L’intelligence excuse-t-elle tout ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    27 mai 2020 à 23 h 11 min

    @isit

    Je ne dirais pas que je suis “amoral” ou même juste “immoral”… J’ai des références de ces notions qui m’ont été inculquées tôt dans le cadre de la religion catholique et même si j’ai pris pas mal de distance avec tout le “décorum” et la rigidité spirituelle que cette version de croyance recouvre, j’ai donc conservé le basique de sa définition de ce qui distingue un bon d’un mauvais comportement…

    Maintenant, la distance que j’évoque découle d’un certain côté libertaire qui m’anime par essence et du fait que je considère comme “plus confortable” d’alimenter sa réflexion en la contraignant le moins possible dans des carcans et y compris moraux donc.

    Tu m’as par ailleurs bien lu et globalement bien compris au travers de ton résumé de mon raisonnement mais comme je te l’écrivais plus haut ici, pour égocentré et assez insensible que je pourrais aussi être ou paraître (je suis effectivement sensible émotionnellement tout de même), je ne suis pas porté à nuire à autrui et je ne le souhaite pas fondamentalement. Je suis conscient de mes actes et je sais (parfois après coup) quand je me suis montré cruel envers quelqu’un… Mais il est vrai que si je peux le regretter, mon action n’est habituellement jamais gratuite et elle vient en principe en réaction à quelque chose qui m’aura offensé en premier lieu et dont cet interlocuteur aura été (sciemment ou non) à l’origine voir il peut aussi se produire que mon attitude soit la manifestation de mon irritation et alors même que cet autre n’est pas en cause dans cet énervement que j’éprouverait… Mais il aura eu “le simple tort” de se trouver face à un moi moins tolérant à ce moment précis et dans ce cas spécifiquement, je regrette couramment mon comportement à son égard.

    Relativement à la violence, je n’ignore pas qu’elle n’est guère “conseillable” dans l’absolu mais le fait est qu’elle est omniprésente dans notre environnement social et induite sociétalement du fait même de la nature humaine quoi qu’un certain discours “bien-pensant” tendrait à nous convaincre du contraire… Au delà de cette appréciation négative, j’analyse qu’elle est parfois nécessaire et admise lorsqu’elle vient en tant que système de défense notamment. Sans en usé habituellement, je la conçois et tend à chercher à la comprendre aussi parce que cela complète une vision d’ensemble que je me contruits de la psychologie de mes semblables (comme de moi-même) et par conséquent, c’est également cette démarche qui m’incline à la prendre en compte sans trop m’encombrer de “bonne conscience”.

    Je pense que chacun d’entre nous pourra justifier de son utilisation ou se la pardonner à divers degré et selon sa personnalité, son expérience vécue, ses convictions personnelles et ses croyances… Il n’est pas anodin de relever que les textes sacrés eux-mêmes comportent des exemples qui l’autorise et qui dédouane ceux qui s’y livre dans ces cadres précis.

    Je serais peut-être plus nuancé que toi quant à la facilité avec laquelle les hommes peuvent devenir violent… On possède normalement tous des systèmes de blocage interne propre à limiter son expression la plus extrême mais ceux-ci peuvent couramment sauter pour des raisons diverses et variées et même lorsque l’on se croit soi-même très peu prédisposé à cela.

  • isit

    Membre
    28 mai 2020 à 18 h 10 min

    Ah ah je m’attendais un peu à recevoir quelques critiques concernant ma vision un peu “bisounours” de la nature humaine mais je m’étais trompée ^^ à part une petite allusion au “bien pensant”…

    Pour la violence je pensais plutôt à des contextes autres que ceux où l’on devient violent sur le coup de l’émotion, comme le “tortionnaire” d’Isabelle ou les soldats. Et effectivement l’utilisation de la violence, même justifiée, laisse généralement des séquelles à celui qui la commet.

    On peut penser que ces séquelles sont dues au poids de la morale acquise : on nous a bien appris que c’est mal donc on se sent mal, sans que cela ne soit réellement raisonnable (en fait l’acte n’est pas “mal”, puisque justifié, donc on ne devrait pas se sentir mal). Mais de mon point de vue, cela reflète plutôt que l’humain n’a naturellement aucun penchant pour la violence (il n’aime pas ça) et souffre d’être poussé à l’utiliser.

    Bien sûr c’est une généralité, certaine personnes aiment la violence ou faire souffrir, et pour d’autre cela ne leur fait ni chaud ni froid (en tout cas pour certaine situations)… Pour les premières cela relève pour moi de la maladie (dysfonctionnement constitutif ou dénaturation extrême par un environnement particulièrement inadapté aux besoins de l’humain). Pour les deuxièmes, qui est le cas de tout le monde à des degrés divers, il s’agit plus, à mon avis, d’une distanciation à ses émotions qu’une absence réelle d’émotion. Ce système de blocage, souvent nécessaire pour vivre un minimum “bien”, est mis en place très tôt et utilise couramment la rationalisation comme outils pour se distancier de ses émotions.

    Cela rejoint ton histoire de “système de blocage” qui “saute” : les émotion bien que mises à distance sont toujours présentes. Arrive alors une “goutte d’eau qui fait déborder le vase” indépendamment de comment il a été rempli avant… Ou alors la fatigue ou autre affaiblit notre barrière mentale (le vase rétrécit…). Il en résulte un débordement d’émotion, qui se traduit le plus souvent par la colère chez l’homme – car c’est l’émotion la plus socialement acceptable pour ce sexe – à différent degré selon l’intensité du débordement (agacement, impatience, mépris, violence…). Chez la femme il se traduit plus souvent par la tristesse.

    Je te dis ça parce que tu dis t’intéresser à la psychologie de tes semblable et de toi-même… Du coup je te partage ce que je pense sur le sujet. Je m’interroge beaucoup sur l’origine du “mal” (autrement de dire que cette sal**e d’Eve n’aurai jamais dû croquer dans la pomme ^^), ou même si il existe vraiment. Si tu trouve que c’est hors sujet n’hésite pas 😉 !

  • bagayaga

    Membre
    1 juin 2020 à 23 h 15 min

    Mais Momosse.

    Tu veux dire que tu as mal agit et que tu ne t’es jamais excusé. Tu n’as pas donné d’explication.

    Pourquoi tu te mets en colère comme ça ?

    T’avais vraiment envie d’avoir des enfants ?

    Pourquoi tu as tapé ta femme ?

    Tuer un animal sérieusement ? Où est l’utilité si ce n’est pas pour le manger.

    Je m’interroge sur ta colère.

    J’étais à Lyon chez une amie ce Weekend. Elle est neuropsychologue. Elle m’a parlé des TDAH car elle soupçonne que je le sois. Et elle m’a confié que ça touchait 5% de la population.

    Et qu’on en retrouve beaucoup en prison.

    Car ils ont souvent des troubles de la colère et de l’impusivité. Et des problèmes d’inhibition.

    Dis moi si ça te parles.

    J’aimerais comprendre.

    Personnellement cette conversation me désopile au plus haut point.

    J’ai été battue. Et maltraitée. Dans mon enfance,puis durant ma vingtaine.

    Je ne peux pas en discuter avec ma mère pour la comprendre. Car elle a toujours une bonne excuse. Et c’est toujours de la faute des autres.

    Ils ne comprennent rien. Ils sont tous si inférieurs à sa grande suprématie…

    Donc je ne peux pas en discuter avec elle.

    Et de toute façon. Je l’ai exclue de ma vie.

    Mais vu que tu es là. Et que tu en parles ouvertement avec la désinvolture qui te caractérise, je vais me servir de toi pour piger si tu veux bien.

  • toc

    Membre
    2 juin 2020 à 0 h 10 min

    Bonjour,

    @Momosse, en te lisant je me suis posé cette question : est-ce que ton analyse et la thématique de ce topic est lié à la distanciation ?

    Dans tes moments d’analyse, te sens tu froids, détaché, sans aucune émotion ? Un peu comme si tu étais extérieure à la situation, comme une autre personne qui te regarde.

    Je trouve que ça y ressemble vraiment beaucoup.

    Si c’est bien ce que tu ressens, alors il y a fort à parier que tu parles de cela. C’est un phénomène qui arrive au moment où tu es en état de choc. l’amygdale envoie plein d’hormone (désolé, j’ai pas fouillé pour donner le fonctionnement technique) qui inhibe ton cerveau. Te permettant de ne pas ressentir et de pouvoir agir froidement, comme un robot. Et dans ces moments là, tu as l’impression d’être extérieure à toi même, froid, sans émotion et purement dans l’analytique.

    Dans le cas des surdoués, à cause de leur hyper-sensibilité, cet état se déclenche souvent, voir peut rester en place pendant des années. Bon, Cf « Je pense trop » qui en fait tout un développement.

    Pour ma part, cet un fonctionnement que je connais bien car j’y ai eu recours pendant très longtemps, de manière inconsciente, évidemment. Cela m’a permis de me déshumaniser pour passer des moments difficiles. Mais en travaillant pour aller mieux ou supprimer l’élément générant la souffrance cet état s’étiole et apparaît moins souvent.

    Est-ce que j’ai fait un coup dans l’eau ?????

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juin 2020 à 5 h 38 min

    @isit

    Oui bien sûr, la psychologie humaine (et tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin) est “un des” (ou le seul) sujets pour lesquels on pourrait m’associer à un intérêt assez fort pour qu’il puisse être défini comme passionnant lorsqu’on m’évoque.

    J’ajouterais qu’on nous apprend (nos parents, nos aînés, notre entourage) “le bien et le mal” en nous le théorisant au “trevars” (je laisse ce mot-là “dans son jus”… ^^) d’exemples sociaux et souvent en se fondant sur des textes (dits) “sacrés” issus de telle ou telle autre religion… Peu importe, mais je tends à penser que si on était coupé d’un apprentissage orienté de ce point de vue, on verserait “naturellement” (voir “instinctivement”) vers un comportement “humain” (en la connotation morale que recouvre ce terme)… Un peu (ou tout comme) les animaux peuvent développer des pratiques non pas parce que leurs parents les ont initiés à elles mais parce que la prédétermination de leur espèce les amènes à les suivre.

    C’est évidemment indémontrable dans la mesure où nos enfants ne sont pas mis dans des contextes tels qu’ils seraient “sérapés” (2 ème ^^) de l’accompagnement (et donc de l’influence) de semblables susceptibles de les orientés vers une voie comportementale plutôt qu’une autre mais cela pour dire que j’envisage sérieusement ce raisonnement selon lequel sans même être exposé à un modèle, nous possédons en nous un héritage immanent à notre genre et notamment s’agissant des valeurs morales en question ici.

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juin 2020 à 6 h 12 min

    @bagayaga

    J’adore qu’on se serve de moi de cette façon ! ^^

    Je peux être colérique oui… Cela me vient peut-être en réaction à un environnement qui ne me convient que bien trop peu souvent et auquel je suis confronté depuis mon enfance, ce qui me conduirait à devenir irritable et intransigeant même si en parallèle j’essaye de ne pas l’être trop dans mes réflexion et dans ma façon de le percevoir. C’est peut-être aussi mon caractère qui est simplement ainsi en ce qu’il est une constituante de mon bagage inné…

    J’analyse cela en ayant conscience que c’est un trait peu ragoûtant de ma personnalité mais pas si “répréhensible” non plus et qui peut même “le cas échéant” devenir une réponse acceptable dans un monde violent et agressif intrinsèquement tant de par les hommes qui le peuple que de par lui-même.

    Je n’ai pas anticipé ma paternité mais je ne la regrette pas et j’estime même que dans mon parcours personnel, c’est peut-être la seule chose que je peux certainement porté à mon crédit.

    Ma femme n’est pas innocente et si je n’aurais assurément pas dû recourir à des coups, ceux-ci sont arrivés à la suite d’un échange où les provocations étaient partagées. Par ailleurs, crois bien que je ne suis pas vraiment coutumier du fait et qu’à chaque fois, j’étais en mode réplique plutôt qu’en posture d’attaquant.

    L’animal en question était un poussin et de voir mon neveu (qui devait avoir 6 ou 7 ans alors) le tourmenter “pour jouer” avec depuis longtemps sans qu’il écoute sa mère m’a tellement énervé qu’à la fin (de ma patience), j’ai saisi la pauvre bête pour l’écraser dans ma main sous les yeux du gamin.

    J’ai parfaitement en tête que je suis plutôt désinhibé à tout point de vue et notamment d’un point du vu de la violence.

    Je n’ai pas été maltraité moi-même enfant. J’ai grandi dans un foyer “douillet” et en y étant aimé. Il est vrai que j’ai souffert de la confrontation au monde que m’imposait la scolarisation mais je ne crois pas avoir été “traumatisé” même au plus fort des agressions que j’ai pu “subir” (ressentir) dans ce cadre.

    D’une certaine façon mais assez clairement, j’ai effectivement aussi “exclu” ma mère et ma famille d’enfance de ma vie… Parce que je n’avais plus besoin d’eux ou en estimant qu’ils ne pouvaient plus rien m’apporter.

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 juin 2020 à 6 h 48 min

    @toc

    Non, mon sujet n’a aucun lien avec “la distanciation” en vogue récemment… J’ai moi-même été bien moins impacté que les métropolitains ont pu l’être en vivant en Nlle-Calédonie.

    Je garde “la tête froide” dans mes analyses rétrospectives… Je tends vers cela dans tous les cas puisque c’est essentiel pour parvenir à envisager les choses rationnellement et avec un maximum d’objectivité et d’ouverture d’esprit (ce qui n’est pas chose simple lorsque l’on s’évoque soi-même)… Donc, je tente de me considérer comme en me plaçant en observateur extérieur pour ce qui traite de mon cas intime et lorsqu’il s’agit de revenir sur un évènement mais j’admets que lorsque je me montre violent, je suis plus dans une “émotion réfléchie” en ce que je ne suis pour autant jamais totalement et uniquement dans l’impulsivité… Je dirais que j’adopte plus une attitude “animale” qui conserve une part de conscience et donc, de maîtrise.

    Ensuite, je peux garder cette distance avec des situations vécues de par le fait même de mon implication finalement mesurée, de ma déresponsabilisation assumée en quelque sorte… En n’étant jamais trop impacté, ma conscience n’est pas handicapée par des considérations forcément limitatives intellectuellement (parce que submergée par l’émotionnel) et je peux appréhender (je pense) assez justement les conséquences de mes actes ou ce qui m’a amené à les accomplir sans me montrer trop dur avec moi-même.

    Cette “froideur” n’est toutefois pas “déshumanisée” à mon sens… Je prends en compte les autres (auxquels je ne veux foncièrement pas nuire) et je possède des références morales que j’essaye de m’appliquer autant qu’il m’est permis ou aussi souvent que je le peux.

    Pour mon cas, je ne prête pas à l’hyper-sensibilité la raison de mes “débordements” agressifs. Ma sensibilité est certes bien là mais ma réactivité est décalée par rapport au champ de celle auquel une majorité réagirait.

  • bagayaga

    Membre
    3 juin 2020 à 15 h 50 min

    Momosse tu n’as pas répondu à toutes mes questions.

    Tu ne t’excuses jamais de tes ires? Tu penses être légitime. Dans ton bon droit car les autres le mérite ?

    Je disais souvent à ma mère. Ne trouves-tu pas étrange que ce soit le monde entier qui a toujours tord? Et que toi tu as raison?

    Tu ne te remet jamais en question ?

    Tu n’as pas un œil critique sur tes actes?

    Est-ce que tu as des problèmes d’attentions ? D’inhibitions ? De colère ? Et tu hyperactif? Impulsif.

    As-tu du mal à t’organiser, à hiérarchiser ta pensée, es tu maladroit? Dans la lune. Fatiguée de devoir te concentrer pour les contingences du réel plus que les autres.

    J’essaye de déceler un axe violences/tdah.

    Je pense que ma mère l’est. Je le suis sûrement.

    Même si ça me fait bizarre de l’écrire je me retrouve dans certains de tes fonctionnements.

    Pas tous. J’ai une plus forte balance. Ce qui est logique car l’influence environnementale (écologique) joue.

    Mais tout de même. Après je le vois et l’aborde différemment que toi

    Je n’ai pas une liste concrète. Surtout que ça me déplaît fortement.

    Et ce déplaisir me pousse à réfléchir à la théorie qui dit que l’on a plus tendance à reprocher aux autres ce qu’on repousse en soi.

    La différence est que je n’ai pas la colère. Sauf avec un cercle très fermé de personnes.

    Pour le reste du monde j’ai beaucoup de tendresse et d’empathie.

    Ce qui est curieux.

    Je sens les gens. Et je me fais souvent avocate du diable car je connais les outsiders plus que bien. Pour les avoirs subies. Et pour en être une. Alors j’ai de la compassion. Car je sais que des fois les apparences sont trompeuses.

    Merci à @Zelos de me l’avoir rappelé.

    Je me demande si tu n’as pas crée un mythe autour de toi pour faire face à ce monde. Qui n’est pas tendre pour des gens comme nous. Et pour te justifier dans ta particularité à leurs yeux incompréhensifs.

    Je me demande si ta colère ne serait pas due au TDAH.

    On se sent vite agressé par des stimulus qui viennent déranger notre concentration.

    Tout à l’heure je lisais des parutions scientifiques, qui me demande beaucoup d’effort cérébrale. Et une mouche particulièrement bruyante est entrée dans la pièce.

    Mon attention s’est focalisée sur cette dernière me privant du plaisir de lire mon article. En celà, j’ai tout de suite été en colère et j’ai songé à la buter. Pour que cela cesse immédiatement. De me pomper mon énergie cognitive.

    Pareille chez mon amie ce weekend, sur son balcon. Nous discutions de neurologie et les voisins de l’immeuble d’en face faisaient une soirée, fenêtres ouvertes musique forte, et hurlements hystériques… J’avais envie de les faire taire. Je n’arrivais plus à suivre la discussion et j’étais submergée de colère.

    Le bruit. Travaux, musique que je n’ai pas choisie, enfants si ça devient extrême, voix aiguës, rires extravagants, gens bourrés si je ne le suis pas, insectes(mouches) oiseaux(corbeaux), circulation, collégiens, brouhaha, concert, foules…

    Ça m’empêche de me concentrer et m’énerve. Après je n’ai pas de grandes colères à ce sujet. Juste je rumine et m’agace.

    La différence c’est que je vais me dire prend sur toi ma fille. Jamais je ne vais être violente.

    Sauf en état d’ébriété. Là desinhibée j’avoue avoir déjà mis trois coups de boules. Après m’être sentie agressée.

    Enfant je me battais beaucoup. J’ai passé mon 0/6 ans à être punie.

    Momosse tu n’as jamais essayé de canaliser ta colère ?

    Le poussin je veux dire ce que tu as fait. C’est tellement inutile.

    Et ton neveux ? Ce qu’il a vu ça craint. Les adultes sont des exemples.

    Il est peut être aussi déficitaire en attention?

    Et ta femme qui te provoquait tu l’as tapée car elle a touché une corde sensible ?

    Tu pouvais t’en aller. Partir pour éviter cet acte qui encore une fois n’a aucun sens.

    Les enfants qui ne parlent pas frappent souvent. Car ils ne peuvent communiquer.

    Mais nous nous pouvons. La violence ne devrait servir au point de vu du développement de l’espèce qu’à solutionner une situation de survie.

    Et pour tes enfants ?

    Ils sont comment d’ailleurs tes enfants ?

    Parce que pour avoir été souvent battue.

    Ça a franchement pas aidé pour la vie actuelle. J’ai encore beaucoup de travail pour régler les carences.

    J’imagine que pour un parent avec des problèmes d’attentions avoir un enfant hyperactif est la pire torture. Je le conçois. Mais de là à le frapper.

    On peut trouver des solutions.

    Mais faut il encore ne pas se poser en victime absolue. Et essayer de dominer et d’asservir les autres pour qu’ils s’adaptent à nous à tout prix

    En celà te lire vient de m’apporter cette clef.

    Et je pense entreprendre les démarches nécessaires pour me faire aider.

    Et retrouver un niveau de concentration normal. Pour pouvoir exister pour les gens qui m’aiment et les faire exister aussi.

  • Membre Inconnu

    Membre
    3 juin 2020 à 22 h 28 min


    @bagayaga

    Pfiouuuuu !… Qu’il est long ton post !

    J’ai fait comme souvent pour te répondre ; Je me suis servi de ton post pour “rebondir” sur certains points sur lesquels je voulais revenir moi-même autant que pour te répondre à toi personnellement et il est donc en effet possible que je mette de côté quelque-une de tes demandes d’éclaircissements…

    Je peux m’excuser de mes colères et de leurs conséquences auprès de certain(e)s mais c’est plus en fonction des circonstances et de l’attente de l’autre que de par le fait que je regrette de m’être emporté… Mais je te rappelle que c’est tout de même très rare que j’en arrive à ce point d’énervement que “j’explose”, prend en compte que mes exemples d’excès sont étalés sur des décennies.

    Je m’auto-analyse très souvent et cela m’amène donc à estimer mes comportements en relevant leur pertinence mais si j’essaye de le faire avec honnêteté, c’est aussi sans tant me fonder sur des critères de moralité mais en faisant prévaloir mon intérêt personnel ou en légitimant mes actions en les mettant en balance avec leurs proportionnalités au regard de ce qui m’y aurait conduit et c’est en cela que je pourrais trouver que certains d’entre-eux seraient “acceptables” à mon sens alors que d’un point de vue de la stricte éthique, ils ne le seraient pas ou que du moins, ils pourraient êtres sujets à débats.

    Je poursuivrais ultérieurement.

  • Membre Inconnu

    Membre
    4 juin 2020 à 8 h 02 min

    J’ai des soucis pour soutenir mon attention mais ce n’est pas lié à ce qu’on évoque ici il me semble… Je suis plutôt désinhibé mais c’est quelque chose vers quoi j’ai évolué personnellement et progressivement tout au long de mon parcours, en partant de ce que je m’assume sereinement à titre individuel (indépendamment du regard des autres (lui dont je ne m’exonère pas mais qui ne prévaut pas sur mes choix))… Je ne suis pas quelqu’un de nature “colérique” et ni même “impulsif” il me semble et tout en étant capable de l’être ponctuellement mais rarement… Et pas vraiment un “hyperactif”… Un “hyperpensif” éventuellement, je le serais certainement plus ^^

    J’ai du mal à m’organiser parce que je ne recherche pas véritablement une organisation (telle que tu l’entends) et que l’intérêt ou l’attention que je peux accorder à un sujet n’est pas nécessairement lié à son éventuel “rendement” pratique mais il peut tout simplement résider en la valeur intellectuelle que je lui reconnaitrais en ce qu’elle se suffirait à elle-même pour que je l’estime comme important. C’est donc quelque chose qui pourrait légitimement être considéré comme un fonctionnement peu rationnel de l’extérieur mais ça ne l’est pas à mon esprit. Par extension, il arrive souvent que je sois épuisé à l’avance de devoir “perdre du temps” à “des contingences terrestres” utiles mais qui me semblent toujours obligatoires et imposées… Et comme je suis “un penseur”, on me trouve couramment “dans la lune” oui… Distant, ailleurs, peu concerné par ce qui me désintéresse… Et comme beaucoup de chose du quotidien me désintéresse…

    Bon, là je suis déjà épuisé… Nan mais j’y reviendrais plus tard…

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