[Membre Inconnu]

@Cegelion

Mes amis sont capables de faire des câlins sans qu’il y ait d ambiguïté.

Pourquoi ne devrait-il pas y en avoir?😇

[Membre Inconnu]

Bonjour

@Gegelion

On est “blessé” qd on est sans contact. Nous sommes des animaux sociaux. Ca n est que plus qu évident en ce moment.

Oui ca commence bébé, puisque les pauvres bébés en orphelinat qui ne sont pas assez câlinés meurent tout simplement

https://lesvendredisintellos.wordpress.com/2012/04/12/lexperience-du-visage-impassible-et-la-theorie-de-lattachement/

En Afrique (de l’ouest), c’est courant qu’une personne déboutonne et reboutonne la chemise de son interlocuteur en parlant (selon étudiants venant de ces pays).
On occident, c’est certainement, une certaine interprétation du catholicisme (Concile de Rome en 1070, avis personnel) qui a restreint les contacts, la covid serait “l’aboutissement du processus de blocage de la communication (avis perso)

[olbius]

@norbert

la covid serait “l’aboutissement du processus de blocage de la communication

Comment ça ?

[Membre Inconnu]

@olbius

[la covid serait “l’aboutissement du processus de blocage de la communication] Comment ça ?

Les marxistes voient les personnes comme l’émanationde forces économiques. En allant plus loin on peut voir les forces économiques comme l’émanation de “mouvements sociétaux”.

Concrêtement, on avait pu noter, dès avant la covid, un fort ralentissement de l’écoute des autres, et des échanges d’informations véritables, tenant compte du message envoyé par l’interlocuteur. On s’orientait vers une suite de monologues, avec décrochage dès que l’avis divergeait. [A Noter que la structure de FB, facilite, les rencontres de gens semblables par rapport aux rencontres de gens différents, contrairement aux contacts en présentiel].

Le corrona intervient quelque part comme “la covid sur le gâteau” pour aller plus loin dans la restrictions des véritables échanges informationnels humains.

On aurait affaire à une crise de la communication elle même!

Or c’est grave, si on considère le vivant comme une forme évoluée d’échange d’information, et l’humain comme une forme encore plus élborée. C’est notre “vocation première” d’agents communicants qui serait menacée.

[wonka]

@ paradox

Comment pourrait-on expliquer qu’en-dehors des milieux LGBTQI, le câlin ne soit pas une pratique plus répandue et dénué de sous-entendus ?

Pour ce qui est de la psychosomatique, de quelle douleur parles-tu ? Car je suis entièrement persuadé que les problèmes de peau que je peux rencontrer tirent en partie leur origine de cette problématique 😔

[Membre Inconnu]

@wonka À ta première question, c’est vraisemblablement culturel (judéo-chrétien ?). En Afrique, au Maghreb et autres, les hommes se touchent beaucoup plus.

La psychosomatique, c’est complexe et varié. Moi je suis fan de G.Groddeck, considéré comme le père de la psychosomatique moderne. Il prétend, après trente années d’études cliniques dans son sanatorium, que toute maladie a une part psychique. Que le corps et l’esprit ne sont que des formes d’expression du Ça (cf, le livre du Ça. et aussi Ça et Moi, une correspondance avec Freud qui montre bien comme Freud est a côté de la plaque.) Bref…

C’est le Dr Thomas-Lamotte (neurologue), qui se rapproche de lui le plus en ce moment (même si j’ai un peu du mal avec une explication des phénomènes trop mystique pour moi). C’est lui qui parle de la douleur (n’importe laquelle) comme symptôme de manque de contact (chez moi, c’est flagrant). Ce mec a l’air d’avoir des résultats médicaux stupéfiants en parlant avec ses patients comme le faisait Groddeck. Et il donne en exemple (pour la peau), le psoriasis comme protection face à un contact (une relation) qui serait allée trop loin.

Et il y a aussi l’<yt-formatted-string force-default-style=”” style=””>approche Somato-Emotionnelle de Roger Fiammetti. Qui ne parle pas de psycho mais de mémoire du corps et de l’émotion.</yt-formatted-string>

en tout cas, toute maladie a sa part de compensation symbolique. La maladie a un sens et permet de se porter mieux que l’on ne pourrait sans elle. Décrypter le sens de la maladie permet de s’en débarrasser mais c’est un exercice périlleux. Je suis en passe de voir un psy pour mes problèmes de vertèbres et d’épaules récurrents.

Et tu fais une tête penaude à la fin de ton message, le sois pas, la culpabilité est un facteur aggravant, c’est pas de ta faute, le corps est ainsi fait.

[guysk]

Pour rajouter à ce que dit @paradox , c’est effectivement culturel, j’ai un ami de fac qui est franco-tunisien (ayant essentiellement vécu au Maghreb avant de venir en fac) et il était très tactile, à l’époque j’avais beaucoup de mal quand, pour montrer son amitié, il me posait la main sur l’épaule. On en avait discuté et il disait qu’en Tunisie, c’était très commun que des hommes se touchent pour exprimer leur attachement amical.