler une autre catégorie d’utilisateurs “inactifs”… Ce seraient ceux qui ne désirent simplement pas partager “en ligne” en préférant garder pour eux leurs pensées pour des raisons diverses (désintérêt personnel pour ce faire, défiance à l’égard des sites et de l’utilisation des informations qu’ils pourraient en faire ou “pudeur” et manque d’assurance).
Il faut bien dire qu’il y a une part de “risque” (non négligeable) à “oser” se répandre “aux yeux de tous” (sur certains vecteurs (plus que sur d’autres) de “la Toile”) et il est nécessaire pour chacun de bien prendre la mesure de ce que cela recouvre potentiellement. Ce n’est jamais anodin de communiquer publiquement sur ce qu’est notre point de vue, et même sur un sujet qui pourrait paraître “sans enjeu”… Alors lorsqu’il s’agit de se positionner sur un débat clivant ou de se dire intimement, de transmettre ses doutes, “ses faiblesses” ou ses failles, que cela soit en mode virtuel ou irl, c’est équivalent !…
Il me semble également que l’on pourrait légitimement considérer qu’un site est (peu ou prou) un échantillon (plus ou moins représentatif) d’une société… Et l’on sait qu’elle peut être dure envers l’individu qui se met en avant, à l’égard des “têtes qui dépassent” et plus encore, à l’encontre de qui se démarquerait d’une façon ou d’une autre des codes qu’elle véhicule et diffuse, eux qui sont communément admis et “que nul n’est censé ignorer”. J’ai le sentiment profond qu’une plate-forme de dialogue peut lui être comparé d’une manière assez juste et que, ceci étant, on y retrouve les mêmes mécanismes, attitudes et conséquences à une échelle plus réduite, mais non moins (effectivement et en puissance) difficile à affronter pour qui n’y est pas préparé-prédisposé.
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