Les Philo-cognitifs: Ils n’aiment que penser et penser autrement…

  • Les Philo-cognitifs: Ils n’aiment que penser et penser autrement…

    Publié par Membre Inconnu le 11 février 2019 à 14 h 16 min

    Les Philo-cognitifs: Ils n’aiment que penser et penser autrement

    Le thème de l’ouvrage :

    Les philo-cognitifs sont ces individus, enfants ou adultes, qui réfléchissent de façon différente et ne peuvent s’arrêter de penser.

    Appelés tour à tour surdoués, précoces, hauts potentiels, ils ont été décrits d’une seule et même façon, alors qu’ils révèlent en vérité deux types distincts d’intelligence.

    Là où certains, brillants et inadaptés, font la « révolution de la pensée », d’autres, en effet, s’imposent comme les piliers de leur environnement, lui apportant raison et équilibre.

    Parce qu’à l’évidence les « hauts potentiels » ne sont pas tous les mêmes, deux psys et un neuroscientifique proposent, pour la première fois, de dégager les caractéristiques essentielles qui vont avec tel ou tel grand profil, en s’appuyant sur la clinique, mais également sur les neurosciences.

    Vous aussi vous avez une pensée hors norme ? Alors partez à la rencontre de vous-même et découvrez si vous êtes plutôt ouvreur de voie ou couteau suisse, interpréteur ou explorateur, sympathique ou empathique, instinctif ou intuitif…

    Des explications lumineuses pour mieux se comprendre en profondeur ; des conseils adaptés pour mieux vivre au quotidien.

    Fanny Nusbaum est docteur en psychologie et chercheur associé en psychologie et neurosciences à l’université de Lyon. Elle est fondatrice et dirigeante du Centre PSYRENE (PSYchologie, Recherche & Neurosciences), spécialisé dans l’évaluation, le diagnostic et le développement de potentiels.

    Olivier Revol, pédopsychiatre, dirige le centre des troubles de l’apprentissage de l’hôpital neurologique de Lyon et milite depuis plus de trente ans pour que chaque enfant puisse accéder au plaisir d’apprendre.

    Dominic Sappey-Marinier est enseignant-chercheur en biophysique, imagerie médicale et neurosciences à la faculté de médecine Lyon-Est.

    gandalfchris a répondu il y a 2 années, 7 mois 6 Membres · 6 Réponses
  • 6 Réponses
  • cbrewster

    Membre
    10 mars 2019 à 16 h 41 min

    Acheté hier et fini ce matin.

    Voici donc mon retour. Personnellement j’apprécie grandement quand les définitions des caractéristiques des “surdoués” (maintenant “philocognitifs”) sont des faits et non seulement basés sur des généralisations à partir de quelques cas observables.
    Ici après un énoncé des caractéristiques générales basés sur des entretiens cliniques il y a un descriptif plus détaillée de deux cas déjà partiellement présent dans certaines études à savoir les laminaires et les complexes.
    Et la cerise sur le gâteau pour ma part est que pour chaque caractéristiques, des conseils sont proposés aussi bien pour les enfants que pour les adultes mais également pour leurs entourages.

    Enfin un autre chapitre est dédié à l’explication factuelle observable par IRM du fonctionnement du cerveau.

    Je ne sais pas si ça se lit dans mes mots mais je suis emballée autant que quand j’ai lu le premier livre de Cécile BOST.

    Ce livre donne une approche factuelle par des liens avec la recherche et humaine en prodiguant quelques conseils simplement applicables.

    Bonne lecture

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 mars 2019 à 17 h 45 min

    Alors, pas lu le livre, mais lu des articles sur le sujet il y a quelques temps,
    et à l’instant visité leur site :
    https://centre-psyrene.fr/les-deux-formes-dexpression-du-haut-potentiel-intellectuel-chez-lenfant/

    Ce que je reproche à la médecine allopathique sera du même ordre pour ces exploitant d’un néologisme irrespectueux et plus “tapageux” et “commercial” qu’autre chose.
    Y a t il vraiment une réelle saisie de ce qui se passe à l’intérieur de chaque individu ?
    Ou bien est ce juste une façon de se démarquer des autres, faisant croire une pseudo avance sur les autres, et ainsi justifier que l’on passe par eux plutôt que d’autres; surtout qu’ils proposent les même service que d’autres clinique ou pro, mais avec leur “+”, histoire de dire que ce sera de toute façon toujours mieux chez eux que ailleurs.
    C’est pareil qu’un Smartphone qui va vanter son appareil photo 24 mégapixels exclusif au reste du monde du smartphone.
    Quand l’humain semble n’être que simplement considéré comme bétail, consommateur, je m’interroge.

    Je prend une phrase au hasard :
    “L’enfant au profil Complexe est animé par une sensibilité « à fleur de peau », qui lui confère souvent un humour cinglant, ayant probablement une fonction sublimatoire.”
    J’ai l’impression de lire l’horoscope quotidien !
    Cela peut tellement à la fois vouloir dire tout et n’importe quoi, que c’est simplement une insulte à mon intelligence. (et ça rendrait de mauvaise humeur Michael Corleone au passage)
    Et c’est ainsi tout du long.
    C’est bourré d’allusion et de vagueries de ce genres.
    On dirait un discours de Marine le Pen. C’est dire. Un attrape nigaud.
    Comme si cela avait été étudié pour que tout le monde se reconnaisse plus ou moins dans leurs propos.
    Et c’est certainement pas par hasard. Quand les gens se reconnaissent dedans, c’est plus commercial, plus vendeur. (surtout avec l’argument “pareil qu’ailleurs, mais en mieux”)

    L’adulte n’est il donc qu’un simple enfant ignorant ayant besoin qu’on lui prenne la main et qu’on le prenne en charge ? Si non, pourquoi le considérer comme tel ? Je connais des méthode de manipulation de la part du milieu de la psychologie visant justement à infantiliser le patient pour en faire un client fidèle et bien obéissant.

    Ma posture se place dans un autre sens : nul autre que soi ne peut savoir ce que l’on est. Il est impératif de savoir ce que l’on est au plus profond de soi, et non de se laisser imposer un diktat visant à mettre en évidence des problèmes qui n’existent pas vraiment.
    Comme le fait d’être HP ou pas.
    La seule chose qui importe, c’est d’être capable de penser par soi même,
    se montrer bon, humble, généreux, altruiste,
    faire preuve de patience, courage, abnégation,
    comprendre comment fonctionne l’être humain,
    pourquoi il est devenu ce qu’il est,
    et enfin comment devenir meilleurs.

    Je me pose la question : leur méthode va t elle vraiment dans ce sens ?
    Suis je le seul à penser cela ? A douter du bien fondé de ces arrivistes ?

  • cris

    Membre
    16 juillet 2019 à 18 h 22 min

    Moi, j’ai lu le livre…et après avoir lu beaucoup sur le sujet et aussi suivi des conférences et formation, je suis très enthousiaste. Car les auteurs remettent les pièces du puzzle pour une fois sous la forme d’une image qui colle beaucoup mieux à la réalité d’un HP. Pour la première fois je me retrouve dans une description assez poussée et en même temps tout à fait compréhensible.

    C’est un cadre beaucoup plus cohérent que dans d’autre sources. Maintenant la personnalité de chacun  se greffe sur une des deux tendances générales. Lors d’un atelier sur les profils psychologiques chez les HP on nous a parlé de 7 types différents. Donc du pain sur la planche pour tout le monde 🙂

  • pulsar

    Membre
    31 octobre 2019 à 19 h 28 min

    Moi aussi, j’ai lu ce livre et je l’ai trouvé fort intéressant (bien que je ne sois pas fan de psychologie).

    Contrairement à ce que certains pourraient penser (notamment ceux qui n’ont pas lu ce livre), il s’agit d’un ouvrage de vulgarisation des résultats de nombreuses années d’étude et de recherche qui combinent une partie psychologie (via des entretiens) et une partie neurologie (via des IRM).

    Ce livre est donc basé sur des faits médicaux établis, et non pas sur des considérations personnelles potentiellement issues de l’observation de deux ou trois cas particuliers.

    Les auteurs proposent un modèle basé sur deux profils particuliers et bien distincts l’un de l’autre. Mais ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas de deux nouvelles cases dans lesquelles les auteurs chercheraient par tous les moyens à nous faire rentrer. D’ailleurs, ils s’en défendent. Il s’agit en fait ici de deux cas limites et les auteurs nous expliquent que les zèbres (terminologie qu’ils ne cautionnent pas) sont constitués des deux composantes, l’un dominant l’autre dans des proportions propres à chacun.

    De plus, ils affirment que, non seulement, on ne peut pas être un seul profil à 100%, mais qu’en plus on ne peut pas changer de profil dominant au cours de la vie, bien que le rapport entre les deux profils puisse évoluer au cours du temps. C’est-à-dire qu’au mieux, cela peut évoluer d’un cas de 60-40 vers du 50-50, mais jamais passer de 60-40 vers 40-60 (et inversement).

    À titre personnel, je me suis particulièrement reconnu dans le profil nommé « philo-complexe ». J’aurais particulièrement aimé avoir les conseils sur le repli sur soi à l’époque où j’étais au lycée car, à ce passage du livre, j’ai eu l’impression de voir mon adolescence résumée en moins de deux pages sans que rien ne soit omis. Je ne vous raconte pas à quel point ça fait bizarre !

    Je rejoins les propos de Cris concernant le modèle développé dans le dernier chapitre car il intègre aussi les personnes que l’on pourrait qualifier de « surdoué-e- dans un domaine bien précis et parfaitement normal-e- dans tout le reste ». Cependant, je me suis posé une question à la lecture du dernier chapitre : comment s’intègre l’autisme (en général, pas seulement Asperger) dans ce modèle ?

    Et pour finir, je ne suis pas d’accord avec le sous-titre de ce livre : « Ils n’aiment que penser et penser autrement ». Pour ma part, je n’aime pas penser. Non pas que je déteste ça, bien au contraire. C’est plutôt que je ne peux pas m’empêcher de penser, ce qui n’est pas la même chose. Et puis j’aime aussi faire des choses concrètes (surtout quand il s’agit de passer de la conception à la réalisation). Et puis j’aime aussi faire des trucs qui ne nécessitent pas de réflexion du tout. Donc pour ce qui est de n’aimer que penser, on repassera ! Sans parler du fait que je me surprends parfois (assez souvent, à vrai dire) à avoir des pensées tout ce qu’il y a de plus « main stream ». Alors en ce qui concerne penser autrement, c’est franchement variable ! D’où ma question : pourquoi ce sous-titre ?? D’où ça sort ??

    En résumé, c’est un livre qui mérite d’être lu malgré son sous-titre qui pourrait rebuter certains du fait qu’ils ne s’y reconnaissent pas forcément.

  • pulsar

    Membre
    9 février 2020 à 22 h 36 min

    J’avais oublié ce qui est selon moi un autre défaut : ce livre regorge de citations… Beaucoup… Vraiment beaucoup… Trop, même. Surtout que certaines ne m’ont pas paru très pertinentes.

    Et puis autant de citations, ça casse le rythme de lecture, ce qui est dommage car c’est vraiment un bon bouquin de vulgarisation.

  • gandalfchris

    Membre
    22 septembre 2021 à 19 h 39 min

    J’ai lu ce livre vu que je suis allé faire mon test WAIS chez eux… 🙂 !

    Donc pour me faire une idée j’ai lu leur livre (et je viens d’acheter le plus récent sur les performants mais je ne l’ai pas encore lu) avant d’aller passer le test.

    Comme la plupart des autres ouvrages sur le sujet je le trouve assez général (avec effet Barnum du coup..) mais pour un ouvrage de vulgarisation cela peut aller c’est assez clair.

    J’aime bien la terminologie “philo-cognitif” qui me parait plus neutre et moins chargée / connoté que les autres termes. De même philo laminaire et complexe me plaisent bien vu que c’est emprunté au domaine de la thermodynamique des fluides (et j’ai une formation de base en physique).

    J’ai surtout aimé le dernier chapitre qui étend un peu le sujet et ouvre des perspectives. En effet les neuroscience n’en sont qu’à leur balbutiement sur le sujet.

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