Les émotions sont-elles souhaitables?

  • minos

    Membre
    24 février 2023 à 20 h 50 min

    C’est vrai que je suis (peut être excessivement) dans “le contrôle” ou “la maitrise” (si tant est que ce soit des choses que l’on parvienne véritablement à atteindre, c’est discutable tant dans la réalité de cette attente que (et encore plus) dans sa permanence-persistance), en tout cas, c’est vers ça que je ressens naturellement d’aller. Ceci étant, je ne m’en fais pas “un enjeu” si absolument essentiel ou indispensable ; je peux très bien (et sans remord) laisser mes émotions prendre le pas de sorte que cela entraîne que je me montre violent et/ou cruel (notamment)… Ce n’est pas courant chez moi, mais c’est une part de ma personnalité que j’admets et que j’assume sans guère de dérangement, c’est une constituante normale de notre humanité et, en tout cas, cela n’a jamais entraîné que je regrette ces débordements ponctuels… Aussi, puisque lorsqu’ils se produisent, c’est un élément déclencheur extérieur qui l’aura provoqué. Alors bien sûr, on pourra considérer que c’est une preuve d’impuissance et ça ne me plait pas, mais bon, je ne suis qu’un homme (donc) et je n’ai jamais prétendu d’être exemplaire… En cela, “d’aucuns” pourraient estimer que je ne suis pas si “prisonnier” de mes velléités de d’auto-contrôle en sachant (ou en me laissant aller à…) “laisser parler” mes émotions-ressentis intenses (n’est-ce pas @Gabriael ?)…^^

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 février 2023 à 21 h 57 min

    Même en voulant être “gentil”, on peut causer un beau bordel, voire pire…
    Et il faut savoir montrer qu’on a des crocs et des griffes, aussi, si on veut se protéger, en fonction de qui on a en face de nous… Voire les utiliser.
    La communication assertive ne fonctionne pas si on a en face de soi quelqu’un qui manque trop d’empathie et/ou qui est trop agressif. Et il faut parfois montrer que nous aussi on peut mordre. Voire faire une démonstration, quitte à perdre une dent dans l’action. C’est mieux que de perdre un bras.
    Mais quoiqu’il en soit, pour moi il vaut mieux perdre une relation que la santé…

  • minos

    Membre
    24 février 2023 à 22 h 36 min

    Perso’, @Kitsunebi , je ne m’énerve que rarement et (par exemple), dans mon couple précédent, “ma moitié” étant (pas “que”, mais “aussi”) une femme complexée (comme beaucoup !), impulsive et encline à traduire ses doutes par la colère, elle en venait couramment à m’insulter “de tous les noms” à ces moments, ou elle pouvait aussi me frapper et me jeter des trucs à la figure… Je ne répondais pas vraiment autrement que par l’évitement (elle était maladroite et visait mal ^^), et même si je ne trouvais pas sa réaction justifiée, j’adoptais une relative impassibilité face à ses éclats, mais mon manque de réponse était de nature à l’excéder plus encore en ce qu’elle pensait que, en cela, je la méprisais… Alors que c’était la seule façon qui me venait de “répondre” à son trouble (lui qui me semblait souvent “inconsidéré”, mais que j’entendais).

    Elle était dans des émotions intenses et très assujettie à ses ressentis (comme probablement plus éprise qu’elle ne me l’inspirait) alors que moi, beaucoup moins (!)… Je ne suis pas “un passionné”, mais un pragmatique et bien plus dans l’analyse (sans être dépourvu d’émotionnel et de sentiments, bien sûr)… Cela entrainait une incompréhension foncière entre nous, j’en venais parfois (pas si souvent) à faire semblant de partager ses émotions alors que je ne les éprouvais pas juste pour qu’elle se sente plus à l’aise. Mais bon, à la longue, ces appréciations humaines divergentes suffisent à creuser un fossé entre deux individualités.

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 février 2023 à 23 h 13 min

    J’imagine qu’avec l’âge et l’expérience, un nombre significatif d’HP développent une plus grande appétence au self control.

    Cette maîtrise de soi n’est pas si surprenante lorsque on remet dans le contexte qu’un HP peut, si tôt dans sa vie, se sentir différent qu’il se met aisément en retrait et ne résigner, d’avantage que d’autres, à ne plus exprimer son avis.

    L’indifférence, le mépris, l’immobilisme sont aussi des destinations qui peuvent se retrouver sur le chemin des errances du HP.

    On pourrait penser qu’après tout, nous sommes plus à même de nous assumer et que le groupe nous apporte d’avantage de limites que d’opportunités.

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 février 2023 à 23 h 29 min

    La gentillesse, c’est cooooool !<div>

    Néanmoins, certaines personnes adoptent une attitude aimable comme de la vaseline à Idées.

    Mais la congruence et l’assertivité sont souvent plus utiles qu’on ne l’imagine…

    J’ai souvent pensé qu’être soit était le plus simple moyen de ne pas décevoir.

    Encore faut-il s’être trouvé…

    (Rires)

    </div>

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    25 février 2023 à 4 h 52 min

    Gabriael : (ça veut dire que je réponds @ tes propos mais je m’adresse @ tout le monde & non @ toi)

    ‟Concernant l’objet du forum ; j’avancerai que l’empathie pourrait être qualifiée de 6ème sens puisqu’elle résonne avec l’émission/perception d’émotions.”

    Tu n’as que semi-raison ici car il y a la confusion habituelle.
    S’il y a émission – réception directes de ressentis il s’agit de syntonie ou de télépathie (suivant le degré)·

    L’empathie dépend au contraire de l’interprêtation qu’on a de la situation telle qu’on l’acquiert avec nos sens habituels — particulièrement vue & ouïe — comparée @ nos propres modèles affectifs & comportementaux donc cette interprêtation est personnelle & soumise aux erreurs & aux biais habituels… Elle n’est donc pas forcément @ l’image de ce que ressent véritablement l’autre contrairement @ la syntonie où on subit de plein fouet l’affect de l’autre par résonnance entre nos deux esprits sans qu’une analyse non-consciente soit en jeu.

    Ainsi je rappelle comme je l’ai expliqué plus haut (mais presque personne ne lit, & quand on lit on ne comprend pas ce que je veux dire ou ce que ça implique car les liens ne se font pas) que l’empathie est un processus MENTAL alors que la syntonie est un processus PERCEPTUEL. Cette fois je les mets en majuscules… Il y a toujours cette opposition ˜perceptuel – mental˜ dans mes travaux sur le psychisme.
    Pour simplifier le MENTAL est le monde des représentations, de l’abstraction & des concepts alors que le PERCEPTUEL le monde des sensations, affects & états internes.

    Autrement dit l’empathie & la compassion nécessitent représentation des éléments en jeu & traitement de l’information — que ce soit conscient[isé] ou non —, ensuite si on ressent en miroir le même ressenti il s’agit de compassion (originellement ‾sympathie‾) & si cela reste au niveau de la compréhension il s’agit d’empathie ; alors que la syntonie est une simple réception d’information depuis l’extérieur de soi comme un sens supplémentaire.
    La syntonie & la télépathie sont rares alors que l’empathie & la compassion sont très répandues.

    Maintenant comment distinguer les deux ?

    ⇒ S’il vous êtes du genre @ vous DIRE très sensible aux injustices, ressentir de la peine pour tous les êtres pour lesquels vous SAVEZ qu’ils vivent de la peine ; que lors d’une situation concrête il vous faut quelques instants pour COMPRENDRE – RÉALISER ce que vit l’autre avant d’avoir un accès émotionnel ou sentimental intense il s’agit d’empathie & – ou de compassion car tout cela relève du MENTAL.

    ⇒ Si en approchant une personne vous êtes envahi[e] DÈS LES PREMIERS INSTANTS par des affects forts qui vous sont étrangers & QUE VOUS NE POUVEZ EXPLIQUER ; si en pénétrant un bâtiment une ambiance insupportable vous prend IMMÉDIATEMENT @ la gorge au point que vous ne puissiez y rester il s’agit de syntonie voire de télépathie – exocognition car cela relève de la PERCEPTION.

    ‟– L’hypersensilité est pratique quand il s’agit de décoder les individus. Lorsqu’elle est très développée, elle pourrait s’approcher d’une forme de diagnostic flash similaire à une lecture d’aura.”

    Ça c’est donc la syntonie qui tend vers la télépathie.
    Donc pas l’hyperempathie. Hyperempathie qui n’est pas non-plus l’hypermotivité : être submergé[e] par des émotions ou ne pas savoir les gérer peut ne concerner que notre intérieur & pas les ressentis des autres. L’hyperémotivité relève elle aussi du plan PERCEPTUEL & non du plan MENTAL.
    Quant @ l’hypersensibilité c’est le fait de ne pas supporter le contact de certaines matières, certains sons ou certaines odeurs etc ; typiquement autistique. Donc l’hyperémotivité n’est pas l’hypersensibilité bien qu’elles se situent toutes deux au plan PERCEPTUEL.

    J’espère vraiment que pour une fois vous prendrez en considération ce que j’explique car @ force de tout mélanger personne ne se comprend… & ensuite ça cause des dénis sur certains vécus, des phobies etc comme on le voit souvent (les hauts ceci contre les zèbres cela ; même chose pour les trans-ceci contre les fémino-cela) alors qu’@ la base toutes nos guerres ne viennent que d’un problème conceptuel & paradigmatique (vocabulaire). D’où l’importance du MENTAL dans l’évolution psychique d’un être & d’une civilisation.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 février 2023 à 10 h 21 min

    @minos : de mon côté, je suis une passionnée, mais ce n’est pas pour autant que j’en perds la raison. Je suis aussi très rationnelle, ce qui peut faire croire parfois que je suis sans coeur. Un pervers narcissique ? Mais non, c’est juste que je sais utiliser ces 2 sphères à la fois et que je suis comme dirait un de mes ex et ami un guerrier qui ne voit pas toujours que son dos est criblé d’épées (j’avais adoré l’image, qu’il m’a donnée il y a quelques semaines…). C’était très flagrant lors de mes tests Wais, et certains de mes résultats pousseraient à dire que je suis une “Rain Man”… Sauf que… NON. Cela n’est de toute façon pas compatible avec mes capacités émotionnelles, que je trouve de nouveau grisante, tout autant que ce que j’ai dans la tête. Et on aura beau vouloir me coller n’importe quelle étiquette en fonction de qui est l’autre et notamment des frustrations qui le pèse, cela ne me concerne en rien. Et s’il m’arrive rêver que je viole une sorte de monstre génial et sanguinaire tout en l’empêchant de me manger le visage (avec une autre bouche qui lui sort de sa bouche), je le viole après avoir prévenu tout le monde de s’enfuir (dans mon rêve il avait tué des gens et il y avait des morceaux partout, alors oui, il fallait d’abord que je mette les autres en sécurité), et en n’éprouvant pas le moindre remord mais du soulagement de pouvoir satisfaire mes besoins sexuels (avant de le tuer) avec son superbe corps d’emprunt qui détenait un cerveau à la fois féroce et brillant, mais dénué de toute empathie et d’amour pour les autres, qui ne sont que de la bouffe pour lui. Et si au réveil je peux ressentir du dégoût de moi, je finis par éclater de rire en m’apercevant qu’au final je n’ai pas changé… Sinon, vu la vie que j’ai vécu jusque là et tout ce qui a pu se passer, je n’ai pas la moindre raison de manquer de confiance en moi et de me prendre pour une créature stupide, laide et sans défense. Ou encore pour un monstre.

    Mais de toute façon :

    We need monsters to combate monsters 😈

    https://www.youtube.com/watch?v=79utb2KksA0

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 février 2023 à 11 h 51 min

    @tres-lointaine : mais si, moi je te lis, en tout cas ! 😅 Et selon MA perception et MON mental, tu as bien souvent des informations intéressantes à m’apporter, ou des piqûres de rappels que j’apprécie. Mais je ne suis pas d’accord avec tout. Loin de là. Surtout quand tu te présentes comme LA personne éclairée qu’il FAUT écouter, alors que pour moi certains autres peuvent apporter tout autant voire PLUS, parfois. Mais cela n’enlève rien au fait que j’apprécie BEAUCOUP voire ENORMEMENT la plupart de tes partages et qu’ils me font au minimum réfléchir.

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 février 2023 à 12 h 11 min

    Bonjour Très Lointaine,

    Je te remercie d’avoir partagé ton éclairage scientifique qui contribue à enrichir nos connaissances sur le sujet.

    Pour ma part je fonctionne beaucoup à l’instinct dans certains domaines lointains de mes compétences et je m’accorde à exprimer des idées sans légitimité.

    Aussi une contribution scientifique ou technique est elle enrichissante.

    Il m’arrivera encore d’exprimer des avis en néophyte et j’espère ne pas heurter les personnes plus informées que moi.

    Après tout, ce ne sont que des forums pour nous permettre de faire connaissance et d’exprimer des opinions sans prétentions donc on peut se lâcher 🥳🥳🥳

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    26 février 2023 à 0 h 45 min

    bijour cher Gavr̃i̱’é̱l, merci pour ce gentil message ;

    L’instinct est un ensemble d’informations & comportements programmés dans nos mémoires (procédurale, déclarative) qui se déclenchent de manière automatique en fonction des stimulations.
    Ce qui n’est pas instinctif est consciemment contrôlé ; or contrôler consciemment est lent, coûteux en énergie & ne permet de traiter qu’une tâche @ la fois.
    Ainsi la plus grosse proportion de nos traitements relève de l’instinct, donc tout le monde fonctionne @ l’instinct, ce serait impossible autrement.

    Mais tout le défi est de se programmer des automatismes appropriées & opportuns plutôt que de se reposer sur des réflexes hérités inadaptés @ la vie qu’on mène actuellement ou @ la personne qu’on désire être.
    De plus derrière l’instinct il y a des réseaux de notions, même si on n’en a pas conscience ; & mettre en Lumière ces notions symboliques basiques & comment elles sont liées en schémas | de pensée ou de comportement | permet de mieux comprendre son fonctionnement, mieux comprendre l’univers dans lequel on évolue & d’avoir plus de contrôle sur soi-même.

    J’espère vraiment que vous ferez évoluer votre système de pensée & pas que vous vous contenterez seulement de me lire car sans un premier changement pas d’autre changement n’est possible…
    & si ce que j’explique ne satisfait qu’une éphémère curiosité avant d’être oublié c’est comme perdu car mon but est de faire avancer les consciences ce qui passe par des apprentissages successifs, donc des intégrations se nécessitant forcément les unes les autres.

    Le plus dur pour les adultes n’est même pas d’intégrer mais de désintégrer une croyance — c’est à dire de remplacer une donnée jugée comme vérité par une autre quand on obtient une nouvelle connaîssance en contradiction avec notre habituel schéma de pensée, cette connaîssance pouvant provenir de faits observables ou de raisonnement logique (ce dernier point qu’oublient généralement les matérialistes, sceptiques & compagnie qui ont comme par hasard une intelligence conceptuelle faible)·
    Cela vient en partie de l’égo, en partie de l’aptitude intellective @ le faire & en partie de paramètres physiologiques (tout se superpose).
    & ce serait plus aisé si la plasticité cérébrale restait élevée bien plus longtemps mais la génétique de la plupart de notre peuple est dégradée pour plusieurs raisons… Un thème dans lequel j’éviterai de me lancer.

    bijour Kitsueinb,

    La voie de la connaîssance se subdivise en la partie mesure qui s’occupe du concrêt — C’est là qu’on trouve les statistique, les expériences de laboratoire… — & la partie modèle & théorie qui s’occupe de l’abstrait — là où on donne du sens @ la recherche & où on définit ce qu’on cherche @ trouver pour que l’autre volet puisse tenter de le mettre en évidence.

    Donc avoir raison peut suivant la situation se savoir soit en accédant @ des éléments physiques indubitables soit en passant par des raisonnements infaillibles du point de vue de la logique.
    Or la logique est un ensemble de liens fonctionnant de manière mathématique sous forme d’opérations (implication, négation, réciproque, contraposée etc) mais un raisonnement se base sur la sémantique ce qui nécessite un ensemble de concepts & de vocabulaires leur étant associés (ce qui nécessite donc de solides définitions) sur lesquels les liens logiques s’appliqueront pour déduire ce qui est faux & ce qui est vrai.

    Sauf que l’ensemble de ces concepts forme un système (système ≝ ensemble d’éléments structurés entre eux) & que différents systèmes conceptuels peuvent s’opposer pour décrire une même partie du monde. Par exemple la mécanique de Newton & celle d’Einstein se contredisent tout en produisant chacune leurs propres vérités & des résultats acceptables confrontés @ la mesure. C’est pourquoi on dit que la vérité n’existe qu’au sein d’un système défini & non dans l’absolu.
    C’est là où pour retenir un système conceptuel, un modèle ou une théorie plutôt qu’un[e] autre il faut pouvoir les analyser, en extraire les défauts & qualités, voir en quoi elles – ils s’adaptent moins bien ou mieux @ la situation étudiée.

    En tant que reine féline je suis capable d’argumenter en quoi mes modèles, théories & systèmes sont les meilleur[e]s — essentiellement car elles & ils prennent en compte davantage de faits sans les rendre incompatibles & permettent d’expliquer un spectre plus vaste de la ”réalité‟ — mais je n’en arrive jamais là car personne ne me le demande alors que ce devrait être cela qui compte, ce qui apparaît comme preuve que mes interlocut|rice–eur|s soient très en retard sur moi, mais surtout mes productions n’ont dans la plupart des cas même pas d’équivalence ou de concurrence.

    Tout ça laisse penser que si je suis lue ce soit de manière passive, sans me comprendre, ou sans capacité d’aller plus loin avec ce que je transmets. C’est frustrant car je voudrais aller beaucoup plus loin dans ma transmission & me retiens…
    C’est pour ça que je ne comprends pas quand tu dis ce style de phrase :
    ‟surtout quand tu te présentes comme LA personne éclairée qu’il FAUT écouter”
    même si je suis biensûr contente & reconnaîssante que tu aies conscience de certaines de mes qualités. On dirait que les gens soient dans l’inconscience de mes capacités, de ma différence & de l’originalité (au sens le plus pur : ”originélité‟) de mon œuvre.

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