Individualisme

  • Publié par olbius le 14 décembre 2018 à 22 h 16 min

    L’individualisme, on en entend parler tous les jours. Mais dans 97% des cas (à vue d’œil 😉 ), le terme est employé à tort.

    L’erreur la plus commune est de confondre “individualisme” et “égoïsme”. L’individualiste serait alors l’individu qui ne penserait qu’à lui-même, qui serait prêt à tout pour se mettre en avant, pour réussir, au détriment des autres bien souvent (voire en prenant plaisir à écraser autrui). Au final, l’individualisme, serait-ce une forme de narcissisme ?

    Dans le cas de l’univers des surdoués, on note d’ailleurs également, sous la plume de Christel Petitcollin, un mauvais emploi du terme.
    Ainsi écrit-elle, dans Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant :

    La mentalité des normopensants choque régulièrement les cerveaux droits !
    Effectivement, il peut y avoir de quoi, notamment dans leur valeur de partage.
    La dominance du cerveau gauche incite à l’individualisme, voire à l’égocentrisme, quand le cerveau droit donne une pensée collective et altruiste.

    (…) Cet individualisme est donc plus structurel que volontaire chez les normopensants. Lors d’un échange avec un interlocuteur, ils seront focalisés sur ce qui les différencie de cet interlocuteur alors qu’un cerveau droit aurait essentiellement cherché tout ce qui pouvait les rapprocher.

    Pouvoir se différencier de l’autre est important pour avoir un ego bien structuré.
    Parfois, les surefficients mentaux manquent tellement d’ego qu’ils n’ont plus d’identité personnelle. Ils ne savent que jouer collectif.
    La solitude leur devient insupportable et les ruptures encore plus.

    Problème : l’individualisme, par définition, n’est pas une sorte de forme modérée d’égocentrisme.

    Car si l’on reprend la définition de l’individualisme, elle est bien différente. Ne serait-ce pas en réalité tout le contraire ?

    Voici ce que nous dit le Larousse :

    • Doctrine qui fait de l’individu le fondement de la société et des valeurs morales.
    • Attitude favorisant l’initiative individuelle, l’indépendance et l’autonomie de la personne au regard de la société.
    • Tendance à s’affirmer indépendamment des autres, à ne pas faire corps avec un groupe.

    Source : individualisme (définition)

    Par ailleurs, comme le rappelle l’introduction de la page Wikipedia :

    L’individualisme est une conception philosophique, politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l’individu par rapport à ceux du groupe. Il prône l’autonomie individuelle face aux diverses institutions sociales et politiques (la famille, le clan, la corporation, la caste…) qui exercent sur lui de multiples pressions.

    Source : individualisme (Wikipedia)

    Voici ce qu’écrit Émile Durkheim, dans L’Individualisme et les intellectuels :

    L’individualisme, bien entendu, n’est pas l’égoïsme, mais la pitié et la sympathie de l’homme pour l’homme et que je mets au défi qu’on nous propose une autre fin que celle-là. (…) L’individualisme ainsi entendu, c’est la glorification, non du moi, mais de l’individu en général. Il a pour ressort non l’égoïsme, mais la sympathie pour tout ce qui est homme. N’y a-t-il pas là de quoi faire communier toutes les bonnes volontés ? (…) Non seulement l’individualisme n’est pas l’anarchie, mais c’est désormais le seul système de croyances qui puisse assurer l’unité morale du pays.

    L’individualisme, loin d’être opposé à l’altruisme, serait donc une capacité à penser l’autre – en tant qu’individu, et non en tant que cellule d’un corps qui le dépasse. Ce qui est une condition nécessaire, bien que non suffisante, à l’altruisme.

    Notons également que le terme est souvent utilisé en politique, systématiquement de façon péjorative : la philosophie individualiste serait, en effet, ennemie du Bien Commun de l’Intérêt Général (ou encore du Destin Commun, de l’Avenir en Commun, etc., la liste est longue).

    En réalité, l’individualisme politique s’oppose au constructivisme :

    Le constructivisme ou rationalisme constructiviste est une attitude politique – définie et dénoncée par des libéraux – qui proclame que les choix publics doivent être guidés par la volonté de construire un certain type de société. Elle s’oppose à l’individualisme qui, selon Friedrich Hayek dans La Route de la servitude, consiste à “reconnaître l’individu comme juge en dernier ressort de ses propres fins, [à] croire que dans la mesure du possible ses propres opinions doivent gouverner ses actes”.

    Source : constructivisme (Wikipedia)

    Au final, l’individualisme serait un refus du monde tel qu’il existait avant les Lumières, où la pensée se limitait aux “groupes”, où l’individu n’avait de sens que de par sa fonction au sein du “groupe”.

    Pourquoi ouvrir ce sujet aujourd’hui ? Parce que je viens de retomber sur un truc que j’avais posté il y a deux ou trois ans, lassé de voir “individualisme” et “ultra-individualisme” condamnés à longueur de journée, faute d’avoir été compris 🙂 :

    • Le “raciste” dit : le noir est inférieur au blanc.
    • L'”anti-raciste” dit : le noir est opprimé par le blanc, il faut donc compenser en favorisant le noir par rapport au blanc pour que le noir devienne l’égal du blanc.
    • Le “néo-raciste” dit : le noir doit obtenir réparation des préjudices causés par le blanc depuis des millénaires, pour que le noir devienne l’égal du blanc.
    • L'”alter-raciste” dit : le noir est supérieur au blanc, il faut que le noir en prenne conscience et se libère de ses chaînes blanches, pour que vienne enfin l’heure du noir.
    • Le “safe-raciste” dit : le noir et le blanc doivent chacun avoir leur safe-space, car seul un noir peut comprendre un noir, seul un blanc peut comprendre un blanc.

    Tous sont racistes.

    – L’individualiste dit : on ne juge un être humain ni sur la couleur de sa peau ni sur les actions de ses ancêtres.

    Et vous, êtes-vous individualiste ? Et surtout : pourquoi (ou pourquoi ne l’êtes-vous pas) ?

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 9 mois 8 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • olbius

    Organisateur
    4 janvier 2019 à 12 h 39 min

    Le sens du bien commun est-il malmené par l’individualisme et le libéralisme, comme on l’entend de plus en plus? Tout au contraire: l’individualisme démocratique ne signifie pas la fin du collectif, mais son accession à l’âge adulte. Et il est plus que jamais indispensable.

    Source : Luc Ferry: “Le “réveil collectif” contre l’individualisme”

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 janvier 2019 à 14 h 25 min

    Yeap, merci beaucoup pour ces messages !

    Le problème est qu’en l’absence de culture philosophique ou politique, les gens ont tendance à tout psychologiser, c’est-à-dire qu’au lieu d’accéder aux principes généraux, on se borne à l’ad hominem…

    C’est ainsi que nous voyons des personnes qui se disent politisées, alors qu’elles restent dans le domaine de la morale. Or dans le cadre d’une société laïque, il ne faut pas raisonner en terme de “bien” ou de “mal”, cela est l’affaire des religieux, il faut raisonner en terme de juste ou d’injuste…

    Mais bon, à l’ère du développement personnel, il est difficile d’amener certaines personnes à réfléchir au-delà de leur petite personne et de leur “ressenti”… Hélas, on ne fédère personne sur cette base, c’est un relativisme philosophique qui nous conduit dans cette forme de nihilisme contemporain… Il faut au contraire développer des arguments, faire preuve d’un minimum de raison…

    Le terme “égoïsme” appartient au domaine de la morale. En politique, l’individualisme est une conséquence du libéralisme, cela coïncide effectivement avec la philosophie des Lumières. Il n’y a pas si longtemps, l’individu n’avait aucune liberté de conscience religieuse et il n’avait aucun mot à dire sur la politique menée dans le pays. C’est donc en réaction à cela qu’a été élaborée “La Déclaration des Droits de L’Homme et du Citoyen” en 1789. A la base, c’est ça le sens du libéralisme… Il faut donc être parfaitement idiot pour associer cela à de l’égoïsme ^_^’

    Hélas, trop peu se soucient du sens des concepts, c’est un flou artistique qui fait parfois peur. Et les rhétoriques fallacieuses de nos politiques n’aident en rien à y voir clair… Il n’est donc pas rare de confondre le libéralisme philosophique avec le capitalisme, d’associer le néolibéralisme actuel avec l’idée de la liberté que s’en faisait les révolutionnaires (ce qui est d’une malhonnêteté intellectuelle indicible), etc. Et lorsque nous sommes intellectuellement fainéants, nous nous bornons à la racine “individu” de “individualisme”, nous nous disons que ça doit s’opposer au collectif, et que c’est moralement pas bien lol… Bref…

    Je suis un peu sarcastique, mais j’en ai vu un bon paquet fonctionner comme ça… Et comme ils le prennent souvent mal quand nous essayons d’expliquer les fondamentaux, j’évite désormais d’échanger avec, ça ne sert à rien… Mais faire ce genre de rappel, surtout à l’heure où il y a un gros mouvement social en France, où nous avons tout à gagner à repenser notre modèle politique et social actuel, je le vois comme une bénédiction ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 janvier 2019 à 16 h 13 min

    C’est ainsi que nous voyons des personnes qui se disent politisées, alors qu’elles restent dans le domaine de la morale. Or dans le cadre d’une société laïque, il ne faut pas raisonner en terme de “bien” ou de “mal”, cela est l’affaire des religieux, il faut raisonner en terme de juste ou d’injuste…

    Ainsi parlait Zaradarren ! 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 janvier 2019 à 21 h 58 min

    héhé… 😉

  • rickla

    Membre
    5 janvier 2019 à 15 h 52 min

    Racisme a aussi dévié de son sens premier (au lieu d’en créer un proche et explicite du le sens actuel), sans doute pour des questions éthiques, morale et disons le de Bien et de Mal… Quand au Juste et Injuste ça me plait, mais personnellement je ne rejette ni ne réfute pour autant l’intérêt de la morale et/ou le notion toute relative mais essentielle de Bien et de Mal… d’ailleurs les Lumières et la déclaration des droits de l’Homme doivent aux Moralistes (pas moralisateurs)… Mais j’avoue que là on va dévier fort si on doit s’attacher au(x) sens et aux vues de la morale. C’est juste une nuance en passant qui ne n’infirme en rien l’essence et la justesse de vos post !
    (En plus je m’exprime là que sans vraie volonté de m’investir, encore moins de provoquer un lourd débat (potentiellement douloureux) )

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 janvier 2019 à 2 h 45 min

    @rickla a écrit :

    Racisme a aussi dévié de son sens premier (au lieu d’en créer un proche et explicite du le sens actuel), sans doute pour des questions éthiques, morale et disons le de Bien et de Mal… Quand au Juste et Injuste ça me plait, mais personnellement je ne rejette ni ne réfute pour autant l’intérêt de la morale et/ou le notion toute relative mais essentielle de Bien et de Mal… d’ailleurs les Lumières et la déclaration des droits de l’Homme doivent aux Moralistes (pas moralisateurs)… Mais j’avoue que là on va dévier fort si on doit s’attacher au(x) sens et aux vues de la morale. C’est juste une nuance en passant qui ne n’infirme en rien l’essence et la justesse de vos post !
    (En plus je m’exprime là que sans vraie volonté de m’investir, encore moins de provoquer un lourd débat (potentiellement douloureux) )

    Je comprends…
    Disons que l’idée du juste implique de penser dans le cadre d’une société (d’un pacte social).

    Quant aux notions de “bien” et de “mal”, elles sont religieuses et portent sur l’individu. Par exemple, il n’est pas illégal d’être avare ou orgueilleux, et ça n’est pas moins deux péchés capitaux pour un chrétien. En outre, ce sont des notions dogmatiques, même Kant “réussit” à justifier une morale très rigide (enfin, façon de parler, car je n’adhère pas du tout à ce genre de notions).

    Dans le bouddhisme, il n’y a pas de “mal”, c’est juste l’expression de l’ignorance, qui aura pour conséquence une forme de souffrance. Et c’est une grille de lecture qui fonctionne assez bien en politique, puisque des lois stupides seront injustes et causeront le malheur des gens qui réagiront à leur tour… On s’épargne également le chantage de la morale institutionnelle qui vise à préserver les intérêts des puissants, disons qu’il n’y a pas de culpabilité à avoir… Lorsque nous savons dans quelle direction il faut aller, la question du choix ne se pose pas, rien ne justifie une vision manichéenne non plus…

    Donc lorsque nous voyons des “journalistes” s’indigner de la violence des Gilets Jaunes, car la violence c’est mal, bon… C’est juste un peu de casse, ça ne vaut certainement pas d’être mutilé à vie par un tir de flashball… Et si nous raisonnons, nous comprenons que tout mouvement social est l’effet d’une cause, qui est le politique. Une politique injuste est toujours terriblement violente pour celui qui la subit. Dernièrement, il était question des indemnités chômage qui pouvaient être supprimées. Pour quelqu’un qui n’a pas d’argent de côté, cela signifie ne pas pouvoir payer son loyer, remplir son frigo ou nourrir ses enfants.

    Et s’il y a des ahuris pour trouver ce genre de procédés punitifs intelligents, en quoi les enfants sont-ils responsables de cette situation ? Concrètement, c’est une menace qui signifie se retrouver à la rue ou crever de faim… Quelle différence y a-t-il avec une lettre d’un inconnu qui menace de brûler votre maison et d’anéantir le peu que vous avez ? Là, curieusement, nous la voyons la violence, nous jugeons que c’est mal… Une voiture brûlée, idem… Mais une politique injuste qui rend la vie infernale à des millions de gens, là nous faisons avec… Bah autant dire que je préfère que nous nous préoccupions un peu plus de ce qui est juste, de ce qui est mal ou bien… ^^

    Pour donner un exemple, pour Kant, nous ne devons jamais mentir, car c’est un péché. Donc imaginez-vous sous l’Occupation, si vous cachez des Juifs et qu’un Allemand vous demande quoi que ce soit, vous ne devez pas mentir ! C’est contraire à la morale ! Sauf que moi, j’en ai rien à cirer, ce qui est juste à mes yeux, c’est de préserver la vie de personnes en danger. Et pour cela je mentirais comme un arracheur de dent, sans éprouver la moindre culpabilité… Cela ne plaira sans doute pas aux chrétiens, mais baser sa vie sur des dogmes n’a jamais rien donné de bon… Combien de personnes font le mal tout en pensant agir bien ? Un bon paquet… A commencer par nos politiques… 🙂

  • olbius

    Organisateur
    2 juillet 2020 à 16 h 35 min

    La mort d’un individu peut avoir un effet puissant sur nos émotions, mais à mesure que le nombre augmente, l’indifférence également.

    Source : Pourquoi le nombre de victimes du Covid-19 ne vous émeut pas

  • olbius

    Organisateur
    3 juillet 2020 à 12 h 26 min

    Une citation souvent prêtée à Morgan Freeman qui circule beaucoup sur les réseaux sociaux et qui trigger à chaque fois les SJW et autres “antiracistes” (je ne sais pas s’il a vraiment dit ça, mais c’est le fond qui importe) :

    A un journaliste qui lui aurait demandé : “Comment faire cesser le racisme ?”, il aurait répondu :

    En arrêtant d’en parler. Ne vous adressez pas à moi en tant que Noir, je ne vous parlerai pas en tant que Blanc. Parlons-nous de personne à personne.

    L’individualisme, c’est ça : la reconnaissance de l’individu. De tout ce qui fait sa richesse, sa singularité, son unicité.

    Le fait que j’ai la peau noire, jaune, rouge, blanche, bleue, verte, ne définit pas mon individualité. Le fait que mes ancêtres aient fait des choses formidables ou atroces ne me définit pas plus. Et je suis encore moins le produit de ce que des personnes qui avaient une couleur de peau à peu près similaire à mon arrière-grand-père ou qui étaient nées dans la maison d’à côté ont pu faire.

    C’est une condition nécessaire, certes non suffisante, à la liberté mais aussi à l’égalité… Et probablement à la fraternité. La vraie, pas cette “solidarité imposée” que l’on prétend installer en faisant les poches tout en mettant un fusil sur la tempe.

    Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme.

    Ayn Rand

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juillet 2020 à 14 h 56 min

    Le fait que j’ai la peau noire, jaune, rouge, blanche, bleue, verte

    @olbius, peut être devriez vous songer à consulter un dermatologue ? De telles couleurs de peau sont un peu inquiétantes.

    Outre cela, on dirait que l’individualisme est un sujet qui vous tient à cœur.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juillet 2020 à 15 h 16 min

    qui trigger à chaque fois les SJW et autres “antiracistes”

    Tu vois Olbius, quand je te disais que je flaire les fachos à 10 kilomètres dans notre discussion sur le racisme. Tu viens de mettre les deux pieds dedans. Le terme “SJW” est un terme de l’extrème droite pour disqualifier toutes tentatives de défendre le progré social et plus de justice dans ce monde. Il est employé par des privilégiers blancs, cis hétéro, misogynes, racistes, et LGBTphobes. Exemple, mes harceleurs sur Twitter en 2018 et les gens du 18-25 de JVC, mais aussi la fachosphère sur Youtube.

    Quant aux “antiracistes” ? Que dire ? Il y a des guillemets, donc en fait ça vise les vrais racistes, n’est-ce pas ? Mais qui sont-ils ? Et qui sont les vrais antiracistes du coup ? C’est le discours habituel des fafs. Les libéraux sont les collabos des fafs. Ils n’ont que peu de points de désaccords avec eux. Leur mentalité méprisante fondée sur des rapports de domination entre gagnants contre perdants, des forts contre les faibles, et des relations humaines uniquement marchands est leur socle commun. Tu le démontre encore une fois.

    Concernant ce qu’aurait dit Morgan Freeman, il me semble que c’est aussi lui qui fait des vidéos de propagande religieuse qu’on retrouve sur le net. L’ennui est que ne pas en parler, c’est ne pas parler du fait que les discriminations existent toujours. Bref, c’est un appel au statu quo. Et ça arrange bien certains, n’est-ce pas ? Si tu étais noir, Olbius, et que tu nous partageais ça. Je me dirais effectivement que tu as raté un truc dans la lutte. Mais tu es blanc, et tu te permet d’utiliser le vocabulaire de l’extrème droite. Ce n’est pas de l’ignorance de ta part.

    Je sais que pour beaucoup mon message sera perçu comme un procés d’intention sans fondement. Je laisse chacunae étudier la rhétorique d’extrème droite et libérale (de droite), ainsi que leur bilan. A qui Macron et son gouvernement font les yeux doux depuis le début ? Oui, Olbius nous dira qu’un Etat ne peut pas être libéral, puisque le libéralisme est anti-état. Mais, juste un détail pourtant permet de comprendre l’arnaque. L’Etat est constitué d’individus. Et les individus peuvent être libéraux. Une idée commune pour changer les choses consiste à agir de l’intérieur des institutions. Ainsi, l’Etat peut “être” libéral, puisqu’il est infesté de libéraux. Voilà un angle de vue que ne traite jamais les propagandistes du libéralisme pour feindre un non-sens dans l’idée que les libéraux sont bel et bien en train de nous démontrer leurs idées dans le concret depuis des années.

    Désolée si j’ai détourné le sujet de l’individualisme, mais quand j’ai vu ce passage (SJW, “antiracistes”), mon sang n’a fait qu’un tour.

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