Professeur Didier Raoult, surdoué ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 14 h 58 min

    “rappel” 2: CMH source wikipedia

    Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est, en immunologie, un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et les cellules présentatrices de l’antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l’antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
    On distingue les complexes majeurs d’histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l’être humain, on parle d’antigène HLA.
    Il fut découvert par Jean Dausset en 1958. Il fait la première description de ces antigènes à la surface des globules blancs sanguins (leucocytes) à partir de l’analyse de réactions d’agglutination obtenues avec des sérums de sujets immunisés à l’occasion de transfusions sanguines.

    mon ressenti: système permettant en principe d’éliminer tout ce qui est étranger au corps humain; aussi bien les microbes que les greffes. Pour une transfusion sanguine on est obligé de le neutraliser

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 15 h 23 min

    Comment fonctionne le vaccin à ARN messager (noté ARNm)

    source Futura Sciences

    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-fonctionne-vaccin-arn-84148/

    Tous les mécanismes d’action des vaccins à ARNm ne sont pas encore élucidés, mais il apparait que de nombreux types cellulaires sont capables d’internaliser ces ARN qui sont ensuite traduits en protéine. Ce processus imite ce qu’il se passe dans une infection naturelle, la cellule « infectée » par les antigènes issus de l’ARNm les présente via son CMH aux cellules de l’immunité. Il a été démontré que les vaccins à ARN messager stimulent aussi bien la réponse immunitaire cellulaire (lymphocytes T CD4+ et CD8+), que la réponse immunitaire humorale (activation des lymphocytes B et production d’anticorps spécifiques de l’antigène).

    mon ressenti: dans le cas classique la cellule se retrouve avec un “feuiile de route” émanant directement de son ADN. dans ce cas, la feuille de route est remplacée par une feuille de route “allien”, qui lui dit d'”activer” (“on se réveille”) sa défense immunitaire.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 15 h 26 min

    Complément anticorps et lymphocytes B (source wikipedia)

    Les anticorps ou immunoglobulines sont des protéines qui circulent dans le plasma. Ils sont élaborés par un type de lymphocytes, les lymphocytes B, en présence d’un antigène, dans les ganglions lymphatiques ou la rate.

    Les lymphocytes B se forment dans la moelle rouge des os, où ils subissent une évolution complexe leur donnant leurs propriétés immunitaires. Venus à maturité, ils émigrent vers les ganglions lymphatiques.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 15 h 55 min

    @X

    Il serai intéressant de recevoir l’éclairage personnel du professeur Didier Raoul à ce sujet.À mon petit déjeuner de séjour chez ma mère pour mes congés de Noël, j’apprenais par BFMTV que le coup d’envoi était lancé, unanimement acté par les pays de l’Union européenne, la campagne de vaccination à grande échelle débutera dès dimanche prochain

    source futura

    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-fonctionne-vaccin-arn-84148/

    Comme elle est récente, cette technologie présente des inconvénients qui sont surtout liés à un manque de recul scientifique sur son utilisation. Comme expliqué plus haut, la vaccination à ARN messager active aussi bien la réponse immunitaire adaptative qu’innée. Mais la forte production des interférons, conséquence de l’activation des TLR7, augmenterait aussi l’activité des ribonucléases, des enzymes qui découpent les ARN

  • cinematographe

    Membre
    22 décembre 2020 à 16 h 51 min

    Merci @sylvie7 pour cette distinction de principe , d’eclairer ma lanterne, je ne sais pas si mon propos paraissait à ce point confu ?

    Mais dans ce cas je voudrai plus de détails en effet, sur le principe actif réel mis en œuvre par ce fameux vaccin, appliqué en France dès la semaine prochaine…

    Il se bornerait donc strictement à injecter un ARN messager, qui produirait par exemple les protéines à l’origine d’immunoglobulines idoines, spécifiques à l’enveloppe connue à ce jour du SARS COV2 ?

    Avant de prendre le train depuis Paris, pour me rendre chez mes parents dans le Maine-et-Loire, je me suis adressé à un laboratoire d’analyse médicale , pour faire une prise de sang et passer un examen de routine de bilan de santé générale (le dernier en date de 2014 était absolument parfait, et celui actuel donne des résultats très similaires, je ne suis donc pas vraiment un client abonné à ces analyses biomédicales), auquel j’ai fait inclure divers tests de sérologie, tous indemnisés par la sécurité sociale, hormis celui administré pour la détection d’anticorps au SARS COV2 qui m’a coûté la modique somme de 25€, il se sont tous révélés négatifs.

    J’etais déçu d’apprendre par l’infirmière qui m’avait reçu, que le test d’igG spécifique à certaines immunoglobulines, vis à vis d’une probable immunisation contre le SARS COV2, avait été retiré du marché, qu’il était tout simplement impossible à l’heure actuelle, de dépister une hypothétique immunisation acquise contre ce virus , une grippe noozomiliale dont l’innocuité ne pouvait que s’accuenter au fil de ses mutations à venir ?

    Donc selon toi ce vaccin serait donc un traitement paillatif tout à fait inoffensif pour ses intéressés ?

    Je me suis fait un bref petit rappel su Wikipedia, le sujet me semble suffisamment vaste, pour n’etre pas garantie hors de tout contrôle ?

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Superfamille_des_immunoglobulines

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 19 h 48 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 20 h 38 min

    par le nouveau traitement de thérapie génique, commodément nommé « vaccin »,

    la traçabilité sur le long terme de ce nouveau traitement, fleuron industriel biotechnologique de la thérapie génique, ne sera pas observable sur ces sujets, pas plus que ses conséquences.

    d’altération artificielle de leur patrimoine génétique

    de transmettre à leur descendance, leur particularités mutantes en ce début de XXIe siècle.

    des études génomiques devraient suivre en toute logique

    @cineaste voici ce qui me fait penser que tu confonds thérapie génique et vaccins par ARN messager.

    Comme je l’ai dis succinctement plus haut un ARN messager n’intervient pas dans le génome humain. Du moins pas dans ce cas ( car certain virus sont à ARN mais c’est un autre sujet) ici nous avons l’ARNm de la protéine la plus immunogène du SRAS. Cet ARNm est encapsulé dans un complexe de nanoparticules sensé le protéger et faciliter sa pénétration dans les cellules. Puis il est reconnu comme n’importe quel ARNm et transcrit par les ribosomes pour obtenir cette protéine immunogène qui va être exprimée par la cellule et provoquer la réaction immunitaire.

    L’intérêt d’utiliser ce genre de vaccin est d’une part de ne pas avoir besoin d’ajouter d’adjuvant ( souvent de l’aluminium)pour augmenter la réponse immunitaire. En effet plus on vieillit plus la quantité de protéine virale et d’adjuvant doit être importante pour obtenir une réponse immunitaire satisfaisante (d’où l’intérêt de faire ses vaccins dans l’enfance) Car la réponse immunitaire DOIT être suffisante pour ne pas avoir de VAED ( vaccine-associated enhance disease) c’est à dire des anticorps facilitants qui au lieu de protéger du virus masque en quelque sorte l’infection et le patient developpe alors la maladie de manière plus grave ce qui est l’effet qui était le plus redouté et qui a été observé dans le sérum de patient infecté ayant développé des formes graves.

    Ensuite quand tu développes des anticorps contre une maladie, en aucun cas cette capacité est transmissible par ton adn à tes enfants sinon plus personnes n’auraient la varicelle 😉

    Enfin, il est vrai qu’il reste des zones d’ombre. Par exemple combien de temps va durer la protection, et si le virus mute, enfin il mute de toute façon puisque lui en revanche pour se multiplier s’insère dans notre adn pour utiliser la machinerie cellulaire de réplication et emmène par la même occasion dès petit bout de notre adn qu’il va intégrer dans son propre génome et qui va le faire évoluer. Autre question les personnes vaccinées seront quand même porteuse du virus et donc potentiellement contaminantes, est ce une bonne chose?

    Si je vous perds il faut me le dire et où pour que j’explique autrement. Le sujet est tellement vaste.

  • cinematographe

    Membre
    22 décembre 2020 à 20 h 40 min

    <div>Les questions relatives à la toxicité qui demeurent en suspens
    Malgré des résultats rassurants en termes de toxicité, y compris chez les personne à risque de forme sévère de COVID-19, des questions demeurent relatives à la sécurité du vaccin BNT162b :

    • la possibilité d’effets indésirables graves, rares ou décalés dans le temps ;
    • la possibilité de COVID-19 aggravée par la vaccination (voir notre article sur le sujet), même si le moindre nombre de formes sévères dans le groupe vacciné est rassurant ;
    • la toxicité chez les moins de 16 ans, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes immunodéprimées.

    <div>
    Les études qui restent à faire sur BNT162b
    Même si les données examinées par la FDA sont encourageantes, cette dernière insiste sur la nécessité de mener des études complémentairespour répondre aux questions en suspens citées précédemment, tant en termes d’efficacité que de toxicité.
    De plus, les experts de la FDA voient d’un mauvais œil l’intention affichée de Pfizer/BioNTech de vacciner les personnes qui se trouvent dans le groupe placebo après 6 mois de suivi post-injections. En effet, la disparition du groupe placebo exposerait à des difficultés à analyser d’éventuelles toxicités à moyen et long terme.

    </div></div>

    Le rapport n’est pas d’une technicité très élevé pour sa compréhension immédiate, mais il synthétise bien pour les personnels soignants et hospitaliers, les zones d’incertitudes liées à l’administration de ce nouveau vaccin qu’il ne faut pas prendre à la légère…

    J’essaye de convaincre ma mère que ce n’est en aucun cas un produit miracle, qu’il ne se substituera pas aux mesures actuelles, de distanciations sociales et ses gestes barrières…

    Ce n’est pas sans raison, que le groupe Sanofi en France , retarde ses premiers essais cliniques à grande ampleur, sur la population française prévu fin 2021 ….

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 décembre 2020 à 20 h 59 min

    @cineaste je suis d’accord avec toi sur ce que tu viens de dire. Et ce n’est pas à ce sujet que je suis intervenue dans la conversation. Je voulais juste te signaler que le vaccin et la thérapie génique était deux choses différentes. Il n’en reste pas moins que tout médicament doit faire ses preuves sur le long terme et que malheureusement c’est en l’utilisant sur une grande echelle que l’on peut avoir une idée de la balance bénéfice -risque. Je ne regarde pas les informations puisque je n’ai pas les chaînes de télés, je ne sais pas ce qu’ils racontent. Mais j’en ai une vague idée. Ou ils vont encenser ce vaccin comme ” médicament miracle ” ou au contraire nous allons avoir une vague de complotiste qui vont nous sortir des théories des plus saugrenues. Un médicament reste ce qu’il est. Un produit potentiellement dangereux à utiliser correctement et avec discernement.

  • cinematographe

    Membre
    22 décembre 2020 à 23 h 28 min

    Oui j’ai fait une confusion sur les moyens réellement mis en œuvre par la thérapie génique.

    Selon certains biologistes paléo anthropologues (je voudrai bien savoir comment ils parviennent à une telle estimation ?) près de 8% de notre génome (ce qui est énorme si j’ai bonne mémoire de cette estimation) serait d’origine virale, des rétrovirus ARN qui ont fini par s’assimiler complètement à notre patrimoine génétique et transmissible par la filière génitale.

    Les derniers virus que nous ayons assimilés, incorporés à nous mêmes remontraient à 100000 ans ou plusieurs fois ce chiffre (source à vérifier) , et pour retrouver un résultat comparable observable de nos jours, il faudrai se pencher sur le SIDA de certains Koalas dont l’assimilation d’un rétrovirus semble en cours depuis 40000 ans environ …

    Cette ADN d’origine viral que nous possédons tous, serait il un fond d’archive, une empreinte mémorielle, exploitable par notre système de défense immunitaire, mobilisable face à de nouveaux antigènes inconnus, comme ceux amenés par des infections virales ayant franchi la barrière intra spécifique des espèces ?

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