Adulte surdoué et relation amoureuse
Public Groupe
L’adulte surdoué et l’amour… Haut Potentiel Émotionnel, Haut Potentiel Intellectuel, surefficience... Voir la suite
Description du groupe
L’adulte surdoué et l’amour… Haut Potentiel Émotionnel, Haut Potentiel Intellectuel, surefficience mentale, hypersensibilité et relation amoureuse… L’amour entre deux surdoués… ou plus 😉, on en parle ici ! 💌
Pour faire une rencontre amoureuse 👩❤👨, rendez-vous sur le groupe rencontre amoureuse.
Pervers Narcissique
Contenus connexes :
-
Membre Inconnu
Membre8 juillet 2021 à 17 h 31 minBelle tentative de rabaissement pour te rassurer une fois de plus et tenter de prouver ta supériorité autoproclamée 😆
Décidément tu manques vraiment de confiance en toi, il faudrait travailler ça
Tu me fais de la peine, Jabba, tu es tellement empli de rage… Ça doit pas être facile tous les jours de tenter en vain de réaliser ton rêve de suprématie virtuelle 😁
-
Il faut lire les travaux de Lucien Israël sur l’hystérie
La loi de l’utérus 🤣
-
Bonsoir, je suis nouveau sur le site. Je cherche de l’aide pour comprendre ce qui m’arrive. Je me suis résolu à m’inscrire sur ce site alors que j’ai beaucoup de mal à accepter d’être HPI. Pour moi ça veut dire que le décalage et le mal-être que je ressens depuis 42 ans va continuer et c’est très difficile…
Ma dernière relation s’est terminée il y a deux mois et je n’arrive pas à remonter la pente. Pourtant, ma psychologue et mon psychiatre m’ont tous les deux conseillé de fuir mon ex qui me rendait fou en me persuadant que je dysfonctionnait dans ma manière de réfléchir et de communiquer.
J’ai beaucoup de mal avec le terme « perverse narcissique » car il est utilisé pour tout et pour rien depuis quelques années donc je me garderai bien de lui coller cette étiquette même si elle coche la quasi totalité des cases.
J’aimerais savoir quel cheminement vous a aidé à être mieux…
-
Je pense que tout cela est aussi une question de contexte. L’homme est plus propice à remplir les critères de pervers narcissique tout simplement parce qu’il a été considéré comme normal que ce soit lui décide (et ne nous leurrons pas, ce ne sont pas les quelques progrès qui ont été obtenus qui changent la donne à ce sujet aujourd’hui) . Attention, je ne parle que de mon avis et je conçois très bien que l’on puisse ne pas être d’accord mais dans la mesure où il est avéré pour moi que la tendance est qu’un homme va avoir beaucoup plus de mal à accepter d’être repris par une femme que l’inverse, cela va générer tout un tas de comportements chez l’homme qui vont eux même générer de l’amertume chez la femme. Le tout va mener forcément à une défense virulente face à une situation d’injustice, donc à utiliser des termes fourre tout (dans le sens où personne n’est d’accord sur la notion de pervers narcissiques, si il y en a réellement une).
-
Après avoir lu vos différents commentaires voilà les différentes questions/pensées qui ont popées dans ma tête:
Est ce que l’on peut réellement comprendre l’intégralité des pensées d’autrui ? Est ce réellement important de définir le coupable et la victime ? N’est-il pas simplement suffisant de comprendre qu’une relation est en train de nous détruire et de s’en extraire. Au final la définition du pervers narcissique se fonde sur une prétention de comprendre les motivations intrinsèques d’une personne. Et pourtant notre vision et compréhension des choses se fait à travers l’ensemble des biais cognitifs qui nous compose… Au final tout est biaisé.
A ceux et celles sortant d’une relation destructrice, le plus important n’est-il pas d’apprendre à se connaitre et se reconstruire? Pourquoi la définition de l’autre changerait quoi que soit au chemin que l’on a à faire pour se reconstruire ? En se concentrant sur les problèmes de l’autre, on perd une énergie monstre qui pourrait servir à avancer sur son propre chemin.
Je suis tombée dans les tréfonds de la remise en question, un gouffre sans réponses. Qu’est ce qui m’a amené à accepter certains agissements, qu’est ce que je voulais la dedans, qu’est ce qui a fait que je n’ai pu agir ou réagir pendant un temps, quel est le bug dans ma tête, etc. Jusqu’à remettre en question ce qu’est une relation amoureuse, amical, familiale… l’attachement est-il forcement/entièrement négatif ? Serait-ce qu’une volonté de l’égo ? L’égo peut-il exister sans être associé à une volonté de reconnaissance, de différenciation, de compétition ? La liste est longue, et les réponses peu présentes…
Ma dernière relation a détruit l’ensemble de mes fondations. Mais étaient-elles suffisamment solides pour survivre à l’existence d’une relation ? J’ai l’impression de reconstruire petit à petit des bases plus solides que celles que j’avais avant. Parfois je vois l’ampleur des dégâts que m’a fait cette relation, regrettant la personne que j’étais avant. Parfois je me dis que sans cela je n’aurais jamais essayer de me connaitre.
Au final la notion de pn n’existe que si relation il y a. Une personne seule ne pourra pas être pn. Dans ce cas peut-on réellement définir intégralement une personne en sachant que ce trait ne s’exprime que dans certains cas de figure ? Il suffit de changer de contexte pour que le “diagnostic” ne tienne plus. Cela ne rentre alors plus dans les loi de la logique. Alors cette définition peut-elle existait ?
Pour finir une question plus terre à terre ^^ est ce que quelqu’un est devenu phobique des relations à la suite d’une mauvaise expérience ? Parce qu’à chaque fois que je vois des personnes en couple, j’ai un dégout profond, en me demandant si la relation que j’ai en face de moi est saine ou pas, pour finir dans un abime d’angoisse en mode “aaah le monde fait peur, je vais aller dans une grotte”… Bref si qqu a déjà été face à ce problème et veut bien partager, je serais ravi d’entendre le témoignage et les solutions qui ont pu aider 🙂
-
Membre Inconnu
Membre3 août 2021 à 20 h 22 minEst ce réellement important de définir le coupable et la victime ?
Ce n’est effectivement pas très constructif. D’un autre côté, face à ce type de situation, on est souvent en prise avec du non-sens. C’est bien l’absurde qui nous tient (qui nous retient) ou qui nous saisi. De là à parler d’ailleurs de sidération – comme l’on fait ceux qui ont théorisé le concept de pervers narcissique, il n’y a qu’un pas (ou un raccourcis fulgurant) à faire et c’est pourquoi je réfute l’idée que ces situations d’emprises soient imputable à une seule personne. Comme je lai signifié beaucoup de fois, ce que l’on appelle “perversion narcissique” est une maladie de l’hédonisme moderne.<i style=”font-family: inherit; font-size: inherit;”>
A ceux et celles sortant d’une relation destructrice, le plus important n’est-il pas d’apprendre à se connaitre et se reconstruire? Pourquoi la définition de l’autre changerait quoi que soit au chemin que l’on a à faire pour se reconstruire ? En se concentrant sur les problèmes de l’autre, on perd une énergie monstre qui pourrait servir à avancer sur son propre chemin.
Le mots, les définitions, les cases permettent de circonscrire une chose que l’on ne parvient pas à mesurer ou à délimiter. C’est le principe du cauchemar. Un cauchemar est un non-sens, c’est quelque chose de protéiformes (Amorphe par opposition à Morphée, dieu des rêves agréables). Quand tu enfermes quelque chose dans une forme, même dans celle d’un mot, tu commences à avoir prise sur elle. Tu peux a priori la tuer.
Même si se concentrer sur la responsabilité de l’autre ou essayer de comprendre sa problématique est vain, c’est malgré tout légitime. C’est une façon d’essayer de survivre parce que le non-sens est inadmissible (Camus explique très bien à travers Le Rocher de Sisyphe, que les gens se suicident non pas parce qu’ils souffrent, mais à cause de l’absurde) ; parce que admettre sa responsabilité, c’est s’avouer que l’on mérite ce que l’on vit ou ce que l’on a vécu.
En fait, considérer sans passion, sans complaisance, en quoi et comment nous avons rendu possible une situation d’emprise ou une relation toxique, c’est avancer vers la liberté et la guérison.
Qu’est ce qui m’a amené à accepter certains agissements…
Peut-être la peur d’exister… de se regarder… ou la peur de ne plus exister dans le regard d’autrui.
Je me souviens de cette phrase d’un homme dont j’avais lu un écrit assez touchant, inspiré par John Milton. Il écrivait : “L’enfer est toujours préférable à la mort. Je préfère encore souffrir que de sommeiller seul.”L’attachement est-il forcement/entièrement négatif ?
Admettons déjà que nous sommes tous, plus ou moins, dépendants affectifs. Ensuite qu’est ce qu’une relation amoureuse saine au bout du compte, si ce n’est – idéalement -une amitié de corps et d’esprit ?
Quoi qu’il en soit toute relation passe par du négatif. Il faut juste arriver à déterminer, si en dépit des moins, elle nous convient. Il faut donc être en capacité de s’aimer suffisamment pour renoncer à l’autre. Même si cela peut ressembler à une lapalissade, on ne peut se rendre disponible à l’amour, si on n’est pas mesure de s’aimer soi-même.
Parfois je vois l’ampleur des dégâts que m’a fait cette relation, regrettant la personne que j’étais avant. Parfois je me dis que sans cela je n’aurais jamais essayer de me connaitre.
Finalement, cette expérience t’a fait grandir. Et ce que je dénote à travers tes mots et tes questionnements, c’est une grande force morale. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi le bonheur te serait inaccessible.
Il suffit de changer de contexte pour que le “diagnostic” ne tienne plus. Cela ne rentre alors plus dans les loi de la logique. Alors cette définition peut-elle existait ?
Tu as raison. Elle n’existe pas (la plupart du temps, parce qu’il faut bien admettre que les personnalités toxiques existent) en dehors de l’économie relationnelle qui l’a rendu possible.
Pour finir une question plus terre à terre ^^ est ce que quelqu’un est devenu phobique des relations à la suite d’une mauvaise expérience ? […] Bref si qqu a déjà été face à ce problème et veut bien partager, je serais ravi d’entendre le témoignage et les solutions qui ont pu aider
Je suis resté plusieurs fois célibataire : plusieurs fois pendant 1 an, une fois pendant 3 ans et puis encore 2 ans. Cela m’a fait du bien au début, de devenir ou redevenir, mon meilleur ami. J’ai dit non à plusieurs invitations et cela m’a permis d’acquérir une sorte de fierté (même si parfois, je me suis maudit). Le problème, en ce qui me concerne, c’est que je suis tellement dans ma tête, que je n’ai pas l’impression que mon corps existe (je sais, ça fait un peu schizophrène). Au bout d’un moment, plus que mon propre corps, j’avais l’impression que tout était irréel. Et ç’est ça qui a été le plus compliqué.
Un jour, grâce au travail que j’ai fais sur moi, grâce à la réconciliation de ma personne (à la sympathie que je me suis accordé), je n’ai plus eu d’attentes.
Et c’est dans cette liberté là – dans cette disposition, que j’ai rencontré ma meilleure amie qui est maintenant, ma compagne.Voilà @arol
Bravo pour ton courage. 🙂
-
Membre Inconnu
Membre24 août 2021 à 11 h 37 minEn réponse à la question des femmes perverses narcissiques, peut-être que le phénomène est moins fréquent, déjà, mais je pense qu’il est aussi moins visible. Pour plusieurs raisons. D’abord parce que les hommes vont moins avoir tendance à se plaindre de s’être fait malmenés par une femme perverse, et on les prendra moins au sérieux. Peut-être aussi qu’ils ont moins tendance à l’accepter facilement et durablement (mais c’est peut-être un cliché).
Ensuite parce que la relation perverse s’exprime différemment et va moins tomber, par exemple, dans la violence physique qui est souvent, dans le cas d’une femme victime d’un PN, LA sonnette d’alarme pour la victime et l’entourage.
Quand il y a violence physique dans une relation avec une femme PN, ce sera plutôt entre deux hommes, ou l’homme “victime” (je n’aime pas ce terme) qui, poussé à bout, peut perdre les pédales et passer à l’acte (et devenir le bourreau) ou encore un homme qui se fera du mal à lui-même (tentative de suicide).
Edit : je ne voulais pas insérer ma réponse ici mais à la fin du fil…
-
Discussion ancienne mais toujours d’actualité malheureusement…
Je n’ai pas lu toutes les réponses de ce fil, mais pour ma part cette association délétère est due à trois choses :
– l’impression pour le HP d’enfin rencontrer quelqu’un qui le comprend profondément (phase d’écoute active du PN) et obtenir tout ce qu’il souhaitait sentimentalement (phase de love bombing où tout se passe quand dans ses rêves les plus fou)
– une forme de naïveté / aveuglement / inconscience de ce qu’est la manipulation à haut niveau
– pas de mon fait mais des différentes lectures que j’ai pu avoir, les manipulateurs sont attirés comme des mouches par les personnes empathiques et riches intérieurement => elles sont plus facilement influençables car empathique et avec beaucoup de failles servant de leviers à la manipulation
Et c’est ainsi que tout s’emboite parfaitement 😔
Ca concerne toute degré de manipulation, y compris la petite manipulation de tous les jours pour influencer les autres ou obtenir qq chose.
Le PN étant le plus haut degré (dixit la littérature à ce sujet), et certainement le plus dangereux pour la santé mentale des personnes.
-
Euh… on va dire faut avancer dans la vie… Bon, je n’ai pas (encore) visionné la vidéo, ni lu l’intégralité des posts… Juste quelques-uns en diagonale… Ca me fait pas trop rire, une amie bienveillante infirmière psy m’avait adroitement glissé un profil narcissique et depuis je ne sais quoi en dire… Je trouve que c’est tellement pas moi, rien de tout ça me correspond dans l’image que je veux proposer, et pourtant plus j’approfondis le sujet plus je trouve des faits troublants qui me rejoignent.
Donc là, je cherche quelqu’un qui s’y connaitrait un peu voire pas mal (de l’expérience plus que des études), et pourrait me rassurer, ou pas, je sors juste du pays des Bisounours et voudrait pas me retrouver avec Mister Hide…
Je suis obsédé par l’idée d’être estimé en bien, et être PN serait le pire des constats.
Merci par avance au pauvre fou prêt à gaspiller son temps avec mes travers !!!
A part ça, euh… Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Connectez-vous pour répondre.