[cool]

alors moi c pas qlq chose de fréquent que je faisait je vous rassure mais anecdote incroyable je trouve

D’après mes parents : dans un supermarché je regarde mes parents et leurs demande :

-moi « Pourquoi elle a des grosses fesses la dame? »

mes parents n’ont pas eu le temps de répondre que j’étais les bras en avant en train de rebondir sur ces fesses :/

mes parents étaient au bord du gouffre ils se sont excusés mais la dame était assez compréhensive donc tt vas bien mais je trouve ca vraiment drôle maintenant

voilà 🙂

[cool]

ah si je mangeais des pissenlits quand j’étais petite jusqu’à mes 6/7 ans mdr je trouvais ca grv bon en ft

[bagayaga]

J’ai beaucoup ri de vos exploits d’enfançons.^^

De mon côté j’ai grandi dans un petit village Alsacien, la première partie de mon enfance. À une époque où les parents ne nous surveillaient pas. Nous vaquions libres dans les champs et les forêts. Mon frère était fan d’arts martiaux et de capoeira, quand ça me prenait j’allais sur mon biclou, je montais la colline jusque dans la forêt, et j’allais à une air de parcours vital. Il y avait ces échelles suspendues, et mon rêve était de parvenir à la traverser à la force de mes bras, pour prouver à mon frère, que j’étais une aspirante ninja sérieuse. La réalité j’ai souvent chu, de ces grosses chutes, qui chassent l’air de vos poumons, provoquant comme un crépitement dans l’arrière gorge.Le cri sans son. Avec des petites larmes de frustration et de douleur. Hehe.

Sinon je suis championne de micro-fugues. Je partais avec mon sac à dos, une couverture, un sachet congélation avec un goûter et une boisson. Je partais furtive, la détresse au creux de l’estomac. Arrivée en haut du champs des voisins d’en face. Je m’asseyais. J’observais ma maison. Voir si, il y avait du grabuge. Je mangeais ma collation, puis finalement je me ravisais. Par peur des représailles. Et réalisme sûrement. Je rentrais. Je mettais tout à sa place. Et personnes n’en à jamais rien su.

Il m’est arrivée de chier de nuit chez nos voisins, en représailles de leur sale chien puant qui chiait dans le notre. Et dans le leur sous la bouleraie.

Puis y a eu les poissons de ma mère, des petits arc-en-ciel là. J’en ai dévoré un vivant. Pour voir. Je l’ai craché dans le Yuka, j’en ai offert un au chat. Qui n’en a pas fait grand choses. Puis j’en ai mis un dans les WC et j’ai tiré la chasse d’eau.

J’avais trouvé un oiseau mort aussi dans mon jardin. Je l’ai caché dans une boite à chaussure de ma mère (qui a été fort surprise de retrouver deux paires dans une boite et m’a interrogé sur la disparition de ladite boîte, et moi de nier la responsabilité de ce larcin). Puis je l’ai caché dans les tuillas. Je l’ai observé se décomposer. Avec ravissement. La vie,la mort, la croissance ou la décomposition, ce puzzle était et est toujours une grande source de curiosité et de ravissement.

Il y eu aussi plus tard la grenouille, que j’avais trouvé en forêt quand j’habitais dans les Vosges. Une petite reinette. J’étais fascinée par les têtards (les phasmes aussi!), Bref elle n’a pas vécu longtemps en captivité. Puis j’avais reçu un microscope ordinateur avec un scalpel. J’ai voulu voir ce qu’il y avait dans la grenouille.

Comme toi @hautpotentieldeconneries les barrages dans la rivière c’était un passe temps de premier choix. D’ailleurs mes filles adorent aussi^^

La construction de radeaux et la confection de couronne de pâquerettes.

Ma grand mère aussi une fois en revenant de chez Mamouth(écrase l’esprit disait mon frère) nous avions acheté de la glace menthe chocolat. Ma grand mère voulait que l’on attende absolument 16h30 avant d’en consommer. J’ai fait un caprice. Elle m’a puni dans ma chambre. Où, un matelas de mon petit lit, prenait l’air à la fenêtre, j’ai entendu mon frère, ma sœur et ma grand mère goûter sans moi, j’ai été prise d’une colère incommensurable. Et j’ai laissé choir le fameux matelas. En plein sur ma grand-mère (qui avait un cancer du pancréas, et qui était si frêle, mais qui était une vrai peau de vache. Rien avoir avec la gentille grand mère, que l’on chérit. Un vrai carne insupportable). D’ailleurs elle m’écrivait des listes de recommandations à chaque fois, des cartes postales ignobles de chatons et de Canaries. Que je déchirais tellement ça me foutais la haine. En plus elle était fana de Jordy et de Pascal Sevrant. Quand on allait la voir à Cavaillon dans son bloc, enfermées dans la touffeur insupportable de son trois pièces, devant la téloche, à regarder tour de France et la chance aux chansons. Mon dieu. Je bloquais sur le vieux combiné de téléphone seventies avec le petit écoutophone supplémentaire, orange flashy.

Ça je le raconte car j’avais moins de trois ans, donc pas de souvenirs, mais au lac du Bourget, en visite de la famille de mon paternel, je me suis échappée. Ma mère nous a dit d’attendre avec ma soeur, elle allait chercher des tickets pour le manège, et je me suis carapatée. J’ai marché askip deux bornes au bord du lac et puis une grand mère m’a récupérée. M’a emmenée boire une grenadine. En attendant que la moustafette me rende à mes darons (qui selon eux ont eu les premières graines de leur discorde sentimentale ce jour là).

Dans le même genre au supermarché, j’allais toujours me cacher dans les rayonnages de vêtements. Où des vieux (encore) me trouvaient.

Ma mère a fini par me trimballer en laisse. Parce que je partais dans tout les sens. Mais ça je ne m’en souviens pas non plus.

J’aimais bien grimper dans un arbre où l’on avait niché un siège à la jonction de trois branches qui se divisaient du tronc. Et observer en embuscade. Mais les aoutats ont finies par me chasser.

J’ai souvenir aussi que nous vendions au voisin(le sympa) des bouquets avec trois pauvres fleurs et de l’herbe. Pour dix francs^^ Parce que ma mère nous disait toujours si tu veux un truc, t’as qu’à travailler^^ Hehe on était en maternelle, mais bon cette femme a grandi dans une cité minière aveyronnaise et elle est née en 1948, c’était une autre époque^^

Voilà ce qui m’est revenue spontanément. Pour l’instant !

[hautpotentieldeconneries]

@bagayaga

😂

J’avais de mon côté une arrière grand mère peau de vache. Une vraie saloperie qui pinçait ma grande sœur quand il n’y avait pas de témoin adulte et qui me filait des coups de pied, quand à la fin du repas familial je jouais sous la table.

Ma vengeance bien modeste se réalisa par l’envoi d’un missile en plastique de mon char d’assaut jouet avec propulseur à ressort . Ce magnifique projectile rouge se ficha dans son chignon et elle se balada 2 jours durant avec cette marque d’infamie. Ma sœur, à 52ans, se souvient encore de ce tir en cloche parfaitement exécuté 😁

[bagayaga]

Hahaha bien joué Hautpo^^ Joli fait-d’armes.

[hautpotentieldeconneries]

@bagayaga

Entre la flèche au milieu du front et le missile en plastoque dans le chignon, il semble que j’ai une compréhension instinctive de la balistique. D’ailleurs après les tests de l’armée pour le service, j’ai été classé artilleur ou technicien missiles 😁

Bon, je bénis chaque jour Lionel jospin pour avoir mis fin au sévice militaire, je pense que mon amour de l’autorité m’aurait mené au mitard, vite fait bien fait.

[bagayaga]

@hautpotentieldeconneries

Oh mais alors tu y as échappé de peu! C’était en quel année tout ça ? Ah mais oui mais toi t’es carrément de la génération avant la mienne. T’es de la génération X! Mon frère est de 71. Je vois.

[le_bacteriophage]

Ah mais oui mais toi t’es carrément de la génération avant la mienne.

Prend ça dans tes dents vil communiste!

[hautpotentieldeconneries]

@bagayaga

Je suis de 75, et le jeu des reports pour étude était fini pour moi. Si yo-yo n’avait pas sifflé la fin du service, je partait à Bech en Moselle sur une base de l’armée de l’air. Un rêve éveillé auquel j’ai échappé.

Lionel forever ❤️😁

[hautpotentieldeconneries]

@Le_bacteriophage

Si tu savais le niveau de sagesse qu’on atteint avec l’âge canonique! (encore de la balistique) 🤭