Est-ce si compliqué pour tous les zÚbres, pour tout le monde, juste exceptionnel

  • Est-ce si compliquĂ© pour tous les zĂšbres, pour tout le monde, juste exceptionnel

    Publié par idhem le 25 août 2020 at 22 h 33 min

    Difficile de poser cette question sans expliquer le contexte.

    La solitude est à la fois réconfortante, inévitable, insupportable, intolérable, poison et remÚde, nécessaire et à la fois si invivable.

    EntourĂ©, on se sent seul, seul on se sent seul …

    Et dans tout ça, on cherche ou on attend ce que le commun des mortels attend : rencontrer « l’ñme sƓur si tentĂ© qu’elle puisse exister…

    Lorsqu’on pense l’avoir trouvĂ©, l’amour ne dure finalement que 3 ans… il paraĂźt que scientifiquement cela a Ă©tĂ© prouvĂ©.

    A cette quĂȘte du graal, viennent s’ajouter les soucis du quotidien, la famille que l’on n’a pas choisi, les travers de chacun, les « amis », les collĂšgues, etc.

    Des fois on se sent patriarche avec ses ascendants …

    Bref, tout ça pour recueillir vos avis et vos expĂ©riences …

    Pour ma part, il n’y a que quelques semaines que j’ai pu mettre des mots sur mes maux.

    Le bilan de tout ça : un attachement trÚs difficile à avoir envers autrui.

    Lorsque l’attachement arrive, il est fort, excessif, Ă©touffant m’a t’on dit, car trop pressurisant, probablement dĂ» Ă  l’exigence que j’ai envers ceux que j’aime, car ceux-lĂ , sont spĂ©ciaux…. pour moi en tous cas. Je continue le bilan : une confiance fragile,qu’il est quasiment impossible Ă  rĂ©cupĂ©rer une fois perdue.

    Trois longues relations, la premiĂšre m’a dĂ©truite au niveau confiance en moi (comme si c’était possible en tant que zĂšbre đŸ€Ł), la seconde m’a fait perdre foi en l’humanitĂ©, la troisiĂšme m’ayant redonnĂ© un peu confiance, m’a tout bonnement cassĂ© en miettes. Attention je ne dis pas que je ne suis pas responsable en partie de cette situation. Mais aujourd’hui il faut que je choisisses entre vivre Ă  l’autre bout de la France avec la seule femme qui m’ai donnĂ©e envie de construire une famille (parce que je pense au plus profond de moi qu’avoir des enfants me complĂ©tera), sans cette construction car elle ne le veut pas et je le respecte, ou essayer de vivre/survivre jusqu’à rencontrer LA personne (pas celle qui me fera oublier parce que cela ne sera pas possible je pense, ou celle qui me fera cicatriser non plus d’ailleurs), avec ce « handicap » social de l’attachement et de l’intĂ©rĂȘt Ă  autrui, en attendant ou en cherchant celle qui me donnera la foi de nouveau. Mais cette personne ne serait-elle pas un esprit zĂ©brĂ© aussi ? Un esprit qui puisse Ă  la fois vivre Ă  la mĂȘme vitesse, mais avec qui nous pourrions nous accompagner vers une vie plus douce…

    Il semblerait que tout soit liĂ© Ă  la vitesse d’ailleurs, celle de l’apprentissage, du traitement de l’information, celle du ressenti, des Ă©motions…

    Et avec tout ça il faut pouvoir jouer la comĂ©die pour s’intĂ©grer Ă  minima et tenter de nouer socialement, ou simplement trouver les mots et le courage et la force d’aborder les personnes qui nous plaisent sans passer pour E.T.

    Comment faites vous vous pour rencontrer du monde ? Dans ma campagne c’est un peu mort…

    Bref, voici une discussion que je souhaiterai voir alimentĂ©e de vos mots et expĂ©riences dans l’attente un jour de rencontrer cette personne …

    Unknown Member a rĂ©pondu 4 years, 6 months ago 7 Membres · 9 RĂ©ponses
  • 9 RĂ©ponses
  • Unknown Member

    Member
    26 août 2020 at 7 h 00 min

    Allez… aprĂšs avoir Ă©tĂ© observatrice, je me lance dans les discussions…

    Je comprends ce que tu ressens car je suis dans la mĂȘme situation : dĂ©couverte rĂ©cente de cette personnalitĂ© atypique, des relations amoureuses qui m’ont brisĂ©es, mais construite aussi car, une fois un certain travail effectuĂ©, l’impression d’en sortir toujours un peu plus forte… le + difficile Ă©tant de ressortir la tĂȘte de l’eau…

    L’attachement excessif Ă©touffant par exemple dont tu parles m’a fait beaucoup de tort. => et aujourd’hui, maintenant que je connais ce trait de caractĂšre “zebral” je travaille sur moi pour ne pas recommencer les mĂȘmes erreurs… en tout cas pour limiter la casse…

    Je me demandais, comme toi, si une relation entre zĂšbres ne serait pas la solution (mĂȘme sensibilitĂ©, mĂȘme engouement pour vivre les choses Ă  300%, fonctionnements identiques, etc …) mais d’un autre cĂŽtĂ©, je me rends compte que ce sont mes amis non zĂšbres qui m’aident le + dans mes pĂ©riodes de cataclysme : ils m’aident Ă  relativiser (commençant Ă  comprendre mon fonctionnement), et leur stabilitĂ© Ă©motionnelle m’est d’une GRANDE aide dans ces moments lĂ  particuliĂšrement…

    Curieuse de voir ce que pourrais donner une relation zĂšbre-zĂšbre…

    Merci @idhem pour avoir osĂ© lancer cette discussion…

  • joelles

    Member
    26 août 2020 at 13 h 11 min

    Et si tu apprenais Ă  t’aimer dans un premier temps ?

    Perso, avant de rencontrer LA bonne personne, j’essaye de rĂ©gler mes soucis de dĂ©pendance affective et la peur de l’abandon 😉

  • idhem

    Member
    26 août 2020 at 15 h 18 min

    Merci JoĂ«lle, mais j’ai probablement dĂ» mal m’exprimer…

    Je m’aime comme je suis avec mes travers et mes qualitĂ©s et je n’ai pas peur de l’abandon.

    Je ne vois d’ailleurs pas Ă  quel moment j’ai stipulĂ© qu’il y avait un problĂšme du genre.

    Niveau dĂ©pendance affective c’est bien ce que j’ai marquĂ©, je ne m’attache pas ou trĂšs peu. Je me lasse rapidement d’autrui. Je parle principalement des difficultĂ©s Ă  rencontrer quelqu’un d’intĂ©ressant …

  • Unknown Member

    Member
    30 août 2020 at 18 h 12 min

    Bonjour Ă  tous, mĂȘme parcours amoureux que toi @idhem et mĂȘme cotė TROP mais avec en plus la peur de l’abandon et surtout une peur paralysante de dĂ©cevoir avec pourtant une envie d’ĂȘtre Ă  deux. Du coup je me cache. Je sais c’est nul… mais je vais finir par affronter ma peur et par sauter le pas. Je me connais et sais que les phobies m’obligent Ă  essayer de comprendre et A agir en consĂ©quence. J’en ai surmontĂ© quelques unes dĂ©jĂ  araignĂ©e, eau, monde. Celle lĂ  est plus dure Ă  maĂźtriser. J’y arrive petit Ă  petit avec mes collĂšgues par exemple qui deviennent progressivement des amies. Elles sont les seules Ă  savoir que je suis ZĂšbre et l’accepte sans jalousie. Elles sont mĂȘme contentes pour moi.

    Mais en ce qui concerne les histoires de cƓurs… c’est vrai que la solitude et l’indĂ©pendance sont rĂ©confortantes la majoritĂ© du temps mais parfois cela semble ĂȘtre un gouffre, un trou noir ou quelque chose manque cruellement, alors Je regarde autour de moi et je m’imagine des histoires, un peu comme une Ă©rotomane. Et je me dis « mais qui pourrait me supporter, ce n’est pas possible » alors je laisse tomber. J’ai pourtant tellement d’amour et d’affection Ă  donner que je trouve que c’est un gĂąchis immense.

    J’habite aussi Ă  la campagne et en plus j’exerce un mĂ©tier ou j’ai une certaine autoritĂ©. Du coup les hommes de mon Ăąge n’osent pas m’approcher. Seul les idiots et les vieux qui n’ont rien Ă  perdre tentent leur chance. Nan c’est pas simple tout ça.

    Un autre zĂšbre? Je ne sais pas, je n’en ai jamais cĂŽtoyer. Vous ĂȘtes les premiers avec qui je parle et partage mes expĂ©rience ou mes ressentis.

    Affaire à suivre. Si vous avez des conseils je suis preneuse 😁

  • hanae

    Member
    1 septembre 2020 at 13 h 18 min

    Bonjour @idhem ,

    « Lorsqu’on pense l’avoir trouvĂ©, l’amour ne dure finalement que 3 ans
 il paraĂźt que scientifiquement cela a Ă©tĂ© prouvĂ©. »

    En fait, je dirais que la passion fusionnelle dure en moyenne 2 ans, s’ensuit ensuite l’amour vĂ©ritable, l’attachement profond qui ne perdurerait pas s’il n’y avait qu’attirance physique.

    « Le bilan de tout ça : un attachement trÚs difficile à avoir envers autrui. »

    Suite Ă  des dĂ©ceptions, c’est plus difficile ensuite de laisser Ă  nouveau entrer l’amour dans sa vie. C’est pas simple, il faut tomber sur la bonne personne, celle qui sera toucher ton cƓur et qui rĂ©sonnera au diapason avec toi.

    Je sais que dans mon cas, au dĂ©but de ma relation, en cas de conflit, j’avais trĂšs peur de l’échec sentimental, car je ressentais la mĂȘme douleur d’aprĂšs rupture et cela me faisait faire marche arriĂšre et me blinder davantage. C’est pas la mĂȘme chose que dans une premiĂšre relation oĂč on ressent un malaise mais qui une fois passĂ© booste la passion.

    « Lorsque l’attachement arrive, il est fort, excessif, Ă©touffant m’a t’on dit, car trop pressurisant, probablement dĂ» Ă  l’exigence que j’ai envers ceux que j’aime, car ceux-lĂ , sont spĂ©ciaux
. »

    Ça ne m’étonne pas, au dĂ©but c’est souvent comme cela, on ne peut se passer de l’autre, on ne fait qu’un, un peu dans notre bulle, c’est normal. Ce cĂŽtĂ© fusionnel Ă  la longue peut Ă©touffer car on a besoin de conserver une part d’indĂ©pendance, sinon c’est la cata assurĂ©e, on s’oubli au profit du couple. On en a pas forcĂ©ment conscience mais des fois on donne trop pensant aimer l’autre comme il faut, tel un poulpe et on oubli que l’on peut aussi exprimer cet amour avec des mots.

    Je ne sais pas si tu parles uniquement de ton attachement Ă  l’ĂȘtre aimĂ© ou aux autres aussi. En ce qui me concerne, j’ai plus de mal Ă  m’attacher aux autres qui m’ont trop souvent blessĂ©. J’apprends Ă  faire confiance et Ă  ĂȘtre moi-mĂȘme et ce n’est pas simple. De mon point de vue, j’aspire aujourd’hui Ă  ĂȘtre plus indĂ©pendante, Ă  quitter ma zone de confort et Ă  m’ouvrir aux autres, je fais tout Ă  l’inverse de toi peut ĂȘtre.

    Il ne faut pas désespérer et si tu fais un travail intérieur, ces blessures guériront avec le temps, soit en sûr.

    Quant Ă  rencontrer du monde, j’en suis au mĂȘme point que toi mais je pense qu’il y a tout de mĂȘme des activitĂ©s qui rassemblent les personnes avec ta sensibilitĂ© et tes intĂ©rĂȘts. Il y a peu j’ai Ă©tĂ© surprise de voir que dans certaines manifestations, les personnes que l’on croise ont ce petit quelque chose dans les yeux, ce pĂ©tillant, cette bienveillance qui met du baume au cƓur. Alors


  • bagayaga

    Member
    1 septembre 2020 at 14 h 25 min

    @idhem Bonjour!

    Je n’ai pas forcĂ©ment de rĂ©ponses Ă  ce que tu dĂ©cris et que je peux ressentir aussi Ă  la façon.

    Juste aprĂšs un an de cĂ©libat. Ce qui ne m’Ă©tait pas arrivĂ© depuis trĂšs longtemps, j’ai eu le loisir de rĂ©flĂ©chir beaucoup au sujet de l’amour. Et j’en suis arrivĂ©e Ă  certaines observations.

    Je tiens Ă  dire que ces observations sont en constante Ă©volution et que j’ai changĂ© de vision bien des fois cette annĂ©e.

    Être seul peut ĂȘtre pesant j’imagine. Debmon cĂŽtĂ© je ne le suis plus vraiment souvent. Ayant un travail, une famille et des amis. Alors mes moments seule je les chĂ©ris.

    Donc ce n’est pas un volet sur lequel je peux te comprendre,ni t’aider. Car je ne me sens que rarement seule.

    EntourĂ©e je peux me sentir seule oui. Quand je n’ai plus la force d’Ă©couter et de le mettre Ă  la place des autres. Et c’est le signal que j’ai besoin de me mettre Ă  l’Ă©cart et de faire ce dont j’ai envie^^

    Depuis que j’ai des amis Hp d’ici c’est diffĂ©rent. C’est comme avoir trouvĂ© une famille de coeur. Avec des gens qui comptent vraiment. Avec qui discuter est un terrain de jeu mutuel oĂč l’on peut Ă©voluer dans les fils de comprĂ©hension du Temps,de l’espace et de l’action.

    Pour en revenir Ă  l’amour. Étonnement depuis que j’ai Ă©voluĂ© sur la perception de ce que je suis vraiment, c’est un an de cĂ©libat ont Ă©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques dans ce sens. Eh bien je ne sens plus le besoin d’ĂȘtre aimĂ©e. MĂȘme Ă  contrario j’ai peur d’ĂȘtre aimĂ©e. Car ce que ça implique me contrarie.

    J’imagine que la façon dont je fonctionne est trĂšs indĂ©pendante et la fusion me rebute. La fusion Ă©motionnelle. Je suis attachĂ©e Ă  la fusion intellectuelle cependant. Mais celĂ  du coup n’implique pas forcĂ©ment qu’il y ait besoin d’ĂȘtre amoureux.

    À l’heure actuelle j’entretiens des relations intellectuelles. Amicales. Et c’est je crois tout ce que je cherchais depuis toujours. Et les Ă©motions m’empĂȘchaient d’y avoir accĂšs.

    J’ai acceptĂ© que j’Ă©tais plus rationnelle que emotionnelle. Et que mes sentiments Ă©taient raisonnables.

    J’ai eu quelques passions bien sĂ»re, pour des hommes que j’admirais intellectuellement. Et que j’idĂ©alisais Ă©motionnellement hĂ©las. Donc c’Ă©tait une trĂšs mauvaise combinaison. Mais qui avait le charme de me faire croire avoir trouvĂ© l’Ăąme sƓur.

    J’ai bien cru une fois avoir trouvĂ© l’Ăąme sƓur,mais ce n’Ă©tait pas encore une fois ce qui me convenait. Car je crois que ce que je suis, je ne peux l’aimer en face. Voir mes dĂ©fauts et les vivre a Ă©tĂ© un sacrĂ© coup dans la gueule.

    J’ai compris que j’Ă©tais trop diffĂ©rente pour aimer et ĂȘtre aimĂ©e selon les stĂ©rĂ©otypes de l’amour actuel.

    Et plus je m’adonne Ă  mes rĂ©flexions sur les animaux, les hommes prĂ©historiques et la sociĂ©tĂ© moderne, moins je trouve de sens Ă  l’amour.

    A l’heure actuelle je dois dire que je vois l’amour presque comme une maladie mentale…

    Un dĂ©sĂ©quilibre de son ego, que l’on vient combler dans l’amour de l’autre.

    Et je n’ai dĂšs lors plus que l’envi d’avoir des relations amicales.

    Alors ça ne m’empĂȘche pas par contre d’avoir besoin et envie de rĂȘver l’amour.

    C’est curieux Ă  expliquer^^ Mais je crois que je n’ai pas envie de rĂ©aliser l’amour. Parce que ça implique beaucoup trop de contingences du rĂ©el qui m’ennuient.

    Et j’imagine que le fait d’avoir eu des enfants me sort de ce doute et ce commandement animal de la reproduction. Donc je ne me sens pas poussĂ©e Ă  trouver la personne,la bonne pour fonder une famille heureuse.

    J’essaye d’ĂȘtre une bonne maman, une bonne ex compagne, une bonne amie. Et j’essaye de me nourrir, intellectuellement, ma curiositĂ©. D’ĂȘtre bonne pour moi.

    Si un jour je sens des sentiments raisonnables naĂźtrent pour un garçon peut ĂȘtre que j’essaierai. Mais je n’y crois plus trop.

  • Unknown Member

    Member
    15 septembre 2020 at 17 h 41 min

    “EntourĂ©, on se sent seul, seul on se sent seul 
”

    Attention dans la recherche de rompre la solitude

    ne pas attendre d’un partenaire qu’il comble un manque: trop lourd: rupture

    il faut le combler tout seul

    la recherche c’est juste l’amour qui donne du sel Ă  la vie

    A] ne pas etre malheureux seul

    B] etre heureux Ă  2

  • Unknown Member

    Member
    15 septembre 2020 at 17 h 46 min

    ca a du etre difficile de tous temps pour les zĂšbres, mais Ă  notre Ă©poque avec les autoroutes de la (vraie) communication fermĂ©es,…. ca n’arrange rien !

  • Unknown Member

    Member
    15 septembre 2020 at 17 h 52 min

    “c’est vrai que la solitude et l’indĂ©pendance sont rĂ©confortantes la majoritĂ© du temps”

    Ca tu peux le dire si tu viens de passer quinze jours en voilier avec ton cher et tendre, mais

    en Ă©tant seul, vouloir le rester, je n’y crois pas !

    A] ne pas etre malheureux seul certes

    mais

    B] etre vraiment heureux… Ă  2

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