Sentiment amoureux ?…

  • Membre Inconnu

    Membre
    11 novembre 2022 à 21 h 25 min

    @minos : je suis particulièrement intéressée par cet échange car le sujet me tient aussi à coeur, et tant mieux si cela peut être exutoire pour toi. J’en profite aussi pour m’éclaircir les idées. En tout cas, nos relations avec les autres sont primordiales, et lorsque nous trouvons une perle rare nous pouvons être prêts à faire certains compromis pour la garder auprès de nous, tant elle nous est précieuse. Nos situations et relations peuvent être complexes, notamment en fonction des choix que nous avons pu faire par le passé, mais ni nos relations ni nos êtres ni nos situations sont figées pour toujours… Il y a du moins un minimum de souplesse et certaines alternatives… Par contre, si elle souhaite revenir en métropole, elle ne voudra effectivement peut-être pas s’engager de nouveau dans une relation amoureuse avec quelqu’un qui compte rester en Nouvelle-Calédonie… A plus tard pour la suite ! ?

  • minos

    Membre
    15 novembre 2022 à 5 h 48 min

    @Kitsunebi , tout à fait, à mon sens également, si on ressent de devoir composer avec l’autre, c’est qu’il s’agit d’une partenaire envers laquelle on peut ressentir un attachement et un attrait, mais qui ne nous inspire pas de sentiment amoureux… Car dans ce cas, on n’aurait pas l’impression de lui concéder quoi que ce soit, on serait même enclin à répondre (fusse à l’encontre même de nos propres principes préétablis (à tort ou à raison)) à ses besoins plus qu’aux nôtres “pour lui plaire”, et ce, sans avoir l’impression de s’oublier (ce qui est parfois faux). L’idéal résidant dans la réciprocité que tu évoquais et qui entraînerait que chacun s’adapterait au mieux aux désirs de l’autre, de sorte qu’un équilibre existe dans le couple qu’il formerait.

    Pour ce qui concerne son retour en métropole, je ne sais pas trop où elle en est de ce point de vue compte tenu de ce que je ne l’ai pas revu depuis un moment (2 mois) et qu’elle n’est pas revenue dessus dans les échanges écrits qu’elle peut encore avoir avec moi (à une fréquence hebdomadaire) depuis encore plus longtemps, mais oui, je pense que cette volonté demeure dans un coin de sa tête et qu’à plus ou moins long terme, elle finira bien par quitter le Territoire. Elle semblait déterminée en ce sens et, à ses dires, ce n’était que ses enfants qui la retenaient ici… Quant à savoir si ce facteur serait un point qui l’empêcherait de s’impliquer dans une relation avec quelqu’un, je ne suis pas sûr ; elle m’a exprimé s’inscrire dans une démarche de recherche d’un partenaire-compagnon d’une manière plus objective depuis à peu près un an… Quoique je pense qu’elle se trouvait peu ou prou dans une telle volonté peu après notre séparation (qui remonte à 2 ans) et, dans ce cadre, je présume qu’elle n’est fermée à aucune possibilité, y compris celle qui la conduirait à rester en Nlle-Calédonie pour rester aux côtés de celui qui l’aurait séduite. Mais je ne peux évidemment être sûr de rien, à vrai dire, je me contente de spéculer.

    Tu peux concevoir que, même si (depuis ces 24 derniers mois !…) je reste moi-même dans cette situation bancale et détestable d’instance de séparation avec celle qui demeure toujours officiellement, “ma femme” (cette situation devrait toutefois (enfin !) trouver une issue définitive dans les prochains 6 mois (divorce inclus)) et que, pour cela, j’entends parfaitement qu’elle repousse les quelques tentatives de rétablissement d’une relation d’intimité charnelle, elles que je persiste encore (sporadiquement) à lui formuler (parce que je ne peux pas toujours m’en empêcher)… Ce à quoi elle s’oppose (naturellement) en insistant sur le fait qu’elle considère que “notre histoire” est belle et bien terminée et qu’elle en a finie depuis longtemps avec cette phase de notre relation… Tout en appuyant en parallèle (donc) sur le fait qu’elle s’efforce de trouver quelqu’un qui lui offrirait une épaule sur laquelle se reposer et des bras réconfortants. Cela, je le conçois et je le trouve légitime et bien normal… Tout en ne pouvant pas toujours l’entendre pour rester épris et irrésolu à renoncer définitivement à elle. D’ailleurs, en réaction aux évocations succinctes dont elle peut me faire part (en me considérant elle-même en tant que simple “confident”) relativement aux rencontres qu’elle entreprend, je lui réponds parfois (par dépit) en soulignant qu’elle peut bien toujours en rechercher un autre, elle ne trouvera personne qui sera capable de l’écouter et à qui elle pourra se dire sans réserve comme elle l’a pu auprès de moi (ce qui, je le crois, est assez vrai compte tenu qu’elle demeure solitaire et qu’elle en est toujours à s’épancher de ses anxiétés auprès de moi). Je sais que ce n’est pas très gentil, mais je suis également malheureux et je me sens éconduit, alors, n’ayant rien d’un ange, je peux être dur envers celle qui se refuse à moi (alors que j’estime qu’elle me revient “de droit”)… En fait, je suis profondément tiraillé entre mes bonnes et sincères intentions à son égard, elles qui la voudrait heureuse avec ou sans moi, et ce que je garde de mes velléités amoureuses, elles qui me conduisent à détester l’idée qu’elle pourrait bien être enlacée par d’autres bras que les miens !

  • Membre Inconnu

    Membre
    15 novembre 2022 à 13 h 59 min

    @minos : c’est le problème de se lancer dans une relation amoureuse alors qu’on n’en a pas terminé une autre… Mais est-ce qu’elle t’aurait attendu ? Seulement, être ami quand on a des sentiments amoureux, c’est compliqué. Mieux vaut rester loin de la personne pour laquelle on éprouve ce genre de sentiments et attendre que cela passe, si on en a la force… Et aussi si elle t’aime et toi non… Et aussi si c’est réciproque et que ce n’est pas possible ! Mais là, qu’en est-il ? Car j’en ai connu, des personnes qui te disent qu’elles ne t’aiment pas voire te détestent, ou qui ne t’aiment plus, et un jour elles explosent et te hurlant leur amour… Et là, tu te dis “mais bordel, il se passe quoi ??????”

    En fait, je suis profondément tiraillé entre mes bonnes et sincères intentions à son égard, elles qui la voudrait heureuse avec ou sans moi, et ce que je garde de mes velléités amoureuses, elles qui me conduisent à détester l’idée qu’elle pourrait bien être enlacée par d’autres bras que les miens !

    C’est bien cela, pour moi, d’être amoureux de quelqu’un… Et c’est difficile d’être rejeté alors qu’on ressent les choses si intensément et on peut aussi essayer de tout saboter parce qu’on a peur que cela se passe encore mal ou que l’on parvienne encore à être heureux, puis de nouveau perdre tout cela…

    Je pense qu’une fois que ton divorce sera prononcé, cela pourrait changer les choses pour elle. En tout cas, tu verras bien ce qu’il en est…

    Quoiqu’il en soit, tant qu’on n’a pas de choc et/ou qu’il n’y a pas d’éloignement… On peut rester dans cet état amoureux qui peut finir par devenir dévastateur… Mais c’est parfois si difficile de s’éloigner… Ou de refuser à l’autre de venir vers nous… Tellement difficile…

    Bref, bon courage pour gérer ça. Je ne sais que trop bien à quel point cela peut être difficile à vivre… Aimer quelqu’un est bien plus difficile que de le détester, pour moi… C’est peut-être pour quoi on peut parfois passer de l’amour à la haine… Dans tous les cas, cela peut nous rendre très vulnérable tout aussi bien que fort… Et cela nous faire exploser de colère et/ou de frustration… Et on peut avoir des comportements que ni l’autre ni nous n’arrivons parfois à comprendre, tellement ils peuvent être contradictoires ou encore… Cryptés ? 🤔
    🙃

  • minos

    Membre
    17 novembre 2022 à 13 h 15 min

    À vrai dire, je ne considère que je ne me lançais pas dans “une nouvelle relation amoureuse” avant que d’en avoir terminé avec la précédente… Pour la simple raison que, si j’ai (toujours) de l’affection pour ma femme, je n’ai jamais ressenti de l’amour pour elle.

    Pour te résumer en deux mots la nature actuelle de nos rapports (ceux que j’ai avec ma femme), on en est à se considérer comme “des amis”… Si ça l’aide d’envisager les choses ainsi, à moi, ça ne me dérange pas et je souhaite surtout qu’elle se sente “la moins abandonnée” que possible (même si elle conservera tout de même cet arrière-goût d’amertume). Je voudrais pouvoir “l’accompagner” (comme elle a pu le faire pour moi) de mon mieux et surtout “ici” (si loin de chez elle) où elle se sent (également) très seule. Le fait que notre situation s’oriente vers un règlement consensuel la rassérène un peu et même lorsque l’on sera formellement séparé, je tiens à ce qu’elle sache que je resterai “disponible pour elle” (à son écoute), du moins, jusqu’à ce qu’elle (également) retourne en métropole.

    Quant à savoir si “elle” (celle que j’aime (ou qu’il me semble aimé)) serait véritablement tout autant éprise à mon égard, je ne le sais pas. En analysant son attitude, on pourrait le penser, mais, en parallèle, rien ne me semble assez manifeste pour me permettre de l’affirmer.

    En ce qui me concerne, comme il m’est difficile de discerner si je suis moi-même aussi “sentimentalement affecté” (sur un plan amoureux), le pendant de ce constat est tout aussi vrai ; je ne suis pas plus prédisposé pour ressentir de la haine envers quiconque. Ces sentiments intenses “ne me ressemblent pas”… Ce qui (d’ailleurs) me préserve (j’ai l’impression) relativement des conséquences fâcheuses que cet état émotionnel peut entraîner : Je ne suis pas à m’emporter dans un sens ou dans l’autre et je porte toujours un regard “analytique” sur tout cela.

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 novembre 2022 à 14 h 06 min

    Merci pour ces explications. Je comprends encore mieux… Bon courage pour tout ça. J’espère que tu pourras savoir ce qu’elle ressent VRAIMENT. Car franchement, c’est d’un COMPLIQUÉ, parfois…

    C’est bien de pouvoir garder sa capacité à raisonner. Mais on peut la garder même en ayant des sentiments intenses, si on prend suffisamment de recul pour cela et qu’on est suffisamment en forme. Et on peut transformer nos relations, à condition que chacun soit sur la même longueur d’ondes à ce sujet. L’amitié est une relation magnifique, tout comme ce sentiment d’appartenance à un même clan. Et c’est plus simple que l’amour…

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