[Membre Inconnu]

Apparemment, la bécane t’a reconnue toi (cf ton nickname)… Et j’en profite pour ôter une majuscule @veridad… ^^

[Membre Inconnu]

Un auto diagnostic est effectivement souvent délicat. Pour établir un diagnostic correct quelque soit la maladie il faut être impartial et se défaire de toutes idées préconçues sur la personne que l’on a en face de soi et ne voir que les symptômes afin d’avoir la meilleure analyse possible. Les erreurs de diagnostic sont souvent dû à une opinion préconçue sur un patient qui obscurcit alors le raisonnement et oriente vers une mauvaise piste en occultant les symptômes qui contrediraient ce diagnostic biaisé…. bref CDP

J’ai souvent été diagnostiquée à tord comme étant dépressive. Heureusement maintenant et ce depuis 7 ans, les causes réelles sont connues et traitées et je ne prends plus d’antidépresseurs depuis lors.

Mais il n’en reste pas moins et c’est sans doute ce qui a faussé le diagnostic même si , au regard de tous les symptômes que j’avais les médecins se sont quand même plantés en bôôôté et ce pendant près de 20 ans, heu …. je m’égare 😋 …. mais il n’en reste pas moins que la vie n’a pour moi pas grand intérêt.

Quelles sont les raisons qui poussent l’Homme à vivre?

En premier lieu la responsabilité et les liens envers ses enfants. La vie c’est la perpétuation des gènes, depuis le tout début de la vie sur terre, se multiplier, transmettre, dominer pour que ses gènes soient les plus représentés. Et je parle de la vie en général, virus, bactérie, amibes….jusqu’à nous. Nous sommes une espece dont les enfants mettent beaucoup de temps à être autonomes. La sélection naturelle se sera donc, je pense, orientée vers les personnes ayant le plus d’instinct de survie et de protection de ses enfants.

Ensuite viennent la responsabilité et les liens envers sa famille. Quand on a la responsabilité de ses parents ou d’un autre membre d sa famille, quand on a un lien fort avec eux , cela donne un sens à la vie.

La responsabilité envers des tiers… amis, employés, tous ceux que l’on considère comme faisant partie de notre tribu.

Puis viennent les buts que l’on se fixe, le sens que l’on donne à sa vie et enfin un certain égocentrisme soit le regard que l’on a sur soi et l’importance que l’on donne à sa personne ainsi que l’envie que l’on a de SE satisfaire d’abord.

Sauf que quand on a ni enfants, ni liens forts, ni but réel et quand on est pas vraiment egocentré ou égoïste, il ne reste pas grand chose qui lie à la vie. Il ne reste qu’une froide realité sur le vide de sa propre existence et de son inutilité. Je ne qualifie pas ceci de dépression mais plutôt de lucidité.

Le désir de mort devient alors assez plaisant et imaginer le moyen de hâter la fin de cette vie sans intérêt devient alors une simple réflexion.

Personnellement j’espère ne pas faire de vieux os et c’est assez simple en fait dans cette société moderne qui s’acharne à faire vivre coûte que coûte, il suffit de laisser la nature faire son travail sur le corps sans interférer.

Bon …. wouala…. j’espère ne pas avoir plombé l’ambiance😁 en même temps ce sujet n’est pas très fun non plus 🤭

[Membre Inconnu]

Je te répondrai bientôt @sylvie7

[Membre Inconnu]

<div>@sylvie7 j’ai eu les mêmes analyses que toi. La responsabilité envers des proches ou autrui donne un sens à la vie. Cependant si on si perd on peut vite perdre pied et finir en “dépression”. </div><div>J’ajouterai qu’on a une responsabilité globale à notre niveau.</div>

<div>@reyki tu as raison, c’est une étape nécessaire pour réaliser à quel point notre environnement peut nous être toxique mais comme @momosse je ne crois pas que le monde le soit ou que tout n’est que souffrance (comme le pense @hermite (que je ramène ici car il a aussi son avis sur la question))</div>

[Membre Inconnu]

Bon désolée je ne sais pourquoi mon msg s’affiche avec des div…

[Membre Inconnu]

@veridad

Oui bien sûr quelque soit la cause du surmenage d’ailleurs, il peut mener à une dépression, c’est pour ça qu’un certain égoïsme est nécessaire.

[Membre Inconnu]

@sylvie7

Je vois ce que tu veux dire mais c’est pas vraiment de l’égoïsme. Ex: Quand tu as des enfants, c’est un peu comme mettre son masque à oxygène en premier avant de le leur mettre.

[Membre Inconnu]

@veridad

Le terme égoïsme n’est peut être pas approprié mais si tu en as un autre qui veut dire “penser à Soi d’abord ” je suis preneuse. Je n’en ai pas trouvé d’autre pour exprimer cette définition en fait. C’est vrai qu’il a un côté négatif mais pour moi seulement si il est excessif. Être égoïste et penser à soi d’abord est naturel dans l’instinct de survie. Le seul domaine où je le suis est avec la nourriture. 😋

[Membre Inconnu]

@sylvie7

Pour reprendre ton post “point par point” :

D’accord sur l’auto-diag’ donc… J’admets que ma conviction est peut-être faussée, même si j’ai l’impression d’être serein par rapport à moi-même autant que par rapport à ce monde.

Sache aussi que je n’ai jamais eu besoin ou voulu avoir affaire à des psy’ pour me suivre-comprendre-traiter… Et par conséquent, que je n’ai pas eu de prescription (tranquillisant, anti-dépresseur…) pour “me venir en aide” psychologiquement. Je “me gère” convenablement de tous ans il me semble et je ne ressens pas d’être en souffrance, fut-elle “existentielle”…

Je valide celles des raisons de vivre que tu stipules… Si ce n’est que, pour mon cas personnel, je n’ai jamais douté de ma valeur “absolue”. Même enfant, d’être stigmatisé à cause de mes piteux résultats scolaires ne m’amenait à m’interroger sur mes capacités réelles ou à revoir mon comportement pour mieux me fondre dans ce moule que je rejetais viscéralement. J’étais bien moins influençable que la plupart, je crois. Cela pour souligner que j’ai (je dois le reconnaître) un ego assez bien développé… Que je m’efforce de contenir à échelle humaine. ^^

Pour ce qui est du “sens de la vie”, je n’ai jamais répondu à cette question de façon satisfaisante… Sans que cela ne mine mon esprit. Ce n’est pas une interrogation qui m’interpelle si profondément, je n’ai pas nécessité de trouver une justification à mon existence pour la vivre “de mon mieux”… Et, en outre, je n’ai pas un sentiment d’inutilité qui m’assaille. J’ai été parent. J’ai évolué et je continue de le faire à ma mesure, et ce, honorablement j’estime… Cela me convient relativement… Et je me targue de lucidité moi-même.

Je te rejoins sur ta conception de la mort… De là à l’entrevoir comme “plaisante”, je n’irais pas jusque-là s’agissant d’un domaine inconnu. Par contre, je me représente cette échéance comme un passage obligé qui nous conduirait vers un ailleurs indéterminé, mais certain et qui n’est pas du tout si effrayant à mon sens. Le fait de décidé où et comment on achèverait son cheminement “ici bas” est (pour le coup) assez séduisant à mon entendement.

[Membre Inconnu]

@momosse

mon expérience des psy a été plus que ponctuelle puisque à chaque fois je trouvais qu’ils étaient complètement à côté de la plaque. Donc pas plus de …. ha allez je crois que le max pour un a été 4 séances. Et antidépresseurs par épisodes quand le surmenage était vraiment trop dur à porter seule. Je me suis toujours autodiagnostiquée donc pas de souci avec ça, d’ailleurs une chance pour moi puisque je n’ai pas pu compter sur des médecins compétents pour mes différentes maladies… autodiag a chaque fois.

Tu as de la chance d’avoir un ego gros comme ça, perso j’en ai pas trop , je crois , et pas d’esprit de compétition non plus. Juste je protège les autres c’est tout.

Bref je voulais simplement partager mon point de vue. 😁