Pour repondre a votre question, je suis lassée de lire ce genre d’idéologie pour son côté sur réaliste. Cependant, je vous remercie de l’avoir posée. Je m’explique:
1. l’individualisme n’est pas quelque chose de mauvais en soi. Au contraire, vouloir être heureux, penser à soi, vouloir réaliser ses propres rêves, objectifs, s’épanouir et être heureux est loin d’être un crime, tout comme payer ses factures. En revanche, ce qui peut être nuisible pour autrui c’est la façon dont on s’y prend. On commet tous des erreurs plus ou moins “coûteuses” pour soi et les autres. Certains apprennent, d’autres s’enlisent.
Si tout le monde reussissait dans cette quête sans causer de préjudice ni de dommages collatéraux à autrui, alors nous pourrions parler de réussite collective et structurelle. Juger quelqu’un parcequ’il s’occupe de lui même est déshumanisant en soi.
2. Vouloir construire une société fondée sur l’entre- aide, le soutien, le partage… est inutile parceque cette société existe déjà. Vous le dites vous même a travers des exemples.
Rappelons que sans catastrophes, conflits, pauvreté, violence, ect… il n’y aurait ni empathie ni compassion, ni entre aide, ni solidarité, ect…. et le principe de justice et d’equilibre n’existerait pas. C’est notre creation.
Le bien ne peut pas exister sans le mal. C’est très désagréable mais c’est pourtant le cas.
3. Tout le monde rêve d’un monde meilleur et harmonieux. Pas plus un HP qu’un normo. Sauf que rien ne l’est et ne le sera jamais. Si demain, l’humanité devait être détruite, avec quoi se reconstruirait elle? Qui la remplacerait? Est ce que cela détruirait l’avidité ? L’ego? Les luttes de pouvoir ? L’argent ? Les inégalités? Les maladies ? Comment en être sur? Peut être que se serait pire. L’être humain a souvent tendance à croire qu’un mieux est toujours possible ailleurs et dans le changement voir la destruction. Il ne pense pas que l’inverse soit possible car c’est plus facile d’imaginer le meilleur quand on ne sait pas ce que serait le pire. Et le pire serait l’éternel recommencement.
4. Peut être faudrait il apprendre par apprécier ce qui peut l’être et de le maintenir avant de tout jeter à la poubelle.
Nous sommes fait pour s’aimer et se haïr. Il n’y a que l’inertie qui ne ressent rien, qui ne pense pas, qui n’agit pas, qui ne vie pas. Est-ce cet idéal dont il faut rêver pour avoir la tranquillité d’esprit?
C’est justement parceque l’humain veut tjrs plus et mieux qu’il commet de terribles erreurs, mais il accompli aussi de belles choses.
Le vivant n’a que pour seule mission et ambition sa survie et sa pérennité. C’est dur, mais il faut arriver à trouver un juste milieu.
Bien à vous