Adulte surdoué et dépression

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juillet 2019 à 15 h 16 min

    je suis pas tout a fais d’accord avec ta réponse car comme avec la courbe de gauss les personnes considéré comme HP commence au environ de 125 de QI  se qui correspond bien a un pourcentage d’environ 13 pourcent.

    En ce qui concerne la question de l’état pour y avoir travailler je sais pertinemment que la république n’est pas dans son rôle de gérer les question de psychiatrie. Mais dans ces cas précis je parle de l’assemblé nationale et des institution scolaire qui considère les hp (enfant)  comme neuro-atypique ayant besoin d’une aide spécialisé. Sans compter que grâce a nos député et leur décision le nouveau décret en ce qui concerne les haut potentiel dis grossièrement qu’il doit s’adapter au niveau des élèves des classes dans lesquels ils sont.

    Je me permet de parler de tout cela car je fais partie d’une association qui as pour but justement d’éviter de tel sornette.

    Et j’approuve ta dernieère phrase pour les rencontre physique c’est certainement plus simple afin de s’exprimer plutôt que par écran interposé 🙂

     

     

  • Membre Inconnu

    Membre
    14 juillet 2019 à 17 h 06 min

    @etienne31 : Idem…n’ai fait que chialer et me sens aussi déprimée.

    Et ai aussi lu nos échanges et cela me fait encore plus pleurer…

    Je ne cherche plus les raison… si je pleure, mes émotions savent certainement le pourquoi de leur expression par ce “comment”…

    Demain sera un autre jour…

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 0 h 22 min

    Je déterre un peu ce sujet, pas très joyeux mais avec lequel j’ai désormais un rapport particulier.

    Quelque chose comme 5 ans (peut-être un peu plus mais qui sont passés en un éclair) de dépression sévère avant de voir une psy qui a mis un an à m’en sortir… Une année qu’elle a passé à me faire sentir mieux, à me préparer, pour enfin me parler de douance. Ainsi sont les circonstances de la découverte de ma différence, de mon moi. Elles m’ont amenées à l’abandon de ce que je n’étais finalement pas (c’est encore un peu en cours) et que je m’efforçais pourtant à essayer d’être.

    Je suis très partagé sur mon ressenti de ces années… 5 années perdues… On peut le dire oui. On peut aussi dire que ces années ont été riches en réflexions et en pensées (même si sombres) et qu’elles étaient peut-être nécessaires pour arriver où j’en suis.Je crois cependant qu’elles ont laissé des stigmates. J’ai comparé cela avec ma psy à des douleurs du membre fantôme. A une réminiscence pointant le bout de son nez de temps en temps.

    Aujourd’hui, je ne sais si cela disparaitra un jour… J’ai d’ailleurs gardé quelques traces écrites de l’époque que je peux vous partager ici.

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 0 h 23 min

    Je ne suis qu’un amas de cellules errant sans ambition

    Un automate, incapable d’affection

    Si l’amour se donne, alors je suis radin

    Un sentiment d’attachement enfoui tellement loin

    Caché dans mon cerveau, quelque part, dans un ravin

    Quand je crois l’atteindre, il change de terrier, tel un lapin

    Malgré tous mes efforts, toutes mes connaissances du terrain

    Le saisir, l’exprimer, relève alors de l’acte divin

    Si la confiance se gagne, alors je ne suis pas joueur

    Le jeu pour moi est gagné d’avance, l’arbitre est en ma faveur

    En effet, peu de chance pour autrui de voir ma garde se baisser

    Les autres m’importent peu, je suis devenu dur, fermé, renfermé

    Aujourd’hui nul autre choix que de faire le deuil du bonheur

    Cet état désignant le bien être de l’esprit et du cœur

    Le deuil du verbe Aimer et de tous ses dérivés

    L’abandon d’un concept qui par tous est recherché

    Qui va faire de ma vie une errance solitaire

    Un long trajet sans réel itinéraire

    Un avenir se résumant à la recherche de quelques moments de plaisir

    Sachant qu’un tel mode de vie ne peut me convenir

    Mais espérant qu’il puisse simplement me suffire…

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 0 h 25 min

    Lorsque la mort devient une éventualité

    Une échappatoire devenue possibilité

    Un moyen pour que tout s’arrête

    Et qu’avant l’heure sonne la retraite

    Que le repos éternel comme certains l’appellent

    Me réclame à lui de façon occasionnelle

    Je suis comme Ulysse face aux sirènes

    Et sais que cette tentation est malsaine

    Si pour certains, cette soumission est une défaite

    Ces chanceux pour qui la vie est parfaite

    Ceux pour qui cette solution est une hérésie

    Je reste persuadé que cela reste une porte de sortie

    Une issue de secours dont le retour n’est pas possible

    Une finalité plausible

    A la fois attirante, à la fois répulsive

    Le choix d’une vie sans saveur ou d’une mort jouissive.

  • byaku

    Membre
    29 février 2020 à 1 h 05 min

    Un petit mot pour te dire que tes textes sont vraiment beaux. Je te comprends parfaitement dans ce que tu ressentais … et j’ai l’impression d’avoir vécu quelque chose d’assez similaire.

    Il n’y a pas que du mauvais à retirer d’une telle passe. Ne rien faire et ” perdre son temps ” ne l’est pas tant que ça lorsque l’on est dans cet état. Comme tu l’as dit, même si on ne prépare ou ne crée rien pour son avenir et qu’on laisse le temps filer ( à toute vitesse … ) on réfléchis énormément dans ce genre de moments.

    Tu as surement énormément progressé et avancé dans ta connaissance de toi même, dans celle des autres. Tu as probablement pu en tirer des tonnes de leçons qui feront parti de ce qu’un jour on pourra peut être appeler ” la sagesse ” … Je dis un jour parce que je pense que cela prend énormément de temps avant de pouvoir parler de sagesse ou d’y prétendre. Avant la sagesse il y a la maturité. La sagesse étant le stade ultime pour moi.

    Ce sujet est assez sombre oui. Mais Quelle vie peut échapper à ces phases sombres ? C’est quelque chose d’universel et qu’on a tous en commun. Certains encaissent ces moments mieux que d’autres. Les gens très émotifs ont plus de mal, les HP de manière générale vivent ses moments avec une grande intensité, comme de véritables cauchemars … quelque chose d’insurmontable ou dont on ne se remettra jamais.

    Seul le temps nous dira qui s’en relèvera et qui se laissera aller. J’espère pour ma part m’en relever un jour ^^ et je te le souhaite aussi. Tu as l’air d’un chic type ! ( Meme si t’es qu’un amateur de la Pizza avec un grand P Rofl )

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 1 h 22 min

    Merci @byaku ! Grin

    Et puis si cela peut inciter certains dans la mouise ici à entamer le dialogue ici, ce sera toujours ça.

    Chic type, je ne sais… J’ai pas encore beaucoup bossé sur le self esteem Face With Raised Eyebrow

  • farguas

    Membre
    29 février 2020 à 16 h 46 min

    Ma première dépression c’est passé au boulot.

    J’avais tendance à en faire toujours plus. Chercher à perfectionner les tâches, apporter plus de logique dans leurs déroulements. Prendre la place du chef d’équipe lors de son départ en vacance (je travaillais comme cariste à ce moment là).

    Ma visite avec le DRH avait été agréable :

    “Si tout les gars bossaient comme toi on aurait pas de problèmes. On pourrait même vous augmenter vu le nombre d’erreurs qu’ils font”.

    Et puis le même mois, je vois ma prime de qualité disparaître de ma feuille de paye.

    Je pause des question et j’apprends qu’un bouton d’une porte de quai à été cassé dans la zone ou notre équipe travail ( ce qui n’empêche pas d’autres d’y travaillé aussi), et que pour le remboursé, les primes de toute l’équipe ont sauté (d’où l’histoire par la suite sur les boutons d’interrupteurs en or massif).

    Bref, injustice… je l’ai mal pris.

    Ensuite, le chef d’équipe reviens de vacance et me félicite sur le boulot que j’ai fait à sa place. Il va donc voir la direction pour qu’un geste soit fait.

    Réponse de la direction:

    “On lui avait rien demandé, on l’a pas forcé, il avait qu’à pas le faire…”

    Personnellement, rien que des remerciements pour le boulot fait m’aurait amplement suffit…

    Du coup je craque et m’enfonce.

    Et je me retrouve à pleurer au milieu des palette un “beau” matin.

    Coup de chance, j’avais rendez-vous avec le médecin du travail pour ma visite.

    Lorsqu’il me vois, il comprend de suite. Il me déclare donc inapte au poste de travail pour me sortir de l’entreprise.

    S’en suit les antidépresseurs, une première expérience raté avec un psy ( Une heure de tête à tête sans un mot pour finalement me faire prescrire un médicament pour traiter la bipolarité… mouais… bien sur que je vais le prendre… on se reverra pas !).

    J’ai donc passé pas mal de temps à cogité, revoir les moments de ma vie, et grâce à une psychothérapeute, je me rends compte que mon enfance n’à pas été normale.

    Durant ma période scolaire qui va du CM1 jusqu’en 3ème, j’ai été le souffre douleur de mes camarades de classe. et comme nous vivions en campagne, ces camarades m’on suivi tout du long… Génial !

    Comme mes professeurs ce contentaient de faire le stricte minimum, que mon père ne faisait pas le sien et que ma mère supportait tout sur ses épaules et ne pouvait donc pas tout faire, J’ai décidé de trouver ma propre solution.

    Devenir invisible !

    Ouais je sais c’est pas possible. Mais j’ai pu m’en approcher.

    Ne plus participer aux discussions en classe, répondre le plus succinctement possible, rester dans mon coin, me mettre en veille.

    Ayant des facilité, j’ai continuer à passer les classes (malheureusement je dirais).

    Mais avoir des facilité à ses limites.

    Même si je parvenais à trouver les réponses à mes questions en observant, analysant, et en faisant des déductions, j’ai finis par perdre un peu pied et mes notes on baissé.

    Du coup, arrivé en fin de 3ème, on me proposa deux branches professionnelles.

    Chaudronnier (ouais ! génial ! C’est juste ce que je voulais… naan je plaisante !)

    Ou constructeur en génie civil ( Ouais ! Gén… bon ! pareil !)

    J’ai donc pris génie civil (et pas parce qu’il y avait génie !)

    C’est à ce moment que j’ai enfin pu respirer un peu. J’ai rencontré un gars totalement improbable.

    Yves. Une tête d’intellectuel, une voix se rapprochant de celle de giscard, des fringue d’employé de bureau, une valisette en guise de sac d’école…

    Les casse-pieds de la classe se sont donc tourné vers lui, me laissant tranquille.

    Malgré cela, la mentalité du groupe n’était pas aussi mauvaise que celle que j’avais connu.

    Cependant, j’avais pris le pli. Je restais dans mon coin, je m’occupais tout seul, ne me mélangeais pas aux autres.

    Ce conditionnement m’a poursuivi toute ma vie (même encore maintenant d’où ma seconde dépression l’année dernière).

    J’ai raté toute mes entrevue pour postuler à des postes (normal, je me contentais de dire “oui je sais faire” à chaque question et je ne montrais pas tout mon potentiel pour ne pas m’imposer…).

    Je suis donc devenu conducteur routier (comme mon père… avec qui le torchon était bien calciné).

    J’ai ensuite multiplié les formations pour trouver quelque chose de mieux:

    cariste pour apporter un plus, puis magasinier pour quitter la route, puis finalement opérateur sur machine outil à commande numérique, puis le passage du Bac pro technicien d’usinage l’année dernière un peu avant mes 50 ans (obtenu avec mention malgré sept mois d’inactivité à cause de la dépression).

    Mais malgré tout, je ne me sens pas à ma place et je broie du noir.

    Et c’est au détour d’une de mes recherches que je tombe sur le terme “Zèbre” et que je me prends une claque.

    Je n’avais rien compris de mon problème.

    Tout ce que j’ai vécu ne venais pas du fait d’avoir du me débrouiller comme j’ai pu étant jeune (même si ça a quand même un rapport), mais parce que je suis zébré.

    Et je me rends compte que j’ai dévié…

    Désolé.

    Mes dépressions m’ont permis d’évoluer.

    Je suis plus poreux face aux émotions. Ma vision concernant ma vie passé à changé, et donc celle de mon avenir aussi.

    Je me comprends mieux.

    Et donc je trouve mes dépressions bénéfiques.

    Comme le dit le gars de la chaîne “et tout le monde s’en fou” sur youtube, les émotions que ton cerveau t’envoie son la pour te dire de changer. Que l’état dans lequel tu te trouve ne te conviens pas et qu’il faut agir.

    https://www.youtube.com/watch?v=_DakEvdZWLk

    Au passage, cette chaîne est à voir. Je l’adore…

    Bon j’arrive pas à me concentrer je vais arrêter là sinon ça va devenir n’importe quoi…

  • bagayaga

    Membre
    29 février 2020 à 17 h 55 min

    J’ai commencé les dépressions tôt, trot top.

    Mais j’étais petite et ma famille toxique.

    Alors les plaintes que j’ai egrainé au début ont été classées sans suite.

    Je criais dans mon coussin. J’appelais au secours des gens loin. Papa, Mamie.

    Des gens qui ne m’aidaient même pas en plus. Ou pas défaut.

    J’ai lutté longtemps pour dire non, pour dire ça ne va pas.

    Puis j’ai arrêté de ressentir, j’ai arrêté de penser, je me suis jetée en avant dans la vie, la tête la première. J’ai commencé à éluder la réalité, à encaisser les coups du sort avec détachement.

    Bouffer, fumer,boire, faire le clown de service. Être brute.

    Mes les angoisses,le vide était là,comme une rivière souterraine. Là en continu et un grand orage avait tôt fait de venir me noyer en un clin d’oeil. Et dans les entre deux, le vide ,la sensation de vide. De n’être rien ,ni personne.

    Y’a eu des gros épisodes bien dark. Où j’ai renoncé.

    Et même dernièrement avant de m’enfuir y a six mois de mon quotidien. Je l’ai dis à l’autre. Le compagnon. Je l’ai crié à nouveau.

    Et il a fait comme le faisait ma maman. Il l’a dédaigné.

    Alors je suis partie.

    Vivre seule.

    Prendre mon destin en main.

    Vivre selon mes propres lois.

    Écouter mes besoins et les désirs.

    Je suis née y a six mois.

    J’ai tente deux ans très bientôt^^

    Et je suis enfin née.

    Née et en trente deux ans je ne me suis jamais sentie aussi bien .

    Seule, libre,sauvage.

    C’est le combo qui le convient^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    29 février 2020 à 19 h 09 min

    Merci pour vos témoignages @Farguas et @Bagayaga !

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