Une société de la peur…

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 0 h 28 min

    @norbert

    C’est juste et je l’entends, nous sommes tous confrontés à des vrais risques et à des dangers réels. Je ne le nie évidemment pas, on n’est pas systématiquement parano’ lorsqu’on redoute la violence, le chômage, la maladie… Lorsque l’on se sent seul et abandonné pas plus.

    Ce qui me semble par contre notable, c’est que l’on s’affecte profondément et durement de façon exagérée et pour des causes pas toujours rationnelles et alors que l’on se trouve au sein même d’une société “empathique” (telle qu’elle nous est présentée).

    J’ai le sentiment que l’on a de moins en moins de recul sur soi-même… Que “la petite musique” ambiante, qui se voudrait rassurante en nous suggérant que nos dirigeants et notre société dans son ensemble s’intéressent à chacun de nous, à notre devenir ou à notre environnement, n’est pas de nature à apaiser ces craintes puisque l’on n’a pas cette perception et que factuellement, le contexte auquel on est soumis est objectivement plus difficile que ce que l’on nous en dit “officiellement”.

    Il m’apparaît également que notre organisation sociale “protectrice” influe sur cet état d’esprit généralisé que je qualifierais “d’anxiogène” en induisant chez certains d’entre nous des demandes de prise en charge et d’assistanat excessif… Un peu comme si on n’était plus capable d’évoluer sans aide extérieure.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 10 h 03 min

    @momosse

    on s’affecte profondément et durement de façon exagérée et pour des causes pas toujours rationnelles

    Impossible de le nier: les Vegan, les défenseurs d’animaux, les “sectes new-age” (pardon si certains pratiques). ce sont des combats qui ne permettent pas d’obtenir leur objectifs

    parcequ’ils s’attaquent directement aux conséquences, sans vises les objectifs.
    donc des combats qui sont plus “thérapeutiques” qu’opérationnels!

    J’ai le sentiment que l’on a de moins en moins de recul sur soi-même

    Je suis d’accord, mais je comprends que les gens qui pour une raison ou une autre “n’y arrivent pas” ne sont plus objectifs, se sentent agressés par le moindre obstacle, et ne se demandent plus si l’obstacle vient d’eux-mêmes.

    en induisant chez certains d’entre nous des demandes de prise en charge et d’assistanat excessif…

    Là par contre une nuance, la demande y est mais pas l’offre!

  • silotine

    Membre
    25 mars 2021 à 14 h 19 min

    Je ne berce pas d’illusions mais plutôt je n’ai plus d’illusions , ce qui est beaucoup plus triste !….

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2021 à 2 h 49 min

    @norbert

    Je ne vois pas bien le rapport avec les Végans ou les autres exemples que tu as cités relativement au premier commentaire que tu reprends de mon post…

    J’évoquais-là que “nos” ressentis me paraissent souvent exacerbés si on les rapporte aux problèmes qui les alimentent… On “psychote” dès qu’il est question de changer quoi que ce soit à notre mode de vie, on fabule sur des “on dit” sans fondement ni preuve juste parce qu’on les a vus ou lus sur la toile, on s’excite sur toutes éventualités (fussent-elles improbables) “anxiogènes” (terme très à la mode)…

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2021 à 2 h 52 min

    @silotine

    Je ne me suis jamais fait tant d’illusion perso’… Alors, pour me bercer, je compte sur quelques femmes compatissantes à mon égard (c’est très efficace aussi)… ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 mars 2021 à 21 h 34 min

    @momosse

    Je ne vois pas bien le rapport avec les Végans ou les autres exemples que tu as cités relativement au premier commentaire que tu reprends de mon post…

    Bonsoir, comme tu parlais de gens qui s’affectent pour des causes irrationnelles, je citais en exemple des mouvements dans lesquels les adeptes mettent beucoup d’énergie, mais qui me semblent peu efficaces. Mais ok, tu ne parlais pas de cela, tu parlais de la facilité à “psychoter” pour un rien. (voici un exemple qui conforte la nécessité de réajuster ce qu’on a compris du message de l’autre) Sur ce que tu as dit: j’ai l’impression qu’il y aurait une perte de repères et de culture commune, de sorte que tout poserait problème à interprétation, d’où incompréhension réciproque, d’où non assurance, et d’où peur.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 mars 2021 à 2 h 27 min

    @norbert

    J’expliquerai cette tendance à exagérer ses craintes et/ou à “sur-réagir” émotionnellement au moindre problème présumé qui pourrait advenir à la constitution même de notre société et à ce qu’elle peut engendrer comme comportements décalés ou “déconnecté” chez ses membres :

    1) On est abreuvé de news et de fake news de telle sorte qu’il est difficile de faire le tri et que cela suscite une défiance a priori et un doute récurrent (ce qui induit l’incertitude ou assoie des convictions du style “on nous ment” ou, “on nous cache la vérité”) qui n’est pas toujours (ou pas souvent) rationnel.

    2) On ne sait plus faire “la part des choses” et/ou observer avec un peu de distance ce qui nous entoure. On prend souvent les choses au premier degré et les info’ sans discernement… En n’en retenant que ce qui conforte nos positions ou qui va dans le sens de ce que l’on est porté à croire (ignorance ou certitude qui conduisent également à conditionner nos peurs).

    3) Les médias “institutionnels” jouent un rôle important dans les conséquences relevées ci-dessus ; Ils ne traitent que de ce qu’ils pensent pouvoir intéresser leurs publics (en négligeant de diversifier les données qu’ils leur communiquent et, ce faisant, en ne remplissant pas leurs fonctions fondamentales) et se focalisent sur des “mono-sujets” qu’ils exploitent “jusqu’à la corde”, de manière “orienté” (eu-égard à la “bien-pensance en vogue” ou relativement à leurs “lignes éditoriales” (et donc sans assez d’objectivité))… Cela encourageant un certain “auditoire” à consulter-trouver des sources “alternatives” auprès des info’ en libre circulation sur la Toile (en s’accommodant de leurs fiabilités aléatoires)…

    4) L’organisation sociale étatique telle qu’elle existe en France (spécialement) nous a habitué à prendre en charge beaucoup de ce qui touche à notre vie quotidienne “pour notre bien”. Mais ce fonctionnement entraîne que l’on cède une bonne part de notre liberté individuelle au bénéfice de celle collective (elle qui prévaut)… Que l’on regrette en se sentant “contraint” ou “assisté” (même si nombre souhaitent le maintien en l’état de cette protection sociale) sans être régulièrement satisfait de ses résultats (que l’on trouve insuffisant et qui ne nous rassurent pas sur l’avenir).

    5) La crise sanitaire actuelle met en évidence nos peurs latentes et viscérales, celles de la maladie et de la mort notamment… Alors que l’on vit dans un environnement qui se voudrait développé et préservé, on semble d’autant plus sensible aux risques (fussent-ils hypothétiques) et on est d’autant plus exigeant envers les moyens (enviables de par le monde) qui sont mis à notre disposition pour nous protéger de tous les fléaux.

    6) L’assurance chômage, le RMI ou toutes autres mesures gouvernementales mises en place pour palier aux aléas de l’activité professionnelle (ou à son absence temporaire) ne suffisent plus à tranquilliser une population qui n’acceptent plus d’être (ou de se sentir) “abandonnée” par ses dirigeants (mais, qui demande de ne plus être “infantilisée” en parallèle, donc)… Et qui, en se recentrant sur ses besoins propres et égocentrés, ignore ou se désintéresse de ce qui a cours par ailleurs, tout en s’affirmant “citoyen du monde” et soucieux de son devenir…

    Voici, “à la volée”, quelques réflexions susceptibles d’expliciter l’émergence de phobies au sein de notre société.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 mars 2021 à 12 h 22 min

    @momosse

    On est abreuvé de news et de fake news

    Et autant du côté gouvernemental que du côté complotiste! (D’ailleurs je me demande si cela n’a pas la même origine). Exemple de mensonge, le nombre de malades, hospitalisés, décédés covid19: tu es soit malade, soit hospitalisé, soit décédé POUR AUTRE CHOSE mais testé positif, et on te déclare malade, hospitalisé ou décédé du covid19. Autre mensonge: la volonté de faire des économies: si notre “cher” président avait ouvert des lits d’hôpitaux et recruté des infirmières de réanimation (en un an il aurait eu le temps), en préconisant les gestes barrières et le masque, il n’aurait pas eu à emprunter un milliard d’euro par jour pour rembourser les commerces fermés. Ca lui aurait couté seulement quelques centaines de millions d’euros, et pour économiser cela, il a endetté le pays de 300 Milliards d’euros (dette publique passant de 2300 milliards d’euros en mars 2020 à 2600 milliards d’euros en mars 2021.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 avril 2021 à 7 h 11 min

    Bonjour anonyme, je viens repondre à ta question pour ce qui est de la capacité à discerner le vrai du faux, ajoutant que si c’est le cas tu en serais admiratif…….. Cela en dit long sur l’état actuel de l’humanité tout de même……. Perte de discernement à ce point, René guenon avait donc raison…. Bref, il suffit de balayer d’un regard les dysfonctionnement de ce monde, les inégalités patentes, le capitalisme est en train de rendre la vie marchandable tout de même, aujourd’hui aux États-Unis on achète des enfants et on peut même le rebdre si on est pas satisfait….. On te mets l’impensabke dans une propagande vaseuse et ça passe, tout passe aujourd’hui. Par ailleurs le côté prolétaires de tt pays unissons nous, c’est pas du tout dans s le sens coco que j’ai dit ça, c’était beaucoup plus en rapport avec le sujet à vrai dire, des gens qui sont dans la même galère devraient développer une solidarité plus importante, au delà des histoires bidon que chacun s’est construit sur l’autre, le caractère commun de leur galère aurait dû les rapprocher et donc dépasser, peur, mepris etc. Fut un temps pour nous faire accepter la colonisation on nous a raconter qu’on etait supérieur et civilisé, et que nous allions repandre les idees des lumières….. pendant que nous même en France nous étions entré dans l’ere de l’esclavage moderne. Il est juste temps aujourd’hui de dénoncer tous ensemble toutes ces supercheries.

  • nemo

    Membre
    18 mai 2021 à 8 h 18 min

    “Le probleme est que, meme si vous ne voulez pas d’ennemi, “c’est l’ennemi qui vous designe. (…) Et il vous empechera de cultiver votre jardin.” Extrait de”Malaise dans la democratie” de JP LE GOFF,Fayard,2021, lecture vivement recommandee!

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