Est-ce qu’il faut trouver un sens à son travail ?

  • manuel2210

    Membre
    7 avril 2024 à 11 h 15 min

    Juste pour qui ? Pour quoi ? Et dans quel but ?

  • phifou

    Membre
    7 avril 2024 à 11 h 40 min

    Oui, juste pour soi, pour son surmoi où est emmagasiné la morale historique, ce qu’avec le recul l’essentiel des humains trouve juste (un génocide, par exemple, ne rentre pas dans cette catégorie, il y a un fond commun de bon sens, malgré les aléas culturels). De façon à être en paix avec sa conscience.

  • danton

    Membre
    28 avril 2024 à 11 h 06 min

    @boa

    Je vous invite à trouver dans un premier temps des boulots de merde : manœuvre, manutentionnaire etc…

    Ce serait en toute sincérité une approche philosophique très instructive face au monde professionnel et qui pourrait vous aider à faire des choix réfléchis et déterminants.

    @phifou est complètement à côté de ses pompes, s’il’a raté sa vie, c’est pas à cause de la musique ou des gens qui la pratiquent, mais de la façon dont ils la pratiquent.

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    28 avril 2024 à 11 h 44 min

    @alexlob

    La question principale à mon sens est le décalage entre le métier théorique et la réalité professionnelle.

    J’ai fait des études d’architecture à l’EAPB avec enthousiasme, et à mon 1er stage en Agence j’ai immédiatement compris que ça serait impossible.

    Déjà à cause de ma bougeotte mentale qui m’empêche totalement d’envisager de bosser 5ans sur le même projet, et ensuite le fameux décalage entre ce qu’on m’a fait croire du métier d’architecte et sa réalité crue.

    En France les études d’architecture sont du grand n’importe quoi. On apprend à dessiner des grands programmes de logements ou d’équipements et arrivé en agence, on découvre réellement l’économie du projet, on découvre qu’on est des taches en structure et on se retrouve à caler les gaines de chiotte dans les plans du sous sol.

    On découvre aussi la consanguinité enseignement/pratique qui te conduit à être employé par ton prof d’architecture et donc doublement subordonné et corvéable à merci. La culture de la charette qui est une manière de culpabiliser les gens de ne pas vouloir systématiquement finir en nuit blanche, car le potentat local veut pouvoir méditer sa “puissante décision” jusqu’au dernier moment.

    Bref je me suis orienté vers le graphisme pour l’architecture pour surtout ne jamais vraiment évoluer dans ce milieu. Il a des prétentions intellectuelles et artistiques, mais une réalité basiquement matérialiste pilotée par des megalos cupides.

    Oui j’ai travaillé chez Henri Ciriani 🤣🤣🤣

    @danton

    Oui le boulot vraiment merdique donne une bonne indication et une motivation certaine pour trouver autre chose.

    Que ce soit très physique ou du travail de bureau débilitant: j’ai trié des chèques trimestriel d’une mutuelle, c’est passionnant, vérifier la correspondance bordereau/chèque/signature/date/montant, 8h par jour… j’ai aussi immatriculé des dossiers d’indemnisation au même endroit, avec des gens au téléphone à moitié sourds (caisse de retraite et mutuelle)

    Ça fait des journées, où la pause à la machine à café glauque., devient un horizon désirable. Les échanges sociaux entre employés sont les seuls moments susceptibles de sortir de l’ennui…

    Après ça tu te trouves une vocation très clairement ^^

  • danton

    Membre
    28 avril 2024 à 12 h 04 min

    @hautpotentieldeconneries

    Pas uniquement. Il y a aussi l’approche humaine et sociale qui compte. Ça permet d’étudier pas mal de choses sans trop s’impliquer, être en immersion pour découvrir les rapports compliqués du monde du travail et des humains en général.

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