L’indécision, un signe d’intelligence ?

  • L’indécision, un signe d’intelligence ?

    Publié par olbius le 18 novembre 2022 à 12 h 16 min

    Vous êtes du genre indécis chronique, vous avez du mal à faire un choix, bref, l’indécision fait partie de vous ? Sachez qu’il semble y avoir une corrélation entre indécision et intelligence

    Un article “grand public” revient sur le sujet en s’appuyant sur quelques études. Extraits :

    Cette inaptitude à choisir est souvent en lien avec des problèmes d’anxiété, résume la BBC, mais des recherches récentes ont montré qu’elle pouvait avoir de bons côtés. Elle protège par exemple de certaines erreurs cognitives (dont les biais de confirmation).

    Au lieu de se donner bonne conscience en s’auto-convainquant que la décision qui les tente est la meilleure, les indécis auront au contraire tendance à aller fouiller du côté des autres possibilités qui se présentent, et à imaginer en permanence que le chemin qu’ils s’apprêtent à ne pas emprunter est peut-être le meilleur. Cela les rend également plus ouverts, puisqu’ils auront ainsi pris le temps de s’imprégner d’opinions contradictoires et d’expériences variées.
    Faire preuve d’indécision favorise, nous l’avons dit, l’intelligence décisionnelle, mais aussi l’intelligence émotionnelle: en effet, toujours d’après les études allemandes, les individus qui peinent à se décider se distinguent positivement par leur aptitude à éviter les biais de correspondance, ce travers consistant à attribuer tout échec à une personne au lieu de prendre aussi en compte le contexte de celui-ci.

    Source : L’indécision est une forme d’intelligence

    Au fond, ne serait-ce pas simplement la confirmation du fameux “dubito, ergo cogito, ergo sum” ?

    Êtes-vous du genre indécis ? Pensez-vous que cela ait un lien avec l’intelligence ? Partant, l’indécision – et la procrastination ? – serait-elle plus fréquente chez les Haut Potentiel ?

    Cela pourrait-il aussi expliquer pourquoi certains surdoués semblent particulièrement susceptibles de s’enfoncer dans “le mol oreiller du doute”, au risque parfois de basculer dans le complotisme voire dans le fanatisme, cette “surcompensation du doute” ?

    Que penser de la phrase de Nietzche : “ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou” ?

    Bref, quel est votre avis sur la question ? 🙂

    Membre Inconnu a répondu il y a 2 années 2 Membres · 1 Répondre
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  • Membre Inconnu

    Membre
    18 novembre 2022 à 14 h 05 min

    Parfois on peut faire des choix avec une telle fulgurance, mais d’autres fois c’est très compliqué…
    Car en choisissant une option, on ferme parfois la porte définitivement à d’autres. Mais en ne faisant aucun choix, on peut aussi n’ouvrir aucune porte… Ou encore toutes les fermer.

    C’est important pour moi de se poser des questions et de ne pas se précipiter dans des analyses hâtives, d’autant plus que le fait de “creuser” peut apporter d’autres éléments ou encore précisions… Un seul indice supplémentaire pouvant nous permettre de trouver le trésor… Ou encore de changer toute une analyse…

    Il faut donc souvent savoir prendre son temps pour parler et agir… Hélas, parfois lorsqu’on commence à se bouger, il peut aussi être trop tard pour cela.

    Je pense que l’indécision, le doute ou encore la procrastination sont plus fréquentes chez les hauts potentiels… Mais les décisions éclairs aussi. Tour à tour…

    Et il faut lutter parfois pour ne pas tomber dans le complotisme ou encore la paranoïa… Et essayer de ne pas penser et/ou ressentir à la place des autres. Malheureusement, quand on essaye de ne pas penser et/ou ressentir à leur place et qu’on refuse de prévoir et/ou deviner leurs pensées ou émotions ou sentiments, on peut avoir des surprises qui n’en sont pas pour d’autres. Seulement, quand soi-même on ne sait pas toujours ce qu’on pense et/ou ressent et/ou qu’on refuse de se poser certaines questions auxquelles on n’aura peut-être jamais de réponses satisfaisantes et/ou encore qu’on pourrait obtenir des réponses qu’on ne souhaite pas obtenir, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les autres ?

    Dans tous les cas, je pense que la certitude peut au contraire nous faire retrouver la raison ou du moins apaiser notre esprit, et c’est pour cela qu’il est si tentant pour notre cerveau de nous entraîner vers le complotisme ou encore la paranoïa… Et/mais il faut lutter contre cela…

    Par contre, je pense, contrairement à Nietzche, que c’est le doute qui peut rendre fou et non la certitude, même si elle peut nous égarer aussi… En fait, les DEUX peuvent nous égarer, mais seul le doute peut rendre fou… Sauf si on considère que la paranoïa est une forme de certitude, car celle-ci peut aussi rendre fou… Mais/ou arrêter nos pas suffisamment à temps pour ne pas s’enfoncer dans des sables mouvants qu’on n’aurait pas aperçus… ? Bref…

    En tout cas, s’il est épuisant de ressentir les choses intensément, il est épuisant de bien “trop” réfléchir… Et à force de douter, à force de TROP réfléchir, on s’embrume encore plus le cerveau, surtout quand on a trop d’informations à trier et hiérarchiser et à assembler entre elles… Et cela peut nous fragiliser, voire nous rendre fou. L’indécision, le fait de ne pas être sûr de qu’on ressent ou encore de ce qu’on veut, de ne pas faire de choix – OU ENCORE D’AVOIR L’IMPRESSION DE NE PAS EN AVOIR… Le fait de penser qu’on est bloqué, acculé ? Enculé ? 🤣 -… Ah, tous ces avenirs possibles, tous ces chemins qu’on peut emprunter (ou pas, ou partiellement…)… Il est si facile de se perdre dans un labyrinthe… Ou encore dans la marelle d’Ambre… Et de ne jamais en ressortir.

    Une solution : tourner toujours dans la même direction ? Et bien même pas, puisque les murs peuvent bouger ! Mieux vaut y aller comme un bourrin et y aller au burin pour faire exploser tous les murs qui se dressent ou qu’on dresse en face de nous ! 🤣 Sauf si on a par exemple des ailes et qu’on peut…s’envoyer en l’air ? 🤭 Enfin, pas comme Icare, hein ? 😱 Hum, comme j’aime à le dire, heureusement que je ne picole pas…😱

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