Psychologie des foules

  • Psychologie des foules

    Publié par olbius le 13 janvier 2019 at 13 h 31 min

    La foule, et plus prĂ©cisĂ©ment la psychologie des foules, Ă  l’heure d’un mouvement comme celui des gilets jaunes. Sujet intĂ©ressant, non ? 🙂

    C’est quoi, la psychologie des foules ? Voir la dĂ©finition :

    La psychologie des foules, est une branche de la psychologie sociale.

    Les psychologues sociaux ont dĂ©veloppĂ© plusieurs thĂ©ories afin expliquer la façon dont la psychologie d’une foule diffère et interagit avec celle des individus en son sein.

    Les principaux théoriciens de la psychologie des foules comprennent Scipio Sighele, Gustave Le Bon, Gabriel Tarde, Sigmund Freud, et Steve Reicher. Ce champ concerne les comportements et les processus de pensée des membres individuels de la foule, et de la foule comme une entité.

    Le comportement des foules est fortement influencĂ©e par la perte de responsabilitĂ© de l’individu, et l’impression de l’universalitĂ© du comportement. Ces deux facteurs augmentent en fonction de la taille de la foule.

    Source : Psychologie des foules (psychologie) (Wikipedia)

    C’est bien sĂ»r un sujet que les avancĂ©es technologies permettent d’aborder sous un jour nouveau. Par exemple, deux physiciens de l’Ecole Nationale SupĂ©rieure de Lyon viennent de montrer que l’on peut tout Ă  fait prĂ©dire ce qu’il va se passer dans une foule. France Inter y a consacrĂ© un sujet :
    Le comportement des foules humaines ressemble Ă  celui des troupeaux

    L’insulte “mouton”, qui est employĂ©e au quotidien sur internet, semble rĂ©pondre intuitivement Ă  ce constat.

    Est-ce que cela vous surprend ? N’y a-t-il pas lĂ  une occasion de repenser la foule mais aussi l’individualisme ?

    geek a rĂ©pondu 5 years, 9 months ago 2 Membres · 1 RĂ©pondre
  • 1 RĂ©pondre
  • geek

    Member
    29 avril 2019 at 2 h 08 min

    Je me sens inspirĂ©e par le terme de “mouton”…

    Il me semble que nous agissons par mimĂ©tisme (“mouton”) pour notre plus grand bien et notre plus grand malheur. C’est ce qui nous permet de dĂ©buter dans la vie: apprendre Ă  marcher, Ă  parler… Et nous continuons Ă  suivre le troupeau en grandissant.

    Comme tu l’as indiquĂ©, les individus ne se sentent plus vraiment responsables dans une foule. La responsabilitĂ© Ă©tant partagĂ©e par tous, plus la foule est grande et plus celle-ci est nĂ©gligeable. Personne ne se sent responsable et pourtant, si chaque individu sentant son impact totalement inutile ne participait pas, rien ne se passerait. La responsabilitĂ© de chacun est donc plus importante qu’il n’y parait.

    Au delĂ  de la responsabilitĂ©, il y a le problème des questions. Il est tellement plus facile de suivre que de se demander s’il n’existe pas d’autres façons de penser et de faire. On peut suivre sans se poser de questions pour faire le choix de la simplicitĂ©. On peut aussi ĂŞtre influencĂ© dans sa façon de raisonner et ne pas ĂŞtre en mesure de remettre en cause ce qui est dĂ©fini (simplement parce qu’on y pense pas).

    De plus, il y a tellement de personnes qui ne peuvent pas vivre seules. Elles ont besoins d’exister au travers le regards des autres et ne se dĂ©finissent que comme ça. Plus ce besoin est grand, plus il est aisĂ© de se faire entrainer dans une foule (pour ĂŞtre entourĂ©).

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