L’intelligence excuse-t-elle tout ?

  • Membre Inconnu

    Membre
    9 juin 2020 à 23 h 24 min

    @yugen

    Entends que j’ai “profité” de ton post pour communiquer sur le fait que je trouve que l’on ne devrait peut-être pas trop s’attarder autour de mon cas mais je reconnais que je m’étais tout de même clairement et objectivement mis en avant personnellement d’emblée et ce, de telle sorte qu’il n’est que très compréhensible qu’à la suite, on se positionne notamment par rapport à celui-ci et à ce que j’y expose de moi (ce que toi et quelques autres avez fait) sujet qui m’interroge aussi et “au premier chef” par ailleurs (comme tu l’avais parfaitement compris donc)… J’ai par conséquent apporté ce commentaire seulement pour partager mon sentiment mais absolument sans te mettre en cause à titre particulier et il est bien entendu que ta participation à ce fil reste intéressante et que si toi ou d’autres préférez poursuivre d’utiliser les éléments de ma situation à l’avenir, je continuerais tout autant à y répondre (selon ma disponibilité).

    Ce que j’ai relevé dans mon post @hanae importe en effet à mon esprit parce que j’estime que l’on associe trop systématiquement et presque a priori la violence à sa seule expression physique alors qu’elle peut être verbale ou psychologique avec des résultats aussi désastreux pour ceux qui en sont victimes. Par contre, je ne perçois pas bien la corrélation avec ton exemple relatant “un chat et cinquante vaches” (^^)…

    Parfaitement d’accord avec le caractère subjectif d’une analyse, elle qui est liée à des considérations culturelles, d’environnement social, de parcours personnels très divers ou à ses références morales qui sont autant de facteurs qui pourront beaucoup distinguer les perceptions qu’auront les uns par rapport aux autres confrontés au même acte violent.

    Et tu as raison en écrivant qu’on peut considérer “qu’il n’y a pas de vérité en cette matière”, sous réserve que malgré tout ce qui nous sépare, une très large majorité d’entre-nous (si ce n’est toutes personnes “douées de raison”) se retrouvera en une espèce de “tronc commun” qui fixe une limite assez tangible (même si elle peut être fluctuante) entre le bien et le mal même si ce n’est que dans sa conception la plus basique et que je pense qu’en allant au-delà de nos réflexions ou croyances, c’est aussi notre instinct grégaire qui nous portera à désirer nous adapter et à accepter nos semblables plutôt qu’à nous opposer à eux…

    En cela et pour ce sujet comme pour une multitude d’autres, en revenant à la philosophie, on devrait traduire cette notion “d’absence de vérité” par le fait qu’elle peut être surtout assez différente suivant les individus et leurs références (elle est donc diverses plutôt qu’absente) et que cela devrait conduire chacun à s’attacher à trouver la sienne en fonction de sa conscience propre.

  • Membre Inconnu

    Membre
    10 juin 2020 à 13 h 00 min

    @yugen

    J’entends ta description… Et je dois reconnaître que je fais parti de ces non-végans et non-alter-mondialistes qui admettent encore que de manger de la viande autorise que l’on tue des vaches à cette unique fin… Ce qui explique une part de mon incompréhension accessoirement ^^…

    Par ailleurs, il est vrai que j’ai la forte impression que beaucoup ne sont pas capable de regarder les choses déplaisantes en face ou qu’ils préfèrent détourner les yeux de ce qui pourrait être choquant en se cantonnant à ce qui est plus acceptable et aux bons sentiments… Mais la réalité les surprendra toujours alors.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juin 2020 à 8 h 50 min

    @NEBA, tu dis :

    “Si tu penses que je suis bien planqué profitant d’un confort sans
    regarder la souffrance dans ce monde tu te trompes. Je t’assure que je
    vois cette souffrance et cela me motive à rééquilibrer la balance en me
    détachant d’un confort que nous obtenons en faisant souffrir des gens à
    l’autre bout du monde en utilisant ce principe de domination/soumission.”

    Effectivement, ce que tu dis est vrai, mais l’homme n’est pas ( encore ) parfait. Et cela n’implique pas seulement l’individu, mais aussi le système en lui-même que l’individu ne peut pas toujours faire tourner comme il veut, tout du moins le faire changer d’un point de vue individuel, et donc aussi collectif, selon le monde qui change grâce aux points de vue individuels aussi.

    Pour résumer le tout, car j’avoue ne pas avoir été forcément hyper clair, il ne faut, je pense, pas se flageller non plus pour ce que nous pouvons faire de notre point de vue, face à la masse générale. A moins d’être un sauveur qui aura une parole répandue et reconnue, et suivie. En attendant, chacun fait ce qu’il peut dans son coin, et tous dans notre coin, ça fait une masse énorme, donc pas forcément besoin de sauveur qui nous guidera.

    Donc @NEBA, je vois que tu es une bonne personne selon ce que tu as dis. Il ne faut pas se stresser pour faire de bonnes choses, mais juste les faire. Après on ne contrôle pas les autres, et chacun fait ce qu’il peut, c’est déjà pas mal, mais si ça ne suffit pas, oui, c’est vrai que ce serait bien qu’on soit plus nombreux.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juin 2020 à 9 h 54 min

    @NEBA

    Merci pour ta réponse.

    Tu dis, et ce n’est pas un reproche, c’est juste pour essayer d’analyser les choses :

    “je vois dans tes mots une déresponsabilisation face à l’impuissance que
    tu ressens alors que chacun à notre échelle nous pouvons agir.”

    C’était précisément ce que je disais, mais bon, j’ai dû mal me faire comprendre sans doute.

    On a tous une impuissance par rapport à notre échelle individuelle, et en même temps c’est à notre échelle individuelle qu’on peut tous faire changer les choses. Donc une vraie puissance collective par rapport à chaque individu qui constitue la masse.

    Je n’ai pas dis autre chose, mais il se peut que je me sois mal exprimé.

    En tout cas je suis d’accord avec toi par rapport à ce que je viens d’expliquer.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juin 2020 à 10 h 26 min

    @neba

    Je précise que je n’ai lu que le début de ton post (où tu me prends pour ton père) et la fin (là où tu me “rappelle” par mon pseudo)… Entre, j’ai entrevue que tu évoquais une situation vécue personnellement avec lui.

    Alors franchement, je pense que tu es très loin d’entrevoir qui je suis vraiment si je me fonde sur ce que je t’inspire qui me ferait te renvoyer l’image de ton paternel en ce que tu dis qu’il est et de comment il se comporte… Je ne crois pas avoir jamais cherché à “manipuler” un esprit et pas même s’agissant de ceux de mes enfants (en dehors des enseignements basiques et conventionnels habituels qu’un parent inculque à sa progéniture bien entendu)… Cela ne veux certes pas dire que ma seule proximité physique et/ou intellectuelle n’influe pas sur l’autre mais bon, je ne vais quand même pas me cacher juste pour ne pas risquer de provoquer “par mégarde” que l’autre remarque mon existence et qu’il m’accorde son attention non ?… Et en tous les cas, je ne serais pas l’unique responsable de ce que l’autre retient de ce que j’exprime ; Il a sa part pleine et entière responsabilité en cela de par sa propre conscience a priori, il dispose de son “libre arbitre”… Et par ailleurs, je ne suis pas du tout du genre à vouloir “convertir” quiconque à adopter mes raisonnements… Ce qui ne veut pas dire non plus que si d’aucun s’y retrouverait, je ne pense pas lui nuire à travers eux. Je ne crois pas avoir non plus renvoyé à mes enfants que j’aurais voulu qu’ils vivent d’une façon ou d’une autre, c’est même probablement regrettable ce manque de communication que j’ai envers eux (qui ne me connaissent véritablement pas) tout spécialement.

    Je ne nie pas que j’ai pu être vindicatif et voir même impressionnant ou violent (très rarement) à leur encontre, que j’ai pu me montrer injuste parfois ou que je n’ai pas été assez proche d’eux comme ils auraient (certainement) pu l’attendre de moi, mais ni manipulateur, ni humiliant, cela ne me ressemble en rien… Et relativement à mes relations avec leur mère, si je reste l’homme critiquable que j’ai toujours été, je lui voue toujours (près de 8 ans après mon départ) mon estime et j’ai “été là” pour répondre à ses besoins matériels comme on conserve (je crois) l’un pour l’autre une affection indéfectible indépendamment du fait que nos parcours soient différents maintenant.

    Je ne conçois pas pourquoi tu pourrais “avoir peur de moi”… Mais c’est vrai que je peux susciter cela chez d’autres et je pense que je dois renvoyer une espèce de violence quelque peu dérangeante dans mes mots… Elle est vraie aussi, c’est (pour le coup) le résultat de l’influence de ce monde-là sur moi (qui n’y est pas hermétique) tout en me disant que j’y suis prédisposé dans une proportion indéfinie… Et tu le ressentirais d’autant plus fortement si tu perçois ma sincérité et si elle t’atteint… Voir encore plus si tu te reconnais toi-même en cette perception… Et de voir que ses conséquences sur un esprit (même (supposément) “puissant” (comme le serait le mien)) soient si manifestes serait naturellement inquiétant… ^^

    Mais pour te rassurer, rappelle-toi qu’on est très différent et que mon histoire n’est pas la tienne… Je fais avec celui que j’étais autant qu’avec celui que je suis devenu (mieux sur certains aspect et moins bien sur d’autres) et in fine, malgré tout, je ne trouve pas que je m’en sois si mal sorti compte tenu de mon handicap permanent.

    J’ai conscience de ma responsabilité vis-à-vis de celui qui “m’écouterait” et pour cela, le mieux que je puisse faire, c’est d’être toujours sincère et de tenter de ne pas me laisser aller à exprimer trop de bêtises… Au cas où, tu auras peut-être remarqué que j’utilise énormément les “il me semble”, “je crois”, “je pense”, “on dirait”, “peut-être”… C’est non pas pour me dédouaner de cette responsabilité mais au contraire, parce que je suis vraiment dans l’interrogation et que je ne peux prétendre à “savoir” aux yeux des autres si j’ai au moins cet éveil-là qui implique que du haut de mon demi-siècle, je ne suis pas sûr de grand-chose et que je passe ma vie à interpréter les choses et les êtres…

    Pour finir, je ne doute pas que tu as eu ton lot de souffrance mais ne m’accuse pas d’y participer parce que je te réponds avec mes propres codes (qui ne sont pas les tient) ou parce que je ne te renverrais assez d’empathie à ton goût… Tu m’as sollicité et je me positionne en fonction de ce que tu écris… Et il est vrai que de tes premières lignes émanaient comme de la suffisance, de celle qui provient de “celui qui sait” et qui daigne éclairer l’humanité de ses sentences… J’exagère un peu là mais tu étais clairement un peu trop dans l’emphase, dans des certitudes imaginaires et le mysticisme pour moi c’est clair…

    Je note que tu sembles avoir modulé ton discours et c’est heureux (non pas pour moi mais pour toi surtout)… Moi, je suis accessible à tous et je crois être plutôt plus tolérant que la moyenne, mais il est certain que j’ai toujours un peu plus de mal avec ceux qui te communique qu’ils disposent d’une sorte de prescience.

  • Membre Inconnu

    Membre
    22 juin 2020 à 12 h 47 min

    @neba

    Je te sais gré de vouloir me porter assistance, ça part d’un bon sentiment et c’est louable dans l’absolu mais excuse-moi de te le dire, tu t’y prends “comme un manche” avec moi… Et si pour toi, une aide “désintéressée” imposerait à l’autre que ce soit lui qui te comprenne plutôt que l’inverse, tu as une grave faille dans ton logiciel mec ! ^^

    Je ne dis pas que je n’ai pas un côté malade qui nécessiterait un traitement plus ou moins lourd voir un suivi psychiatrique mais au moins, j’ai conscience de mes failles moi…

    Mais peu importe, à mon sens et quand bien même j’estimerais qu’un autre devrait et pourrait vraiment m’apporter son aide, de tout ce que tu m’as communiqué, tu serais un des derniers envisageables sur ma liste… Le ton sentencieux que tu emploies encore et qu’il me semblait que tu avais pu contenir un moment est revenu et c’est véritablement quelque chose d’insupportable à mon sens, cette manière “d’expédier l’affaire” en arguant que décidément non, cet autre-là n’est “pas prêt” à t’entendre toi et ton (enviable pour l’humanité toute entière) “science de la compréhension” (fin de citation)… Amen ! ^^

    Franchement, présenté comme ça, très peu pour moi en effet !

    Un petit conseil pour augmenter substantiellement tes chances d’obtenir des oreilles attentives qui équiperaient des têtes enfermant des esprits doués de discernement, lucides et pas spécialement enclins aux nébuleuses métaphysiques mais tout de même impartiaux et ouverts… Même si j’imagine que cela devrait te paraître inutile, je t’assure que tu devrais vraiment t’astreindre à au moins faire semblant que tu ne sais pas tout mieux que tous et de laisser croire à ces interlocuteurs-là qu’il te reste quelques doutes au milieu de toutes tes certitudes de mister “super-compréhensif”, parce que sinon tu vas te décrédibiliser tout seul et juste passé pour un nouvel illuminé parmi tous les autres !

    Après, ça reste mon point de vue perso’ et si c’est “là-dedans” que tu as l’impression de te réaliser, ça ne me dérange pas foncièrement…

  • melodie21

    Membre
    27 juin 2020 à 0 h 39 min

    @Air Je rebondis tardivement ! (justement)

    Je te rejoins totalement sur la passion pour les études et l’apprentissage en général. J’ai personnellement toujours privilégié les matières que j’aimais (souvent fonction, d’ailleurs, des professeurs que je trouvais compétents, pédagogues, ou autre) aux autres, que je délaissais sans raison apparente (du moins pour mes profs et mes parents). Je regardais tout de même les coefficients, mais ce n’est pas ça qui déterminait ma passion pour une discipline… sans cela je me serais bougé les fesses pour avoir de bonnes notes en physique en 2nde !

    Idem : je me suis amusée, et j’ai appris, et aujourd’hui ces connaissances me servent toujours. C’est important, la durabilité.

    C’est plus mon grand-père qui m’engueulait car je ne comprenais pas les maths que mes profs qui m’en ont dégoûtée.

    Oui, l’enfant curieux, et parfois aussi la naïveté qui va avec ! Sans aucun doute. Après on peut aussi chercher par soi-même, mais quand on est très jeune ça aide d’avoir des intermédiaires qui nous poussent vers le savoir, des médiateurs pédagogues.

    Oui ! C’est le cas de mon frère, hyperactif très intelligent qui a toujours eu du mal à/avec l’école.

  • hanae

    Membre
    27 juin 2020 à 17 h 50 min

    Oui c’est vrai @melodie21 , de mon côté c’était
    pareil, si le prof était intéressant et surtout pédagogue et humain, ça allait
    tout seul. C’était plus compliqué avec les autres, je mémorisais beaucoup moins
    bien et au final travaillais 10 fois plus pour avoir une note médiocre. C’est
    le cas en histoire et géographie, au bac, c’est la matière que j’ai le plus
    travaillée, résultat à l’oral, j’ai paniqué, trou de mémoire. L’horreur 6/20.
    Heureusement que j’avais les autres matières pour compenser.

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