Arbrisseau sans tuteur

  • Arbrisseau sans tuteur

    Publié par stefouille le 11 décembre 2020 à 19 h 40 min

    Bonjour,

    je me permets de lancer cette discussion car je ne parviens pas à trouver de solutions concrètes pour gérer les carences affectives de l’enfance et comprendre ses conséquences sur l’adulte. Et là, j’ai tellement de questions que je vous propose juste un intitulé agrémenté de quelques pousses, laissant le soin, pour ceux que cela pourra intéresser, d’y ajouter la sienne.😉

    Enfant cerveau gauche dans un contexte de maltraitance :

    1 – Son développement (notamment l’impact sur sa pensée en arborescence)

    2 – conséquences chez son adulte (plus particulièrement sur le sentiment d’insécurité)

    3- Pistes de résilience à explorer

    J’espère que c’est un sujet qui a sa place dans ce type de conversation. En tout cas, j’ai hâte de vous lire !

    Je vous remercie d’avance 😀

    Stefouille

    Membre Inconnu a répondu il y a 3 années, 8 mois 2 Membres · 3 Réponses
  • 3 Réponses
  • Membre Inconnu

    Membre
    12 décembre 2020 à 4 h 46 min

    @Stefouille

    Son développement (notamment l’impact sur sa pensée en arborescence)

    (Je pense que) elle n’est pas atteinte, mais il ne saura plus l’accorder avec celle de son entourage

    conséquences chez son adulte (plus particulièrement sur le sentiment d’insécurité

    impossibilité ou très grande difficulté à créer des liens de confiances,… or c’est important pour créer une liaison

    Pistes de résilience à explorer

    ne plus avoir peur de soi-même


  • stefouille

    Membre
    12 décembre 2020 à 12 h 52 min

    Bonjour Norbert,

    je te remercie pour ce retour😀

    Comme tu l’as sans doute compris, il s’agit de moi et je cherche aujourd’hui à sortir de ma stagnation.

    Je me retrouve dans ce que tu écris. Depuis quelques jours, le fait d’envisager que je pourrais être un zèbre me permet de prendre plus au sérieux mon approche des choses et de me laisser le temps de considérer mes idées comme exploitables.

    Cependant, m’étant toujours considérée comme “ininsérable” dans la société, j’ai fait des choix de “survie” et non de vie. Ce sentiment était renforcé par le fait d’être une erreur issue d’erreurs de parcours de vie mes parents et donc me rendait illégitime pour espérer quoique ce soit auprès de qui que ce soit.

    J’ai fait la paix avec tout ça mais il reste que je m’interroge sur la construction de ma psyché. J’ai choisi la sécurité matérielle (poste stable sans responsabilité) ainsi que l’isolement social.

    Alors, à ce stade, le cerveau n’est-il pas “carencé” par manque de stimulation? Que vaudrait un test de QI dans ces circonstances?

    De plus, je me rends compte que le choix de la sécurité matérielle m’a plongée dans une profonde insécurité émotionnelle dont je n’imaginais pas la portée.

    J’envisage aujourd’hui de reprendre ma vie en main mais je ne sais pas vraiment par où commencer.

    <font face=”inherit”>Sur quelles bases? quels critères? Comment remettre le cerveau en état de marche? Comment devenir autonome (puisque du côté relationnel, je dois accepter l’idée que ce sera toujours </font>succinct au vu de mon profil)

    Humm, je suis perdue en somme…🙄

    Est-ce que ça te parle et est-ce que tu aurais des pistes? (pas de psy, stp!)

    Merci d’avance !

  • Membre Inconnu

    Membre
    13 décembre 2020 à 17 h 03 min

    @Stefouille

    (Je pense que) Deux sortes de problèmes, ceux avec soi même culpabilité ou identité, ceux avec la société; zébritude ou “normo-pensence”. Les uns interagissent avec les autres.

    (Je pense que) commencer pas les problèmes avec soi, régler sa culpabilité par l’autonomie, régler son identité en se reconnaissant soi même, car personne ne te connaîtra (sufisemmnet) suaf toi.

    En psychologie de groupe, on a souvent le même schéma,

    *un groupe majoritaire, avec à sa tête des leaders d’opinion: en très gros les choses sont simples, fais comme tout le monde (comme eux) obéis à ces leaders, et tout ira bien.

    * un groupe minoritaire ou des individus isolés ayant une opinion différente de celle de la majorité.

    La première stratégie t’apportera la sécurité et la possibilité d’accéder à certaines récompenses et reconnaissance sociales mais te laissera un sentiment d’incomplétude et de non accomplissement

    La seconde stratégie t’apportera la sensation d’être en harmonie avec toi même, (et donc, je pense que, tu seras moins malade) mais tu seras en butte avec la “normo-pensence”, tu auras peu de reconnaissance et peu de promotion.

    Je ne te conseille pas, à toi de choisir entre les deux stratégies: perso ma devise est

    ‘ne marche pas sur les pieds d’autrui, mais ne te laisse pas marcher sur les pieds”

    Bienvenue

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