

Politique
”Tout est politique” 📰, n’est-ce-pas ? Oui ? Non ? Ne se prononce pas ?
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CONAROvirus, l’anti-social viral…
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CONAROvirus, l’anti-social viral…
S’il est bien un moment où je préfère de beaucoup vivre loin de ma “métropole” natale, c’est bien en cette période où “vous” (habitants hexagonaux) êtes “invités” à demeurer “confinés” chez dans vos foyers (on vous en intime la consigne stricte plus exactement) en faisant appel à votre sens civique… Sauf à pouvoir justifier “sur l’honneur” (je rêve ! ^^) par un document administratif (spécialité du pays) renseigné “en bon et dû forme” de vos moindres déplacements…
“Ici” (en Nouvelle-Calédonie), on n’a pas (à ce jour) “à déplorer” de cas de “Covid 19” avérés et chacun peu vaquer à ses occupations sans vraiment se sentir assujetti par des consignes de prudence trop formelles avec encore assez de désinvolture pour que même les réminiscences anxiogènes de ce sujet de conversation ne parviennent à influer notablement sur nos habitudes de vie.
Du coup, de là où je suis, cela donne encore plus de relief à l’ampleur et à la portée des mesures de “santé publique” prises par “les autorités” Française pour “faire la guerre” à cette “épi-pandémie”.
Mon propos n’est pas là de critiquer gratuitement la politique de prévention mise en oeuvre, je n’ai pas les éléments ni les compétences nécessaires pour le faire… Mais je trouve juste hallucinant que tout cela puisse se dérouler aussi facilement au sein d’une société de râleurs et de protestataires comme l’est très objectivement la société française… Et ça m’inspire quelques remarques :
Déjà, je pense que ce qui explique cette attitude d’acceptation-résignation de la population réside pour beaucoup en la crainte généralisée qu’éprouve les individus pour leur propre santé ou celle de leur proche… Cette peur “viscérale” reléguant au second plan les velléités de défiances qui ont cours “en temps normal”.
En outre, le fameux “principe de précaution” est rationnellement appliqué par chacun, d’autant que l’ensemble des personnes, présumés “avertis” ou non, semblent incapables d’évaluer avec précision la gravité et l’impacte de cette nouvelle maladie.
Au-delà de ces observations, il est notable de relever à quel point une organisation sociale structurée et apparemment forte et immuable apparaît effectivement fragile et aisément affecté dès lors qu’un facteur “extérieur” non ou mal connu la touche.
Cela laisse songeur sur l’hyper-sensibilité réelle d’une société humaine moderne et connectée tel qu’est la nôtre…
Et je raisonne aussi sur la capacité de résilience “des gens”… On a beau savoir que ce peut être une vraie force communautaire, je ne peux m’empêcher de penser que c’est également démonstratif de ce trait bien connu qui a permis, permet et permettra encore à l’avenir à une population d’accepter jusqu’à l’inacceptable…
Mais donc, quoi qu’il en soit, le peu sociable que je suis apprécie surtout de ne pas être forcé de suivre des consignes imposés (à voir s’il les suivrait ?…) et de conserver cette liberté de mouvement dont on ne réalise pas mieux qu’elle est précieuse, que lorsque l’on en est privé.
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