Sentiment amoureux ?…

  • Sentiment amoureux ?…

    Publié par minos le 10 novembre 2022 à 12 h 58 min

    Voici un terrain sur lequel je ne me serais pas hasardé, il n’y a quelques années (3 seulement) de ça… Il se trouve que, depuis, j’ai eu la chance de rencontrer une femme qui m’a inspiré des sentiments de l’ordre de ceux qui se rapporteraient à ce que l’intitulé de ce fil de discussion évoque… Mais je préfère néanmoins demeurer prudent sur le caractère véritablement “amoureux” de ce qui m’a affecté, en l’occurrence.

    Pour détailler un peu plus avant mon “cas d’espèce”, il faut d’emblée bien considérer “qu’à la base” (intrinsèquement), je ne suis pas quelqu’un que l’on pourrait qualifier de “sentimental” et (encore moins) “fleur bleue”. Sans être dénué d’émotion ou d’empathie, je ne me suis jamais senti si impliqué “amoureusement” avec mes partenaires-compagnes précédentes (je n’en ai pas non plus eu beaucoup qui “ont compté pour moi”, certes). Je leur vouais de l’affection, j’avais un attachement certains pour elles, mais je ne me retrouvais pas dans la définition du sentiment considéré ici pour décrire ce qui me liait à elles, et, l’âge venant, il me semblait que c’était quelque chose que je ne ressentirais jamais… Quelque chose qui m’était proprement inaccessible à cause de ma personnalité et de ce qu’elle ne m’incline (déjà) naturellement pas à me rapprocher de mes congénères pour établir des rapports d’amitié avec eux (ce que je ne recherche pas plus et puisque que l’idée même me dérange)… Par extension, indépendamment de ce volet “amical” pour lequel je n’éprouve nul besoin, j’en étais arrivé à la conclusion que mon caractère (assez marqué) d’asocial “débordait” également dans mes relations avec les femmes (elles qui, par contre, étaient perçues par moi comme nécessaire et (presque) “indispensable” à “mon équilibre”). Ainsi, même si j’étais désireux d’aller à leur rencontre pour construire avec elles le type de relation “souhaitée” (c’est-à-dire qu’elle se développerait aussi “pleinement” que possible) et que je n’avais guère de difficultés à entreprendre les démarches pour aller en ce sens, ce faisant, je suis parvenu à découvrir des individualités féminines qui m’inspiraient suffisamment pour que ce rapprochement “intime” (tel que je l’attends et le conçois) mutuel se concrétise entre nous et ce qui aura conduit à ce que je demeure auprès d’elles (respectivement), ni cela ne se fondait sur un sentiment amoureux initialement ressenti (pour ce qui me concernait), ni cela n’aura débouché sur son éveil ultérieur “en moi”… Et, par deux fois au moins, celles qui s’étaient (par contre) éprises de ma personne ont dû se résoudre à percevoir (plus ou moins clairement) ce déséquilibre sentimental entre nous… Ce que je déplorais autant qu’elles.

    Puis, il y a environ 3 ans, j’ai croisé “la trajectoire” de cette femme. Elle avait répondu à un message que j’avais laissé sur un site de rencontre de “ma zone”. J’y faisais part de ma volonté de partage “épistolaire” (une façon comme une autre d’entamer une approche). On a vite “accroché” ensemble. J’appréciais sa finesse d’esprit et sa sensibilité “à fleur de peau” qui apparaissait dans un premier temps… Mais elle qui ne l’empêchait pas d’être en mesure de ne pas s’offusquer de mes écarts ou de ma façon abrupte d’exposer ma vision et mes idées, de “les entendre” (si ce n’est de les partager ou de les comprendre). Il faut dire que sous ses airs délicats, elle n’était pas moins capable de se livrer sans fard de son côté également. À son sens, elle ne recherchait qu’une amitié et un “confident”. Alors certes, je suis de ceux à qui on se dit parce que c’est ce que mon type de communication induit et que l’on comprend que c’est ce que j’attends de qui prétendrait établir un dialogue avec moi (surtout lorsqu’il s’agit d’une femme que je convoite), et c’est ainsi qu’elle voyait également les choses d’ailleurs, mais, pour ce qui me concerne, je ne lui ai jamais caché que j’attendais bien plus qu’une simple “discussion” (fut-elle sincère et portée sur le plus profond que nous pouvons exprimer de nous-même). On a “cheminé ensemble” exclusivement à l’écrit pendant quelques mois avant que j’obtienne d’elle un rencard irl. Après cette rencontre initiale, j’ai réalisé qu’elle me plaisait physiquement aussi… Et moi, elle ne me trouvait certainement pas aussi attirant, mais elle était moins attachée à une physionomie que je ne le suis et elle devait me déceler un certain “charme”… Bref, après quelque temps supplémentaires, on en est venu à avoir des rapports beaucoup plus intimes (tels que je les voulais). Cette déclinaison de “notre histoire” a durée environ 6 mois. Il y a eu deux courtes césures (de mon fait) dans cette période (durant lesquelles ont n’a plus tant échangé) tourmentée dans laquelle je me trouvais à ce moment (sans rapport avec sa personne). Puis, finalement, notre relation (dans ses développements sexuels) s’est arrêtée net, et définitivement… Toujours par ma faute, mais pas par choix ; c’était encore à cause de ma situation matérielle d’alors qui était plus que précaire et qui m’a obligé à opter pour revenir vers qui pourrait m’aider sur ce plan. Je “m’en suis sorti” ce faisant, par contre, elle, je l’ai surtout perdu…

    Le lien n’était toutefois pas totalement rompu et on a poursuivi de s’écrire (c’est même encore le cas aujourd’hui, quoique plus sporadiquement), sauf que désormais, c’est moi qui suis demandeur et qui cherche à perpétuer cette bride d’attache qui nous reste. Elle, “elle est passée à autre chose” de toute évidence… Là où moi, je me comporte comme je n’aurais jamais cru le faire pour personne précédemment ; “je lui cours après” en concevant qu’elle me manque et que je l’ai laissé aller. Je me le reproche et je le regrette amèrement.

    En cela, je suis presque sûr que je l’aime, elle… Mais elle s’évertue à tenter de me convaincre que je ne fais que croire à ce sentiment et qu’en réalité, inconsciemment, je ne suis que dans une posture de recherche possessive de ce qui m’a été enlevé, que je veux me réapproprier… Il y a peut-être de ça dans mon insistance-persistance à son endroit, reste que j’ai revu pas mal de mes avis pré-établis “après elle”. Factuellement aussi, j’ai vraiment changé de comportement… Maintenant, je ne tente même plus de nouer avec une autre… Ce qui ne ressemble pas du tout à l’homme que j’ai été en côtoyant les précédentes, lui qui ressentait être dans une quête permanente (seul ou accompagné)… Je me l’explique simplement en ce que j’estime profondément que “c’était (bien) elle” qu’il me fallait, que j’ai trouvé celle que je cherchais en vain “depuis toujours” et que, ceci étant, je suis intimement persuadé que je ne pourrais plus jamais approcher une féminité aussi proche de mon idéal… Alors, “à quoi bon”…

    Je me perçois détestable de ne pas pouvoir tourner cette page… Pourtant, je n’en ai pas envie et je ne me vois pas non plus dans l’erreur d’appréciation.

    Je m’en remets tout de même progressivement. “Je fais mon deuil” de tout cela… De ce “nous” que je n’ai pas compris lorsqu’il m’était donné de le faire… En considérant que j’ai été chanceux de me croire “amoureux”.

    Je pense véritablement que ce que j’ai éprouvé à son égard ressemblait terriblement à ce sentiment-là…

    Tout en n’en étant pas absolument certain…

    Membre Inconnu a répondu il y a 1 année, 5 mois 3 Membres · 15 Réponses
  • 15 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    10 novembre 2022 à 13 h 32 min

    @minos : il me faut parfois des mois voire des années pour savoir ce que je ressens, mais l’autre ne me donne malheureusement pas toujours le temps de le connaître mieux. Il faut du temps pour apprendre à connaître l’autre, même si parfois, il y a des “fulgurances” qui nous entraînent très vite très loin. Mais il faut bien reconnaître que l’on ne tombe pas forcément amoureux d’une personne qui nous correspond, vu que nous projetons beaucoup… Alors il faut prendre son temps si cela est possible, d’autant plus que cela prend justement du temps, pour apprendre à connaître mieux l’autre et savoir ce que l’on souhaite comme relation avec lui. Cela ne veut pas dire que ce que nous ressentons n’a pas de sens, et nos obsessions sont bel et bien des sentiments, peu importe ce qu’on pourrait essayer de nous faire croire. Nous savons mieux que les autres ce que nous pensons, ressentons et sommes, quand nous arrivons à percer ces mystères, et nous savons mieux qu’eux ce qui est le mieux pour nous, et aussi ceux qui nous correspondent le mieux. Mais il n’y a pas forcément de réciprocité dans nos sentiments… Et il faut bien avec. Ou sans…
    https://www.youtube.com/watch?v=-P1wyDW7BOQ

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    10 novembre 2022 à 19 h 35 min

    @minos

    À mon sens, ça ressemble beaucoup à un sentiment amoureux…

    Tu expérimentes une de mes spécialités reconnue : la foirade sentimentale 😁

    Ce sentiment d’incomplétude, n’est pas dû à la perte en tant que telle, mais plutôt au gain extraordinaire (de ton propre aveux) à côté duquel tu es passé (je ne sais pas si je suis vraiment clair 🤔).

    Quand à la sensation de “ça n’arrive qu’une fois, putain, ça fait chier”, c’est, on ne peut plus naturel, quand on est amoureux, mais c’est une fable:

    On peut merder grave plusieurs fois 😂🤘

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 novembre 2022 à 20 h 18 min

    Quand on a du mal à savoir ce qu’on ressent ou quand on le refuse, par fierté et/ou encore par peur de se faire rejeter ou que tout se brise encore, on se rend compte parfois de ce qu’on ressent qu’après que l’autre s’éloigne de nous ou quand on s’aperçoit à quel point ce qu’IL ou ELLE pense et ressent compte pour nous… Et/ou quand il nous est impossible d’être ami(e) avec lui/elle tellement on voudrait que l’autre nous serre dans ses bras et nous endormir à ses côtés… Et faire toutes ces petites choses en apparence si insignifiantes mais qui paraissent tellement merveilleuses si c’est avec LUI ou ELLE qu’on pourrait le faire… Et quand on ferait tellement pour qu’Il ou ELLE soit heureux, et qu’on peur pour LUI ou ELLE, et qu’on a tellement envie de LE/LA protéger… Alors qu’habituellement on ne ressent pas ce genre de choses… 😅

  • minos

    Membre
    10 novembre 2022 à 22 h 52 min

    @Kitsunebi et @hautpotentieldeconneries … Désolé de ne pouvoir répondre pour l’heure, je le ferai plus tard “sans fautes” ^^

  • minos

    Membre
    11 novembre 2022 à 4 h 32 min

    @Kitsunebi En l’occurrence, je n’ai pas d’emblée su identifier clairement ce que je ressentais parce que je ne pensais pas que cela pouvait être quelque chose de cet ordre… Et, à vrai dire, je ne me posais même pas vraiment la question. On se retrouvait juste agréablement à intervalle espacé (toutes les 2 semaines, les w-e où elle n’avait pas ses gosses) et on s’écrivait dans l’intervalle presque quotidiennement.

    En y repensant, probable que le fait que je sois marié (quoique j’étais séparé lorsque l’on s’est “connu” (bibliquement), elle et moi) ait pu représenter “une pierre d’achoppement” psychologique pour elle qui met en avant l’absolue nécessité de se montrer “exclusif” vis-à-vis de l’autre… Bon, c’est sûr que je n’ai pas toujours été très réceptif à ce qu’elle éprouvait elle-même. Je suis très conscient de pouvoir me montrer parfaitement imbuvable et difficile et… Bien sûr, je l’ai fait pleurer quelques fois par mon inconséquence.

    Il faut prendre en compte qu’à ce moment, j’avais aussi l’esprit ailleurs pour m’être mis dans une situation matérielle “intenable”… De sorte que j’en étais (très sérieusement) à “programmer ma fin”, elle qui devait intervenir inéluctablement. Plus rien ne me retenait à ce monde… Si ce n’est, cette singulière et surprenante créature qui est apparue dans ma vie lorsque je ne m’y attendais plus, et le plaisir que me procurait sa présence chaleureuse.

    Et oui, donc, ce n’est qu’après que “je l’ai abandonné” (une 3ᵉ fois, et pour retrouver ma femme qui, elle seule, pouvait m’aider matériellement) qu’elle a fini par considérer que “ç’en était trop”… Je ne dis pas, je la comprends, mais je n’avais pas d’autres alternatives pour me sortir de cette panade dans laquelle je m’étais mis en songeant (en mode nihiliste) que j’me foutais de tout et que j’en finirai quand je ne pourrai plus faire de chèques sans provision (véridique)… Mais, le fait est que c’est bien elle qui m’avait redonné l’envie de poursuivre.

  • minos

    Membre
    11 novembre 2022 à 4 h 57 min

    En terme de “foirade sentimentale”, j’en avais eu un avant-goût quand même… Mais du fait de mes liaisons précédentes avec des femmes qui m’aimaient, mais pour lesquelles je n’éprouvais pas ce sentiment @hautpotentieldeconneries

    Et si, je comprends ton com’ s’agissant de “l’incomplétude vs le gain extraordinaire” (même si c’est écrit d’une façon assez dégueulasse ^^).

    Je suis relativement d’accord aussi lorsque tu exprimes que de croire qu’il n’y aurait qu’elle seule et “qu’elle serait l’unique” personne “qui était faite pour moi” peut être considéré comme une vue de l’esprit qu’on aime à entretenir lorsqu’on est toujours épris de cette personne, elle qui nous a échappée ou qu’on a laissé… Mais ce n’est pas du sentimentalisme chez moi, c’est argumenté par tout un tas de points concrets qu’il serait trop long à développer ici, mais que j’ai pu vérifier.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 novembre 2022 à 12 h 06 min

    @minos : pour moi tu es clairement amoureux… Bon courage pour gérer ça… 😶

    Quand on est en grande souffrance, nos capacités cognitives (dont émotionnelles) en prennent un coup et on manque généralement d’empathie. On ne voit pas les “signes” amoureux, ni chez soi ni chez l’autre. Ou quand on le voit, c’est trop tard. Et puis on ne se rend pas forcément compte de la souffrance et/ou de l’amour ressenti par l’autre, même s’il nous en fait part, tellement on est (con?)centré sur notre souffrance. La seule chose qu’on puisse faire c’est essayer de garder ses distances si cela est possible ou si on en a la force quand on s’aperçoit que l’autre souffre, surtout quand on est soi-même en état de “vulnérabilité”… Même si parfois ce qu’on ressent est réciproque… Parce que l’on risque de bien trop se déchirer… Et plus ce qu’on ressent est puissant et plus on peut se faire mutuellement du mal… Alors on préfère parfois nier ce qu’on ressent… 😔 Jusqu’au jour où cela finit par nous exploser en pleine face, car ce que nous réprimons finit par nous revenir avec encore plus de force.

    Mais il faut être en suffisamment bon état de fonctionner pour pouvoir établir une relation épanouïssante. Mieux vaut d’abord réparer assez son esprit, son coeur et son corps pour se lancer dans l’aventure… Mais c’est aussi le risque de laisser passer le coche… Car on n’a pas souvent de seconde chance…

    Quand on commence à se poser la question de si on est amoureux ou pas… DANGER. C’est à ce moment là que notre cerveau risque de donner une signification cognitive à notre désir/attirance, et qu’on tombe amoureux… Et des fois c’est trop tard… Mais la roue tourne… Car même si l’autre nous “convient” parfaitement, du moins pour ce qu’on connait de lui, l’inverse n’étant pas vrai… Pourquoi s’accrocher à quelqu’un qui ne nous aime pas et pour lequel ce qu’on pense, ressent et est n’a au fond que peu d’importance pour lui et/ou encore qui nous maltraite car il n’assume pas ce qu’il ressent et/ou parce qu’il n’a que peu d’empathie… Car il n’est parfois donc même plus en état d’en avoir ?

    FUYONS PENDANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS ! 😱
    SAUF QUE L’AMOUR EST AUSSI CE QUI PEUT NOUS DONNER ENVIE DE VIVRE… 🔥 Le désir sexuel et l’amour sont des PULSIONS DE VIE. 💖 Et lorsqu’on a envie de mourir, c’est parfois là où nous sommes le plus vulnérable à ces sensations corporelles et ce sentiment qui arrive souvent avec une prise de conscience brutale de ce qui existe dans notre inconscient… Notre corps et notre esprit nous HURLANT que l’autre est FAIT POUR NOUS. Et si cette alchimie reste encore assez mystérieuse pour moi, je pense que c’est parce que quelque chose en LUI ou en ELLE nous donne envie de nous battre, de nous dépasser, et d’aller vers ce et ceux qu’on aime, et de sourire à la vie alors que nous avions parfois abandonné tout espoir de nous (re)connecter à ce monde…

  • minos

    Membre
    11 novembre 2022 à 13 h 40 min

    Tu sais @Kitsunebi , eh bien oui, je pense que je suis amoureux et je n’ai réalisé cela que tardivement… Mais pas si tard. J’en ai pris conscience pendant qu’on était encore “ensemble”, après 3 mois environ de ces 6 qu’aura durée notre relation intime. Je ne lui en avais pas fait part parce qu’en parallèle, j’en étais tout de même resté sur “ma fin programmée”… Parce que je ne voulais pas “la mêlée à ça” (pour l’en préserver). Pour t’expliciter ma détermination en ce sens, j’avais même entrepris de lui présenter un type qui m’avait contacté par le biais de ce site de rencontre (pas pour une expérience homo’… ^^) et qui était “en quête de lui-même” et en pleine phase de réflexion sur sa zébritude, comme un peu “à l’ouest” du fait de sa séparation récente et qui cherchait une nouvelle partenaire après venir de se faire largué par une précédente… Comme j’avais un peu d’avance sur lui, on a bu des pots ensemble et on a sympathisé. Je le trouvais “convenable” et honnête à défaut d’être très structuré à ce moment et donc, je me disais (sérieusement) qu’il pourrait peut-être “prendre ma place” auprès d’elle pour qu’elle ne se retrouve pas seule “après moi”… Oui, ok, c’était probablement très con de ma part que de l’envisager sous cet angle (et cette rencontre n’a pas fonctionné comme attendu), mais c’était comme ça que je voyais les choses et c’est pourquoi je ne lui ai pas (plutôt) fait “ma déclaration” en temps et heure (outre le fait que ça me semble encore plus con) pendant que nous nous voyions régulièrement.

    [Je vais passer pour un fou-furieux après ça ^^]

    Le truc, c’est que je ressentais bien qu’elle me faisait un effet très différent de ce que pouvait me communiquer d’autres femmes avant elle… C’était “indicible” et manifeste en même temps. Surtout, le plus simple, c’était de constater comment on se sentait bien l’un près de l’autre, on était “connectés” à un level que je n’avais jamais atteint avec aucune… Il y avait une affinité qui nous liait, et ce, bien qu’on était très différent par ailleurs, sur nos comportements et en terme de “gamme de sensibilité”. Bref, il m’a fallu un peu de temps pour m’apercevoir de son importance pour moi, mais je l’ai analysé sans tant de délai compte tenu de ce que j’ai dû admettre et assumer qu’en cela, cette étrange individualité avait un certain ascendant sur moi.

    Comme je le signifiais précédemment, je suis plutôt quelqu’un de rationnel et posé, une personne réfléchie qui ne se laisse pas souvent mener par ses émotions et même si la période durant laquelle notre liaison s’est déroulée, je ne me trouvais évidemment pas dans l’état le plus serein (loin de là), je ne me ressentais pas non plus dans une si grande souffrance. Pas au point de manquer à ce point de discernement pour ne pas concevoir que cette femme m’importait et m’apportait profondément en ce qu’elle était, en tout cas. Mais simplement, ce questionnement de savoir où caser ce qu’elle me provoquait n’était pas en jeu, c’était inutile puisqu’elle était là pour moi “le temps qu’il me restait”. Il est certain que j’ai pu manquer d’empathie à son égard… Toujours à cause de ce que je ne voulais pas lui donner trop de gages par crainte qu’elle s’attache plus sentimentalement…

    Pour ce qui est de la réciprocité, je ne peux bien sûr rien affirmer, mais elle pouvait m’approcher sans me redouter et me parler sans réserve… Elle s’est “livrée” à moi alors qu’elle n’attendait que des partages “amicaux” initialement. J’étais son confident et son amant en même temps et elle aimait que je la prenne sexuellement. Je ne sais pas, mais c’est tout de même assez conséquent pour une femme qui est très pudique et qui semble même être froide extérieurement.

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 novembre 2022 à 14 h 44 min

    @minos : pour moi elle t’a aimé… Et peut-être t’aime-t’elle même encore, puisqu’elle refuse tant que tu puisses éprouver de l’amour pour elle – alors qu’il est clair que c’est bien de l’amour – … C’est comme le fait de vouloir pousser quelqu’un dans les bras de quelqu’un d’autre que soi comme tu l’as fait pour elle… Cela peut ne pas dire grand chose tout comme dans le cas présent montrer qu’il était plus facile pour toi de l’écarter de toi tout autant que tu voulais qu’elle soit heureuse et en sécurité… Mais comment aurait-elle pu être heureuse avec lui puisque c’est toi qu’elle aimait ou aime encore ? Car elle préfère peut-être écarter l’idée que vous pourriez vous aimer et être ensemble pour éviter d’en souffrir, si son inconscient lui dit que tu reprendras ton ancienne attitude envers elle si elle se laisse aller à ressentir (de nouveau) ce sentiment envers toi… Maîtriser l’art du kintsugi n’est pas chose aisée et bien souvent on peut se retrouver avec un coeur encore plus morcelé, car on ne peut pas toujours réparer ce qui a été brisé. Il faut donc parfois savoir fuir tout autant que se battre, et/mais tu es le seul à savoir ce qui est le mieux pour toi. Mais il vaut mieux être encore une fois être en pleine possession de ses capacités cognitives, dont émotionnelles, pour prendre ce genre de décision. Je te souhaite de nouveau bon courage pour cette situation, car il est impossible de savoir comment elle peut évoluer… Elle peut en effet garder son coeur fermé au tien pour toujours, surtout si elle refuse de comprendre et d’accepter que tu l’aimes … Aimer quelqu’un et s’ouvrir à lui demande parfois un courage et une énergie dont on peut être dépourvu tant nous sommes déjà épuisés par tous les “combats” que nous avons déjà menés… Il lui faut peut-être reprendre quelques forces avant cela, et je te conseille de la “garder” pas trop loin de toi si tu souhaites être avec elle, car le risque serait qu’un jour elle ouvre de nouveau son coeur… Mais à quelqu’un qui ne sera pas toi…

  • minos

    Membre
    11 novembre 2022 à 21 h 03 min

    @Kitsunebi … Depuis ces 3 dernières années (avant, pendant et “après” (jusqu’à ce jour) notre liaison), on a beaucoup échangé ensemble à l’écrit… On en est à en savoir énormément l’un sur l’autre et on se connaît mutuellement pas mal au travers de comment on peut être irl pour s’être intimement fréquenté dans le cadre de cette relation (“amoureuse” ou pas), elle qui demeure importante pour chacun, mais qui peut l’être de différentes façons et pas pour les mêmes motivations. En cela, ni elle, ni moi ne pouvons nous permettre “le luxe” de cesser toute interaction et j’émet cela parce que cela pourrait constituer l’unique raison objective qui entraîne qu’elle-même ne peut se résoudre à “casser” purement et simplement ce rapport précieux et rare que l’on a établi ensemble… Cette argumentation entrainerait que si elle éprouve toujours des sentiments à mon endroit, les siens ne seraient que d’ordre amicaux… C’est pertinent, car il faut bien garder en tête que la Nouvelle-Calédonie est littéralement “un désert” ; c’est une île qui est grande comme 2 fois la Corse et dans laquelle résident moins de 300 000 habitants (!), alors, tu peux facilement imaginer que, dans ce cadre “d’isolement” (humain et géographique) et de “pauvreté” en matière de “diversité intellectuelle”, des personnalités comme “les nôtres” (elle est aussi “singulière” et elle pourrait se parer des rayures revendiquées par beaucoup ici sans problème par sa nature) qui sont déjà à la marge où qu’elles soient, peuvent d’autant plus se retrouver terriblement seules et sans grandes chances de pouvoir prétendre à connaître un rapprochement avec quelqu’un qui aurait un profil similaire dans un tel environnement… Alors, lorsqu’on découvre cette “perle rare”, cet autre avec qui on peut tout dire et obtenir cette compréhension particulière qui échappe à beaucoup d’autres, on ne la lâche pas, et ce, même sans amour (c’est humain) !

    Sans trop rentrer dans les détails, son histoire l’aura menée ici un peu contre sa volonté, elle qui “suivait” son ex (plus qu’elle ne l’accompagnait), puis devenue maman et ayant tardé à quitter le père de ses enfants (avec lequel elle estimait n’avoir “rien en commun” et pour analyser leur couple comme “une erreur de jeunesse”) par manque de moyen, de volonté ou de courage et en considérant que les scolarisations (aujourd’hui bien avancées) de ces deux ado’ devraient mieux se poursuivre pour eux sur le Territoire, elle se sent “coincée” dans un pays qui n’est pas le sien et où les métropolitains ne sont pas toujours bien acceptés (loin de là !)… Notamment, la fermeture des frontières due à la crise sanitaire que l’on a tous traversé aura encore accentué ce sentiment en elle et elle ressentait d’être “séquestrée” ici. Son mauvais choix lui pèse et elle voudrait revenir en arrière pour changer sa trajectoire…

    … / …

    (Je poursuivrais plus tard (demain ou dans 2 jours), mais je te remercie, Kitsu, le fait de me relancer sur ce sujet très personnel à valeur d’exutoire pour moi)… 😉

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