Les zèbres et les pervers

  • cocotte

    Membre
    25 avril 2018 à 15 h 30 min

    Mon expérience perso me laisse penser que l’intuition de jabberwocky est exacte. Mon ex, (hypersexué et hypersensuel) a découvert après notre séparation son hypersensibilité associé à un haut potentiel intellectuel et ça, je veux bien le croire, je l’ai toujours su sans savoir mettre de mot car je ne connaissais même pas le terme “zèbre” et lui non plus. On vivait dans notre monde merveilleux..
    Ce qui est sur aussi, c’est que “le jour de son pétage de plomb quand le masque est tombé”, j’ai vu un fucking PN devant moi, “Dark vador, sors de ce corps” ! Je ne l’ai tout simplement pas reconnu.. et j’ai été terrifiée des mois durant, longtemps même après m’être enfuie..
    Ce qui est sur aussi, c’est que le psy qui l’a vu m’a dit qu’il était “très malade”
    Quelques mois plus tard, il a été voir un psychiatre et m’a expliqué qu’il n’était pas PN mais juste hyper hypersensible…et que s’il m’a torturé mentalement, c’était pas pour me faire souffrir…
    Et un an plus tard, il a réalisé que j’avais pu en souffrir (bah, non, j’adore la torture et qu’on me traite pire qu’un chien pardi !! !) et me demandait pardon.
    J’ai coupé depuis absolument tout contact et je me reconstruis de jour en jour mais ce besoin de comprendre l’inexplicable que personne ne comprend… bah, ça vous parle, je parie…

  • Membre Inconnu

    Membre
    25 avril 2018 à 16 h 25 min

    Ma Cocotte,

    Essayer de comprendre l’inexplicable, c’est justement ce qui m’a conduit il y a 2 mois devant une psy… Je somatisais énormément (vertiges, troubles du sommeil, bouffées d’angoisse, crampes d’estomac, suffocation, etc.). Je ne comprenais pas la logique de ma jolie perverse ; j’ai guéri quand j’ai fait le lien entre son histoire, ses dires et ses comportements. C’est à cette occasion entre parenthèse, que l’hypothèse de ma douance a été prononcée.
    Je me souviens être rentré dans la cabinet de ma psy en lui disant : “Je suis guéri, j’ai tout compris! Mon ex ne supporte pas d’être une femme parce qu’elle associe son appartenance sexuelle à la condition de victime…”. A la fin de mon explication, ma psy était d’accord avec moi.

    Je me permets de dire que mon ex-compage était perverse parce que sa pathologie s’exprimait à tous les niveaux ; pas d’erreurs d’interprétation possible pour le coup.

    J’ai compris au passage que beaucoup de normo-pensants fonctionnaient à travers l’exhibition de leur phallus c’est-à-dire d’une représentation symbolique d’une toute puissance figurée (bonjour la naïveté).

  • tyrell

    Membre
    25 avril 2018 à 17 h 17 min

    Le pn ce serait pas un peu le fantasme du Bad boy à la sauce zebrette ?
    ….(ok je sors)

  • cocotte

    Membre
    25 avril 2018 à 17 h 46 min

    Mon jabber, on se comprend parce que j’ai ressenti exactement ce que tu décris (angoisse, panique, cauchemars, apnée etc..) et c’est en cherchant à comprendre les symptômes que je suis tombé sur les sites traitant du comportement du PN. J’avais exactement les stigmates d’une victime d’un PN.
    le choc !
    Le pire a été de me rendre compte que le process lent de destruction avait en réalité commencé des années avant, insidieusement, que durant cette période, c’est moi qui culpabilisais et c’est moi qui voulais le sauver ! manipulation mentale extrême…
    Il m’accusait essentiellement d’être devenue.. un homme (??) et que cela remettait trop en cause sa virilité…
    Bref, il n’y a pas que les normo-pensants qui ont un problème à régler avec leur phallus…

    psy, kinesiologue,coupure nette, j’ai mis en branle tout un processus de reconstruction depuis.

  • psychopompe

    Membre
    28 avril 2018 à 9 h 11 min

    Pour sortir d’un amour passionnel avec une personne que je ne qualifierai pas de zèbre, terme rose et flou, mais d’« à part », évaluée asperger, HPI, etc – et ne pensant pas être complètement stupide, j’ai plutôt de fortes intuitions relationnelles… Je sais aujourd’hui qu’on peut ne rien voir. J’ai subi des choses aberrantes, été broyé et j’ai toujours pardonné. Jusqu’au moment où j’ai commencé à agir librement, à sortir de l’emprise et une blessure d’ego dû à cette perte de contrôle à fait sortir le monstre. PN, gaslighter, ce que vous voulez, mon passé confirme que nous sommes attirés, ou attirons ces personnes dangereuses.
    @jabberwocky, j’aime à cette notion de frontière. La « vie » ( CàD l’éducation, les rencontres, les expériences, etc. ) fait qu’il en faut peu pour faire passer le zèbre du mauvais côté, comme n’importe qui… Mais, de par ses capacités, en bien plus toxique.

  • cocotte

    Membre
    28 avril 2018 à 9 h 49 min

    Je me reconnais et reconnaîs mon histoire dans la tienne. Mon ex qui se qualifie lui même de monstre me l’a expliqué longuement. Le HPE qui se transforme en PN : c’est d’une violence inouïe et extrême, complètement destructeur, ça vous “tue” d’autant plus qu’on ne voit rien et qu’on ne comprend rien. Ça n’a strictement aucun sens. C’est juste irréel, ça ne peut pas exister. Le Deni laisse place au désespoir et à la dépression (qui vient toujours d’une désillusion).
    Sortir d’une relation avec un zèbre qui a “mal tourné” est toutefois possible mais le pardon n’est pas négociable .. question de survie.
    Donc, ne pas chercher à comprendre car comprendre, pour un zèbre, c’est excuser. Et dans ce cas précis, le pardon est destructeur.
    Il faut couper net.
    Sortir de l’état de victime sans excuser son bourreau requiert ensuite aussi tout le peu d’énergie qui vous reste.
    As tu essayé la kynesilogie ? Perso, ça fonctionne bien.

  • cocotte

    Membre
    28 avril 2018 à 9 h 59 min

    Un autre truc dingue, c’est que je lui disais toujours : tu es noir et blanc, tout et son contraire, le yin et le yang et j’avais le sentiment moi, d’être son parfait négatif. 15 ans et 15 mois plus tard, je mets des mots sur mon intuition.
    C’est juste.. Dėment de decouvrir ça…

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 avril 2018 à 10 h 01 min

    comprendre, pour un zèbre, c’est excuser

    comme cette phrase résonne et raisonne en moi
    On me dit toujours que je trouve des excuses aux autres même à ceux et celles qui m’ont fait du mal. En affet, cela me permet de les excuser. Mais sans cela, je reste avec un paquet (rancune, colère etc) dont je ne sais pas quoi faire. Finalement, je choisis de partir car pour moi c’est le suel moyen de survivre.

    Je pense qu’un PN a forcément une grande intelligence, utilisée à mauvais escient. Pour ma part, il est le père de mes enfants. Ce qui est le plus dur c’est de les préserver eux en essayant de me protéger moi.

    Je crois que je continue à refuser de croire que les gens peuvent être mauvais mais cela me pousse à croiser trop de pervers, mais je ne suis pas prête à être méfiante en permanence…

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 avril 2018 à 10 h 06 min

    J’ai eu des cours de digitoponcture quand j’avais 16/17 ans… cela fonctionne sur le même principe que la kynesilogie – je pratiquais l’Aïkido à un assez haut niveau.

    On dit que “comprendre”, c’est effectivement pardonner.
    Je fais une distinction entre le pardon et l’excuse… et puis, de toute façon, je ne tiens pas être prisonniers de mes passions tristes ; pardonner, c’est ce qui finit de nous libérer de l’emprise des personnalités ou des comportements toxiques.

  • cocotte

    Membre
    28 avril 2018 à 10 h 17 min

    La seule stratégie possible pour s’en sortir (sur)vivante est effectivement la fuite. Aucune autre issue.
    Pourquoi avons nous toujours besoin de comprendre ? Pour je crois pouvoir pardonner/excuser ? Et pourquoi vouloir à tout prix pardonner ? C’est bien la question !
    Pour apprendre à vivre avec une colère qui me tient hors de portée de tir de lui, si c’est pour sauver ma peau, ma raison est mon meilleur allié.
    Tu n’as pas cette possibilité de couper net car c’est le père de tes enfants, mais essaie de le tenir au maximum à distance de toi.
    Ai confiance en tes enfants, sécurise les, n’essaie pas de les “contre-manipuler”, montre leur qui tu es et laisse les voir qui il est. Ils sauront en temps voulu.

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