Relation de couple avec 1 HP est-ce possible ?

  • max

    Modérateur
    24 juin 2020 à 15 h 13 min

    @nico0407 ça fait bizarre et c’est bénéfique de voir l’autre côté de la barrière… En te lisant, je vois ce que je fais subir à ma femme, et en effet, c’est épuisant pour les deux !

    Elle a souvent aussi cette impression que je ne fais pas attention à elle, ce n’est pas le cas pourtant, c’est juste que je ne sais pas l’exprimer… ça demande énormément de communication dans le couple pour arriver à passer outre les dents de scie, mais ce sont elles qui donnent du relief à la vie !

    Je ne sais pas si je suis représentatif de tous les zèbres, ça m’étonnerait, mais ton ex semble fonctionner un peu pareil : fatiguée et fatigante, mais dans une peur de l’ennui.

  • bagayaga

    Membre
    24 juin 2020 à 17 h 29 min

    J’ai quitté le père de mes deux enfants, car je ne le rendais pas heureux et il ne me rendait pas heureuse non plus. Et les enfants ont besoin d’avoir des parents heureux. Et si par le biais du couple qui ne fonctionne pas ce n’est pas possible, il ne vaut mieux pas se sacrifier. Sois libre d’aimer à nouveau une personne qui pourra t’apporter et à qui tu le pourras aussi dans l’équilibre. Et en attendant sois heureux et épanoui. Les enfants n’ont rien besoin d’autre♥️

  • Membre Inconnu

    Membre
    24 juin 2020 à 20 h 03 min

    Dans un couple, si l’aide ne va que dans un sens, c’est voué à l’échec. HP ou pas, ça, je suis pas spécialiste. Mais c’est aussi à chacun de réussir à demander de l’aide, sinon on se fait bouffer. Il ne faut pas attendre les questions de l’autre, elle n’est pas dans ta tête, elle n’est pas télépathe.

    À propos de ma relation avec ma dernière compagne, les dents de scie étaient récurrentes. On ne savait ni l’un ni l’autre notre douance, on l’a découvert plus tard séparément. Mais on s’est quittés en bon terme. On reste amis, j’aime toujours ce qu’elle est. Amis, notre relation est beaucoup plus saine.

  • nico0407

    Membre
    25 juin 2020 à 14 h 15 min

    Bonjour à tous, je reviens vers vous afin d’étayer mes propos, et d’expliquer la complexité de l’amour entre zèbres…De mon point de vu…

    C’est un peu on s’aime à la folie et pas du tout. Je m’explique.

    J’ai rencontré ce zèbre, et je me suis tout de suite senti à l’aise car cultivé, vrai famille bourgeoise bien éduquée, voyageuse, s’intéressant à tout. A cette époque, elle ne travaillait pas, Burn-out complet, elle fumait des pétards pour tenir, et du coup je l’ai aidé pendant 6 ans et ça à marché.

    Je restais pourtant souvent interloqué, car elle avait des jours hight, une vrai pile, et son monde pouvait s’écrouler en une nuit derrière. Quand elle était comme ça, j’avais envie de la soutenir encore plus, de l’aider… Et en faite, je me suis transformer un peu en son thérapeute sans m’en rendre compte, ignorant mes problèmes. Car moi, je suis loin d’être bête, mais LE TRAVAIL j’y arrive pas. J’ai toujours quelque chose qui ne va pas, un collègue, de la mal chance, un manque de motivations. Dès que je maîtrise le poste, je tourne en rond et fais autre chose (suite à ma séparation l’année dernière, et 6 mois de grosse dépression (beaucoup d’alcool et de tabac), j’ai fait une formation dans la fibre optique en tant que dessinateur. Je travail depuis 6 semaines et je commence à bien maîtriser, bah je m’ennuie. Manque de motivaton ? Poil dans la main ?).

    Bref, je suis bien d’accord avec toi Byaku, on a le droit d’ailleurs, d’avoir des hauts et des bas. Moi j’en ai, mais la question c’est, comment les gérer ? Quand ça ne va pas, elle reprochait tous ces malheurs, famille cons, collègues cons, moi j’étais un gros cons parfois. Combien de fois je prenais la fuite suite à ses insultes, souvent pour rien du tout, car mal dans sa peau, et toujours la faute des autres (même si me concernant j’étais loin d’être parfait).

    Et là, ça devient intéressant. Avant le confinement, elle m’appelle car elle n’en peut plus (elle a traiter sa chef d’incompétente, s’est brouillée avec ses collègues… Bref, elle m’appelle en pleure). J’arrive, m’installe chez elle et bien sur, tout va bien, car je lui fais à manger, m’occupe des enfants, elle reprend de la vie. Et c’est la Bagayaga où je rebondis, on était tous heureux, les enfants, moi, elle, sachant que je dormais sur le canapé, on était pote (bon quelques câlins, dérapage même mais bon…). Elle veut qu’on parte en vacances cet été ensemble, je réserve, et BIM, confinement…

    Je ne voulais pas le faire avec elle, car ça ne faisait que deux mois qu’on se reparlait. Mais comme d’habitude, elle m’a convaincu, et après tout, ça allait plus bien. On se retrouve à la campagne, première semaine bien, et là, elle a commencé à déraper (sieste de 2 heures l’après-midi) alors que je dois gérer ma fille de 4 ans et que je fais ma formation à distance. Elle commence à critiquer tout et tout le monde, insatisfaite de tout, et moi je commence à lâcher prise sur ma formation. Pendant une semaine, je lui dit que je pense rentrer chez moi, je lui dit d’arrêter de tout critiquer. Mais non, elle s’en fou, ne demande pas pourquoi. Je pars et on se parle plus depuis.

    Alors pourquoi, quand tout va bien, elle fait tout pour que ça aille mal. Son coté zèbre me dit qu’il faut que ça aille mal chez elle pour qu’elle soit plus forte et aussi pour qu’elle puisse se plaindre auprès des autres. Et moi, pourquoi je me sens obligé de l’aider au fond, pourquoi je n’arrive pas à me faire entendre ? Car c’est épuisant pour moi. Et le pire dans tout ça, c’est que c’est très difficile de refaire surface, je ressasse beaucoup, je me languis de nos grandes conversations sur la vie, je repense aux erreurs que j’ai commise, je me remets tout le temps en question. Même si oui, je sais que ça ne pouvait pas durer comme ça, et que c’est une bonne chose cette séparation de deux êtres torturés, car je suis torturé, chiant, tirant parfois la gueule, mais pour le coup, j’ai été une crème pendant 2 mois avec elle. Personnellement, je ne la comprend pas, comment peut-on jeter des cailloux sur une personne qui vient vous aider et à qui vous dites pendant 6 semaines que la vie avec lui c’est génial, tout est plus facile ?

    Donc l’amour entre deux zèbres me parait impossible, on est trop compliqué, et pourtant, à mes yeux, les zèbres s’attire entre eux, c’est ça le paradoxe. Moi j’ai besoin d’une femme simple, douce et aimante, et je les ai toujours rejeté depuis le collège, cherchant le complexe….

    Désolé c’était un peu long comme réponse….

    PS: Depuis ma séparation je fais une thérapie afin de me connaitre, donc oui, j’ai changer quand on s’est re-fréquenté…

  • bagayaga

    Membre
    25 juin 2020 à 14 h 39 min

    J’appelle ça être une Danaïde.

    Avoir le coeur persé et se nourrir de l’amour des autres mais en vain. Car le coeur est persé. Et il faut le remplir en permanence. Le coeur bat à l’envers. De l’extérieur vers l’intérieur.

    J’appelle ça aussi faire sa Vampute. Car on vampirise les autre dégueulassement.

    Elle a sûrement des grosses failles narcissiques. Et dans sa douleur elle fait tout tourner autour d’elle. En rejetant constamment la faute sur les autres.

    Mais personne n’est tenu d’aimer quelqu’un à sa place. En permanence. Les gens qui attirent les Danaïdes sont profondément gentils prêts à donner tout leur amour pour l’autre en permanence. Mais c’est usant. Et quand on faillit dans cette tâche pharaonique la Danaïde est déçue. Et elle change de pourvoyeur d’amour ou en cumule plusieurs pour être aimée en continu.

    Tu vas comprendre que tu as des choses à régler sur toi. Que tu dois te respecter. Et qu’aimer une personne ne doit pas servir à nourrir son égo percer. Que le coeur doit battre de l’intérieur vers l’extérieur. Et doit traverser tout le monde. Sans devenir une source exclusive pour les personnes en déficite. Autonomie. Chacun est maître de sa vie et doit se fournir son amour propre.

    Les dyades amoureuses toxiques sont souvent un duo de deux personnes qui ont des névroses qui se complètent.

    C’est comme ça. On fait bien comme on peut dans la vie avec ce qu’on a. On fait des erreurs ,mais l’essentiel c’est de garder un regard serein sur les évènements et rester bienveillant envers soi même. Et si possible garder un regard sans haine sur les autres. Bien que cela soit pas évident tant des fois les aléas de l’existence nous semblent injustes.

    Tu es sur la bonne pente. Pour ton ex tu ne peux pas l’aider. On aide pas les gens, on n’a pas à leur insuffler la joie de vivre en permanence. On peut bien sûr remonter le morale en cas de baisse, mais tu ne peux pas être en charge à cent pour cent du bonheur des autres. Il y a le tiens pour commencer. Et l’alter doit être autonome. Tout en pouvant compter sur nous en cas de pépins.

    Je peux te parler de ça car je fus autant Vampute que Pourvoyeuse d’amour propre. Car mon coeur était Danaïde.

    Maintenant que je me suis réconciliée avec ma pomme. Et que je m’aime comme je suis . En l’état, eh bien je ne ressens plus l’utilité d’être aimer. J’aime tout et tout le monde en permanence. Des fois il y a des gens, des caractères qui me font avoir des réactions de rejets et de haine. J’y vois des personnes qui sont porteurs de traits de ma personnalité que que je réprouve. Des choses que je m’interdit d’être parce que je veux être parfaite.

    Et maintenant je travaille là dessus. J’apprends de mes ennemies à accepter tout de moi. Me pardonner. Me faire confiance. Être authentique et entière. Ne plus me mentir.

    Ce n’est pas grave de se tromper. Et tes enfants le comprendrons . Si tu l’accepte toi en premier lieux.

  • air

    Membre
    25 juin 2020 à 15 h 43 min

    Relation avec HPI ou pas ? Si on est soi même hpi, on le sait, qu’on n’est pas facile à vivre, c’est sûr on ne s’ennuie jamais.

    Je pense, pour le moment, qu’il est difficile de vivre avec un hpi si on ne l’est pas parce que la barre est trop haute. Les sentiments à 100%, le curiosité insatiable, tout savoir sur tout (on lit, on cherche, on veut comprendre, et on apprend vite !), et on doute, questionnement permanent. C’est juste, soit à prendre avec humour, ou carrement insupportable ! Imaginez la situation, si nous, on a le syndrome de l’imposteur avec tout ce qu’on brasse, comment doit se sentir celui ou celle en face qui brasse plus doucement ?

    En ce qui concerne celui/celle qui s’oublie dans une relation, ça m’est bel et bien arrivé. Donc je peux comprendre. Tu tiens l’autre à bouts de bars en permanence. La personne en face est tout le temps avec un besoin de reconnaissance ou de valorisation. Mais toi, tu dois rester faire valoir. Tu dois faire attention à ce que tu dis, si tu donnes un conseil, même banal, tu entends en retour ‘je sais’. Dans le sens ‘tu fais ch. tu te crois intelligent.e ?’. Au bout d’un temps, c’est lassant de finalement devoir ‘baisser’ ce qu’on est pour ne pas froisser l’autre.

    Ces reflexions sont le fruit d’un retrospection, d’une histoire et valent ce qu’elles valent.

    Et pour ce qui est d’une femme simple, douce et aimante, oui elle peut être hpi aussi 🙂

  • max

    Modérateur
    25 juin 2020 à 16 h 30 min

    @nico0407 Et si votre relation n’avait rien de normal, mais que c’est ce qui vous convient, serait-ce grave ?

    Votre équilibre se trouve peut-être dans la distance, l’intermittence… Pourquoi ne pas se contenter de vivre le bon et laisser le moche ?

  • alone

    Membre
    28 juin 2020 à 10 h 57 min

    Bonjour CamyKami,

    Merci pour ce partage et pour tes encouragements.

    Une question : qu’entends-tu par “une potion de soin” ?

  • alone

    Membre
    28 juin 2020 à 11 h 07 min

    Bonjour nico0407,

    Merci de t’être ouvert et bienvenu sur le site. Je suis également nouvelle depuis peu…

    C’est très étonnant ton témoignage, c’est pour une partie ce que je ressens vis à vis de mon conjoint (notamment le fait de lui servir de coach de vie, d’animatrice de loisirs…). Du coup, je me questionne sur le fait qu’il soit peut être également un peu zébré !?

    Je comprends que ce soit difficile pour toi. J’ai également voulu partir à plusieurs reprises, car épuisée de ne pas être dans une relation un peu plus équilibrée au quotidien. A chaque fois, ce qui m’a fait rester, c’est l’amour sans aucun doute et peut être également ma capacité à me remettre tout le temps en question ou ma capacité à m’adapter tout le temps. A ne plus savoir si c’est “normal” ou pas.

    Je dirais que le plus important c’est de t’écouter toi-même. Je veux dire par là, au delà-même qu’il y ait des enfants de concerné. Lorsque les parents sont heureux, la plupart du temps les enfants aussi (et je te dis ça en connaissance de cause : mes parents ont divorcé lorsque j’étais enfant).

    Bon courage à toi.

    Alone

  • alone

    Membre
    28 juin 2020 à 11 h 12 min

    Bonjour byaku,

    Même si ton post était soi-disant rapide, il était très intéressant et a fait beaucoup écho chez moi.

    Je te rejoins et je confirme, en tant que zèbre, être beaucoup plus à me préoccuper des autres que de moi-même, malgré ce vécu en dents de scie qui peut donner, peut-être parfois l’impression, d’être accaparée uniquement par mon ressenti.

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