Aider un hpi à se connecter à ces émotions

  • Aider un hpi à se connecter à ces émotions

    Publié par moon6 le 4 décembre 2021 à 17 h 32 min

    Bonjour

    Je suis hypersensible mais non hpi. J’ai rencontré depuis peu un hpi et j’aimerai lui permettre de se connecter à ces émotions

    Avez vous des pistes

    Merci

    Membre Inconnu a répondu il y a 2 années, 1 mois 5 Membres · 16 Réponses
  • 16 Réponses
  • matty

    Membre
    4 décembre 2021 à 22 h 06 min

    Bon courage…

  • auto-smiley

    Membre
    5 décembre 2021 à 1 h 28 min

    Oui, quelques pistes en tête… Je poste, si jamais ça peut aider :

    1) La +importante à mon avis => trouver un ou une psychologue, catégorie “psychologie clinique” d’abord, c’est-à-dire dont l’essentiel de l’activité consiste à libérer la parole ; puis peut-être poursuivre avec un ou une autre psychologue, toujours dans la catégorie “clinique” si ça n’a pas bien fonctionné avec la 1ère tentative : ça ne fonctionne pas toujours, il faut trouver un bon ‘alter-ego’ psychologue pour que ça fasse vraiment avancer, en général on le ressent très vite si ça bloque ; puis peut-être ensuite vers un autre type de psychologue (orienté “Gestalt” par exemple) se renseigner sur ce type de thérapeute etc.

    2) Lorsqu’il y a des blocages identifiés, des manies difficiles à éradiquer, des phobies ça je ne sais pas trop mais bon, pour les manies ou les “difficultés personnelles” en tout genre : il y a aussi l’hypnose qui peut être une bonne voie ; nombreuses “pannes” sexuelles se règlent ainsi très bien, pour le moment je n’ai jamais été sérieusement concerné mais j’irais vers ça en 1er le cas échéant c’est sûr ; personnellement j’ai trouvé ça très efficace pour arrêter les addictions (pour une personne bipolaire c’est très souvent problématique ^^).

    3) J’aurais pu mettre ça en 1er : se lancer dans des activités artistiques, si possible qui font travailler la gestuelle en plus de la représentation artistique/émotionnelle => là en 1er je pense à la sculpture, à la peinture, des trucs comme ça, et on pourrait facilement ajouter la danse et la musique évidemment. Pour se lancer là-dedans il y a des associations, il faut chercher et y aller bien entendu.

    4) S’essayer, à deux surtout si une autre personne peut guider un minimum, dans une activité du style relaxation, sur une ambiance sonore choisie ; essayer la méditation, même si je trouve qu’il y a beaucoup de dérives dans ce domaine, ça aide certaines personnes à se retrouver en terme d’équilibre émotionnel surtout (à la fois dans la pratique et juste après, à la fois comme bénéfice sur le plus long terme).

  • auto-smiley

    Membre
    5 décembre 2021 à 1 h 40 min

    Mais bon, je ne sais pas si ce que je vais ajouter ici vous concernera, ça pourrait rejoindre indirectement l’expression “bon courage…” qui de mon point de vue exprime un sentiment de perplexité.

    ====> Si la personne n’en exprime pas directement le besoin, n’éprouve aucun désir sincère de ressentir plus de choses, et si de surcroit si elle n’exprime aucun malêtre particulier à cause de cet état de platitude émotionnelle ; et donc par déduction qu’il puisse simplement s’agir d’une ‘non correspondance’ émotionnelle et que simplement le problème (ou la limite sur ce plan : émotionnel) fait surface entre vous deux : laissez tomber ! Vous ne pourrez pas changer une personne, même si vous vous y attachez, sur un plan émotionnel ; surtout dans le cas où cette personne n’en a pas la volonté. On peut juste aider les gens qui désirent évoluer. Et si eux se trouvent très bien comme ils sont, alors soit on leur correspond et ça va plutôt bien, soit on ne leur correspond pas et il vaut mieux s’en séparer.

  • kobayashi

    Membre
    5 décembre 2021 à 18 h 10 min

    Hello,

    Trouver ce qui coince… mais il n’y que la personne qui peut le faire pour elle.

    Effectivement certaines thérapies aident, plutôt long et aléatoire en fonction du spécialiste.

    Etant HPI/HPE, j’ai mis du temps à comprendre le lien entre deux. La seule chose qui m’a sorti la tête de l’eau, c’est d’exprimer tout, absolument tout ce que je suis, notamment ma créativité, mes pensées, mes peurs, mes joies, mes amours, mes désirs, ma spiritualité, etc.

    En France, notre éducation et notre société nous étouffent. Au prix de la liberté pour tous, on renie plein de petites libertés individuelles. C’est très difficile de s’extraire de ça.

    Assez fréquemment et avec l’âge, les HP se retrouvent enfermés dans un carcan social et familial, au nom de vérité qu’on a oublié.

    La première étape est d’accepter ce que je suis (ou croit être), et de regarder ma vie concrètement. Si un truc ne va pas pas, la question est ‘comment je le change ?’.

    Bon courage !

  • matty

    Membre
    6 décembre 2021 à 0 h 37 min

    Il en pense quoi ce hpi, à qui nous donnons de bons avis, de renouer avec sa sensibilité émotionnelle ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    6 décembre 2021 à 12 h 32 min

    @dr-imiti

    “Si la personne n’en exprime pas directement le besoin, n’éprouve aucun désir sincère de ressentir plus de choses, et si de surcroit si elle n’exprime aucun malêtre particulier à cause de cet état de platitude émotionnelle ; et donc par déduction qu’il puisse simplement s’agir d’une ‘non correspondance’ émotionnelle et que simplement le problème (ou la limite sur ce plan : émotionnel) fait surface entre vous deux : laissez tomber !”

    bonjour j’avoue être dans ce cas, je mets un peu mes émotions de côtés, mais peut-être ne devrais-je pas?

  • matty

    Membre
    6 décembre 2021 à 20 h 15 min

    Il y a une différence entre mettre un peu ses émotions de côté et se construire dans l’hyper cérébralité, par l’exercice d’un maximum de contrôle sur son environnement, sa vie, son métier, ses compétences, ses relations. Non ?

  • auto-smiley

    Membre
    7 décembre 2021 à 1 h 24 min

    @joelliberte13

    À l’expression : “peut-être ne devrait-je pas ?” j’avoue que d’une façon générale, à la fois je n’ai aucune raison d’en juger, surtout si de surcroît il n’y a aucune souffrance liée à “ça” même de façon indirecte, aucunement… À la fois je me permet d’en douter (mais d’en douter seulement : je ne peux pas savoir exactement à la place d’autrui ^^) dans le sens que ça peut au moins de façon indirecte, de mon point de vue, parfois poser problème dans l’échange avec d’autres personnes (même si “tout seul” ça va bien à la base). Je dirais, pour résumer, que c’est à vous de voir, et a priori il n’y a aucune obligation, les gens sont comme ils sont et parfois il suffit de façon beaucoup +simple : accepter comme on est, apprendre à se connaître, et puis finalement mieux trouver son propre équilibre. Parfois on peut ressentir le besoin d’évoluer, au moins un peu, mais pas toujours et il n’y a encore une fois aucune obligation ou culpabilité à avoir d’être comme on est… Et tant qu’on ne fait pas de mal aux autres, il n’y a aucune raison d’avoir des remords ! 😊

  • auto-smiley

    Membre
    7 décembre 2021 à 1 h 50 min

    @matty

    C’est en partie ce qui me fait douter : car, de mon point de vue, si on est super-hyper cérébral (et “pratiquement” rien d’autre) j’ai tendance à trouver que ça peut faire souffrir, au moins de façon indirecte en recevant des ‘retours’ difficiles à supporter/vivre parce que l’entourage ne va pas le vivre bien. Mais, n’empêche que : ça pose davantage la question de la correspondance, de façon +générale, de mon point de vue ; puisque finalement, à force de vouloir changer, on peut aussi finir par se détourner de soi et s’y perdre. Comme disait Francis Cabrel : c’est une question d’équilibre… ☺️ Et puis la Vie me semble +intéressante à essayer de faire des bonnes expériences, alors pourquoi ne pas “essayer d’essayer” lorsque ça se présente bien, c’est là que ça se joue à mon avis ==> que “ça” se présente bien, que ça naisse d’un désir partagé et dans la bienveillance la +profonde possible… 😊

    Dans mon vécu personnel, j’aurais plutôt tendance à faire l’opposé de m’enfermer dans une “mécanique” hyper cérébrale, même si ici en particulier je me lâche à fond dans des ‘grandes’ réflexions intellectuelles, pour explorer des perspectives essentiellement… À la base, j’ai eu plutôt tendance à trouver que c’était problématique de “vivre la cérébralité” surtout dans le partage, parce que c’est assez facilement clivant, compliqué etc. Alors que juste partager des émotions positives, des bons moments et de la joie : c’est tellement source de bien-être ! 😎 Et puis c’est +facilement profitable, car les occasions ne manquent pas du tout si on y prête une certaine attention… Tandis que les échanges cérébraux constructifs sont finalement assez rares (et tant mieux de mon point de vue => ça protège indirectement /ou ça apprend à s’en protéger indirectement lorsqu’on s’y expose trop, aux complications ^^)… De plus, mais ça j’avoue que c’est parce que je suis assurément un genre de mec très affirmé dans le côté “ENTP” => intuition extravertie, très cérébrale ====> j’ai tendance à trouver que c’est mieux d’y aller doucement, de faire attention aux autres également (ne pas trop les bousculer dans leurs mauvaises certitudes notamment : laisser aller, laisser faire, les autres dans les “délires” qui sont les leurs à un instant T parce que ça fait partie de leur cheminement, au maximum). Et aussi, la Vie m’a sensibilisé un maximum, m’a offert des occasions de m’éveiller un peu, et je suis quelqu’un (également) très réceptif, sensible, et capable de communiquer des émotions d’une façon douce surtout lorsque les conditions sont réunies… Alors, j’y vois des possibilités relationnelles +importantes, tout en étant un maximum adaptatif aux capacités d’autrui etc. Ça me permettrait, notamment, de ne pas être limité aux échanges avec les personnes cérébrales et ça ça me semble un meilleur point que se retrouvé isolé. Voilà 😎👍 j’avoue ça fait un gros blabla pour dire en substance que je suis d’accord… 😅 Mais j’aime bien développer les idées, lorsque l’occasion se présente bien sûr ! 😊😉

    De même que je réfléchis davantage que je polémique, j’écris davantage pour évacuer/explorer que je ne lis des trucs cérébraux pour les nourrir ces réflexions… Mais ça, c’est sans doute la façon qui me correspond, et je suppose que ça ne peut pas correspondre à chacun•e : d’où le fait qu’il est important de savoir ‘qui’ on est, comment on fonctionne au meilleur de soi-même y compris avec les autres etc.

    Et, puis, surtout (dans mon cas ça compte beaucoup) ensuite : retourner aux émotions les plus simples, apprécier un bon film divertissant, un livre, une ambiance, une situation cocasse etc. Apprécier la beauté des moments agréables, en gros…

  • auto-smiley

    Membre
    7 décembre 2021 à 1 h 51 min

    ÇA c’est la question en or massif ! 😅

Page 1 sur 2

Connectez-vous pour répondre.