Psychopathologie du pouvoir

  • Psychopathologie du pouvoir

    Publié par matty le 4 mai 2024 à 9 h 28 min

    Nous assistons à une lente mais bien réel montée du totalitarisme à l’échelle mondiale.

    La fuite en avant dans ce processus implique que “ la violence trouve refuge dans le mensonge et le mensonge sont seul soutien dans la violence.”

    Soljenitsiyne

    hautpotentieldeconneries a répondu il y a 1 mois, 4 semaines 5 Membres · 5 Réponses
  • 5 Réponses
  • geapix

    Membre
    5 mai 2024 à 10 h 29 min

    oui

  • matty

    Membre
    25 mai 2024 à 21 h 09 min

    Qu’est-ce qui se raconte dans les milieux psy sur le trouble de la personnalité lié à la détention du pouvoir ?

    Ou le syndrome de l’hubris.

    “Jean-Pierre Friedman, docteur en psychologie et auteur (Du pouvoir et des hommes – 2011) estime que si les hommes de pouvoir étaient mus par une volonté d’agir pour le plus grand bien de l’humanité, leur mégalomanie aurait un sens.

    Malheureusement, le pouvoir ne fait qu’appeler encore plus de pouvoir avec le désir d’en abuser.

    Dacher Keltner, un professeur de psychologie à Berkeley, voit ainsi le pouvoir comme une pathologie. Selon lui, les personnes qui ont du pouvoir agissent comme des personnes victimes de traumatisme cérébral. Ils sont impulsifs et surtout manquent totalement d’empathie.”

    Ahhh fait bon vivre ! Le tout est de savoir si c’est les yeux ouverts ou les yeux fermés.

  • wini

    Membre
    27 mai 2024 à 15 h 23 min

    L’interrogation que j’aurais personnellement serait de savoir si c’est l’état psychologique, la personnalité, etc., des personnes qui les rend enclines à abuser du pouvoir, ou s’il s’agit du pouvoir en lui-même. Est-ce que le pouvoir peut influencer une personne qui, par défaut, se bat pour son entourage et fait le bien autour de soi ?

    Est-ce que c’est un trait humain qui s’exacerbe selon le contexte ou sous l’influence d’autres personnes ?
    Car au final ce sont des personnes qui ont souvent une vision narcissique du monde qui arrive à de tels extrême.

    Je ne mets pas dans la même catégorie quelqu’un qui ferait le bien autour de lui juste par intérêt, avec quelqu’un qui le fait par conviction dans la vie de tous les jours. Ces gens feront le bien pour l’apparence et seulement si cela peut leur apporter quelque chose.

    De plus, avec la quantité impressionnante d’informations que l’on trouve sur Internet (vraies ou fausses), il est très probable que cela aide ces personnes à utiliser le mensonge à leur avantage pour atteindre leurs objectifs. La politique le faisait déjà bien de base, maintenant c’est un autre niveau.

    Sans parler du syndrome du personnage principal qui touche de plus en plus les utilisateurs des réseaux sociaux à notre époque. Est-ce que cela poussera à avoir de plus en plus de gens dans cette optique ?

  • sarah-mg

    Membre
    27 mai 2024 à 23 h 23 min

    @Wini

    Ils exercent un travail avec la fiche de poste qui va avec…

    Président, ministres…

    Quand ton boulot consiste à décider pour 67 millions de gens, tu peux pas faire de sentiments.

    La grande question c’est pourquoi ces postes existent.

    Flics, juges…

    Et puis arrêtons de nous mentir, sitôt que tu décides pour plus que toi même, tu deviens psychopathe, voir sociopathe. On est tous comme ça, la bienveillance c’est un fourre-tout pour parler de ce qui va dans ton sens…

  • hautpotentieldeconneries

    Membre
    28 mai 2024 à 10 h 19 min

    @Wini @sarah-mg

    Hypothèse

    Toutes les configurations bizarres du cerveau sont arrivées par hasard au fil des mutations.

    Celles qui subsistent aujourd’hui représentent un avantage évolutif, si ce n’est pour l’individu, du moins pour l’espèce, le nombre d’homo sapiens sur notre caillou en témoigne.

    Sinon la nature les auraient éliminés de la sélection naturelle. “Notre” sélection naturelle d’humain peut paraître arrêtée, à l’échelle de l’histoire, mais c’est faux.

    La partie la plus plastique de notre organisme, notre cerveau s’adapte de générations en générations à l’environnement que nous transformons (au sens large de l’environnement, la “nature”, organisation sociale, politique, régime alimentaire etc…).

    Les “psychopathes” et les “sociopathes” semblent être particulièrement qualifiés pour évoluer dans notre monde moderne, là où les TSA TDAH semblent un peu désemparés.

    L’attrait du pouvoir, la tendance au népotisme et au clientelisme qui en découlent sont des tendances bien “humaimes”. Pas besoin d’être dénué d’empathie pour y céder.

    Ça devient dangereux quand on arrive à se persuader du bienfondé de sa supériorité par déni de sa propre médiocrité.

    Ou quand on réserve son empathie à son clan (sociopathie) ou à soi même (psychopathie).

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