Adulte zèbre
Haut Potentiel Émotionnel (HPE) et/ou Haut Potentiel Intellectuel (HPI) ?
Ami(e) adulte zèbre, ton... Voir la suite
Adulte surdoué : caractéristiques
-
Adulte surdoué : caractéristiques
Contenus connexes :
-
@hplovecraft : si n’importe quelle crétine peut dépasser les 130 de QI en étant en burn out et en ayant envie de défenestrer la psy qui les lui fait passer, c’est que ce n’est évidemment pas compliqué de ne pas trop foirer ces tests et de se faire passer pour un gentil petit HQI/HPI alors qu’on est un vilain pervers narcissique. Non, je déconne, j’en ai juste marre qu’on veuille me coller des étiquettes débiles. Autrefois c’était celle de “cousin machin” (sous-entendu : la fille bizarre) et je crois que je préférais cette étiquette là, au final.
C’est possible que la plupart des diagnostics soient bidons. Il n’y a qu’à voir le bilan psychologique foireux qui est fait en accompagnement du WAIS… Et dire qu’un HPI présente une forme d’hyperstimulabilité, c’est vraiment très con, vu que FORCEMENT, un HPI est hyperstimulable.
Si on pouvait juste utiliser un IRM, on serait fixé. En ce qui me concerne, je pense qu’il y a au contraire bien des HPI qui passent à la trappe de ces tests. Il s’agit principalement de logico-mathématique et un peu de verbal… Et en fonction de notre état de santé, du moment, notre parcours scolaire et professionnel… Les résultats peuvent varier. Surtout s’il y a autre chose que le HPI dans le package.
Par contre, je pense qu’il y a bien des profils différents. On dit que les HPI se reconnaissent entre eux. C’est n’importe quoi. On fait juste des projections sur les autres. Apparemment, un de mes vieux potes est asperger (2 psy lui ont donné ce diagnostic) et je ne l’ai jamais vu, alors que je le connais depuis plus de 20 ans. Il est informaticien et a lui aussi fait un burn out. Moi je travaille à l’Insee. Après la vague des suicides, la vague des burn out. Il faut que moi et mes potes on se calme un peu. Et il y a une de mes ex amies qui se croit HPI et asperger qui m’a dit pendant des années que je n’étais rien de tout ça. En attendant, c’est moi qui ait passé ces tests et qui ait dépassé les 130 de QI, et je suis passée en 2 secondes de “meilleure amie” à “pervers narcissique”. 20 ans d’amitié aussi, et soudain je suis devenue un monstre pour elle, alors qu’elle m’adorait. Et ici aussi, certain(e)s me voient comme un monstre ou autre et veulent me taper sur la gueule. Est-ce que “pervers narcissique” est la nouvelle étiquette qui remplace celle de “caractère de merde” et/ou d'”egocentrique” ? Ou encore celle de HQI ?
Je pense quant à moi que 3/4 des diagnostics/analyses que font les HQI sont bidons.
-
Non, je déconne, j’en ai juste marre qu’on veuille me coller des étiquettes débiles.
@Kitsunebi Heu… En quoi suis-je responsable de cela ?
A quel moment ai-je tenté de te coller une étiquette ?Autrefois c’était celle de “cousin machin” (sous-entendu : la fille bizarre) et je crois que je préférais cette étiquette là, au final.
Tu devrais t’en foutre, c’est surtout ça le problème. Quand on a 15 ans, je comprends que la perception de soi puissent faire mal, mais à ton âge et a fortiori, le mien ça n’a pas lieu d’être.
Si on pouvait juste utiliser un IRM, on serait fixé.
Ca nous ferait quand même une belle jambe dans la mesure où cela ne répond pas à la seule question digne d’intérêt à savoir, “comment être heureux” ?
Par contre, on verrait moins de pseudo HP ou de bourgeois en quête de validité s’étaler ici ou ailleurs.(…) En attendant, c’est moi qui ait passé ces tests et qui ait dépassé les 130 de QI, et je suis passée en 2 secondes de “meilleure amie” à “pervers narcissique”.
C’est pour cette raison que je me suis décris d’emblé, comme pervers narcissique. Ca fait gagner du temps à tout le monde.😋
Est-ce que “pervers narcissique” est la nouvelle étiquette qui remplace celle de “caractère de merde” et/ou d’”egocentrique” ? Ou encore celle de HQI ?
C’est une expression fourre-tout qui, la plupart du temps, sert à rassurer les personnes qui n’ont aucun amour propre. Comment s’étonner qu’un monde où l’ambition des jeunes générations consiste à devenir “influenceur sur Youteub” puisse reproduire et valoriser des comportements pervers ?
Un jour, si je n’ai que ça à foutre, je ferais un bouquin sur les boîtes à partouzes (“clubs libertins” pour les vrais faux-culs qui les fréquentent) – une sociologie de l’échangisme-consumériste. C’est à mon sens, le summum de la perversion et du narcissisme réunis. Mais comme dirait Tabata Cash, “Je m’écarte du sujet”…😜
Je pense quant à moi que 3/4 des diagnostics/analyses que font les HQI sont bidons.
C’est ce que je dis, un message plus haut.
-
Tu devrais t’en foutre, c’est surtout ça le problème. Quand on a 15 ans, je comprends que la perception de soi puissent faire mal, mais à ton âge et a fortiori, le mien ça n’a pas lieu d’être.
C’est une généralité assez lacunaire.
Ceux qui ont subit des traumas trimballent ça toute leur vie, par exemple, à leur corps défendant.
Ta chance, semble t’il, c’est d’y avoir échappé. Tant mieux.
Par contre, je plussois la question essentielle : comment être heureux ?
Je rajouterai, comment être heureux sans obérer la possibilité des autres de l’être également, ce qui complexifie un poil l’équation.
-
Ceux qui ont subit des traumas trimballent ça toute leur vie, par exemple, à leur corps défendant.
Pas forcément @hautpotentieldeconneries . Il y a des tas de gens qui se sentent ou ont été effectivement traumatisés. Le trauma en lui-même importe peu j’ai envie de dire, c’est surtout l’après qui me semble plus problématique. Le trauma peu devenir identificatoire, dans le sens où il compose l’essentiel de ton monde. Tu gravites autour de lui et finalement, tu existes à travers lui.
C’est aussi pour ça que t’as plein de victimes professionnelles dans cette époque si haletante que la nôtre. Regarde le nombre de personnes qui se retrouvent ici ou ailleurs sur le sujet, ô combien éculé, des pervers-pépères-narcissiques. Ca fait consensus. On théorise, on voue aux gémonies, on se console… et ensuite, on s’encule !😜 (pardon, j’peux pas m’empêcher d’être grossier et con) -
Pour la vulgarité et la connerie (mon pseudo en atteste), pas de problème, c’est ma faiblesse coupable de temps à autre 😁
Oui, évidemment l’après trauma est essentiel, mais… Le nombre d’enfants/adolescents traumatisés sans aucun suivi est phénomènal, et par voie de conséquence, le nombre d’adultes complètement baisés du ciboulot est également énorme.
J’adorerai partager le témoignage du juge pour enfants Edouard Durand mais malheureusement il faut payer pour le site…
Cette interwiew est glaçante.
Au cas où vous seriez abonnés à ce site…
-
Je précise qu’il est pathétique que cette interwiew d’un “homme de l’art”, qui sait de quoi il parle, soit monnaitisée (pas sûr de l’orthographe) , elle devrait être d’utilité publique.
-
@hplovecraft : ce n’est pas toi qui m’a collé une étiquette de pervers narcissique, effectivement. Sinon, tout le monde met des étiquettes à tout le monde, non ? En fonction de ce qu’il se met dans la tête. Ce que les autres pensent et ressentent peut être parfois effectivement important pour moi. Surtout certaines personnes. Mais je priorise ce que je pense et ressens.
Pour être plus heureuse, je m’efforce notamment de changer ma façon de penser, de voir les choses, les évènements, les gens, et je reste dans la mesure du possible éloignée des personnes dont les mots et comportements ont un impact négatif sur moi.
Mes parents m’ont collé une bonne partie de ma vie des étiquettes que j’ai trouvé difficile à porter. C’est pour quoi je suis très peu en relation avec eux, bien qu’ils aient changé d’attitude depuis bien des années. Je suis quelqu’un de rancunier. Et colérique. Mieux vaut rester loin de moi.
Sinon, je disais que LES HQI font des analyses bien foireuses et il me semble que toi tu parlais des tests foireux faits par les psy ?
-
Oui, évidemment l’après trauma est essentiel, mais… Le nombre d’enfants/adolescents traumatisés sans aucun suivi est phénomènal, et par voie de conséquence, le nombre d’adultes complètement baisés du ciboulot est également énorme.
@hautpotentieldeconneries Pour ce qui est des adolescents et du manque de suivi, je suis d’accord.
Par contre (et c’est là que j’insiste) quand tu es adulte, il faut aussi savoir renoncer à son trauma parce que cela devient une excuse. Ca peut même devenir une forme de ressentiment. Pour moi il y a rien de pire que de conjuguer sa peine et de la projeter. C’est quelque chose qui relève du suicide ou du nihilisme (aurait dit Nietzche et Linda de Souza, dont on a tort de moquer les accents lusitaniens en carton, pour faire un mot valise et un calembours désopilant. Quant à la disparition de Garcimore, tout le monde s’en fout… Ah merde, j’croyais qu’il était portugais ! Ben en fait, c’était un espingouin. Pfuiiiii, on en apprend tous les jours sur RencontreSurdoué ! ).Allez hop !
https://www.youtube.com/watch?v=T00JmrzNBbw -
@hautpotentieldeconneries et @hplovecraft : la maltraitance durant l’enfance modifie la structure du cerveau, notamment ce qui touche à la régulation des émotions et la conscience de soi. Et le cerveau a beau avoir une certaine plasticité, celle-ci a bien évidemment ses limites…
-
@hplovecraft Tu fais erreur sur un point : tu ne choisis pas de revivre sans arrêt ton traumatisme. Tu ne choisis pas non plus d’arrêter d’y penser. Ou plutôt, si, tu choisis de faire comme si ça n’existait pas, pour survivre à cette situation indicible, mais pour autant, le déni ne protège qu’un temps.<div>
Quand à prendre son trauma pour “excuse”…
Tu veux un exemple parlant ?
Je suis programmé par mon trauma pour user de la pensée magique des enfants pour toutes les situations de stress ou d’angoisse intense. Je le sais, je lutte contre cette inclination, et j’y parviens souvent, aujourd’hui car j’ai beaucoup, beaucoup, travaillé sur le sujet.
Je n’use pas de mon trauma comme excuse, mais comme explication de mon fonctionnement. Ça ne me dédouane en aucun cas des choix moisis que j’ai pu faire dans ma vie, ça me donne une grille de lecture de ce que je faisais avant d’avoir un suivi psychologique.
La culture de la victimisation n’existe pas, c’est juste le retour de bâton merdeux du déni culturel de l’inceste, où de la minimisation du viol, par exemple.
Que ça puisse mener à des outrances parfois ridicules, j’en conviens, mais l’outrance initiale est celle du déni, à mon sens.
</div>
Connectez-vous pour répondre.