Psychologie du zèbre
La psychologie du zèbre / surdoué / Haut Potentiel Émotionnel (HPE) / Haut Potentiel Intellectuel... Voir la suite
L’indécision, un signe d’intelligence ?
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L’indécision, un signe d’intelligence ?
Vous êtes du genre indécis chronique, vous avez du mal à faire un choix, bref, l’indécision fait partie de vous ? Sachez qu’il semble y avoir une corrélation entre indécision et intelligence…
Un article “grand public” revient sur le sujet en s’appuyant sur quelques études. Extraits :
Cette inaptitude à choisir est souvent en lien avec des problèmes d’anxiété, résume la BBC, mais des recherches récentes ont montré qu’elle pouvait avoir de bons côtés. Elle protège par exemple de certaines erreurs cognitives (dont les biais de confirmation).
Au lieu de se donner bonne conscience en s’auto-convainquant que la décision qui les tente est la meilleure, les indécis auront au contraire tendance à aller fouiller du côté des autres possibilités qui se présentent, et à imaginer en permanence que le chemin qu’ils s’apprêtent à ne pas emprunter est peut-être le meilleur. Cela les rend également plus ouverts, puisqu’ils auront ainsi pris le temps de s’imprégner d’opinions contradictoires et d’expériences variées.
Faire preuve d’indécision favorise, nous l’avons dit, l’intelligence décisionnelle, mais aussi l’intelligence émotionnelle: en effet, toujours d’après les études allemandes, les individus qui peinent à se décider se distinguent positivement par leur aptitude à éviter les biais de correspondance, ce travers consistant à attribuer tout échec à une personne au lieu de prendre aussi en compte le contexte de celui-ci.Source : L’indécision est une forme d’intelligence
Au fond, ne serait-ce pas simplement la confirmation du fameux “dubito, ergo cogito, ergo sum” ?
Êtes-vous du genre indécis ? Pensez-vous que cela ait un lien avec l’intelligence ? Partant, l’indécision – et la procrastination ? – serait-elle plus fréquente chez les Haut Potentiel ?
Cela pourrait-il aussi expliquer pourquoi certains surdoués semblent particulièrement susceptibles de s’enfoncer dans “le mol oreiller du doute”, au risque parfois de basculer dans le complotisme voire dans le fanatisme, cette “surcompensation du doute” ?
Que penser de la phrase de Nietzche : “ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou” ?
Bref, quel est votre avis sur la question ? 🙂
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