La zébritude, un concept bidon ?

  • matty

    Membre
    9 janvier 2022 à 21 h 06 min

    [modération : message supprimé, pas d’attaque personnelle, merci]

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 janvier 2022 à 21 h 35 min

    Je te préviens @matty , depuis quelques temps tes messages à base d’allusions couardes ainsi que tes diatribes sont signalées à @olbius . Continue sur cette lancée et d’ici peu, la modération te sanctionnera …

    A bon entendeur.

  • alaric

    Membre
    9 janvier 2022 à 21 h 51 min

    @jabberwocky J’avoue que je n’avais jamais remarqué que la douance était largement commentée par des femmes et effectivement les sources que tu mentionnes semblent probantes. Que faut-il en conclure selon toi ?

    J’ai trouvé mauvais presque tous les livres sur les surdoués que j’ai lu. D’ailleurs c’est pour cela que j’ai arrêté d’en lire. En revanche j’ai lu de très bons livres traitant de l’intelligence et du QI. Notamment celui de Jacques Grégoire: L’examen clinique de l’intelligence de l’adulte.

    Oui l’effet barnum, j’ai failli en parler dans mon post précédent à propos du livre de Jeanne-Siaud machin 🙂

    La première perle: c’est du grand n’importe quoi.

    La deuxième: il faudra leur dire qu’entre les questions les plus faciles et les questions les plus difficiles des tests de QI il y a une différence de degré et non pas de nature.

    [Un surdoué n’est donc pas forcément surdoué, il est juste différent…] Lol.

  • le_bacteriophage

    Membre
    9 janvier 2022 à 21 h 54 min

    Salut, salut,

    Comme promis, je vais prendre le temps de répondre ici à Matty et Petitezèbre en tentant d’être le plus clair possible sur ce qui me traverse l’esprit. Alors désolé, ça va être long mais c’est que je fais de mon mieux pour être plus précis. Je vais peut-être me contredire par rapport à mon poste initial (parce que je me trouve pas clair moi non plus( niaaaaah) et que du coup bah ça me fait réfléchiiiir) mais c’est ce que je dis ici qui prend le dessus sur ce que je disais au départ.

    Je commence par te répondre @matty

    J’ai un peu de mal à m’y retrouver, notamment quelle est ta définition des termes HPI HQI zèbre efficient sur-efficient. Si ces définitions te sont trop personnelles, comment ne pas être hors sujet dans mes réponses ?

    – Surdoué = Un HP capable d’exploiter son potentiel mais, pour moi, c’est juste quelqu’un de doué… Pourquoi SURdoué ? Doué c’était « pas assez » ? Je ne comprends toujours pas ce que ça peut bien vouloir dire… D’ailleurs, pourquoi quand on parle de ce sujet en parlant de « douance », ça ne créé pas de soucis particulier alors qu’on ne se permet pas de parler de « doué » (en opposition à SURdouance et SURdoué) ? Comprend po… Bref, dans tous les cas, un surdoué ne serait pas ou plus handicapé par son atypisme.

    – HP = Une personne qui démontre des facilités dans plusieurs domaines qui semblent être au-dessus de la moyenne. Elle montrera des formes de handicap par différents troubles (mais pas n’importe lesquels) qui font que ses facultés restent un potentiel et pas plus. Quand je dis « pas n’importe lesquels » au sujet des troubles, pour moi, un schizophrène est… un schizophrène (mais je me limite aux faibles connaissances que j’ai de la schizophrénie. Je peux évidemment avoir tort et c’est pas bien grave)… Parce que son potentiel sera toujours prisonnier de ses troubles.

    – HQI = Une personne qui obtient au-dessus de 130 via le WAIS-IV. Pour moi, obtenir ce score ne démontre rien d’autre qu’un potentiel. Ce n’est pas ça qui fait que la personne va être surdouée ou non pour moi. Par exemple, mon ex a obtenu au-dessus 130 au WAIS-IV (mais je ne sais pas combien exactement). Son psy lui a proposé 2 séances de 1h30 pour approfondir puis, tchao ! Donc mon ex est persuadée d’avoir raison sur tout parce qu’elle est trop balaise et qu’elle a toujours su que le problème c’était les autres et pas elle. Alors que franchement…Si elle pouvait se servir de son intelligence pour se remettre en question, ce serait quand même assez chouette… Parce que quand tu te coupes du monde entier, que tu changes de boulot sans arrêt parce que t’es jamais satisfaite (mais aussi parce que tu voudrais avoir beaaaaaaucoup plus de vacaaaaances vu t’es clairement jalouse des profs), que dès que t’en as besoin tu reviens vers des personnes que t’as pourtant bien insulté comme il fallait par le passé en leur repprochant tous les problèmes du monde sans jamais rien te repprocher à toi-même… Bah certes, t’as eu 130 au WAIS-IV mais t’as quand même probablement quelques soucis hein…

    – Zèbre = Un atypique qui doit apprendre à s’accepter comme il est parce qu’il serait surdoué… Pour moi, de ce que je comprends de mes lectures JSF et Petitcollin c’est que si t’as des troubles, c’est pas si grave et que même quand c’est handicapant, ça peut aussi être une force dans certains domaines de ta vie (et ce message est un chouette message je pense). Et donc, si t’as des troubles, tu peux lire des bouquins tellement vagues qu’absolument tout le monde pourrait s’y identifier… Que tu dois le faire parcequ’en plus de ça, t’es très certainement surdoué (et ce message est un pas chouette message du tout je pense). C’est pour ça que je me permets de dire que, même si je rejette le concept de Zèbre aujourd’hui tel qu’il est (parce que beaucoup trop vague), je pense qu’on a besoin de ce type de concept qui permettraient à beaucoup de progresser vers le chemin de l’acceptation (parce que oui, c’est handicapant et ça créé de la souffrance dans bien des cas mais que ça te rend tout à fait intéressant dans bien d’autres cas).

    – Efficient = Bah quelqu’un qui sait se servir de son potentiel (donc un surdoué mais je préfère le terme d’efficient)

    – Sur-efficient = Je sais pas. Je ne comprends pas l’utilisation de ce terme de sur-efficient. Pour moi, ça ne veut rien dire même après avoir lu la définition que Petitezèbre a partagée. Soit ton cerveau est efficient, soit il ne l’est pas. Donc y a les efficients (surdoués) et les autres (pas surdoués).

    Bref, je comprends que ça puisse faire chier d’avoir des gens qui se permettent de poser trop de questions sur des choses qui seraient pourtant bien définies mais… Si il existe 1500 termes pour dire la même chose, vous pensez pas qu’il y a peut-être un petit soucis ?

    Maintenant, @petitezebre

    J’ai pris le temps de te relire entièrement et je vais tenter de te répondre globalement mais aussi en te citant et en m’efforçant cette fois-ci d’être le moins ironique possible.

    Déjà, tentons d’être précis sur ce que je disais à la base. A savoir : Je pense que tous les enfants sont surdoués (je change HP par Surdoué vu que j’ai donné mes définitions plus haut) de base.
    Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce que j’ai maintenant un peu l’habitude de trainer avec des enfants de tous les milieux et que je constate à chaque fois que quand il y a des soucis, c’est à cause d’un manque de confiance/d’une souffrance/d’un trouble. Prenons l’exemple d’un enfant qui ne va pas vouloir faire une activité et qui va même en arriver à devenir agressif. En prenant le temps, en lui donnant de la place, en lui donnant de l’amour (mais surtout en ne le rejetant pas), en lui faisant faire par lui-même des choses qu’il pensait pourtant ne pas pouvoir faire ou encore en lui montrant que ce n’est pas parce qu’il n’y arrive pas que ça veut dire qu’il n’y arrivera jamais, etc… Bien souvent (et tout le temps dans mon cas mais je suis peut-être chanceux d’être tombé sur une dizaine d’enfants dans ce cas là en étant adulte (mais beaucoup plus quand j’étais enfant et que j’ai eu la chance de croiser la route d’adultes formidables)), bah cet enfant va progresser vite et va comprendre qu’il est capable de beaucoup de choses. Les enfants que j’ai croisé avaient entre 3 et 16 ans et j’ai toujours constaté la même chose (sauf que plus ils étaient âgés et plus il fallait savoir se montrer patient pour retirer toute la merde qu’on avait balancé sur leur(s) potentiel(s). Malheureusement, en fonction des troubles qui se sont développés, bien souvent, quand on va recroiser cet enfant, il va falloir tout reprendre depuis le départ. Bah oui, on lui a bourré le crane depuis toujours (ou alors on ne lui a pas donné la place à laquelle il avait pourtant droit) donc il va falloir lui bourrer le crane dans l’autre sens et ça ne se fait pas en 3 jours).

    Bref, quand je me permets de dire que je pense que tous les enfants sont surdoués de base, dans ma tête je me concentre sur le fait que si pendant sa petite enfance, les parents de cet enfant ont su lui donner toute la place qui est la sienne, il va pouvoir utiliser son potentiel et que ce potentiel sera tout à fait exceptionnel. Pourquoi ? Parce qu’un enfant avec le moins de troubles possible pourra se concentrer sur tout ce qui fait sa spécificité : son activité neuronale extraordinaire. Si tu couples ça au fait que son temps libre est absolument totalement dédié à son développement (et pas à une quelconque charge administrative, une corvée, etc…), bah…Difficile pour moi d’imaginer qu’un enfant ne soit pas surdoué.

    Maintenant, au-delà de ça, comme tu l’as dit, un enfant qui n’aura pas eu de chance et qui s’en sera pris plein la tronche pourra quand même parvenir à exploiter son potentiel mais ce sera tout un bordel sans nom pour qu’il y arrive. Évidemment, plus il va tarder à travailler sur lui ou à rencontrer des gens qui vont lui permettre de se rendre compte qu’il n’est peut-être pas si nul que ça, plus ce sera compliqué de faire tomber toutes les barrières qu’on aura pris soin de construire dans sa p’tite tête et qu’il aura lui-même pris le temps d’entretenir très scrupuleusement pendant toutes ces années.

    Donc oui, je réitère, tous les enfants sont surdoués pour moi. Simplement, en fonction de leur environnement, ils se seront accomplis (ils seront devenus surdoués/efficients) ou pas. Certains même ne pourront jamais s’accomplir. Donc non (et là je te rejoins), tous les ados et adultes ne sont pas HP et ne sont donc pas surdoués (j’espère que mes définitions t’aideront à comprendre le distingo que je me permets de faire), très loin de là. Par contre, je pense que si des textes grand public (et donc qui peuvent bénéficier d’un effet de mode) pouvaient amener à accepter le fait que ce n’est pas la fin du monde d’avoir des troubles, on aurait bien des surprises sur les chiffres en ce qui concerne la douance. C’est en ce sens que je dis que le concept de zèbre aurait pu être quelque chose de très intéressant pour moi si il ne se permettait pas de sous-entendre si ouvertement que si il y atypisme, alors il y a douance (mais peut-être que c’est le cas). Je pense d’ailleurs qu’on a plus besoin de textes qui permettraient de dédiaboliser les troubles que de faire passer le WAIS-IV.

    Tant qu’on y est, pour le WAIS-IV, je me permets de réagir à une chose que tu dis régulièrement sur ce site : « Je ne comprends pas pourquoi vous ne passez pas le (ou les, je ne sais plus ce que tu dis exactement) test(s) ». Il y a bien évidemment des tas réponses à apporter à ce type de remarque mais je me concentrerai sur le fait de te dire que tout le monde n’est pas intéressé par ces tests, même parmi ceux qui les ont passés et que ce n’est pas forcément du au fait d’avoir peur du résultat. Il se trouve que les 2 amis que j’ai de longue date ont tous les 2 passés le WAIS mais qu’ils ne voient pas l’intérêt de parler de douance aujourd’hui. En (très) gros, ils considèrent que ça n’a pas beaucoup de valeur étant donné qu’ils ne se sentent en rien supérieur à qui que ce soit même si ils ont des facilités dans certains domaines tout simplement parce que dans beaucoup d’autres, ils sont complètement largués. Les 2 ont de nombreux amis et ils peuvent avoir des discussions poussées avec tous ces amis. Alors quel intérêt d’avoir connaissance de ce chiffre ? Dans les 2 cas, ces 2 amis ont été testés dans leur adolescence et ont refait le test une fois adulte, avec le même résultat. Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’ils sont dans le dénie ? Bah bof … Les 2 ont bien conscience qu’on ne sait rien du cerveau humain aujourd’hui et que ce qui est dit là, même appuyé par des données scientifiques n’a pas de grande importance. Et tu vois, il se trouve que je pense la même chose. Le WAIS-IV est intéressant pour beaucoup de monde et c’est une bonne chose qu’il soit là pour ces personnes. Pour d’autres… Bah c’est qu’un bout de papier qui n’explique pas grand-chose, même avec un suivi thérapeutique derrière. Pour aller un peu plus loin encore sur ce que je pense de tout ça, je peux te dire que ce chiffre n’a absolument rien de déterminant pour moi dans mes relations avec les autres. Alors, quand la personne évoque ce chiffre, je prends l’info avec plaisir bien sûr parce que tout est important pour moi dans ce que la personne va pouvoir me partager mais en réalité… Bah c’est pas ça qui va m’intéresser réellement. Je pense même que dans un premier temps, je préfèrerais ne pas avoir cette info. L’intelligence, je vais la percevoir en discutant avec la personne. Est-ce qu’elle semble avoir des troubles (la réponse est oui dans tous les cas) ? Est-ce qu’elle semble être handicapée par ça (parfois non) ? Quand handicap il y a, est-ce qu’elle va quand même pouvoir faire preuve de discernement, même quand on parle de ses névroses ? A quel point va-t-elle être capable de démontrer ce discernement ? Dans quels domaines elle semble extraordinairement compétente ? En parallèle, est-ce qu’il y en a où elle semble extraordinairement peu compétente ? D’où ça peut venir ? Est-ce qu’elle a déjà un avis sur la question ? Est-ce que ça semble cohérent ? Bref… A côté de ça, je peux te dire que le WAIS… Je m’en cogne un peu. Donc je te répondrai au final qu’au lieu de demander pourquoi les personnes ne vont pas passer le test, je demanderais moi à ces personnes :

    – Pourquoi vous n’exposez pas vos problèmes dans le détail ?

    – Si vous avez peur : Quelles sont ces peurs (mais vraiment hein, c’est juste pour faire joli)
    – Est-ce que vous êtes suivies ?

    – Si non : Pourquoi ?

    – Si oui : Depuis combien de temps ?

    – Sur quoi vous avez progressées ?

    – Sur quoi vous souhaitez progresser ?

    Bref, des questions, il y en a des dizaines à poser et chacune des réponses me donnera infiniment plus d’informations que les résultats du WAIS (et le(s) résultat(s) du WAIS ne m’apporteront pas plus de réponses aux questions que j’aurai à poser à la personne). Comme je l’ai dis plus haut, mon ex (la mère de ma fille avec laquelle j’ai vécu 8 ans) a passé le WAIS et a eu au-dessus de 130 et pourtant, je suis loin de la considérer comme surdouée (si j’étais totalement en accord avec ce que je dis, j’arrêterais d’utiliser « surdoué » et je dirais « efficient » mais c’est tellement bien inscrit dans mon esprit que je n’y arrive pas encore. Pourtant, vu que je considère que tous les enfants sont surdoués, ce terme de « surdoué » n’a plus aucun sens dans mon discours.). Mon ex est à haut potentiel, assurément, parce qu’elle a des facilités impressionnantes dans certains domaines. Pour dans beaucoup d’autres domaines je serais plutôt tenté de dire qu’elle est clairement sous-doué (le terme exact pour moi serait « déficiente »). Donc cette info… Je la prends, elle est intéressante mais absolument pas déterminante pour moi et je pense que c’est le cas de beaucoup d’autres personnes.

    Et puis, il ne faut clairement pas oublier que ces tests représentent de l’argent hein et que tout le monde ne peut pas se le permettre. En général on parle de 500 à 600€ pour le WAIS mais certains neuropsy parlent plutôt de 900€ parcequ’il faudrait aussi passer d’autres tests que le WAIS. Alors certes, je suis au courant qu’il y a des choses qui sont faites pour rendre ces tests plus accessibles parce que Jabber en a parlé à plusieurs reprises et que j’ai une connaissance qui a pu passer le WAIS pour 160€ en passant par l’ AFEP (Association Française des Enfants Précoces) en Ile-de-France. Il n’en reste pas moins que ça reste une somme, même si dans bien des cas, il s’agit d’un investissement qui peut changer beaucoup de choses dans le quotidien d’une personne (qui sans doute a déjà plusieurs fois déboursé plus de 300€ pour avoir l’un des derniers portables à la mode. Certes…)

    Enfin, j’ai vais répondre « rapidement » sur quelques points de ton dernier message. Tu me demandes de ne pas me sous-estimer. Hmmm… Penses-tu que si je me sous-estimais je me serais permis de poster mon message initiale alors que je m’attendais à avoir des retours un peu virulents ? Si je me permets de le poster c’est que j’ai un peu d’estime pour ce que je suis et ce que je pense et que je me sens capable de répondre à des propos virulents. Autant, j’ai pu me sous-estimer sur à peu près tout dans ma vie et il m’arrive de le faire encore aujourd’hui (mais très peu je pense), autant là je pense que c’est plutôt toi qui sur-estime ta capacité à savoir t’exprimer en restant correcte (ici mais aussi ailleurs, comme j’ai déjà pu le voir dans certains de tes posts). Alors, autant être clair : je préfère infiniment une personne qui va se permettre de me répondre en étant limite dans la forme qu’une personne qui va garder les choses pour elle en gloussant derrière son PC. Plusieurs raisons à cette préférence : Déjà, tu me consacres de ton temps alors que tu n’es pas obligée de le faire et je respecte ça. Aussi parce que ça m’amène à approfondir ce que je dis et que je suis content de ça. Quoiqu’il en soit, de base ton vocabulaire a été tout sauf « ouvert » et « respectueux ». C’est pas très grave hein, je suis un grand garçon et je sais aller un peu plus loin et noter l’apaisement qui en a suivi mais, si je ne t’accuserai pas de n’importe quoi, je ne t’enlèverai pas non plus de responsabilité dans la forme des messages que je t’ai ensuite adressés.

    Aussi tu dis ça :

    Oui, bien sûr, mais là où je serai jamais d’accord, c’est quand tu dis que tout le monde partirait sur les mêmes bases au départ.

    Hmmm ? J’ai dis ça moi ? J’ai dis que je pense que tous les enfants sont surdoués. En quoi ça veut dire qu’ils partiraient tous de la même base ? Les intelligences sont multiples non ? Les environnements aussi non ? Pourquoi je ne cible que les 3 principes que j’ai déjà énoncé à plusieurs reprises en ce qui concerne les responsabilités des parents vis-à-vis de leurs enfants ? Justement pour dire qu’il n’y a que ça de déterminant pour moi et que ces principes permettent tout le reste, peu importe ce qu’il se passe du point de vue de l’enfant (sa personnalité, le reste de son environnement, ses faits de vie, ses expériences traumatisantes, etc…)

    Comme je l’ai déjà dit j’ai volontairement forcé le trait et exagéré.

    Je te dirais qu’il y a une grosse différence entre exagérer et confondre des choses qui ne doivent pas être confondues. Par exemple, j’exagère quand je dis que tu as fait preuve d’une virulence absolument excessive et inexcusable. Je confonds quand je dis que tu m’as diffamé et que ça mérite un procès.

    Et non on n’est pas ou surdoué ou abruti, ce n’est pas ce que j’ai dit et ce n’est absolument pas ce que je pense. C’était juste pour montrer que ce n’était pas forcément du à la famille. Il y a de vraies différences d’intelligence à la naissance.

    J’insiste sur « à la naissance » : Désolé, je te demande du travail mais tu as des sources pour ça ? Des études qui montrent que DES LA NAISSANCE, un bébé est surdoué ou non ? Si tu as, j’envisagerais d’approfondir sur le sujet. Moi je te trouve vraiment pas clair du tout dans ce que tu dis à ce sujet. Je continuerai donc d’insister : Je ne pense pas que tu ais des exemples qui montreraient que dans une même famille, il puisse y avoir un enfant surdoué et un enfant complètement limité. Et si, c’est bien ce que tu as dis…

    Maintenant que tu as reformulé, oui, je suis d’accord, il peut y avoir un enfant un surdoué et un enfant pas surdoué au sein de la même famille mais ça n’a plus grand-chose à avoir avec ce que tu t’es permise de dire à la base. C’est comme ça. Ne penses-tu pas que l’enfant qui n’est pas surdoué pourrait ne pas l’être à cause d’un problème d’estime envers lui-même par rapport à sa soeur/son frère pour qui ça a été démontré? Sans dire que c’est tout le temps le cas, moi je le pense très fort.

    Et encore une fois je ne suis pas froissée. En fait, on pourrait dire agacée parfois, mais pas froissée.

    Alors là, désolé mais toi qui semble être à cheval sur les mots (bien que je pense que tu ne les sois en fait pas tant que ça)… Voici les synonymes que le Larousse donne pour le terme « froisser » :

    chiffonner – choquer – dépiter – fâcher – heurter – indisposer – meurtrir – offenser – offusquer – piquer – vexer

    Ne penses-tu pas qu’il y a quelques uns de ces synonymes qui pourraient être très proches de « agacer » ?

    Bon, je pense que j’ai déjà répondu à tout le reste donc voilà pour moi. J’ai écris ce message dans Office et il fait 6 pages avec une taille de police fixée à 12. Je suis convaincu que vous serez ravis de le lire 😀 Merci de noter que je suis moi-même ravi d’y avoir consacré plus de 2h30 alors que j’avais bien d’autres choses à faire. Mais bon, j’ai posté un truc pas assez précis et vous répondre m’importe aussi donc c’est pas bien grave.

    Le mot de la fin quand même : J’espère que vous ne considérez pas que j’essaye de vous convaincre absolument hein ? Bien sûr que j’aimerais que des gens me rejoignent mais j’ai d’abord envie de vous dire ce que je pense d’être clair là-dessus. Il ne s’agit que de moi et je ne cherche pas à faire croire que c’est la vérité vraie.

    Bonne soirée !

  • matty

    Membre
    10 janvier 2022 à 0 h 38 min

    @Dhimminy_Cricket

    Ce que tu dis est fondamental en prenant la schizophrénie dans l’exemple,

    Parce que son potentiel sera toujours prisonnier de ses troubles“. Ca c’est un point fondamental pour approcher la douance. Ce que je lis en creux est qu’un HP n’est pas prisonnier de ses troubles sinon il serait, bipolaire, parano, borderline, autiste, schizo, ou tout autre chose.

    Pour cette simple phrase, merci.

    Si il existe 1500 termes pour dire la même chose, vous pensez pas qu’il y a peut-être un petit soucis ?”

    M’est avis qu’il y en a deux.

    La limite du langage en tant qu’outil et la diversité des regards en terme de capacité cognitive.

  • matty

    Membre
    10 janvier 2022 à 11 h 10 min

    @jabberwocky

    Oups pardon, je t’avais zappé. Tu disais ?

  • mel-suivezlezebre

    Membre
    10 janvier 2022 à 12 h 13 min

    Bonjour @jabberwocky ,

    Je n’ai pas eu le temps de lire toute votre intervention mais j’ai bien évidemment vu le tag avec la citation de mon nom et du blog et vous avez raison sur ce passage que je viens de supprimer du blog (vieil article non remis à jour).
    “Pour être surdoué, il faut cumuler à la fois le côté intellectuel mais aussi le coté affectif. En gros vous pouvez avoir un QI élevé mais ne pas être empathique. Dans ce cas là vous êtes une personne super intelligente mais vous n’êtes pas haut potentiel.”

    Je vous invite à suivre les travaux de Saverio Tomasella qui explique que nous naissons tous sensibles et empathiques… Je ne dis pas qu’il a raison ou tort juste qu’il a un point de vue fort intéressant.

    Par contre, je n’écris sous la férule de personne et je ne connais pas Jeanne Siaud-Facchin personnellement, comme je le dis souvent dans mon blog, c’est le premier livre que j’ai lu sur le HPI et il m’a aidé à mieux comprendre et surtout à prendre rdv pour passer le test !

    Ensuite, je précise que je ne suis pas psy et, là encore, c’est écrit sur toutes les pages de mon blog et de mon livre. Je livre simplement un parcours de vie… qui plait ou non ! Mais en aucun cas ce que j’écris doit être présenté comme la vérité générale…

    Pour terminer, je continue d’écrire sur ce sujet parce qu’il concerne de nombreuses personnes et si ça peut en aider certaines alors c’est le plus important pour moi. La manière dont s’est interprété ne m’appartient plus.

    Pour info, des hommes écrivent sur le sujet :
    – Saverio Tomasella, Nicolas Gauvrit, Olivier Revol, Dominic Sapenney Marinier, David Boudjenah, Raphael Lam, François lettre d’un zèbre, Pierre Coronas, William Réjault etc

  • mel-suivezlezebre

    Membre
    10 janvier 2022 à 12 h 14 min

    @jabberwocky Et merci, je vois quand même que vous avez passé beaucoup de temps sur mon blog ^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 janvier 2022 à 13 h 51 min

    Bonjour @Mel.suivezlezebre

    Je ne crois pas avoir affirmé que vous étiez psychologue.

    Par contre, je vous l’accorde, vous n’écrivez pas à proprement parler sous la férule de Jeanne Siaud-Facchin. Ce que j’ai voulu dire à travers cette formule maladroite, c’est que votre vision me semble très fortement imprégnée par son approche (vous l’admettez vous-même). Je pense que, pour cette raison, elle est tout aussi biaisée.

    Ne voyez pas une attaque personnelle dans ma démarche, aussi tranchée que soit ma critique.

    Je crois en premier lieu que vous confondez Haut QI et Haut Potentiel. Cette nuance est de plus en plus évoquée dans les alcôves de la neuropsychologie et par certains vulgarisateurs. Si un haut QI est objectivement observable, le diagnostic de surdouance est beaucoup plus incertain et subjectif. Il n’y a pas encore, en effet, de critères ou de traits communément validés par la communauté scientifiques même si certains spécialistes – comme Nicolas Gauvrit – s’emploient à élaborer des statistiques dans ce sens.

    La marge d’erreur ou de mauvaise interprétation du WAIS, dans la fourchette des 120 et 135 est trop importante pour qu’un diagnostic de douance puisse être prononcé avec certitude. L’étude et l’interprétation sérieuse de l’anamnèse pourrait palier un minimum cette incertitude, mais nombre de neuropsychologues négligent cet aspect quand ils ne sont pas complètement incompétents ou insuffisamment formés sur cet aspect du WAIS. Depuis 4 ou 5 ans les nouveaux diplômés sont plus affutés dans ce domaine, mais le temps que cela fasse effet, l’eau aura coulée sous les ponts.

    On peut, en revanche, parler de Haut QI avec un score situé entre 120 et 135.

    Reste que cette affirmation objective, sur la base de l’observation d’une courbe statistique, laisse en suspens une question fondamentale : Un Haut QI, dans cette fourchette, est-il le fruit d’un environnement, d’une histoire personnelle, favorable ou le signe d’un câblage hors norme ?

    L’erreur ou la stratégie délibérément commerciale de Siaud-Facchin, Arielle Adda et consort, consiste à éluder cette différence. Paradoxalement, plus il y a de personnes potentiellement concernées, plus il y a matière à bénéfices.

    Au delà de 135 de QI, la marge d’erreur s’abaisse fortement tout comme le pourcentage de personnes concernées. Les QI entre 130 et 135 représentent environ 3 % de la population ; Entre 135 et 140, le pourcentage diminue de moitié pour plafonner à un peu moins de 1% pour les 145 et au-delà. La rareté est garante de la fiabilité du diagnostic comme elle est garante aussi d’un caractère “hors norme” qui ne peut s’expliquer sur la seule base d’un contexte épanouissant (familial ou professionnel).

    Je termine sur la question délicate (et difficilement défendable) de la féminisation de la douance.

    Vous citez quelques noms d’auteurs masculins, mais vous admettrez facilement à l’aune des ouvrages que j’aie pointés qu’ils sont très minoritaires et que les meilleures ventes de livres sur la douance ont été rédigés par des femmes. L’exception reste Carlos Tinoco, mais il est très loin, derrière les papesses de la douance que sont les Siaud-Facchin ou les Petitcollin.

    Ce que j’essaie de dire à travers cette observation (et j’insiste précisément là-dessus), c’est que leur inventaire consiste à exacerber principalement des traits, comportements, mal-être, problématiques, caractéristiques qui sont plus présents chez les femmes. Rien de plus.

    Cette malhonnêteté intellectuelle ou ce manque de sérieux serait anodin, si tout ceci n’était pas agrémenter de fables – comme le concept nébuleux de Pervers Narcissique – ou de thèses n’ayant aucun fondement scientifique.

    Si je ne connais pas d’auteurs féminins pertinents, c’est juste un hasard. Je connais en revanche des chercheurs femmes, des bloggeuses ou des professionnelles exigeantes ou judicieuses.

    Je cite, par exemple, très souvent : https://overthe130.wordpress.com/

    Je précise, à toutes fins utiles, que j’ai fait des études de psychologie.

    J’espère que mes précisions vous éclaireront.

  • le_bacteriophage

    Membre
    10 janvier 2022 à 14 h 58 min

    @matty

    Ce que je lis en creux est qu’un HP n’est pas prisonnier de ses troubles sinon il serait, bipolaire, parano, borderline, autiste, schizo, ou tout autre chose.

    Oui, je pense que les personnes affectées par des troubles lourds, mal compris et sans solution encourageante ne pourraient pas accéder à leur potentiel (ou de façon très limitée). Je ne parle que de la schizophrénie parce que j’y ai été confronté quelques fois (pas moi-même hein mais en discutant avec des schizophrènes. Je n’en ai rencontré que 2 avec lesquels j’ai pu discuter réellement donc je te laisse imaginer à quel point mon avis est à prendre avec des pincettes et que j’en suis conscient. Je tente juste de poser ce que je pense là, maintenant en laissant la porte ouverte à à peu près tout). Pour les autres troubles que tu cites, je n’ai même pas encore pu ne serait-ce que toucher du doigt un début de compréhension qui me permettrait d’envisager d’en parler. Dans tous les cas, je ne sais absolument pas si les facteurs limitant de la schizophrénie (la paranoïa en première ligne je pense) peuvent être soignés (peu importe comment) ou pas. On dirait qu’elle peut être limitée mais je pense que je n’aurai un véritable avis personnel sur la question qu’à la fin de ma vie, quand j’aurai sans doute le besoin de faire des choix sur ce qui reste en suspens dans ma pensée. Là, je n’ai absolument aucun recule donc je suppose des choses afin de cibler un des types de profil de ces personnes qui pourraient finir leur vie sans avoir pu laisser leur potentiel se révéler et donc ceux qui, même si ils ont été surdoués dans leur petite enfance (parce que c’est ce que je pense, je le rappelle), ne le seront peut-être plus jamais.

    Malgré tout ce que je viens de dire, mon avis personnel de petit homme naïf et idéaliste est qu’il y a en fait peu de personnes qui ne pourraient plus accéder à la douance si tout était merveilleux dans la vie. En essayant d’être un peu plus réaliste, il y a de nombreuses personnes qui veulent être “simples”, ne pas se prendre la tête et qui vont rester là-dessus pour toujours. Il y a aussi de nombreuses personnes qui auront subit beaucoup trop de traumatismes et qui auront rencontrées beaucoup trop peu de personnes capables de leur donner de la place. Tant mieux pour les premières, ces personnes auront eu la chance de s’épanouir à partir de pas grand chose et si elles ont été heureuses alors c’est parfait. Elles n’auront par contre été surdouées que pendant leur petite enfance et c’est loin d’être grave pour elles. Peut-être par contre que ça l’est un peu plus pour l’évolution de l’homme, de la société et pour le respect de toute forme de vie. Pour les secondes qui auront souffert toute leur vie, inutile de dire que je ressens de la colère envers les personnes et les sociétés (et contre moi-même aussi même si je suis aujourd’hui assez narcissique pour ne pas en souffrir “réellement”. En même temps, je ne me sens plus responsable de tous les malheurs du monde vu que j’arrive à partager mes responsabilités (voir à les déléguer totalement) avec l’ensemble des acteurs d’une société) qui auront eu à les prendre en charge et qui n’auront pas fait (ou pas su faire mais dans ce cas, je ressens moins de colère) ce qu’il fallait pour elles.

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