Adulte surdoué et dépression

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 12 h 59 min

    Je ne faisais pas de jugement de valeur en évoquant mon rapport aux psy’. Je ne les fréquente pas personnellement parce que j’estime ne pas en avoir l’utilité (pour n’en pas éprouver le besoin notamment), mais chacun est différent et je ne doute pas qu’ils puissent apporter un véritable soutien à certains sans que cela entraîne que leurs patients se dévalueraient pour autant à mes yeux… ^^

    Pour “l’esprit de compétition”, j’en suis pourvu et je l’exprime dans le sport (activité que je peux apprécier)… Alors que je ne suis pas très “compétitif” en mode pro’ (activité qui ne me motive pas)…

    Je ne suis pas “protecteur” à proprement parlé il me semble. Toutefois, je suis épris de justice et, au-delà de ce que je ne voudrais pas lui nuire, j’aime savoir que je peux participer positivement au développement d’autrui… Certes aussi, pour le côté gratifiant que cela peut me procurer “quelque part”… ^^

    Le fait d’être assuré me permet de me passer de popularité et de la reconnaissance extérieure au demeurant.

    Ton point de vue m’apparaît être intéressant, intelligent et sensible (smileys exceptés). C’est dommage que tu ne te considères pas assez… Pour toi-même ou par comparaison aux autres (et à ce qu’on attendrait de toi) tu veux dire ?…

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 13 h 22 min

    @sylvie7 prendre soin de soi n’est pas égoïste du moment qu’on ne le fait pas au détriment des autres. Je dirai même que parfois on prend soin de soi pour le bien des autres dont on a la responsabilité.

    Mais dans le fond on se comprend et c’est l’essentiel.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 13 h 46 min

    @momosse

    Non non, je n’ai pas vu de jugement de valeur, pardon parfois je réponds de manière un peu abrupte. Quand aux psy que j’ai vu, j’aime bien essayer avant de dire que ça ne convient pas. En plus il y a différentes méthodes donc j’ai essayé les différentes méthodes. Mais entre celui qui me dit que je suis une écorchée vive et qu’il ne peut rien pour moi, celle qui me dit que je m’analyse très bien toute seule, celui qui se tait et ou juste fait mmmm oui, celui qui essaye de me dominer et commence avec un air suspicieux à me dire que je suis bipolaire parce que je me laisse pas faire et que je l’analyse lui…. ben ça c’est jamais vraiment bien passé. Je me débrouille mieux toute seule avec les outils que je glane par ci par là et de toute façon depuis que je dors comme un bébé je vais beaucoup mieux parce que mon cerveau se repose enfin la nuit et peu s’activer à son plein potentiel… un peu tard mais je fais avec.

    Je suis sur de moi au travail uniquement parce que j’ai des responsabilités (et mon instinct protecteur) , celle de mon équipe d’abord et celles de la santé de mes clients ensuite.

    Je pense que moi même sans comparatif je reconnais mes qualités, je suis fière de ce que je fais même si c’est rarement parfait voire jamais ( ha le perfectionnisme, une plaie), je suis fière de ce que j’ai accompli surtout que c’est toute seule avec mes petits bras musclés et ma volonté, je suis fière de la personne que je suis parce que je n’ai rien à me reprocher sur rien, je suis droite dans mes baskets mais quand je me compare aux autres… et bien je vois que des choses simples et pourtant vitales sont inaccessibles pour moi et c’est dur. Alors je cherche à comprendre, mais je ne comprends toujours pas. J’ai essayé de faire pareil mais je n’y arrive pas. Maintenant j’ai arrêté de chercher, j’ai arrêté d’essayer, je profite juste de l’instant sans croire que quelque chose va changer.

    On pourrait dire que ma boîte de Pandore est grande ouverte et que l’espoir c’est fait la malle 😁

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 14 h 07 min

    Mais entre celui qui me dit que je suis une écorchée vive et qu’il ne peut rien pour moi, celle qui me dit que je m’analyse très bien toute seule, celui qui se tait et ou juste fait mmmm oui, celui qui essaye de me dominer et commence avec un air suspicieux à me dire que je suis bipolaire parce que je me laisse pas faire et que je l’analyse lui…. ben ça c’est jamais vraiment bien passé.

    Un parfait résumé🤣

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 14 h 18 min

    @verooof 🤣🤣🤣 hahaha ouais t’as vu? Des guignols. Il n’y en a qu’un qui m’a sorti le tableau pour noter mes émotions, et pouvoir analyser mieux ce qui déclenche quoi… devine les ou devrais je dire l’émotion qui revenait à chaque fois…mm … colere , colere, colere, colere. Enfin c’est du passé, ma colère est maintenant presque sous contrôle et me sert de source d’énergie. Mais pas tous les jours 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 15 h 09 min

    Bonjour

    J’aurais aimé citer certains, mais je respecte leur souhait de ne pas l’être.oui il y a psy et psy. Des méthodes qui ne combattent que les conséquences (médicaments) et des méthodes qui traitent les sources des dysfonctionnements par la parole. témoignage (psychanalyse lacanienne)

    *Psychothérapie: le psy est en face du patient, et relève dans son discours ce que le patient doit approfondir.

    *Psychanalyse: le patient est dans un divan, face à lui même, dit ce qui lui fait mal, et tente de s’auto-analyser tout seul (mais écouté par un professionnel de l’écoute).

    Dans le premier cas, le psy devient le “modèle”, la référence, par rapport à laquelle le patient va se positionner. Il devient pendant une période, le père ou la mère (le parent à qui il faut signifier la blessure) Dans le second cas, le patient a l’impression d’être seul, et comprend quelque part qu’il ne devra compter que sur lui même pour s’en sortir (mais cela ne marche pas si on le fait seul chez soi: il y a besoin d’un pro de l’écoute)

    ______________

    les étapes de cette thérapie

    • le patient et surtout pas le psy, met le doigt là ou cela fait mal. il part des symptômes et de fil en aiguille remonte à un traumatisme pour l’identifier 7 sortes de traumatismes: douleurs d’abandon, rejet, trahison, injustice, humiliation et un peu à part culpabilité et identité. Contrairement à certaines pratiques ésotériques New age (que je dénonce vivement) il est absolument hors de question que le thérapeute ou un tiers mette le doigt là ou celà fait mal, à la place du patient.Seul lui peu le faire car seul le patient sait comment appuyer en ne déclanchant qu’une douleur supportable. Le patient expose donc sa blessure au psy (qui est devenu l’espace d’un moment le parent qui a fait souffrir, ou son remplaçant). C’est un peu comme un “vaccin”:
    • la douleur est effleurée et petit à petit apprivoisée: bientôt le patient ne souffre plus de cette blessure. Lorsqu’une blessure n’est pas encore dépassée, elle déforme complètement le mécanisme de perception, qui devient encore moins objectif. Un refus de bonjour est vécu comme une humiliation,… Ceux qui ne veulent/peuvent pas aller chez le psy peuvent se soigner par l’écriture publique, à condition qu’elle soit lue
    • on pourrait penser qu’une fois les douleurs dépassées, tout irait bien. Non la psychanalyse comprend encore d’autres étapes:rattraper toutes les étapes de la vie que ces douleurs ont empêchées

    * réelle émancipation par rapport aux parents (car même si on est loin d’eux, on peut encore se positionner comme un satellite d’eux…°
    * acquisition de tout ce qui fait l’indépendance (véhicule, logement,…°
    * découvrir son propre désir (sa vocation, ce qu’on a envie de faire)…
    * et l’accomplir (même si “ça ne sert à rien”, comme de peindre)

    • Ce n’est (hélas) qu’à ce stade que peut intervenir une relation amoureuse (familiale?) solide

    _____________

    PS les problèmes de zébritudes sont indépendants, mais hélas si les problèmes personnels ne sont pas réglés, ils interagissent avec la zébritude en s’aggravant mutuellement. Et apparemment on a alors l’impression que c’est la zébritude qui est cause de problème (en réalité, une zébritude couplée à une absence de problème perso, n’est pas handicapante. Ce genre de zèbres s’adaptent parfaitement à tous les publics)

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 16 h 11 min

    Suite et pour faire le lien entre “psychanalyse” et “la dépression”

    témoignage perso:

    un être humain fonctionne comme une voiture. il a un moteur (le DESIR et beaucoup plus rarement la colère), il a des roues. il reçoit de l’énergie d’un côté et il faut que cela sorte de l’autre. La dépression, c’est quand l’énergie ne peut plus ressortir: soit panne du moteur/désir, soit le plus souvent désir mais incapacité de le réaliser (arbre de transmission ou roues cassés).

    donc la psychanalyse “débouche” les conduits énergétiques (elles reconstruit l’arbre de tarnsmission=mental): l’énergie arrive de l’extérieur nourriture/essence) et ressort (roues via arbre.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 mars 2021 à 16 h 17 min

    @veridad

    prendre soin de soi n’est pas égoïste du moment qu’on ne le fait pas au
    détriment des autres.

    Je dirai même que parfois on prend soin de soi
    pour le bien des autres dont on a la responsabilité.

    avis: OUI! balayer en premier devant sa porte! Ca a été dit depuis des milliers d’années, mais jamais entendu: aucune action pour les autres ne ne peut fonctionner (et s’effondrera), si on n’a pas déjà fait le ménage chez soi, et si elle n’est pas co-motivée par une action pour soi.

  • cinematographe

    Membre
    25 mars 2021 à 19 h 52 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2021 à 2 h 33 min

    @sylvie7

    Tu n’as rien à te faire pardonner voyons… Et en matière de communication “rude”, tu place la barre très basse ; Je n’avais en tout cas pas entrevu le côté “abrupte” de ton post précédent.

    Je ne sais pas si ça vient de moi… Mais y compris à la lecture, j’ai une perception un peu décalée, comme mes réactions irl le sont également parfois (en le constatant d’après celles de mon entourage)… Mais bref, c’est un autre sujet.

    Du moins, toi t’as un boulot qui semble t’apporter quelques satisfactions perso’, c’est déjà beaucoup eu-égard au temps que l’on consacre à gagner sa croûte.

    Chacun est différent et il me semble vain de se comparer à autrui… Par ailleurs, pour moi, la réussite sociale n’est pas en soi un critère d’accomplissement essentiel. J’estime qu’un SDF peut parfaitement “réussir sa vie humainement” (je peux développer ça, mais pas ici) et accéder à un niveau d’éveil bien plus élevé que celui qu’un érudit ou qu’un quelconque “nanti” (sociologiquement parlant) atteindra malgré leurs aisances matérielles et/ou culturelle… Pis oui, ça m’arrange bien de croire ça, moi… ^^

    Il faudrait toujours “chercher à comprendre” à mon sens… Peu importe que l’on n’obtienne pas les réponses voulue ou que l’on ne parvienne qu’à entrevoir qu’une petite part de cette vérité cachée, c’est la démarche qui importe.

    Tu écris : “je vois que des choses simples et pourtant vitales sont inaccessibles pour moi”… Tu pourrais m’expliciter ça en gros STP ?

Page 12 sur 17

Connectez-vous pour répondre.