Les zèbres et les pervers

  • Membre Inconnu

    Membre
    28 décembre 2018 à 5 h 02 min

    Il me semble premier de différencier comportement pervers narcissique et personnalité perverse narcissique.
    La Perversion Narcissique est un trouble pathologique de la personnalité au sens psychiatrique du terme, il s’agit d’une psychose, une “psychose blanche”, qu’il ne faut en aucun cas confondre avec un comportement PN. Un comportement peut être adopter par plus ou moins tout un chacun dans des situations particulières mais ce n’est pas une construction de la personnalité contrairement au PN.

    Je vous invite, pour bien clarifier les choses, à prendre le temps de regarder l’intervention suivante qui est particulièrement précise et éclairante sur ce sujet.

    Par Anne Clotilde Ziégler
    Bon visionnage
    https://www.youtube.com/watch?v=dfGJnQGrG5w

  • bugmannxxl

    Membre
    8 janvier 2019 à 10 h 59 min

    L’une des caractéristiques des “PN” faisant la part belle à la manipulation, bon nombre de personnes ayant été manipulées tendent à penser qu’elles l’ont été par des “PN”.

    Or, tel qu’évoqué précédemment il y a un gap entre un comportement “PN” et un trouble pathologique “PN”. En d’autres termes, certains plus que d’autres utilisent la manipulation pour arriver à leurs fins, bonne ou mauvaise mais ce qui à mon sens définit un “PN” tient au fait qu’il s’agit là d’un comportement spontané, constant et récurrent à travers le temps, ce qui ne les excuse pas pour autant.

    Raison pour laquelle je ressens parfois quelque frustration lorsque je crois tenir un sujet dans un forum et que rapidement je constate un fourre-tout bas de gamme des relations qui ont mal tourné.

    Du point de vue d’un “PN”, je ne vois pas trop ce qui le motiverait à démarrer un processus d’introspection alors que son comportement d’une part le rassure et d’autre part lui apporte un grand nombre de succès aussi peu éthiques soient-ils. A rappeler que c’est bien dans les strates dirigeantes que l’on y trouve la plus grande proportion de “PN”.

    J’apparentrais un “PN” en bonne et due forme à un trou noir dénué de moral dont le fonctionnement auto-protecteur démolirait au fil de son emprise son entourage socio-professionnel.

    Lorsque la fuite s’avère impossible ou pas à court terme, comment peut-on gérer ce type de personnalité, surtout s’il s’agit d’un supérieur hiérarchique ? Quelles failles le “HP” peut-il exploiter ? Comment peut-il retourner la situation à son avantage ? Bref, des pistes concrètes seraient bienvenues (même si au jour d’aujourd’hui je suis heureux de ne plus en compter dans mon proche entourage).

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