[darun0]

Illustrons un peu ces propos ! Connaissez-vous le lapin-canard de Jastrow ? (Mais si vous connaissez …)

Nos sens en l’occurrence la vue ne nous permet pas d’appréhender la forme en tant que Canard ou en tant que Lapin c’est un processus interne qui met en forme le réel et le plus drôle est que l’on peut voir le canard ou le lapin mais pas les deux en même temps …

Autre illustration le Rosarch test, est-ce que la réalité est une illusion ? en tout cas c’est une construction mentale inconsciente et consciente avant tout.

Cela dépasse la simple perception … il y a une organisation majoritairement inconsciente et je dépasse dans doute un peu mais on peut donc façonner notre monde être heureux, changer de travail … rencontrer l’amour il suffit finalement d’y croire (y croire en le ressentant comme vrai) notre cerveau va percevoir le monde à travers cet angle, illusion je ne sais pas mais le monde est à minima un biais cognitif

[matty]

[darun0]

Avant même l’interprétation consciente les perceptions sont organisées dans le cerveau à nos prismes … un lapin ou un canard ?

L’observateur influe sur la mesure mais que mesure t-on alors ? Qu’éprouve t-on ? Une universalité de la perception de la réalité, les daltoniens déjà ne vivent pas dans le même monde sensoriel et il y a d’autre exemple

[matty]

Le modèle quantique de la physique est également une construction théorique qui génère une interprétation (à ne rien y comprendre) des observations.

Une sensation, avant même de devenir consciente est par nature première une activation sensoriel physiologique. C’est d’ailleurs la seul réalité tangible, mon organisme réagit phydiologiquement à un stimuli (exogène ou endogène).

Je suis d’accord, le subconscient reçoit et interprète la sensation et, s’il estime pour des motifs qui lui appartiennent qu’elle doive être portée à la conscience, il envoie l’info déjà interprétée (canard ou lapin) à cette dernière, à elle de lui trouver du sens.

[matty]

Le modèle quantique de la physique est également une construction théorique qui génère une interprétation (à ne rien y comprendre) d ‘observations.

Une sensation, avant même de devenir consciente est par nature première une activation sensorielle physiologique. C’est d’ailleurs la seule réalité tangible, mon organisme réagit phydiologiquement à un stimuli (exogène ou endogène).

Je suis d’accord, le subconscient reçoit et interprète la sensation et, s’il estime pour des motifs qui lui appartiennent qu’elle doive être portée à la conscience, il envoie l’info déjà interprétée (canard ou lapin) à cette dernière, à elle de lui trouver du sens.

[darun0]

Cela je m’égare un peu et j’étais sur le monde / la réalité est-il une illusion …

Pour les ressentis c’est un peu différent puisqu’un ressenti est essentiellement personnel il me semble … Et en même temps cela passe par les meme mécanisme intérieur, ce que l’on perçoit du ressenti est déjà une organisation cérébrale de la perception , enfin selon mon ressenti personnel 😅

Qu’entend on par ressenti ?

[matty]

@darun0

Je me suis appuyé sur la définition du LarLarrousque j’ai postée ci-avant.

[bagayaga]

La perception peut être erronée. Exemple, le promeneur prend le bâton pour un serpent et se met à courir. Avant même que son cerveau ne lui envoie le feedback que c’est un bâton. On dit bien que les apparences sont trompeuses.

Cependant je suis d’accord pour dire que la captation de stimuli de l’extérieur vers l’intérieur,est sensée être de l’information pure. La réalité. Et que c’est l’interprétation dans les schèmes de la mémoire épisodique, sémantique et perceptive qui vont compromettre la réalité.

Pourtant sans le passage dans la sphère interprétative et la réaction chimique émotionnelle, le système perceptif peut être biaisé. Même sans avoir une maladie psychiatrique,qui altère la prise d’information réelle,nous pouvons capter la réalité de manière erronée, par le biais de nos sens.

Puisque la prise de mesure via nos sens est relative.

Donc il n’est pas à exclure que la perception soit un outil faillible au- delà du ressenti de l’information sensitive.

Ainsi, cette question a été débattue,déjà depuis l’Antiquité (à minima), la perception doit être un outils de connaissance à la disposition de l’outils de raisonnement.

En conclusion c’est à l’Homme d’aiguiser ses sens et son esprit pour tendre vers une forme de perception de la réalité au plus juste.

Puisque nous ne sommes pas à l’abri un jour d’être victime de notre instinct de survie et ainsi, de courir à cause d’un bâton potentiel serpent….

Maintenant, au sujet de choisir de percevoir de façon meliorative notre monde…

Peut-être que la réponse repose dans ce qu’on appelle la résilience ou plus scientifiquement l’adaptabilité. Absorber le choc d’un traumatisme (ici la cruauté de la réalité), pour continuer à avancer en abandonnant ses illusions confortables.

Je pense notamment, ici, au discours quasi permanent des “victimes” des “Normopensants”.

Alors qu’il semblerait, plus, que la posture victimaire totale, permette à ceux-là de ne pas avaler la pilule…

Et de continuer, sempiternellement, à regarder exclusivement par le petit bout de la lorgnette le monde.

Et ceci en projetant sur la quasi majorité de la population, hormis leur petit pourcentage, la responsabilité de leur non acceptation de la réalité.

Je cite souvent cette phrase, car elle a été la clef de ma résilience, en un sens:

« Ce discours que j’ai abrégé exprès, remplit Hippocrate de surprise et d’admiration. II s’aperçut que, pour être véritablement philosophe, il fallait se convaincre en détail qu’il n’y a presque dans le monde, que des fous et des enfants. Des fous plus dignes de pitié que de colère ; des enfants qu’on doit plaindre et contre lesquels il n’est jamais permis de s’aigrir, ni de se fâcher. »

Démocrite.

Le ressenti est bien plus qu’une illusion, c’est de la relativité. Seule la raison, l’outils d’analyse et de discernement,permet de s’affranchir de la lorgnette des sentiments, et du ressenti pour revêtir l’outillage rationnel. Faire preuve de noétique, prendre de la hauteur pour, enfin, s’extraire de son point de vu relatif.

[bagayaga]

« Oh seigneur, cela fait cent années
de jeûne et de prière
Prend pitié de nous!
mon chant est pour toi
mon silence est pour toi

j’ai cru, j’ai lutté
Prend pitié de moi!
et accorde-moi une dernière requête:

Epargne-nous
et fout-nous la paix »

J’aime bien cette Kirie, qui illustre bien la difficulté de l’Homme à accepter les bourbiers permanants de l’existence et à en rendre responsable un alter extérieur. Ne devrions pas, au-delà de la chanter à une quelconque divinité, plutôt nous la chanter à nous-même?

https://youtu.be/1aW1gn-Wkyk

[generatrice_de_vierges_chemins]

Tu es la première divinité @ laquelle tu auras à rendre des comptes, & la première que tu rencontreras après ta mort.

Comme on dit dans la culture que j’ai créée ‾jemejôk [ʑemeʤɔˑk]‾ — je suis ma – mon seul[e] juge·
& vous verrez que vous êtes bien plus sévères que n’importe-quel autre juge, & que vous regretterez d’autant plus vos méfaits que c’est vous-mêmes qui en portez continuellement la responsabilité & vous-mêmes qu’ils auront blessé…

Les divinités plus élevées ne gèrent évidemment pas tout elles-mêmes…

Mourir permet la réunification entre les différentes parties de son être, donc c’est là qu’on reprend conscience de tout ce qu’on oublia en naîssant. La conscience supérieure a un libre-arbitre (contrairement @ la conscience au cours de la vie) donc elle décide & juge.