Adulte surdoué : caractéristiques

  • hplovecraft

    Membre
    17 décembre 2022 à 14 h 04 min

    Je trouve que se revendiquer de droite est très chic.
    C’est mon snobisme, ma détestation atavique des idées majoritaires, qui me fait préférer la droite mais dans le fond je déteste les hémiplégiques.

    Mon nationalisme est en revanche beaucoup plus sincère, @red_pills_distributor .😉

    Je suis favorable au boycott du cheddar et de l’edam (sorte de pates plastiques insipides se prétendant être des fromages) 🤮

  • Membre Inconnu

    Membre
    17 décembre 2022 à 14 h 34 min

    Après les hystériques, les bipolaires et les pervers narcissiques, les TDA(H), les hypersensibles et les HPI sont devenus les chouchous des psys. Il y aurait 2 à 3 % de HPI et 10 à 35 % % d’hypersensibles (en fonction des sources, les statistiques ne sont pas les mêmes) et il n’y aurait aucune corrélation entre le HPI et l’hypersensibilité. Le comportement d’un hypersensible est souvent perçu comme étant excessif. Dans son agressivité, son irritabilité et/ou encore son enthousiasme, sa joie de vivre… Mais on peut être hyposensible à certains stimuli et hypersensible à d’autres. Que ces stimuli soient émotionnels et/ou sensoriels. On peut d’ailleurs être hypersensible au niveau sensoriel et pas au niveau émotionnel. Et il n’y a aucune homogénéité dans l’hypersensibilité. Tout comme dans le HPI. Bien des profils sont possibles. Les personnes autistes étant plus touchées par l’hyper et l’hypo sensibilité (surtout l’hyposensibilité ou le doublé hypo/hyper). De plus, tout comme on peut apprendre à gérer son hyperstimulabilité, on peut aussi apprendre à gérer son hypersensibilité. Les hypersensibles seraient des personnes généralement anxieuses, qui pourraient avoir une plus faible estime d’eux. Mais c’est comme le reste, on peut toujours modifier ses réponses à des stimuli. Sinon, j’aurais tendance à penser qu’être hypersensible pourrait au contraire ne PAS rendre empathique alors qu’on lit partout l’inverse. Moi j’ai du mal à comprendre comment il pourrait en être autrement, de développer moins d’empathie, si on a une intensité sensorielle et émotionnelle différente (hypo/hypersensibilité)… D’autant plus que cela peut concerner seulement certains sens et certaines émotions… Tout comme le TDA(H) et bien d’autres, l’hypersensibilité serait inscrite en partie dans nos gènes… Mais pas que. Et il y a des facteurs aggravants, comme le stress. Et si on créait de plus en plus d’hypersensibles ou encore de personnes avec TDAH, en leur infligeant de mauvais traitements répétés ou encore en n’apprenant pas/plus aux enfants à gérer leurs émotions, dont leurs frustrations ? Un environnement plus stressant et plus violent peut d’ailleurs fortement accroître la vulnérabilité des individus et leur sensibilité… Et s’en extraire peut permettre de diminuer celles-ci. On peut aussi changer sa façon de voir les choses, effectuer donc de la réévaluation cognitive (dont émotionnelle) ou encore essayer de modifier son environnement… Mais il est tout de même plus facile de (re)trouver son équilibre et effectuer les modifications cognitives nécessaires à l’adaptation au milieu dans lequel on est plongé lorsqu’on peut s’en extraire un moment.

    Nota bene sur les tests wais :
    Le surdouement s’exprime sans aucun doute possible quand les scores de subtest sont ≥ 16 (certains tests étant plus sensibles que d’autres à différents facteurs, dont la gestion des émotions, les troubles neurologiques habituels ou ponctuels, etc.).
    Le QI global est limité à 160 sur l’échelle de Wechsler et comprend 4 indices notés sur 150.
    Lorsqu’on a un profil hétérogène, le QI global est = à la note la plus élevée des indices. On peut donc être THQI avec un profil hétérogène, et si on est hétérogène dans chacun des indices composés de substests, on peut même avoir un QI inférieur à 130 tout en ayant des pics de douance partout…

  • matty

    Membre
    17 décembre 2022 à 15 h 25 min

    La notion de douance est légitimemen très contestée en psychologie mais pas par les surdoués eux-mêmes. Le terme est antérieur à un quelconque médiatisation, mais disons que ce qui est certain est les causes du QI ne sont pas liés aux facteurs sociaux-économiques ou culturels. Il n’est pas impossible par contre que la tendance E ou I chez les HP puisse être influencée par des facteurs liés aux comportements familiaux ou scolaires, mais je ne pense pas que ce soit un facteur suffisant.

    Il n’y a pas nécessairement de rapport entre sensibilité, empathie et HQI. Il n’y a effectivement pas de tests de HPE, c’est une appellation issue de l’observation et qui colle assez bien avec l’expérience que je peux en avoir, une de mes fille est E dominante, l’autre I dominante et je te promets que cette distinction est tout à fait pertinente. Je n’ai donc pas besoin de me projeter dans des spéculations pour valider qu’il y a spécifiquement des HP émotionnel, des HP intellectuels ainsi que toutes les 50 nuances de gris entre les deux.

    Le QI est constitutif et non acquis, l’origine du QI n’est pas et ne peut être d’origine sociale, culturelle ou environnementale.

    Les tests pour les enfants ne sont ni plus ni moins fiable que ceux pour les adultes. S’il est possible de se planter parce qu’on a perdu ses moyens à un instant T il n’est pas possible de faire plus par coup de bol ou par “bachotage”. Que plus de 30 % des enfants testés HQI aient pu avoir un score inférieur à 130 quand ils ont repassé le WAIS une fois adulte n’est pas étonnant en soi, la consommation de psychotropes ou l’état de stress sont des causes suffisantes pour tirer temporairement les scores vers le bas et qui plus est il serait intéressant de savoir qui sont ces profils qui ont eu nécessité de repasser un test.

    Tinoco, De Kermadec sont des surdoués eux-mêmes, il semble donc que leur regard puisse voir et décrire ce qui est inaccessible à tout autres comme Gauvri & Co.

    Il n’y a pas de diagnostiques pour la douance car il ne ‘agit pas d’une pathologie. Il n’y a que des tests et une pondération des résultats issue d’une bonne connaissance du sujet.

    @hplovecraft

  • generatrice_de_vierges_chemins

    Membre
    18 décembre 2022 à 6 h 05 min

    Matty & hplovecraft
    Vous ne parlez pas de la même chose donc ne vous comprenez pas.

    Matty parle des versions E & I de la surdouance qui ont été décrites par je ne sais plus qui, c’est peu connu & n’a rien à voir avec ce que tout le monde entend par erreur par ‾HPE‾. Il s’agit bien de surdouance, de quotient intellectuel élevé dans chaque cas : ça diffère juste en deux manières de le manifester.

    Au contraire ‾HPE‾ dans la coutûme & comme hplovecraft comprend est une manière erronée de désigner ‾HQE‾ qui lui n’a pas encore d’existence rigoureuse & ne serait de toute manière pas la même chose que l’hyperémotivité.

    Pour preuve quand j’étais minette je faisais des tests dans les magazines : il y avait des tests de QI & des tests de QE, j’avais toujours des résultats très élevés au QI & très faibles au QE…
    C’est très clair sachant que je suis mauvaise en gestion des ressentis tout en étant très majoritairement hyperémotive (& pour quelques thèmes hypoémotive).
    Quelqu’un[e] qui gère bien ses affects ne devrait pas être hypermémoti|ve–f| & un[e] hypermémoti|ve-f| ne devrait pas bien gérer ses affects·

    Pour moi ‾HPI‾ & ‾HPE‾ n’existent tout simplement pas & je décommande de les employer.
    Soit on parle d’HQI & de HQE qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre soit on parle d’HP\I & d’HP\E avec la barre de contenance pour dire qu’on spécifie une sous-version d’un premier élément identique, sachant que pour moi HQI = HP (égalité stricte car il ne devrait pas y avoir de déliaison notable* entre le quotient global minimal de 130 & l’organisation cérébrale atypique sinon c’est au test d’être mis en cause : si la surdouance est définie comme supériorité de deux écarts-types ça doit être choisi ainsi car la constitution cérébrale différente fait varier le score de deux écarts-types sinon c’est un choix incohérent à revoir)·
    *tolérance raisonnable doit être acceptée pour l’imprécision du test & pour les variations d’état intellectuel du sujet qui le passe

    Aussi il n’y a pas d’HP tout court différent de \I & de \E contrairement @ ce que Matty semble dire : cela les englobe & non en diffère (sigle générique)·
    Quant @ la différence entre \I & \E ça ressemble @ celle entre respectivement profil laminaire & profil complexe.

    Sinon hplovecraft le fait que le quotient intellectuel diminue entre l’enfance & l’âge mûr n’indique pas seulement une piètre fiabilité des tests pour enfants mais aussi
    • l’évolution du potentiel intellectuel qui n’a pas atteint son état définitif lors de l’enfance (ça se produit @ douze ans si je ne m’abuse) & j’insiste sur le terme ˜potentiel˜ puisque l’intellect effectif peut lui être développé @ tout âge (mais l’efficacité décroît au fil du temps puisque dépend de la plasticité cérébrale) &
    • la perte massive de cellules cérébrales pendant les premières époques de la vie & particulièrement lors de l’adolescence, étroitement liée @ la perte de plasticité cérébrale, ce qui s’observe en particulier par la rapidité de compréhension des règles des jeux de société des plus jeunes & leur propension @ gagner systématiquement sur leurs aîné[e]s·

    Autrement dit oui un[e] enfant est presque systématiquement plus intelligent[e] qu’un[e] adulte, il ne faut pas avoir peur de dire les choses.
    & c’est là qu’on s’inquiète quand on voit que ce sont les adultes qui dirigent le monde (regardez le résultat) & éduquent ou plutôt corrompent les futur[e]s enfants avec leurs pensées impures…
    C’est tout @ fait ce dont je parle dans ma récente publication sur mon site concernant les âges de la vie.

    Enfin @ tout le monde il y a bel & bien un lien entre | hyperémotivité & hypersentimentalité | & surdouance mais aussi entre | hypoémotivité & hyposentimentalité | & surdouance (je vous renvoie @ mon blog pour les définitions).
    Pourquoi ? Car la surdouance (ou HQI ou HP pour reprendre les sigles que je viens de démystifier) est une organisation cérébrale particulière & que les spécificités neurodéveloppementales arrivent toujours en groupe. C’est pour cela que les psychologues ont relevé ces associations chez les enfants ”précoces‟.

    Donc un être qui a l’impression que relier hyperémotivité & surdouance soit juste de la foutaise le fait très probablement car il est hypoémotif sans en avoir conscience, & il faudra bien qu’il admette que son hypoémotivité est autant liée @ sa surdouance que ce que l’hyperémotivité des autres est liée @ leur surdouance, cela @ partir du moment où c’est son hypoémotivité de surdoué qui lui a dicté sa réaction négative envers l’hyperémotivité d’autres surdoué[e]s.
    Mais plus généralement le fait qu’il y ait un lien entre les variations de traitements des affects & la surdouance ne dit pas non-plus que tout[e] surdoué[e] soit concerné[e] par une variation de traitement des affects, mais même en cas d’absence de ce type de variation le processus est le même : on réagit mal envers les surdoué[e]s hyperémoti|ve–f|s car on ne les comprend pas car on n’est pas concerné[e] (ce que j’ai observé plus tôt dans cette discussion)·

  • hplovecraft

    Membre
    18 décembre 2022 à 10 h 47 min

    La notion de douance est légitimement très contestée en psychologie mais pas par les surdoués eux-mêmes.

    Peut-être ne le sont-ils pas tous ?
    La première condition à l’intelligence étant le doute.

    Le terme est antérieur à un quelconque médiatisation, mais disons que ce qui est certain est les causes du QI ne sont pas liés aux facteurs sociaux-économiques ou culturels.

    Des tas d’études prouve le contraire. Elles dégagent, en général, 2 types de HQI : ceux qui le sont du fait de leur origine sociale (capital culturel) et ceux qui ont de meilleure disposition cérébrale. Je ne parle même pas de ceux qui allient ces deux avantages.

    Il n’est pas impossible par contre que la tendance E ou I chez les HP puisse être influencée par des facteurs liés aux comportements familiaux ou scolaires, mais je ne pense pas que ce soit un facteur suffisant.

    Vu que je ne crois pas en cette distinction et que, selon moi, il n’y a que des QI plus ou moins haut, je ne sais que te dire. Mais je suppose que dans ton système de croyance, cela se tient.

    Il n’y a pas nécessairement de rapport entre sensibilité, empathie et HQI. Il n’y a effectivement pas de tests de HPE, c’est une appellation issue de l’observation et qui colle assez bien avec l’expérience que je peux en avoir, une de mes fille est E dominante, l’autre I dominante et je te promets que cette distinction est tout à fait pertinente.

    Je ne doute pas de la réalité de tes observations. Je pense simplement que ce sont des tempéraments différents. De toute façon, cela ne change rien a priori à la “nature” de leur intelligence.

    Je n’ai donc pas besoin de me projeter dans des spéculations pour valider qu’il y a spécifiquement des HP émotionnel, des HP intellectuels ainsi que toutes les 50 nuances de gris entre les deux.

    Question de personnalité ou d’expérience de vie, selon moi.

    Le QI est constitutif et non acquis, l’origine du QI n’est pas et ne peut être d’origine sociale, culturelle ou environnementale.

    Les tests pour les enfants ne sont ni plus ni moins fiable que ceux pour les adultes.

    C’est pourtant prouvé.
    Quant à la possibilité qu’actuellement, certains psychologues bricolent les résultats pour satisfaire les parents, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement.

    Tinoco, De Kermadec sont des surdoués eux-mêmes, il semble donc que leur regard puisse voir et décrire ce qui est inaccessible à tout autres comme Gauvri & Co.

    Sans doute, mais je ne prends pas ce qu’ils disent comme des vérités indépassables. L’un comme l’autre ont une clientèle et sont très médiatisés ; en d’autres termes, ils n’ont pas forcément la bonne distance sur ce phénomène. Je reconnais malgré tout une capacité à se remettre en cause bien plus évidente chez Tinoco.

    Il n’y a pas de diagnostiques pour la douance car il ne ‘agit pas d’une pathologie. Il n’y a que des tests et une pondération des résultats issue d’une bonne connaissance du sujet.

    Oui @matty , tu as totalement raison sur ce point.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 décembre 2022 à 11 h 57 min

    Certaines études réalisées sur le QI disent qu’un enfant peut, arrivé à l’âge adulte, perdre ou gagner jusqu’à 20 points de QI. Le QI global que l’on peut avoir peut aussi perdre OU gagner en fonction de notre état de santé lorsqu’on passe le wais, et la différence moyenne serait de 10 points (c’est aussi en moyenne ce qu’on pourrait perdre après avoir attrapé le covid, pour ceux qui ont eu des troubles neurologiques parmi leurs symptômes). Quant à la différence entre HPI et HQI, il ne faut pas oublier que le QI est basé sur une médiane et que les HQI font partie d’une classe de QI tandis que le HPI est une réalité neurobiologique. Aux USA, certains psy mettent d’ailleurs en avant le fait qu’il n’y aurait pas seulement 2 à 3 % de HPI mais quasi LE DOUBLE… Les HQI restant bien évidemment toujours cette part de 2,5 % de la population, vu comment cette classe de surdoués est construite. MAIS il y a bien une corrélation établie entre HQI et HPI. Par contre, on peut être HQI ET HPI (il s’agirait une partie importante des cas, mais je n’ai pas trouvé d’infos sur le % concerné), HQI ET NON HPI, NON HQI et HPI, le HPI ayant un fonctionnement différent d’un non HPI, à cause entre autres de sa densité neuronale relatif aux sphères du raisonnement et de la sensorialité. Il n’y a par contre AUCUNE corrélation entre le fait de se croire HPI et/ou HQI et l’être.

    Le HPI complexe (profil hétérogène) serait davantage stimulé au niveau du lobe pariétal, responsable de l’analyse sensorielle. Il serait plus sujet à l’hypersensibilité et correspondrait à un profil plus créatif, mais plus subjectif. Il aurait souvent des troubles neurologiques, comme le TDA(H), etc. Il aurait un profil d’ARTISTE.

    Le HPI laminiaire (profil homogène) serait davantage stimulé au niveau du lobe pré-fontal, relatif au raisonnement et au jugement. Il serait plus “cartésien” et se laisserait moins dérouter par ses émotions, mais serait davantage sujet au surmenage, burn out, à l’anxiété de performance et aux addictions (sport, alimentaires, drogues…). Il aurait un profil d’INGENIEUR.

    Je pense que nous pouvons être les deux… En fonction des moments… Voire en même temps…

    Concernant le QE, je connais des personnes qui tout comme moi ont explosé tous les scores de QE qu’ils ont réalisés, MAIS en pratique… EURK !

    J’ai toujours eu une passion pour les labyrinthes, mais je lorsque leurs murs sont faits de ronces avec une vitesse de pousse tout aussi fascinante que leur capacité à étouffer tout ce qui les entoure, je préfère les admirer de l’extérieur.

    “Nous avons développé la vitesse, mais intérieurement, nous sommes restés immobiles. Nous laissons les machines travailler pour nous, penser pour nous. Notre connaissance nous a rendu cyniques, notre intelligence durs et insensibles.”
    Charlie Chaplin, dans le Dictateur
    – une DES traductions POSSIBLES d’une PARTIE de son discours de fin de film –

    Attention à ce que nous pouvons créer et prudence dans l’utilisation de ces créations.

    De plus, si certaines informations dont nous disposons peuvent nous permettre de créer des schémas intéressants, il y a parfois des corrélations supposées qui n’ont pas de sens.

    “24 heures dans une journée. 24 bières dans un pack. Coïncidence ? Je ne pense pas”
    paroles rapportés de Paul Newman, lors d’une conférence sur un campus

  • hplovecraft

    Membre
    18 décembre 2022 à 13 h 49 min

    @kitsunebi Moi je crois surtout qu’il y a un énorme contre-sens dans une partie de tes explications
    Nous parlons d’une population qui se distingue par sa rareté. En jouant avec les chiffres et la sémantique, on est en train de généraliser ce phénomène (et en même temps, de lui ôter tout crédit) et d’inventer des catégories là où il n’y en a peut-être pas.

    Pourquoi ?
    Peut-être parce que nous avons une telle peur de la mort et de l’insignifiance, que nous éprouvons la nécessité de nous sentir exceptionnel quels que soient les moyens. Fut ce même au prix d’un mensonge d’envergure.

    En réalité Cthulhu, Nyarlatothep, Shub-Niggurat ou Yog Shothot se rient de nos prétentions infantiles.

    —————

    Si on revient à la source, il n’y a rien d’autre qu’un score obtenu à un test qui s’avère plus élevé que la moyenne.

    Que dit-il (de nous) ?
    C’est, selon moi, la seule question digne d’intérêt.

    Tout le reste (HPI, HPE, Hypermachin, Philocognitif, surdoué, etc.) n’est que littérature et spéculations.
    Je n’y vois aucun sens. Peut-être, qu’un jour, la science ou une approche disciplinée (affranchie de toutes velléités commerciale) viendra y mettre un peu d’ordre.

    ————–

    Le degré de nullité du WAIS et d’autres tests me laissent songeur.
    Je me demande bien comment, avec si peu de questions ou de problématiques et si peu de variété dans celles-ci, on peut décréter que ces outils puissent être fiables.

    Je ne parle même pas des protocoles qui, d’une géographie à l’autre, différent totalement.
    Ici on te fait passer le WAIS en deux fois 40 minutes. Là-bas, cela s’étale sur 3 séances d’une heure. Untel valide une réponse approximative ; Untelle sanctionne un temps de réponse. Celui-ci accordera une importance particulière à l’entretien préalable ; celle-là n’y accordera pas plus d’importance.
    J’en passe.

    Le pire concerne les TSA. Là, on nage en plein délire : tests encore plus absurdes, analyses au lance-pierre, interprétations contradictoires, protocoles expédiés ou bordeliques…

    ————–

    Moi je m’en fous.
    Je peux me permettre de le dire avec toute la morgue que cela implique,
    car je suis à deux doigts du THQI.

    Et tu sais quoi ?
    Ca ne me rend pas plus heureux.

  • Membre Inconnu

    Membre
    18 décembre 2022 à 17 h 39 min

    @hplovecraft : ces tests de QI sont très imparfaits et on entend tout et n’importe quoi, et je pense qu’il peut y avoir des erreurs d’identifications et de diagnostics concernant tout ce qui tourne autour du HPI, notamment des troubles neurologiques/psy. Le TSA aussi a le vent en poupe et c’est un fourre-tout extra. Je ne saurais démêler tout cela, mais je sais qu’on peut chercher des explications à ce qu’on ne comprend pas… D’autant plus quand on ressent le besoin ou désir de les trouver.

    Je ne sais pas quoi penser de l’explication de la peur de la mort et de l’insignifiance. Je pense en tout cas que le HPI ou le HPE ou autres peuvent être des réponses valorisantes qu’on aurait envie d’apporter aux questions que l’on pourrait se poser et/ou à de la souffrance qu’on n’arrive pas à expliquer, et surtout dont on n’arrive pas à se débarrasser. On cherche des réponses, mais aussi des solutions…

    Le HPI n’est pas de la spéculation. Il y a eu des découvertes neurobiologiques qu’on ne peut nier. Je suis plus sceptique sur le reste, oui. Mais pas sur le HPI. Et il y a une corrélation importante avec le HQI, même si elle n’est pas parfaite, loin de là, tout comme ces tests de QI, leur passation, leur analyse…

    Ce n’est pas moi qui ait demandé à aller voir un psy. C’est mon boulot qui a lourdement insisté pour que j’y aille, suite à un arrêt de travail prolongé. Quand je suis revenue avec une étiquette de HPI, quelqu’un m’a dit que le psy m’avait dit ce que j’avais voulu entendre. J’ai ensuite passé le wais avec une autre psy, et je suis sortie de ces tests wais HQI ET HPI. Et pas hypersensible, d’ailleurs.

    (Mais) si Cthulhu and co existaient, ils ne nous remarqueraient peut-être même pas, tellement nous serions insignifiants à leurs yeux… Quand on est invisible, au moins, on a la paix. Et je pense que c’est bien ce que nous pourrions rechercher, au final, de réussir à nous fondre dans la masse, en apprenant comment on fonctionne et en quoi nous sommes différents des autres, pour mieux passer inaperçu quand nous le souhaitons, et gagner en tranquillité.

  • Membre Inconnu

    Membre
    31 décembre 2022 à 11 h 17 min
  • hplovecraft

    Membre
    31 décembre 2022 à 12 h 05 min

    @Kitsunebi C’est bien beau tout cela, mais pour l’instant on ne peut pas encore utiliser l’imagerie pour supplanter le WAIS et les diagnostics fantaisistes. C’est sûr qu’un jour, quand cette procédure se démocratisera, on verra une chute vertigineuse des adhésions au Mensa. En d’autres termes, l’imagerie permettra, sans doute, de rendre aux HQI ce qui appartient au HQI.
    Perso, je pense que les 3/4 des diagnostics actuels sont bidons.

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