Le Monde d’après (le coronavirus)

  • Le Monde d’après (le coronavirus)

    Publié par Membre Inconnu le 26 mars 2020 à 13 h 32 min

    Heureusement, certains intellectuels continuent à réfléchir en temps de crise… là il y est aussi question du risque totalitaire en tant de crise, de la suite… :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=GPf9bDHZmmM

    Membre Inconnu a répondu il y a 4 années 6 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 14 h 59 min

    zphi : Très intéressant, mais un peu HS.

    Contrairement à toi, je ne suis pas du tout un intellectuel. Là ce qui m’intéressait, c’était surtout l’aspect pratique dans la gestion de cette épidémie, comment se protéger concrètement, etc. N’hésite donc pas à ouvrir un thread consacré à l’après-épidémie, aux risques de dictatures, etc.

    Cela donnera sûrement lieu à des débats très enrichissants !

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 15 h 08 min

    @grandadais Oh t’en fais pas, je suis le premier à partir HS dans les threads 😀

    Et ça tombe même très bien, c’est l’occasion d’en discuter avec zphi !

    Moi je laisse ma place ! 😉

  • olbius

    Organisateur
    26 mars 2020 à 15 h 52 min

    J’ai déplacé des messages dans un nouveau sujet, destiné à discuter du “monde d’après” coronavirus 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 16 h 25 min

    @grandadais Merci je vais écouter Lordon…

    SeaYou Après être revenu en coup de vent sur ce forum, je vais repartir… Beaucoup trop de perte de temps dans des conversations stériles, bien que parfois utiles… Mais quand ça tourne en boucle faut savoir dire stop. Bon courage pour le confinement, en attendant des jours meilleurs. Prend soin de toi.

  • olbius

    Organisateur
    26 mars 2020 à 17 h 49 min

    Un texte qu’on m’a récemment fait parvenir, sur le monde post-coronavirus. Qu’en pensez-vous ?

    LE MONDE D’APRÈS

    Paris, le 23 mars 2020

    “C’est l’histoire d’un homme. L’histoire d’un homme qui s’est réveillé, un lundi, dans un monde dont un virus assassin avait décimé 0,000008642 % de la population de son pays en l’espace de trois semaines et qui, si le confinement total n’était pas décrété pour une durée indéfinie, risquait d’en décimer le double, le triple, ou le quintuple.

    C’est l’histoire d’un homme qui avait appris à compter, à lire et à raisonner, mais à qui on a demandé de rendre sa calculette, sa trousse et son cartable. « A ce stade, lui a-t-on dit, la pandémie nous échappe. Les lits et les moyens nous manquent. » Images et témoignages à l’appui, on lui a montré le trop-plein des hôpitaux, l’asphyxie des services de réanimation, le désarroi des médecins, l’épuisement des infirmières en première ligne de la bataille.

    Cet homme, on lui a dit : « Nous n’avons plus le choix. La vague est trop haute. Mais ensemble, nous vaincrons » Oui, ensemble nous vaincrons. Ensemble, nous vaincrons « car nous sommes les plus forts », comme le prophétisait Paul Reynaud à la radio le 10 septembre 1939, au moment de la déclaration de guerre à l’Allemagne. La suite, on la connaît. L’entrée de la Wehrmacht dans un Paris désert, atone et confiné, conditionné et chloroformé par le discours paternaliste du Maréchal Pétain du 20 juin 1940 livrant les Français à l’Occupant tout en les rendant à mots couverts responsables de la défaite :

    « Tous les peuples ont connu tour à tour des succès et des revers. C’est par la manière dont ils réagissent qu’ils se montrent faibles ou grands. Nous tirerons la leçon des batailles perdues. Depuis la victoire, l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu’on a servi. On a voulu épargner l’effort ; on rencontre aujourd’hui le malheur. »

    C’est l’histoire d’un homme qui n’aime pas les analogies retorses et les raccourcis honteux, mais qui ne peut s’empêcher de se rappeler s’être fait gronder par son Premier Ministre pour être sorti, lui et les siens, dans les rues, dans les parcs et sur les bords de Seine un beau week-end de mars, quand l’ennemi était à nos portes et même déjà dans nos rangs. Au lieu, bien entendu, de rentrer bien sagement chez soi après avoir voté, par millions si possible, dans les espaces sanitairement conformes de la démocratie triomphante et immunisée de tout.

    C’est l’histoire d’un homme qui connaît son Histoire, et qui sait que les sacrifiés de 1940 l’ont été à cause de fautes commises en haut lieu, par le pouvoir politique et militaire en place. Un pouvoir politique élu démocratiquement, et qui n’a pas su – ou voulu – voir la menace arriver, et qui quand la déferlante s’est abattue sur la Nation n’a même pas eu la décence de présenter ses excuses au peuple de France pour l’avoir lancé dans une guerre à laquelle elle n’était militairement pas préparée. Quand la Luftwaffe envoya 4000 avions dans sa conquête de l’Ouest, l’Armée de l’air française ne pût lui en opposer que 890 en état de marche. Les temps ont changé, et c’est bienheureux. Mais quand nos amis et voisins allemands disposent aujourd’hui de 25 000 lits d’assistance respiratoire, la France n’en a que 5 000 à offrir. Dans ces conditions, évidemment, un afflux massif de 12 000 réfugiés sanitaires ne peut que créer le chaos et la panique. Notre personnel hospitalier d’aujourd’hui, ce sont nos aviateurs de 1940. Livrés à eux-mêmes par l’ineptie d’Etat.

    Car c’est l’histoire d’un homme, aussi, à la maman à la santé fragile et qui par deux fois l’a accompagnée, en pleine nuit, aux Urgences de la Salpêtrière, à Paris, pour des complications respiratoires. L’histoire d’un homme qui a bien lu les cris d’alarme et de ras-le-bol affichés partout dans les couloirs de l’hôpital pendant qu’il attendait que les médecins la tirent d’affaire : « Hôpital en danger », « SOS manque de personnel », « Aide urgente, SVP ». C’était hier, dans le monde d’avant. Un monde dans lequel tout va bien jusqu’à ce que tout aille mal. Un monde dans lequel la souffrance, la détresse, le mal-être et la peur ne franchissent la porte de l’Elysée que suspendus aux pattes du pigeon numérique et voyageur de CNEWS et BFM TV, où des abrutis certifiés conformes par la Nomenklatura médiatique en étaient à débattre, peut-être hier ou aujourd’hui, je ne sais plus, de la radioactivité virale des billets de banque et autres objets du quotidien. Un monde où l’Islam radical ne devient une menace que lorsqu’il tue 5 000 personnes d’un coup, et La Peste d’Albert Camus une lecture compulsive dès qu’une épidémie se déclare en France et en Europe. Cette Europe qui nous est chère comme elle l’était à Stefan Zweig, et dont le testament sinistre, Die Welt von Gestern (Le Monde d’Avant) est resté lettre morte, lui qui pensait que le nazisme était le cimetière de la pensée et qui se retournerait dans sa tombe s’il voyait de ses yeux où nous ont menés nos prétendues libertés et notre amour du progrès.

    Un progrès tel, depuis la peste bubonique, le choléra et leurs dizaines de milliers de morts, que la seule solution viable face au Covid-19 et ses ravages exponentiels est le confinement d’une population entière, sans autre espoir de lendemain que d’attendre la libération du dernier lit d’hôpital ou le vaccin qui changera tout. Jusqu’au Covid-20, puis au Covid-21.

    Quant à la liberté, elle n’est l’apanage de personne mais la propriété de certains, semble-t-il. Ceux qui nous disent quoi faire et surtout quoi penser. Et ceux aussi qui les écoutent sans piper mot, comme si le confinement physique avait besoin d’une compagne des mauvais jours, la sacro-sainte morale civique, pour que ses jours ne lui semblent pas trop longs et ses nuits trop solitaires. Quand cinq mille ou dix mille seniors auront crevé de solitude et de désespoir dans les EHPAD de France et de Navarre, Eve saura dire à Adam : « Nous en avons sauvé 3000. » Et quand des centaines de foyers se seront déchirés, des milliers de familles auront été démembrées, des centaines de milliers de commerces ruinés et près d’un demi-million de coeurs dévastés au nom de la Raison d’Etat, il sera toujours temps pour Eve de consoler Adam en lui rappelant à quel opprobre le Maréchal Pétain s’était exposé en son temps quand, lors de son procès, il avait déclaré : « A quoi eût-il servi de libérer des ruines et des cimetières ? »

    Et c’est l’histoire d’un homme, justement, qui comme tout un chacun a connu la perte d’un être cher, au volant d’une voiture, une cigarette à a main, d’une overdose médicamenteuse, sur un lit d’hôpital ou un peu avant, dans l’ambulance. D’un homme qui haïrait perdre sa mère du Covid-19 comme il haïrait la perdre de toute autre façon, mais qui n’en haïrait pas la mort pour autant. Et qui ne la déclarerait pas Ennemi Public numéro 1 parce que la forme qu’elle a prise lui a déplu.

    C’est l’histoire d’un homme, surtout, qui exige qu’on appelle un chat un chat et qui affirme parce qu’il le croit que ce ne sont ni la spécificité, ni la dangerosité du virus actuel qui sont à l’origine de la crise actuelle, mais bien plutôt l’indigence des ressources allouées à nos services de santé, l’imprévoyance de nos politiques et l’incurie déontologique de nos médias pour qui chaque crise, quoi qu’ils s’en défendent, est une aubaine sans cesse renouvelée, qu’il s’agisse d’une émeute en banlieue, de la profanation d’un cimetière juif où d’une guerre au Proche-Orient dont les milliers de morts ne servent qu’à donner plus de poids à leurs headnews en bas d’écran. « Epidémie de Covid-19 : près de 200 morts en 24 heures », ça sonne tellement mieux, naturellement, que : « Un millier de patients sont sortis guéris de réanimation. »

    C’est l’histoire d’un homme qui sait que ce virus existe, qu’il tue des centaines de personnes par jour, et qui ne croit pas à la théorie du complot qui voudrait qu’un Concile des Trente du CAC 40 l’ait fabriqué en secret dans son laboratoire pour mettre l’humanité à sa botte. C’est l’histoire d’un homme qui sait que la nature est capricieuse comme le sont de nombreux virus, et qui a connu personnellement dans les années 1980 et 1990 cette autre déferlante, celle du VIH qui a fauché de par le monde la vie de millions de gens. Et qui se souvient des délires mortifères qui se propageaient plus vite que le virus lui-même dans une population soudain livrée à l’angoisse. Ce virus, nous n’en savions pas grand-chose au départ, et pourtant les médias de l’époque et l’essentiel de nos classes dirigeantes, plus dignes et moins mégalos, n’en étaient pas encore à confondre prévention et interdiction, information et propagande, protection et séquestration. On nous a dit « Faites l’amour, pas la guerre », puis « Faites l’amour, mais prenez vos précautions », et nous en sommes tristement réduits au : « Taisez-vous et restez chez vous ».

    On nous dira que la menace n’est pas la même, qu’elle est présente dans l’air qu’on respire et potentiellement plus dangereuse que tout ce que nous avons connu jusqu’alors. Soit. Encore faut-il s’entendre sur ce qu’on entend par dangereux, et s’accorder sur le seuil de dangerosité et de létalité acceptable dans une société post-humaniste, post-industrielle, post-analogique et désormais post-libertaire. Sont-ce 4 000 morts d’accidents de la route annuels, ou faut-il attendre de franchir le seuil des 5 000 pour décréter la fermeture des autoroutes et des nationales à risque (non pas limiter la vitesse, mais les fermer) ? Sont-ce 80 000 victimes du tabagisme, ou patienter jusqu’aux 100 000 pour interdire la cigarette purement et simplement, au lieu d’augmenter leur prix tous les six mois pour renflouer les caisses de l’Etat ? 15 000 décès de cirrhoses du foie sont-ils suffisants pour interdire la vente d’alcool, ou soyons tolérants jusqu’à la barre des 20 000 et contentons-nous pour l’instant des messages infantilisants du type « consommez avec modération » qui nous dédouanent de toute responsabilité ?

    Ce n’est pas, pour le pouvoir en place et les médias à sa solde, le taux de mortalité, la virulence du Covid-19 ou même son degré de contagiosité qui sont inacceptables et qui méritent à ce titre une « déclaration de guerre ». C’est le fait qu’il se soit introduit dans les failles idéologiques d’un système qui, dans le recensement qu’il a effectué des pathologies et des décès plus ou moins conformes à l’état de droit et l’état de nature, a refusé d’y inscrire ce nouvel intrus venu de Chine. Les Urgences étaient déjà saturées partout sur le territoire, de quel droit celui-là s’est-il invité à la fête sans carnet de santé ni passeport, ni consulter au préalable la liste de stocks de masques, d’appareils respiratoires et de lits disponibles dans les services de réanimation ?

    L’appel du Président, conseillé en la matière par les hautes instances médicales du pays, n’est pas à la modération, mais à l’interdiction. Il ne dit pas, ou ne dit plus : « Gardez vos distances, évitez les grands rassemblements et protégez les plus fragiles parmi vos proches, implorez-les de rester chez eux quitte à rester, vous aussi, à leurs côtés. » Il nous dit d’amputer à vif et de renoncer à nos vies faute d’avoir été capables, justement, de modération. Ce n’est plus le « Je pense, donc je suis » d’un Descartes dont les penseurs des Lumières voulurent faire cadeau à l’Homme Nouveau du 18ème siècle en route vers sa liberté, c’est le « Je suis Président, donc je sais » d’un président devenu monarque, puis d’un monarque devenu dictateur qui, tout éclairé qu’il se pense, a plongé la Nation dans une pénombre abyssale et dont il est bien en peine de nous dire quand nous en sortirons et surtout dans quel état, psychologique et sociétal.

    C’est l’histoire d’un homme, enfin, qui justement a toujours préféré la lumière à l’ombre, et souhaite – comme ce fut le cas pour lui – que sa petite fille de désormais 5 ans vive dans un monde, sinon de paix, du moins de liberté. Sinon de savoir, au moins de curiosité. Sinon de science, au moins d’humilité. Sinon de certitudes, au moins de questionnements. Sinon d’espoir, du moins de bienveillance. Qu’elle aille à l’école, qu’elle grandisse et apprenne les joies et la dureté de la vie, qu’elle choisisse ses amis et la vie qu’elle voudra mener, sans devenir l’otage d’une société dont j’espère sincèrement que nous réussirons tous ensemble à nous évader, sonnés mais la tête haute. Où notre conscience citoyenne ne signifiera plus obéir sans sourciller à des interdits d’Etat quelle que soit la couleur du ciel. Où notre civisme ne se limitera plus à poster des « Je suis Charlie » sur Facebook, à faire suivre paresseusement des hashtags sur Twitter ou applaudir docilement à nos fenêtres à 20 heures. Nous libérer d’une société que nous avons-nous même laissé dériver en confondant depuis trop longtemps plaisir de vivre et divertissement, politiquement correct et éthique collective, espoir de retarder la mort et folie de vouloir lui donner des ordres, union nationale et mutisme de masse.

    A titre individuel et pour protéger ma famille autant que ma santé mentale, je n’agirai aucunement, dans les jours ou les mois à venir, en contradiction ni en opposition avec les mesures de confinement prises par l’Etat français. Ceci n’est pas un appel à la révolte, mais un appel au désaccord. Un désaccord avec moi. Avec ce texte. Avec ces mesures liberticides si vous les jugez comme telles. Mais jamais, ô grand jamais, un autre appel du 20 juin 1940.”

    Pierre Chazal

    Résident assigné à résidence du 5ème arrondissement de Paris

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 18 h 23 min

    @olbius … je suis touchée par ce texte … par certains passages surtout :

    C’est l’histoire d’un homme, enfin, qui justement a toujours préféré la
    lumière à l’ombre, et souhaite – comme ce fut le cas pour lui – que sa
    petite fille de désormais 5 ans vive dans un monde, sinon de paix,
    du moins de liberté. Sinon de savoir, au moins de curiosité. Sinon de
    science, au moins d’humilité. Sinon de certitudes, au moins de
    questionnements. Sinon d’espoir, du moins de bienveillance
    .’

    Où notre civisme ne se limitera plus à poster des « Je suis
    Charlie » sur Facebook, à faire suivre paresseusement des hashtags sur
    Twitter ou applaudir docilement à nos fenêtres à 20 heures. Nous libérer
    d’une société que nous avons-nous même laissé dériver en confondant
    depuis trop longtemps plaisir de vivre et divertissement, politiquement
    correct et éthique collective, espoir de retarder la mort et folie de
    vouloir lui donner des ordres, union nationale et mutisme de masse
    .”

    ça, ça me parle et me touche , merci 🙂

  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 18 h 36 min
  • Membre Inconnu

    Membre
    26 mars 2020 à 18 h 38 min

    @zelos tu devrais lire tout parce que les exemples que j’ai choisi ne reflètent pas le message principal du texte en entier, j’ai fait un tri très sélectif de ce qui me “plaisait” et me “touchait” 🙂

  • isbale

    Membre
    26 mars 2020 à 19 h 09 min

    J’aime aussi beaucoup le passage que tu as soulevé, @isabelle1970 ^^

    Tout le texte est très intéressant d’ailleurs et je partage le sentiment de l’auteur, sans avoir la prétention d’en savoir beaucoup car je ne suis pas français et n’ai jamais vécu en France. Après, certains sentiments partagés s’appliquent aussi ailleurs, si ce n’est dans le monde entier.

    @Zelos À ta place, je ne serais pas aussi sûr que toi. Quoiqu’en disent certains, nous traversons une crise. On essaye de prévoir les conséquences que cela aura, mais il y a toujours une part d’imprévisibilité.

    Concernant ton exemple, c’est triste et j’espère que ton ami remontera la pente mais actuellement nous sommes en pleine adaptation ! Je pense que c’est lorsque la population aura complètement apprivoisé le changement que l’on pourra potentiellement voir une évolution dans la mentalité des gens, d’abord en tant qu’individus puis en tant que groupes.

    Enfin voilà, je ne suis moi-même pas particulièrement optimiste sur le sujet mais j’ai quand même espoir. Je ne pense juste pas que ça va forcément empirer. Je refuse une telle certitude.

  • isbale

    Membre
    26 mars 2020 à 19 h 39 min

    @Zelos

    Oui j’avais bien compris ! Mais tout l’intérêt de ce sujet et de la discussion est lié au contexte actuel, infligé par le coronavirus. Je te suggère de lire le texte partagé par olbius en entier ^^

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