Adulte surdoué et relation amoureuse
L’adulte surdoué et l’amour… Haut Potentiel Émotionnel, Haut Potentiel Intellectuel, surefficience... Voir la suite
Sentiment amoureux ?…
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Sentiment amoureux ?…
Voici un terrain sur lequel je ne me serais pas hasardé, il n’y a quelques années (3 seulement) de ça… Il se trouve que, depuis, j’ai eu la chance de rencontrer une femme qui m’a inspiré des sentiments de l’ordre de ceux qui se rapporteraient à ce que l’intitulé de ce fil de discussion évoque… Mais je préfère néanmoins demeurer prudent sur le caractère véritablement “amoureux” de ce qui m’a affecté, en l’occurrence.
Pour détailler un peu plus avant mon “cas d’espèce”, il faut d’emblée bien considérer “qu’à la base” (intrinsèquement), je ne suis pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier de “sentimental” et (encore moins) “fleur bleue”. Sans être dénué d’émotion ou d’empathie, je ne me suis jamais senti si impliqué “amoureusement” avec mes partenaires-compagnes précédentes (je n’en ai pas non plus eu beaucoup qui “ont compté pour moi”, certes). Je leur vouais de l’affection, j’avais un attachement certains pour elles, mais je ne me retrouvais pas dans la définition du sentiment considéré ici pour décrire ce qui me liait à elles, et, l’âge venant, il me semblait que c’était quelque chose que je ne ressentirais jamais… Quelque chose qui m’était proprement inaccessible à cause de ma personnalité et de ce qu’elle ne m’incline (déjà) naturellement pas à me rapprocher de mes congénères pour établir des rapports d’amitié avec eux (ce que je ne recherche pas plus et puisque que l’idée même me dérange)… Par extension, indépendamment de ce volet “amical” pour lequel je n’éprouve nul besoin, j’en étais arrivé à la conclusion que mon caractère (assez marqué) d’asocial “débordait” également dans mes relations avec les femmes (elles qui, par contre, étaient perçues par moi comme nécessaire et (presque) “indispensable” à “mon équilibre”). Ainsi, même si j’étais désireux d’aller à leur rencontre pour construire avec elles le type de relation “souhaitée” (c’est-à-dire qu’elle se développerait aussi “pleinement” que possible) et que je n’avais guère de difficultés à entreprendre les démarches pour aller en ce sens, ce faisant, je suis parvenu à découvrir des individualités féminines qui m’inspiraient suffisamment pour que ce rapprochement “intime” (tel que je l’attends et le conçois) mutuel se concrétise entre nous et ce qui aura conduit à ce que je demeure auprès d’elles (respectivement), ni cela ne se fondait sur un sentiment amoureux initialement ressenti (pour ce qui me concernait), ni cela n’aura débouché sur son éveil ultérieur “en moi”… Et, par deux fois au moins, celles qui s’étaient (par contre) éprises de ma personne ont dû se résoudre à percevoir (plus ou moins clairement) ce déséquilibre sentimental entre nous… Ce que je déplorais autant qu’elles.
Puis, il y a environ 3 ans, j’ai croisé “la trajectoire” de cette femme. Elle avait répondu à un message que j’avais laissé sur un site de rencontre de “ma zone”. J’y faisais part de ma volonté de partage “épistolaire” (une façon comme une autre d’entamer une approche). On a vite “accroché” ensemble. J’appréciais sa finesse d’esprit et sa sensibilité “à fleur de peau” qui apparaissait dans un premier temps… Mais elle qui ne l’empêchait pas d’être en mesure de ne pas s’offusquer de mes écarts ou de ma façon abrupte d’exposer ma vision et mes idées, de “les entendre” (si ce n’est de les partager ou de les comprendre). Il faut dire que sous ses airs délicats, elle n’était pas moins capable de se livrer sans fard de son côté également. À son sens, elle ne recherchait qu’une amitié et un “confident”. Alors certes, je suis de ceux à qui on se dit parce que c’est ce que mon type de communication induit et que l’on comprend que c’est ce que j’attends de qui prétendrait établir un dialogue avec moi (surtout lorsqu’il s’agit d’une femme que je convoite), et c’est ainsi qu’elle voyait également les choses d’ailleurs, mais, pour ce qui me concerne, je ne lui ai jamais caché que j’attendais bien plus qu’une simple “discussion” (fut-elle sincère et portée sur le plus profond que nous pouvons exprimer de nous-même). On a “cheminé ensemble” exclusivement à l’écrit pendant quelques mois avant que j’obtienne d’elle un rencard irl. Après cette rencontre initiale, j’ai réalisé qu’elle me plaisait physiquement aussi… Et moi, elle ne me trouvait certainement pas aussi attirant, mais elle était moins attachée à une physionomie que je ne le suis et elle devait me déceler un certain “charme”… Bref, après quelque temps supplémentaires, on en est venu à avoir des rapports beaucoup plus intimes (tels que je les voulais). Cette déclinaison de “notre histoire” a durée environ 6 mois. Il y a eu deux courtes césures (de mon fait) dans cette période (durant lesquelles ont n’a plus tant échangé) tourmentée dans laquelle je me trouvais à ce moment (sans rapport avec sa personne). Puis, finalement, notre relation (dans ses développements sexuels) s’est arrêtée net, et définitivement… Toujours par ma faute, mais pas par choix ; c’était encore à cause de ma situation matérielle d’alors qui était plus que précaire et qui m’a obligé à opter pour revenir vers qui pourrait m’aider sur ce plan. Je “m’en suis sorti” ce faisant, par contre, elle, je l’ai surtout perdu…
Le lien n’était toutefois pas totalement rompu et on a poursuivi de s’écrire (c’est même encore le cas aujourd’hui, quoique plus sporadiquement), sauf que désormais, c’est moi qui suis demandeur et qui cherche à perpétuer cette bride d’attache qui nous reste. Elle, “elle est passée à autre chose” de toute évidence… Là où moi, je me comporte comme je n’aurais jamais cru le faire pour personne précédemment ; “je lui cours après” en concevant qu’elle me manque et que je l’ai laissé aller. Je me le reproche et je le regrette amèrement.
En cela, je suis presque sûr que je l’aime, elle… Mais elle s’évertue à tenter de me convaincre que je ne fais que croire à ce sentiment et qu’en réalité, inconsciemment, je ne suis que dans une posture de recherche possessive de ce qui m’a été enlevé, que je veux me réapproprier… Il y a peut-être de ça dans mon insistance-persistance à son endroit, reste que j’ai revu pas mal de mes avis pré-établis “après elle”. Factuellement aussi, j’ai vraiment changé de comportement… Maintenant, je ne tente même plus de nouer avec une autre… Ce qui ne ressemble pas du tout à l’homme que j’ai été en côtoyant les précédentes, lui qui ressentait être dans une quête permanente (seul ou accompagné)… Je me l’explique simplement en ce que j’estime profondément que “c’était (bien) elle” qu’il me fallait, que j’ai trouvé celle que je cherchais en vain “depuis toujours” et que, ceci étant, je suis intimement persuadé que je ne pourrais plus jamais approcher une féminité aussi proche de mon idéal… Alors, “à quoi bon”…
Je me perçois détestable de ne pas pouvoir tourner cette page… Pourtant, je n’en ai pas envie et je ne me vois pas non plus dans l’erreur d’appréciation.
Je m’en remets tout de même progressivement. “Je fais mon deuil” de tout cela… De ce “nous” que je n’ai pas compris lorsqu’il m’était donné de le faire… En considérant que j’ai été chanceux de me croire “amoureux”.
Je pense véritablement que ce que j’ai éprouvé à son égard ressemblait terriblement à ce sentiment-là…
Tout en n’en étant pas absolument certain…
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