Psychopathie

  • Psychopathie

    Publié par olbius le 29 décembre 2018 à 20 h 40 min

    Dans la famille “maladie mentale“, je demande la psychopathie🙂

    C’est le genre de mots que l’on emploie un peu à tort et à travers mais ce qui est rassurant est que non nous ne sommes pas entourés de psychopathes. Quoique… 😉 Lisez plutôt :

    1% de la population serait modérément, voire franchement, psychopathe

    Les personnes psychopathes ne sont pas dénuées d’empathie, conclut Keysers. Simplement, il semble que pour la plupart d’entre nous, l’empathie soit un mode par défaut. Si nous voyons quelqu’un souffrir, notre première réaction est de nous sentir mal, voire de souffrir à notre tour. Pour les criminels psychopathes, l’empathie est un acte volontaire. Leur état de base est l’absence d’empathie, mais s’ils le décident, ils peuvent mettre en marche cette fonctionnalité.

    Dans le cerveau des psychopathes, l’empathie serait donc en mode “OFF”.

    L’ethnopathie est au groupe ce que la psychopathie est à l’individu. Sous l’effet du groupe, nous réduisons notre empathie pour les communautés extérieures. […] Nous sommes tous plus ou moins des « psychopathes ethniques », comprenez des individus qui peuvent basculer en mode OFF d’empathie, selon la couleur de la peau de la personne qui se trouve en face.

    Source : Psychopathes : la face sombre de l’empathie

    Voir aussi les métiers préférés des psychopathes 🙂

    Et à lire aussi, au sujet d’une notion mal comprise car mal connue : l’individualisme.

    Avez-vous déjà croisé la route d’un psychopathe ?

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 1 mois 5 Membres · 4 Réponses
  • 4 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    26 février 2019 à 11 h 59 min

    Le terme “psychopathe” (et donc “psychopathie”) m’a toujours dérangé, car étant un peu “fourre tout” par définition étymologique.
    Il convient vraiment d’étudier au cas par cas, c’est à dire que chaque sujet d’étude est potentiellement un type de psychopathologie unique en son genre.
    Même s’il est possible de décrire des archétype (au même titre que les différentes formes d’intelligences),
    et des origines potentielles du problème (origine chimiques, psychologique, ou métaphysique, que ce soit accidentel ou volontaire),
    c’est uniquement sur l’épreuve scientifique d’observations répétées de faits et comportements chez l’individu que l’on arrive à pouvoir décrire ce qui devient règles.
    On a tous un moment de fatigue ou situation qui poussent à adopter un comportement qui correspond, vraiment, à ceux d’un psychopathe. Mais s’il s’agit d’une fois, d’un cas isolé, on ne peut pas parler de pathologie. Lorsque cela devient répété, et pour ainsi dire chronique et avec constance, sans aucun doute que oui.
    Heureusement, la plupart des cas sont, disons, sans dangerosité.
    Les cas potentiellement dangereux sont ceux où, par exemple, l’individu développe des processus cognitif dans lesquels faire le mal est la seule solution, et par conséquence, faire du mal lui procure du plaisir. Dans cet exemple précis, il est nécessaire à ce que le psychopathe ressente la douleur chez l’autre, sinon il n’a pas ce plaisir de réussite dans sa logique perverse.

    L’éducation peut donc conduire à “créer” des psychopathes. De multiples façon.
    Une logique “oeil pour oeil, dent pour dent”, laquelle est fortement mal interprété de son sens original (autre sujet que je ne développerais pas ici), créée des processus cognitif chez l’individu pour justifier du fait que “untel m’a fait mal, je vais lui faire mal”.

    Dans le monde du travail, il y a beaucoup plus de psychopathes que l’on peut penser. Un certain nombre sont donc lié aux peurs reptiliennes (voir le fonctionnement du “cerveau reptilien”). Et je trouve cet aspect et principe d’ethnopathie fort intéressant, même si le terme me gêne là aussi (un autre conviendrait il mieux ?), car celui ci peut être décrit dans moult phénomènes de société, dans lesquels des groupes d’humain se mettent à agir tel un seul homme qui a perdu la raison et le sens du jugement (ce qui peut être effrayant lorsqu’on l’observe et le constate).
    Comme les gens qui achètent le dernier smartphone d’une marque bien connue alors que l’ancien fonctionne encore très bien.
    Cet étrange aspect que la jouissance compulsive, sensation de pouvoir lorsqu’on achète un objet nouveau semblant répondre à nos désirs, même si ces derniers sont fictifs car induit psychologiquement par des assommantes publicité dans lesquels on voit des gens heureux avec l’objet en question.
    Société dans laquelle tromperies et mensonges sont devenu culture intégrale. (au nom du Dieu Pognon)

  • geapix

    Membre
    25 juin 2021 à 8 h 54 min
  • guysk

    Membre
    22 août 2021 à 13 h 43 min

    Un article intéressant sur la psychopathie

    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/psychologie-science-decalee-on-peut-detecter-psychopathe-grace-mouvements-tete-93053/

    Merci à @olbius qui per son article m’a permis de compléter ma compréhension de l’article qui manquait un brin de précision.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 août 2021 à 20 h 09 min

    Ok pour dire que les psycho en sont,

    mais ça me semble un peu flou, qui est psycho, qui l’est pas, qui peut vraiment le dire ?

    Et donc faire un article en disant que pas mal n’en sont pas, mais que peut-être d’autres, ça sème le flou, qui donne aussi un certain pouvoir à celui qui le dit.

    Mouais, le modé qui prend le pouvoir direct sur la discut, un classique non ?

    Ah non pardon chui parano donc psycho, bah pas forcément !

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