Différences entre une personne sensible et une personne empathique

  • Différences entre une personne sensible et une personne empathique

    Publié par Membre Inconnu le 27 avril 2019 à 11 h 19 min

    Hello à tous !

    Il y a un petit point que j’aimerais éclaircir, en lisant vos écrits, certain(e)s pensent être empathes, or ils confondent sensibilité et empathie.

    Voici quelques infos :

    Il existe différents types de personnes dans le monde, et la société a donné un nom pour décrire chacun d’entre eux et la façon dont les gens interagissent ensemble. Parmi ces personne on retrouve les personnes sensibles et les personnes empathiques. On confond souvent les deux, alors qu’en réalité, ces personnes sont bien différentes.

    Ce qui différencie une personne empathique d’une personne sensible :

    On les confond souvent car les empathes et les personnes très sensibles partagent certains traits. Ces personnes ont besoin de passer du temps seules, elles sont sensibles aux sons, aux lumières et aux odeurs,  préfèrent éviter les grands groupes de personnes et sont facilement sur-stimulées. Comme les personnes très sensibles et les empathes ont du mal à passer d’une situation très stimulante à une stimulation faible, il leur faut souvent du temps pour se détendre à la fin de la journée.

    Une autre ressemblance entre ces deux types de personnes est qu’elles ont tendance à préférer les environnements naturels. Elles ont aussi toutes les deux une vie intérieure abondante et un fort désir d’aider les autres. Les personnes très sensibles et les empathes sont introvertis, même s’il est plus probable qu’un empathe soit extraverti. Cependant, les similitudes s’arrêtent ici.

    Les empathes prennent l’empathie au niveau supérieur, et beaucoup de religions et de traditions croient que ces personnes peuvent ressentir l’énergie qui est donnée par une autre personne.

    Cependant, les psychologues et les psychiatres n’ont pas encore déterminé ce qui permet exactement aux empathes de se connecter à un niveau aussi profond aux autres autour d’eux, ou pourquoi ils peuvent souvent se connecter profondément avec la nature et les animaux.

    Pour de nombreux empathes, cela signifie qu’ils intériorisent les expériences des autres, y compris les émotions, les sentiments et même la douleur. Parfois, les empathes sont incapables de faire la distinction entre leur souffrance et celle de leur entourage. Cela peut provoquer du stress et de la confusion chez les personnes qui ne réalisent pas qu’elles sont empathiques puisqu’elles ne reconnaissent pas que ce qu’elles ressentent vient des autres.

    Lorsqu’on examine l’empathie par rapport aux personnes très sensibles, il est important de reconnaître qu’il existe différents niveaux d’empathie et que ces deux distinctions ne s’excluent pas mutuellement. Certaines personnes très sensibles sont aussi des empathes, alors que toutes les personnes très sensibles ne sont pas des empathes.

    Il existe le spectre de l’empathie
    D’un côté, il y a les psychopathes, les sociopathes et les narcissiques qui manquent gravement ou souvent d’empathie. Après cela, certaines personnes ordinaires ont une certaine dose d’empathie envers les autres. Viennent ensuite les personnes les plus sensibles qui sont plus empathiques que la moyenne, et enfin les empathes, qui sont les plus empathiques.

    La sensibilité et l’empathie sont des cadeaux précieux que tout le monde devrait rechercher chez les autres, et tous devraient les célébrer.

    Ce sont ces dons qui nous permettent de nous connecter aux autres pour rendre le monde meilleur en apportant plus d’harmonie et un sentiment de connexion plus profond entre les gens, les animaux et la nature.

    Savez-vous ce qui différencie une personne empathique d’une personne sensible ?

     

    Voili, voilou

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 7 mois 5 Membres · 4 Réponses
  • 4 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    27 avril 2019 à 13 h 10 min

    Alors, je trouve beaucoup d’anomalies dans tes propos.
    Donc je vais alimenter ce débat fort intéressant.
    Pour ma part, je suis doté d’une très forte sensibilité à géométrie variable (laquelle peux fluctuer selon situations et autres facteurs pas toujours évidents à définir, dont fatigue, alimentation, et peut être des influences électromagnétiques), c’est à dire que tout mes sens objectifs sont à forte réceptivité. Pour autant, j’arrive la plupart du temps à bien le vivre, car je me connais bien. Et je canalise donc, je filtre, je choisi d’être mon propre maître plutôt que de me laisser porter dans un torrent incontrôlable. C’est quelque chose qui se travaille, à défaut d’être inné.

    Il existe une sensibilité sensorielle et émotive. Les émotions, ce qui conduit à l’action ou l’inaction, sont d’ordre extrasensoriel pour ma perception. Et d’ailleurs je pense que dorénavant je parlerais d’ “ondes émotives”, pour les distinguer du psychisme ou de l’âme et ses manifestations.
    Quand à l’empathie, c’est “être dans l’autre”, et ressentir tout un tas de perception que l’autre peut avoir, dont justement les perception sensorielle objective ainsi que les émotions.
    A cela s’ajoute la sympathie, où il s’agit plus de se sentir en harmonie avec les sensibilités de l’autre. Ce qui peut conduire à de l’amitié si en plus il y a accord sur les idées, pensées.
    Il a été prouvé scientifiquement qu’il existe les neurones miroirs, lesquelles sont à la fois présente chez l’humain et les autres mammifères, qui permettent justement de faciliter cette capacité à ressentir ce que vie l’autre. Fort étrangement, ces neurones miroirs sont compatibles entre les espèces, c’est à dire qu’un chien peut avoir de l’empathie ou de la sympathie pour un humain et vice versa.
    A distinguer de tout ceci le principe de compassion. La compassion est d’abord un aspect intellectuel consistant à comprendre le vécu de quelqu’un d’autre parce qu’on l’a soit déjà vécu soi même, soit qu’on aura la capacité à créer mentalement une situation analogue. Ce sont souvent lié à des sentiments croisé, type tristesses, joies … etc … La compassion peut donc alors s’accompagner d’une forte sensibilité voir de l’empathie.

    Il faut donc poser la question, à propos de la sensibilité sensorielle, de l’empathie et de la compassion : peut on être seulement l’un des trois ?
    – Pour la compassion, il est tout à fait possible de pouvoir intellectualiser la situation et donc la comprendre sans toutefois ressentir quoi que ce soit de l’autre, ni avoir une forte sensibilité sensorielle. Tu parlais de psychopathes, ce peut être un cas.
    – Pour l’empathie, il est tout à fait possible de ressentir les émotions intérieures de l’autre, sans même s’en rendre compte, et alors de développer des émotions en soi sans savoir que cela vient de l’extérieur. A cela, on peut être totalement sans compassion, et même incapable d’intellectualiser et donc de comprendre ces émotions. Et de même, avoir une très faible sensibilité sensorielle.
    – Pour la sensibilité sensorielle objective (donc les 5 sens), on peut les avoirs 1 ou plusieurs en surdéveloppement (hyperacousie par exemple), voir avoir appris à les développer par l’usage (en œnologie par exemple), et avoir des émotions très ternes voir inexistantes, et en plus avoir absolument aucune empathie ni compassion pour autrui.

    Donc je pense qu’il faut absolument distinguer ces trois facteurs que sont la compassion, l’empathie et la sensibilité (émotionnelle ou sensorielle), et ne surtout pas faire d’amalgame.
    Je suis 100% d’accord qu’il faut bien faire attention aux mots que l’on place derrière les ressentis, chaque mot ayant une précision parfois chirurgicale, d’autre fois avec un spectre de possibilité plus large. Alors il est bon d’être précis autant que possible.

     

    Pour revenir brièvement à l’empathie, ce mécanisme a aussi une vertu éducatrice, dans le sens où on reçoit un message de ce que vie et ressent l’autre, pour savoir si justement c’est bon ou mauvais. Si on observe quelqu’un qui touche un objet de la main, retire brusquement sa main en se pliant de douleur, on y réfléchira à deux fois avant de toucher ledit objet potentiellement et vraisemblablement dangereux. Il y a à cela une interprétation visuelle, laquelle peut déjà fournir une information riche, ainsi que auditive (si la personne crie ou pleure), et cette aspect empathie qui fait que l’on ressentira d’une certaine façon la douleur physique de l’autre, et donc que l’on aura mal à la main. Ce empathie, rapport à la douleur, peut se manifester aussi quand bien même on ne saurais pas que la personne à une douleur quelque part. Par exemple, on serre la main à un individu en apparence rayonnant, bien droit dans ses baskets, et souriant comme tout lorsque tout à coup, en échangeant un regard avec cet inconnu, l’empathe va ressentir une étrange douleur à son genoux gauche. Ce serra signe que cette personne ressent effectivement une douleur à son genoux gauche. Je sais de quoi je parle, car cela m’arrive très fréquemment.
    La contrepartie, c’est de savoir distinguer quand cela vient de soi ou d’autrui. Et la magie consiste à, lorsqu’on perçoit ce mal chez l’autre, effectuer un travail sur soi pour au passage soigner aussi un peu l’autre. Magique ! Évidemment, les psychopathes (j’en ai repéré quelques uns sur ce site) clameront que cela ne fonctionne pas, que cela ne marche pas, et que c’est juste du charlatanisme. Mais pourtant, c’est scientifiquement prouvé. Donc grand bien leur fasse s’il veulent rester avec leur pseudo science de croyant que la terre est plate, que les saignées et lavements sont les meilleurs remèdes à tous les maux, et que les antibiotiques valent mieux que de renforcer son corps naturellement et psychiquement.

     

    Enfin je  conclue comme toi : ce sont des dons, qu’il convient de chérir, comprendre, et apprivoiser comme il se doit. Car merveilleux outil pour rendre le monde meilleurs. Après tout, si la nature nous en a doté, ce n’est pas pour rien. Rien n’est à jeter de ce que les être vivants sont, car il y a toujours une forme d’harmonie pas toujours facile à comprendre aux premiers abords.

  • geek

    Membre
    1 mai 2019 à 12 h 18 min

    Débat intéressant. Etienne31, pour ceux qui trichent sur leurs émotions, dirais-tu qu’il joue avec la compassion ou avec l’empathie ?

    Pour le fait de se soigner pour un peu soigner l’autre… Je crois davantage au soutien moral. Se sentir cru et compris dans sa douleur est tellement important. Tu peux être d’un meilleur soutien en te soignant car tu sais physiquement tout ce que l’autre endure (la douleur, les étapes de la guérison…). J’espère pour tous que ces douleurs sont légères car il y en a que l’on ne peut souhaiter à personne.

  • bel

    Membre
    10 septembre 2020 à 23 h 18 min

    bonjour, bonsoir,

    je crois que je ne suis pas d’accord avec ce que tu écris Anonyme (enfin si j’ai bien tout suivi, c’est pas gagné). Ce que je peux dire c’est d’abord qu’à mon avis il y a confusion non pas entre empathe et sensible mais entre sensible et blessé. Pour moi les sensibles sont tous empathes mais selon que les blessures sont plus ou moins ouvertes, la capacité d’empathie en est impactée (biaisée). Ensuite quand tu dis que psychop, sociopathes, narcissiques etc..ne sont pas capables d’empathie, je n’en suis pas si sure et je dirai presque même au contraire. Etre empathe ne signifie pas qu’on souhaite le meilleur à son prochain hein 😉 juste qu’on est capable de ressentir la qualité des énergies environnantes et je dirai que ce qui fait la différence entre un psychop (pour la faire courte) et une personne “normale” empathe c’est que l’empathe aura tendance à s’identifier aux énergies ressenties comme si elle lui appartenaient alors qu’un psychop va ressentir l’inverse de l’énergie émise (par exemple qqun qui émet de la douleur va procurer au psychop une sensation de jouissance). Enfin ça c’est juste une hypothèse mais ce dont je suis à peu près certaine c’est que les PN et autres sociopathes ne sont pas dénués d’empathie sauf qu’on ne donne peut-être pas la bonne définition à ce terme

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 septembre 2020 à 7 h 21 min

    Bonjour😁,

    Je ne sais pas si empathie et sensibilité sont 2 états différents, complémentaires ou distinctes. Je pense être les 2. Je me mets souvent involontairement à la place de l’autre et ressent ce qu’il ressent, mal de dent, migraine, désir, tristesse, colère… je ne peux pas passer à coté d’une spa sans ressentir un sentiment intense d’abandon et j’ai de suite les larmes aux yeux. Ce qui m’a rendue parfois laxiste quand au comportement mauvais de certaine personne… je comprenais leur mal être et leur pardonnais d’être méchant. Bon maintenant j’ai arreté… c’est fatiguant 🤣🤣. Mais à l’école c’était un gros problème. Le désir aussi … houlala… comment savoir si c’est le tiens ou celui de l’autre. Ça m’a valu quelques malentendus. Et le meilleur moment de ma fin de journée de travail c’est quand je rentre dans ma voiture, c’est comme une bulle où rien ne passe…. le calme émotionnel…. ça fait du bien.

    J’ai aussi eu une cliente en particulier qui était comme un aspirateur à énergie. Quand je la servais, et elle venait toujours vers moi, je me sentais vidé… mais vraiment vidée après. J’ai du lui dire de voir avec quelqu’un d’autre, elle a très bien compris.

    C’est vrai que j’ai quitté la ville pour la campagne et que depuis je me sens nettement plus sereine.

    Et j’essaie de m’entourer de personnes positives, c’est moins fatiguant. Donner au boulot est amplement suffisant. Il faut parfois être égoïste pour survivre quand on ressent autant d’émotions sinon on se noie.

    Donc sensible oui, empathique, sans doute. Lié ou pas…Mystère et boule de gomme 🤣🤣🤣

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