Fin du monde et Partouze géante

  • Fin du monde et Partouze géante

    Publié par Membre Inconnu le 13 novembre 2018 à 23 h 49 min

    Je viens de lire l’ouvrage de Pablo Servigne « Comment tout peut s’effondrer ». Le diagnostique est formel : on est foutu (fin du pétrole entraînant arrêt de toute notre économie et donc de l’approvisionnement des supermarchés… etc… ce à quoi s’ajoute une crise écologique aux effets encore inconnus précisément).

    Face à ce constat, Servigne explique que logiquement nous devrions passer par toutes les étapes du deuil après avoir pris connaissance de l’inéluctabilité de la chute : Déni/Colère/Marchandage/dépression/acceptation et pourquoi pas action au sein de nouveaux repères.

    Pour ma part, je propose que nous tous présent sur ce site, et ce afin de nous donner l’illusion de produire une action collective contre l’inéluctable, nous organisions, dans l’urgence la plus totale, une partouze géante.

    Face à un état de fait insupportable, l’humain est fait pour fuir ou lutter. Lutter contre l’effondrement semble largement compromis. Fuir également puisque nous ne pouvons changer de planète. En conclusion que nous reste-t-il à part la partouze ? Je vous le demande.

    Membre Inconnu a répondu il y a 5 années, 4 mois 7 Membres · 17 Réponses
  • 17 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    14 novembre 2018 à 13 h 24 min

    Fait pas un peu frais en ce moment pour concrétiser cette idée ?
    Sévigne en tout cas il a l’air trop sûre de ses prospectives et ça n’a pas l’air de le rendre zen, mais l’histoire nous montre abondamment qu’à part Nostradamus et qlqs autres sur-êtres mais assez peu nombreux, c’est jamais ça qu’on croit qui va être qui est. Ca marche même au présent, c’est pas rare qu’on croit qu’on sait alors qu’on se trompe. Mais je garde ‘idée de la petite sauterie entre frère et soeurs, ça joue un peu la fin de règne façon Sodome & Gomorrhe.
    A tout prendre j’ai plus d’affinité avec Marc Luyckx, ok ça repousse la partouze finale sine die, mais ce qui vient est pas mal.
    https://www.youtube.com/watch?v=JDRzEdRQF5s

  • olbius

    Organisateur
    14 novembre 2018 à 22 h 58 min

    La fin du monde est annoncée depuis des millénaires, rien de neuf. Mais pourquoi avoir besoin d’un prétexte pour organiser une petite sauterie ? 😉

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 novembre 2018 à 0 h 19 min

    Si c’était si simple ça ferait pas que causer …

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 novembre 2018 à 18 h 09 min

    Au sujet de Pablo Servigne avec son “Comment tout peut s’effondrer”, c’est en effet un constat on ne peut plus inquiétant. Je vous laisse libres de vous organiser comme bon vous semble, cf. partouze géante ! Personnellement, le sexe a bien sûr son importance, comme les autres besoins et plaisirs…! Mais sans faire une fixation. Je compte profiter de la vie à 100%, ce que je fais depuis toujours !
    Connaissez-vous un autre livre du même Pablo Servigne ? “L’entraide, l’autre loi de la jungle”. Avec son ami Gauthier Chapelle, tous deux docteurs en biologie, ils ont plongé dans la fameuse “nature humaine” avec son non moins fameux “L’homme est un loup pour l’homme”, jusqu’à l’épigénétique, pour découvrir, démontrer – donc scientifiquement – et essayer de nous convaincre – moi, c’est fait ! – que l’entraide est autant inscrite en nous et naturelle que la dite loi du plus fort, sciemment détournée de son origine scientifique et biologique, pour asseoir la propagande capitaliste (ultra)libérale. Ce livre ouvre des horizons nouveaux, en rétablissant, au passage, quelques vérités scientifiques et biologiques, ignorées voire niées par certaines doctrines politiques…

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 novembre 2018 à 21 h 16 min

    je n’ai pas lu les livre que tu site @mariedelaprairie, mais j’en suis aussi convaincu

    Voici une piste de réflexion pour les autres :

    https://www.youtube.com/watch?v=smJdQ2p5Wrg

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2018 à 0 h 37 min

    Merci pour vos liens. @bosonx @substanceetattributs @olbius @pepita

    Les faits : Dans les années 70 extraire 100 litres de pétrole réclamait une énergie équivalente à 1 litre. Tout bénef. Cette courbe, exponentielle, en est aujourd’hui à environ 4 litres extrait pour un litre (je schématise). Donc il deviendra très prochainement absolument pas rentable d’extraire du pétrole (gaz de schiste…etc…).

    Or, TOUT est lié au pétrole. L’approvisionnement des supermarché, des hôpitaux, les déplacements pour aller travailler, emmener ses enfants à l’école, la moindre petite pièce de rechange des usines et même d’une certaine façon les énergies renouvelables… Donc le jour où il n’y a plus de pétrole, c’est la merde.

    Et même si l’humain peut être altruiste (c’est effectivement le sujet du deuxième livre de Sevigne @mariedelaprairie ), il est probablement que, pour schématiser, bon nombre de gens qui eux n’ont pas réfléchie à grand chose jusqu’à présent à part sur des sujets relatifs à la consommation, ou qui n’ont pas réellement la même sensibilité que d’autres, opte pour le choix du plus simple à court-terme à savoir le pillage et l’instauration d’un ordre tribal ou mafieux. Mais il est vrai que sur ce point tout reste possible et qu’une réorganisation soit possible (faudra-t-il encore compter sur l’état ? Pas sûr…)

    Une chance d’éviter l’effondrement ? Peut-être, mais est-ce souhaitable que ça ne s’effondre pas ? Voici le PARADOXE : Pour que la terre reste un écosystème viable pour l’humain il faudrait que l’effondrement économique est lieu le plus vite possible. Vouloir que le monde continue ainsi c’est vouloir qu’on trouve des manières toujours nouvelles et pires pour extraire l’énergie, par exemple le gaz de schiste qui est écologiquement une catastrophe.

    Donc soit on continue à jouir en comptant sur les joie du confort capitalisme (et il y en a beaucoup), soit on anticipe le changement (et ça va pas être du petit changement là, il va falloir se sortir les doigts, ne serais-ce que pour repenser la politique au sens large). Mais puisque l’humain a cette tendance à attendre d’être dans le mur pour agir alors… je reste pessimiste.

    Donc profiter de la vie de manière hédoniste oui mais quelle est la condition de possibilité du luxe dans lequel on se vautre tous les jours ? Dans un monde écologiquement responsable, aurait-on le même niveau de vie ? J’en doute. Il faut en avoir conscience. On vit une période d’abondance folle parce que nous avons piller les ressources de nos enfants, petit-enfants… pour jouir du présent, manger des vaches en barquettes et des bananes qui ne voyagent pas par magie jusqu’à chez moi.

  • anne77

    Membre
    16 novembre 2018 à 5 h 00 min
  • olbius

    Organisateur
    16 novembre 2018 à 10 h 52 min

    Ou alors, on constate que de nombreuses pistes d’innovation sont actuellement suivies et on se dit que le pire n’est jamais certain 😉

    décroissance

    Mais sinon oui, nous sommes en train de dévorer nos enfants, petits-enfants etc.

    L’Etat ne peut avoir beaucoup d’argent qu’en épuisant tout le monde et les masses surtout. (…) Aujourd’hui qu’on a admis en principe que l’Etat est institué pour distribuer la richesse à tout le monde, il est naturel qu’on lui demande compte de cet engagement. Pour le tenir, il multiplie les taxes et fait plus de misères qu’il n’en guérit. Nouvelles exigences de la part du public, nouvelles taxes de la part de l’Etat, et nous ne pouvons que marcher de révolution en révolution. (…) Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir. (…) On verra le peuple tout entier transformé en solliciteur. Propriété foncière, agriculture, industrie, commerce, marine, (…) tout s’agitera pour réclamer les faveurs de l’Etat. Le Trésor public sera littérallement au pillage. Chacun aura de bonnes raisons pour prouver que la fraternité légale doit être entendue dans ce sens: «Les avantages pour moi, et les charges pour les autres.» L’effort de tous tendra à arracher à la législature un lambeau de privilège fraternel.

    Frédéric Bastiat, Justice et Fraternité, 1848

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2018 à 12 h 54 min

    L’histoire nous montre encore que ce n’est pas l’innovation (à part 2-3 trucs comme l’imprimerie et la pénicilline ) qui nous sauve ou nous perd mais la conscience qui met en oeuvre les applications. Elle oriente la recherche, formalise les découvertes, invente les pires moyens de s’en servir, la preuve ce sont ces “avancés” qui nous mène dans le mur. Alors la fuite en avant façon transhumanisme ou colonies sur Mars, façon fliqué H24 ou marchandisé/paramétré jusque dans nos comportements intimes (capteurs et lecteurs biologiques, capture et lecture émotionnelle).
    Oui mais non, sans éthique et financé par des intérêts et des idéologies privés, la recherche et l’innovation nous mettront à genou, je préfère encore un bon big crunch à la Sévigne qu’un avenir radieux à la GAFAM/NSA, si en plus on est appelé à servir de chaire à canon pour que ça dure encore un peu…
    Ola terriens, qlqs soient vos choix de (in)soumissions, je vous souhaite une super techno-radieuse journée.
    Mimis rayures

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 novembre 2018 à 22 h 04 min

    Merci pour ce lien intéressant. J’ai regardé la vidéo avec attention. Je connais la CNV et la pratique activement depuis environ un an. Profondément pacifiste, antimilitariste et non-violente, j’ai cherché et trouvé une autre façon de communiquer avec mes semblables. Parce que pour éviter un conflit, il faut travailler en amont, anticiper, réfléchir et faire preuve d’empathie ! Comme l’explique très bien Isabelle ! Je sais écouter, peut-être davantage que parler, de moi ou d’autre chose. Il est fréquent que des femmes se confient spontanément à moi dans un bus ou à un arrêt en attendant. Je les remercie toujours pour la confiance qu’elles m’ont accordée, j’entre en empathie pendant leur récit et j’essaie de terminer sur une pirouette humoristique. La Communication Non Violente, ça fonctionne ! Vraiment. Mais ça demande une bonne maîtrise de soi-même, de ses propres émotions. Je me sens un peu comme un sage ou bien un philosophe, avec l’impression d’être apaisée de l’intérieur, même si j’ai encore du chemin à faire. Je ne propage aucune doctrine ni politique ni religieuse, je pense que le prosélytisme quel qu’il soit ne peut que poser problème puisqu’il heurte le respect de l’autre, c’est une sorte d’agression de vouloir faire changer d’avis quelqu’un. Avant de vouloir le /la faire changer, il serait plus respectueux de faire sa connaissance et d’entendre son histoire. Mais cela demande de la patience, de l’abnégation et de l’humanisme ! Je pense également qu’il est conciliant de rester humble en toute circonstance.

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