Les émotions

  • bagayaga

    Membre
    15 février 2022 à 14 h 31 min
  • byaku

    Membre
    15 février 2022 à 14 h 32 min

    Après de mon côté je voulais préciser que l’émotion ne provenait pas forcément d’une stimulation extérieur à soi

    @bagayaga C’est précisément pour cela que je n’ai pas parlé de ” stimulus externes ” comme on peut le lire bien souvent puisque je considère que l’on peut effectivement autocréer et autogérer nos émotions d’une manière complètement interne et autonome, via la mémoire justement puisque tu en parles un peu plus haut. Ce qui me fait d’ailleurs rebondir sur le fait que ne suis pas particulièrement d’accord avec ton principe d’émotion qui semble lié à la mémoire ( ou alors j’ai mal compris ce que tu voulais dire ). J’en veux pour preuve la faim par exemple, qui provoquera une sensation désagréable, engendrant une émotion, et sans besoin de mémorisation au préalable et observable sur n’importe quel nouveau né, et je pourrais multiplier ce genre d’exemple d’émotion non lié à une quelconque forme de mémoire. Mais cela dit, je suis d’accord pour dire qu’une bonne partie des émotions que l’on ressent au fil de notre existence sont pour la plupart liées et accentuées par la mémoire.

    Pour le reste de ton discours, je suis assez d’accord. Tout ceci a été romancé à outrance à en devenir assez pitoyable à vrai dire. L’émotion dans sa forme basique et animal répond en réalité à beaucoup de problèmes très pragmatiques et comme tu le dis, un besoin de survie et de continuité de l’espèce probablement enfoui en chacun de nous. Seulement, les dérives de l’émotions à outrance ont menés notre espèce à en créer toute un panoplie, toutes plus antipragmatiques les unes que les autres. Ce qui fait que beaucoup de monde considèrent aujourd’hui ( et j’en fais parti ) que l’émotion est l’un des pires, si ce n’est le pire ennemie de la raison. Et je dois avouer sans douter une seule seconde de ce qu’on va avoir envie de penser de moi dans un élan de facilité … que les femmes ont aujourd’hui le monopole de cette émotionalision à outrance ( bien que les hommes s’y mettent de plus en plus 😣).

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 février 2022 à 14 h 55 min

    @auroredenuit

    En en fait ce qui m’énerve c’est ce besoin de beaucoup d’être dans le clivage moi je sais et je vais vous montrer que vous avez tort et ça ça m’agace ça me donne envie de provoquer.

    Je t’invite à relire la définition du mot “clivage”…
    Tu es en plein dedans en réalité, en dépit de ta volonté d’ouverture et de nuance.
    Ce n’est ni bien, ni mal, cela dit.

    Ce que tu sembles vouloir dire, c’est que tu es énervée par les joutes verbales, les débats enlevés ou “la disputatio”.

    Ce que j’apprécie dans la démarche de @Sgiath c’est un grand sens de la nuance en fait.

    A première vue ton sens de la nuance est quelque peu à géométrie variable. Quand quelqu’un se permet de dire, “Le gouvernement met en place des lois pour empêcher les personnes fuyant
    la misère et la guerre de rentrer ou de rester dans ce pays. Ces personnes sont
    harcelées par l’administration et par la police.”,
    cela ne semble pas te choquer en dépit des amalgames et des idées simplistes véhiculées.

    Moi cela m’énerve…

    … Et tu t’énerves aussi, à ta façon, sur ce qui te préoccupe.

    ————–

    Bref, en marge de ces remarques, je suis globalement d’accord avec ce que tu écris à propos de la réfutabilité des sciences et des dérives scientistes. J’dis ça, j’dis rien.

  • auroredenuit

    Membre
    15 février 2022 à 15 h 02 min

    @sylvie7 désolée Sylvie c’est pas contre les individus. Les manifs pour le personnel soignant je les ai faites et je viens du milieu soignant mes deux parents et beaucoup de mes amis et je ne les déconsidérent pas non plus. C’est pas une question de personnes. Ce que je dénonce c’est un paradigme qui a besoin de se réinventer. Regarde la vidéo de l’extrait de la crise que j’ai envoyé avec Vincent Lindon. C’est les conditions d’exercice de la médecine et la façon dont la science est de plus en plus corrompu réduisant la réalité des savoirs a quelque chose de binaire. Le contexte de l’extrait, C’est un médecin généraliste qui supporte plus de faire son métier comme a l’abattoir d’où le ” j’avais tellement de clients dans une journée, pire qu’une pute a Barbès.” C’est pas pareil. Des personnes qui exercent la médecine bien sûr qu’il y en a des très bien et heureusement qu’il y a un corps de métier dédié à la santé. C’est pas mon propos on s’est mal compris.

  • bagayaga

    Membre
    15 février 2022 à 15 h 20 min

    De mémoire on relie émotion et mémoire par le caractère automatique des émotions.

    Si on établit un schéma cognitif de l’émotion Byaku, on peut matérialiser ce chemin ainsi:

    –>Stimulus–>Influx nerveux ascendant–> analyse dans zones concernées-> Influx nerveux descendant–>Réponse.

    La phase dite d’analyse permet de te confronter à la mémoire sémantique. Celle de l’expérience. Celle qui répertorie ce que tu sais et ce que tu as vécu. Et le stimulus va être interprété via cette partie de la mémoire. Située dans l’hypocampe. Qui fait partie du fameux système lymbique que j’ai partagé là- haut. Ce système lymbique est relié aux fonctions vitales aussi, notamment aux viscères. Qui sont souvent impliquées dans les manifestations physiques de l’émotion. Etc. Ton exemple du bébé, et bien: le bébé à faim, cela entraîne une chaîne chimique d’inconfort qui vont créer une réaction physique d’inconfort. Et le bébé va pleurer. A chaque fois il va pleurer différemment en fonction de la fatigue ,de le faim, l’inconfort parce qu’il s’est souillé, le froid etc… Un pleur différent et reconnaissable en fonction d’une émotion. Parce qu’il a mémorisé le sens de l’inconfort. Et l’exprime. Sinon il pleurerait n’importe comment à chaque fois. S’il avait pas mémorisé la raison de son inconfort et ce qu’il faut pour le palier? Non?

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 février 2022 à 15 h 30 min

    @Sgiath

    Je reprends le message de jez76.

    Tu dis que s’il n’y a que moi que
    quelqu’un met en colère, c’est que cela en dit plus sur moi que sur
    lui. Je vais prendre un exemple un peu extrême :
    Le gouvernement met en place des lois pour empêcher les personnes fuyant la misère et la guerre de rentrer ou de rester dans ce pays. Ces personnes sont harcelées par l’administration et par la police. Cela me choque. Je ne suis pas le
    seul, mais une grande partie de la population n’est pas choquée et encore moins en colère. La majorité n’y pense sans doute pas. Cela en dit-il plus sur moi que sur le pouvoir ? Ou cela en dit-il plus sur ceux qui ne ressentent pas de colère face à cette
    situation ? Certes, on peut dire que la colère n’est pas la plus saine des réactions, même face à l’horreur. Pour autant, cela n’évacue pas la responsabilité éventuelle de celui qui nous met en colère.

    Tu dis que je n’ai pas argumenté, mais manifestement tu n’as pas lu le fil de la discussion car j’ai argumenté en avançant deux points. J’ai d’abord mis en avant que le propos de jez était binaire, manichéen ou simpliste – au choix. Nous sommes réunis dans un site dédié à la douance. J’estime que des réflexions aussi bêtes, qui sont le fruit de croyances ou de postures politique n’ont rien à faire là. Je me fous de savoir si elles sont de gauche ou de droite ; la bêtise et la raison transcendent les clivages et les appartenances.

    Dire que les migrants fuient tous la misère et la guerre est faux. J’ai travaillé dans le domaine de l’accueil des migrants et comme je l’ai déjà écrit, la très grande majorité des migrants le sont pour des raisons économiques qui n’impliquent pas forcément des situations de misère. Les miséreux n’ont généralement pas les moyens pour payer des passeurs ou de parcourir des milliers de kilomètres. Il y a moins de 20 % de couples et de familles dans les centres d’accueil. Les 80 % restant sont des hommes isolés.

    Dans les centres d’accueil, la plupart des familles ne posent pas de problèmes et sont, au contraire, désireuses de s’intégrer. L’état les aident beaucoup. Il y a des appartements HLM réquisitionnés à Aubervilliers ou L’Hay-Les-Roses, par exemple.

    Pour prendre le cas des Irakiens, moins de 10% de ces ressortissants sont issus des minorités persécutées à savoir, les Turkmène, les Kurdes, les Chabaks, les Kakaïs et les Yézidis. La plupart sont Sunnites ou Chiites. Comme ils sont regroupés par nationalité, cela peut donner lieu à des heurts violents (comme en 2018, au centre provisoire de Noisy-Le-Grand), car ces deux communautés se détestent.

    Quand j’ai été en poste à L’Hay-Les-Roses, l’association pour laquelle je bossais était scindée à propos d’une famille expulsée des Etats-Unis dont le père était un fichier S (prosélyte islamiste). Je faisais parti de ceux qui ont demandé l’expulsion de cette famille au nom du bien commun. Les couilles-molles et les bisounours en ont décidé autrement…

    J’ai vu aussi dans un centre situé à Boulogne un Erythréen subir un véritable martyre de la part de Somaliens. Personne n’a réagit parce que vouloir séparer l’ivraie du bon grain, les opprimés des tyrans, c’est faire le jeu du « Rassemblement National » (sic). Je rapporte les propos du responsable de l’encadrement.

    Donc les amalgames crétins de @jez76 me font chier, oui, parce que le monde n’est pas binaire. Il y a des migrants cons et profiteurs, il y a des flics obtus, il y a des migrants qui fuient vraiment des persécutions et il y a aussi des flics qui les défendent quand des dealers tentent de s’incruster dans leur immeuble (à Emerainville en 2018). L’état français fait ce qu’il peut. Il attribue des logements et donne des enveloppes de 400 euros (minimum), propose des encadrements et des soins gratuits… C’est parfois insuffisant. Parfois un migrant refuse que sa femme soit auscultée…

    Fais chier, quoi !

    Comment? Je suis grossier ?

    Oui…

    …Et après ?

    Au moins ne suis-je pas vulgaire.

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 février 2022 à 20 h 38 min

    @auroredenuit ho mais j’ai regardé cet extrait, il y a des vérités mais il faut les recontextualiser et il y a aussi énormément de clichés. Outre la secrétaire espagnole avec un accent à couper au couteau et le pote qui n’en a rien à faire de son ” ami” et ne considère que sa petite personne :

    – tous les médecins ne vivent pas dans le XVIème ( au vu du décor)

    – il n’a jamais guéri personnes avec l’allopathie? Mais avec l’homéopathie oui? Sérieusement ?!

    – il enchaîne les clients —> que ce soit allopathie ou homéopathie, un médecin est libre de consacré le temps qu’il veut à son patient et de prendre le temps de discuter. C’est lui qui gère la fréquence de ses rendez vous.

    – N’est ce pas plutôt le manque de médecins qui est en cause dans cet effet usine? Et étant donné la pression qu’ils subissent par les «moi c’est plus grave que le voisin, c’est urgent, je dois être reçu tout de suite!!!» s’ils enchaînent, c’est peut être pour voir le plus de monde possible au cas où ils y auraient un cas vraiment urgent, et pas par plaisir ou par appât du gain.

    Après oui, je suis d’accord sur le reste de ce que tu dis et les dérives de la science. Mais cite moi une profession ou un domaine qui n’est pas atteint par la corruption. Il n’y en a plus. Alors mettre tout le monde dans le même panier à cause de quelques corrompus, ça me gonfle assez rapidement ou ça me dépite selon l’humeur du jour.

    Et pour revenir au sujet des émotions dans la profession de la santé, il est important et malheureusement nécessaire de se créer une barrière contre ces émotions primaires et humaines qui pourraient influencer les choix dans la mauvaise direction.

    Imagine : toute la journée, tu reçois des personnes qui placent tous leurs espoirs de guérison, de vie en toi. Mais tu sais que tu ne peux rien pour eux, juste essayer de prolonger ou améliorer un peu leur quotidien car la vieillesse est un naufrage et la mort inexorable . La frustration que cela représente entraînant peur, colère, tristesse TOUS LES JOURS!! Pour si peu de guérison ou de remerciement car l’humain est souvent ingrat ( quoique aujourd’hui j’ai eu des chocolats en remerciementd’une cliente🥰🥰🥰) Donc peu de joie. Je ne suis pas médecin mais j’en côtoie, je me mets à leur place car déjà à la mienne, l’attente de réponse miracle de la part des clients est permanente. Il faut une sacré force de caractère pour accepter ainsi son impuissance face à la maladie alors je les comprends même si cela ne veut pas dire que j’accepte leur comportement. Parfois je suis en colère quand je vois un médecin si peu compatissant ou juste qui considère l’organe et non le patient dans son entiereté. Mais ce que je pense, c’est que la santé ne se suffit pas d’un acteur mais c’est une collaboration entre les différents acteurs de cette profession et dans celle ci, il faut une tête froide qui ne laissera pas ses sentiments obscurcir ou influencer ses décisions. A moi d’être le garde fou du médecin ensuite, de donner les explications, de fournir l’écoute nécessaire au patient. Après, oui, comme dans tous les métiers, il y a les problèmes d’ego, surtout quand on arrive à vaincre la maladie. Mais l’abnégation d’une majorité ne peut être insultée ainsi.

    Quand à la médecine Chinoise, à part les histoires de bouffer de la corne de rhinocéros ( ils n’ont qu’à se ronger les ongles ou se bouffer les cheveux, c’est pareil) juste pour bander, je n’ai absolument rien contre.

    Et encore pour revenir au sujet, je dirais juste que les émotions sont étroitement liées aux sentiments. Savoir les gérer ou pas, les identifier ou pas, les accepter ou pas, c’est le travail de chacun en fonction du contexte et de sa propre histoire. Chaque émotion à son utilité et un sentiment peu générer diverses émotions qui ont leur utilité également. Le tout, à mon avis, est de prendre suffisamment de recul pour analyser l’émotion ressentie lors de ce sentiment afin de comprendre pourquoi elle est là et l’utiliser a bon escient ou la convertir par la réflexion si celle ce est négative afin de mieux se connaître et de pouvoir continuer à avancer.

  • jeremiah

    Membre
    15 février 2022 à 22 h 17 min

    @jabberwocky eh bien déjà, je trouve que c’est mieux argumenté. Je ne me plains pas du manque de respect car je n’ai pas peur des des conflits politico-intellectuels ! Cela dit, là pour le coup, on part sur un autre débat que j’aurai volontiers avec toi ailleurs.

    J’ai pris l’exemple des migrants, car il me parle. Cependant, le sujet, c’est les émotions et @Sgiath a bien répondu à ma question. En effet, je comprends bien que mes émotions parlent de moi. Cela dit, j’ai encore du mal avec l’idée que mes émotions ne parlent pas des autres. Carlos Tinoco y fait allusion lorsqu’il dit que le reproche de dépendance affective que l’on fait aux surdoués peut tout aussi bien être appliqué aux “autres” dans certaines situations de liesse populaire comme les matchs de foot. On pourrait par ailleurs reprocher aux “autres” de ne pas être assez dépendants.

    Du coup, lorsqu’on me dit “dépendant affectivement”, est-ce uniquement de moi que cela parle ou bien aussi de la “norme” ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    16 février 2022 à 6 h 15 min

    @konstantine je me vois bien faire

    LALALALALAAAAAAAA comme une dingue 🤣🤣🤣

    Allez t’as raison, je passe à autre chose😘😘😘

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    19 février 2022 à 6 h 03 min

    Émotions, sentiments, moral, humeur, ressentis, affects : je n’ai jamais compris le rapport que beaucoup de personnes font avec le corps matériel & les organes. Pour moi la nature en est par principe totalement antagoniste (sensations du corps : une perception localisée dans le corps, cela : des perceptions d’une toute autre nature sans localisation corporelle détachées du corps & sans rapport avec lui)·

    Ce que je peux vous en dire est que ce sont les manifestations visibles du système de contrôle barométrique interne du psychisme.
    Pour simplifier (demandez-moi si vous voulez plus de détail) des informations pénètrent la conscience par deux voies (mentale ou sensorielle), ces données sont confrontées @ des programmations inconscientes déjà présentes ce qui produit (comme une opération avec deux opérandes un opérateur & un résultat) une valeur quantitative qui peut se situer en divers degrés des gammes neutre (on n’éprouve rien de particulier), négative (peur colère tristesse injustice souffrance corrosive etc) ou positive (joie plénitude euphorie amour etc).

    Ce système barométrique vibratoire a pour fonction d’indiquer si ce qui se produit est mauvais ou bon pour la conscience, comme une façon d’informer sur sa santé, de pousser @ agir pour aller des degrés bas vers ceux hauts, & de confronter @ ce qu’elle est par le principe d’Attraction en la raccordant @ des évènements de même type pour que son environnement lui soit ajusté — quelqu’un[e] de négati|ve–f| fera des rencontres négatives, quelqu’un[e] de positi|ve-f| vivra des expériences bénéfiques.

    Cela donne donc le piment @ la vie, incite @ évoluer vers des valeurs plus élevées, intime d’être responsable de ses actes, influence inconsciemment les autres êtres vivants (puisque c’est constitué d’une énergie vibratoire diffusée) ou les informe consciemment quand ils savent le détecter & l’interprêter (ce qu’on nomme @ tord ‾hypersensibles‾)…
    Si le plan sensoriel & moteur est une interface entre le corps & le psychisme donc un périmètre d’entrée-sortie le plan moral – affectif est celui de la réaction subtile & intime @ ce que l’on vit (& après le plan mental celui des représentations, de l’abstraction, de la planification etc qui permet la compréhension & donc un contrôle avisé des autres systèmes).
    C’est un système multifonctionnel primordial pour un être vivant qui fait écho local au global fonctionnement vibratoire élémentaire de l’univers. Ainsi interprêter & gérer ses émotions sentiments etc est une responsabilité & un devoir autant pour soi que pour le bien commun·

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