L’intelligence excuse-t-elle tout ?

  • L’intelligence excuse-t-elle tout ?

    Publié par Unknown Member le 26 mai 2020 at 7 h 18 min

    Comme je fonctionne et de par mon parcours, en considĂ©rant mon caractère innĂ© et ce que l’acquis de mes expĂ©riences de vie ou de mes connaissances m’ont apportĂ©s… De ce que j’en ai retenu en tout cas et en ce que cela a enrichie ma capacitĂ© d’analyse. En prenant en compte mon positionnement moral assez peu rigide (pour ne pas dire franchement laxiste), je sais pouvoir me trouver très facilement des excuses que j’admets comme “acceptables” (de mon point de vue) parce que rationnelles et en tout cas, suffisantes pour me dĂ©douaner d’un acte ou d’un mot qui serait jugĂ© critiquable (voir plus) dans l’absolu.

    J’aime que l’on me considère “intelligent” mais en parallèle, je ne me reconnais sincèrement pas vraiment en tant que “surdouĂ©” et encore moins dans cette dĂ©nomination gĂ©nĂ©rique de “zèbre” (aussi du fait que cela m’apparenterait Ă  un “troupeau”, que je n’apprĂ©cie pas ĂŞtre cataloguĂ© et que mon esprit n’est demandeur que de libertĂ©, d’indĂ©pendance et peu enclin aux caractĂ©ristiques de sociabilitĂ© qu’induit l’appartenance Ă  un groupe quelconque), reste que je m’associe dans l’intitulĂ© de ce sujet Ă  ceux prĂ©disposĂ©s Ă  adopter un raisonnement “assez poussĂ©” (sans qu’il m’apparaisse comme tel parce que cela m’est simple et naturel) je m’inclus nĂ©anmoins comme un spĂ©cimen plutĂ´t plus “Ă©veillĂ©” que la moyenne gĂ©nĂ©rale et Ă  ce titre, je m’interroge quant Ă  savoir jusqu’oĂą je pourrais aller dans une action rĂ©prĂ©hensible (humainement) sans que ma conscience me taraude, en Ă©vitant d’Ă©prouver des remords Ă  la suite de ce geste ?

    J’ai menti sans problème… J’ai trahi des confiances… J’ai mĂ©prisĂ© ou agis injustement… J’ai volĂ© une montre en brisant la vitrine d’un magasin ou dĂ©robĂ© des fringues en participant Ă  une manif’ et après que sa devanture ait Ă©tĂ© dĂ©truite… J’ai battu ma femme sous le coup de la colère… J’ai violemment maltraitĂ© ma fille (alors âgĂ©e de 5 ou 6 ans) par “mal ĂŞtre” et excĂ©dĂ© par ce qu’elle Ă©tait sur mon chemin… J’ai tuĂ© de ma main un animal par colère (et un peu “imbibĂ©”)… Je tolère froidement par “pragmatisme” (confinant au cynisme) des attitudes ou des Ă©vènements cruels… Ce listing non exhaustif est dĂ©jĂ  assez Ă©vocateur de mon aptitude assez terriblement remarquable Ă  pouvoir si aisĂ©ment m’accommoder de beaucoup de ce qui serait moralement condamnable face Ă  n’importe quel tribunal public lĂ©galiste.

    Partant de lĂ , je ne sais pas jusqu’oĂą je pourrais aller avant de ressentir des regrets…

    C’est une question que je me suis posĂ© assez souvent mais bien Ă©videmment, c’est encore une de ces interrogations qui resteront toujours en suspend et sans rĂ©ponse tant que “ma” limite ne sera pas franchie… Mais en me projetant intellectuellement, il m’arrive de concevoir que je n’aurais pas tant de mal Ă  tuer quelqu’un sans en ĂŞtre perturbĂ© en certaines circonstances. Je pense que je trouverais lĂ  encore de “bonnes raisons” bien objectives et tout Ă  fait viables propres Ă  me dĂ©culpabiliser de ce crime.

    Je conçois que c’est un sujet dĂ©licat et je ne le propose pas ici par provocation mais je serais intĂ©ressĂ© de connaĂ®tre ce qu’il peut inspirer Ă  d’autres que moi.

    hanae a rĂ©pondu 4 years, 7 months ago 14 Membres · 68 RĂ©ponses
  • 68 RĂ©ponses
  • Unknown Member

    Member
    26 mai 2020 at 8 h 47 min

    @Momosse c’est un sujet intĂ©ressant je trouve .. mais j’ai envie de poser une question par rapport Ă  son titre : qu’entend on par “intelligence” ?

    Dans ton Ă©crit, je comprends que tu associe ça , il me semble, Ă  une capacitĂ© d’analyse ?

    Et donc la capacitĂ© de rationnaliser les choses, de les analyser et les “dĂ©cortiquer” aurait comme consĂ©quence de pouvoir trouver une “raison ” valable, logique Ă  un acte qui moralement serait rĂ©prĂ©hensible ..

    Est-ce que j’ai bien compris ce dont tu parlais ? 🙂

  • Unknown Member

    Member
    26 mai 2020 at 10 h 11 min

    @isabelle1970

    En effet, pour moi, ĂŞtre “intelligent” c’est surtout ĂŞtre “conscient”… Capable d’une analyse objective… Et par consĂ©quent, relativement dĂ©nuĂ©e d’un Ă©motionnel trop important. C’est en quelque sorte “le prix Ă  payer” pour accĂ©der Ă  une certaine luciditĂ©, Ă  un level de clairvoyance “rĂ©aliste” (pour bien souligner-lĂ  que l’on n’est pas (du tout) sur des conceptions mĂ©taphysiques ou mystiques)… Ce regard t’autorisera Ă  voir “le monde” (les ĂŞtres, les choses et les Ă©vènements) dans sa globalitĂ©, en ce qu’il comporte de beautĂ© comme en sa laideur et ce, sans trop de dĂ©rangement, pour le concevoir avec un semblant d’objectivitĂ© (Ă  notre Ă©chelle)…

    Et oui, tu as bien compris pour le reste…

  • Unknown Member

    Member
    26 mai 2020 at 10 h 22 min

    @Momosse du coup, il me semble logique qu’en rationalisant les choses, les comportements, les Ă©vènements ou quoi que ce soit, une “distance” au niveau des Ă©motions soit prĂ©sente 🙂

    Je le fais parfois aussi, de façon volontaire, mais je sais que dans mon cas, c’est parce que justement, si ne faisais pas ça, je serais alors submergĂ©e par des Ă©motions parfois excessives 🙂

    je l’utilise comme un outil de “contre-balancement” si mes Ă©motions sont “dĂ©raisonnables” justement, si mes Ă©motions me submergent et m’empĂŞchent d’avoir un “minimum” de rationnel ..; ça apaise :). Si je ne parviens pas Ă  le faire par moi-mĂŞme, ce qui arrive parfois, je vais me tourner vers mes ami(e)s que je sais + “pragmatiques” et qui vont donc, en quelque sorte “me remettre les pieds sur terre” 🙂

    Mais j’ai appris aussi, en thĂ©rapie, Ă  accepter mes Ă©motions (du moment oĂą justement elles ne me submergent pas et donc me permettent de rester tout de mĂŞme “raisonnable” ) et de les vivre, parce que elles restent , Ă  mes yeux et pour moi, une “soupape” parfois nĂ©cessaire et parfois aussi procurant des moments de joie, bonheur, spontanĂ©itĂ©, lâcher prise qui sont pour moi très agrĂ©ables Ă  vivre 🙂

    Je ne veux pas faire de gĂ©nĂ©ralitĂ© mais j’ai tout de mĂŞme l’impression de voir que c’est plus souvent les hommes qui sont + “du cĂ´tĂ© rationnalisation, pragmatisme etc” et que les femmes sont plus dans l’Ă©motionnel ..

    En tout cas, dans mon cas, ce sont en effet des amis hommes que je vais aller chercher si je me sens submergĂ©e par des Ă©motions et oĂą je “sens” que j’en deviens irrationnelle 🙂

    (je rappelle que le mot “ami” a pour moi une valeur très rare et que donc j’en ai peu) 🙂

  • jasper

    Member
    26 mai 2020 at 12 h 20 min

    @momosse , si je t’ai bien lu, tu te demandes en quelque sorte si regrets et intelligence s’opposent. Mais je ne pense pas ça ait un rapport.

    Etre intelligent, pour moi, c’est ĂŞtre capable de trouver une solution Ă  un problème qu’on n’a jamais rencontrĂ© avant. Ca peut aussi bien ĂŞtre un problème liĂ© au raisonnement qu’Ă  la relation interpersonnelle, Ă  une composition musicale, Ă  une rĂ©action face Ă  un danger, Ă  la conduite d’un crime, etc etc (Je parle pas lĂ  du du concept “d’intelligences multiples” qui, bien que partant d’une bonne intention, a complètement Ă©chouĂ© dans son but de rendre scientifique un concept aussi flou). La solution peut venir du raisonnement, de l’intuition, ou des Ă©motions, puisque tout cela es passablement enchevĂŞtrĂ© dans notre cerveau humain.

    Donc l’intelligence peut aussi bien se manifester dans un acte bon que mauvais. Comprendre par lĂ  “moral ou immoral”. D’autant plus que la notion de moralitĂ© dĂ©pend de la sociĂ©tĂ© dans laquelle on se trouve. Et avoir commis un crime n’engendre pas forcĂ©ment du regret ou du remords, si c’Ă©tait une dĂ©cision qu’il fallait prendre : Un pirate sera intelligent en trucidant femmes et enfants sur un bateau, s’ils risquent de l’empĂŞcher de continuer ses mĂ©faits. Il sera Ă©ventuellement contrariĂ© d’avoir Ă©tĂ© dans une situation qui l’a amenĂ© Ă  agir comme il l’a fait, mais n’aura pas de regrets si la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise correctement. Pour le reste, c’est une autre question, celle de ses valeurs : Comment se situe le fait d’ĂŞtre pirate dans son Ă©chelle de valeurs ?

    Par contre, une grenouille de bénitier, qui se veut moralement irréprochable, peut être incapable de dire à un malheureux le petit mot qui va lui faire du bien, et être inintelligente sur ce coup là. Sans jamais rien regretter.

    On peut agir contre la morale par ignorance, par calcul ou par nĂ©cessitĂ©. Et avoir des remords, ou juste des regrets, pour ce qu’on a fait. Mais je crois que si la personne intelligente regrette, Ă©ventuellement, son acte, elle saura en plus, s’appuyer sur cette expĂ©rience pour prendre de meilleures dĂ©cisions Ă  l’avenir. (DĂ©cisions qui ne seront pas forcĂ©ment d’arrĂŞter de faire des crimes) Celui qui est moins intelligent, recommencera tout le temps la mĂŞme erreur, et aura toujours le mĂŞme regret jusqu’Ă  … ce qu’il s’habitue.

    Petit hors sujet au passage Ă  propos des “zèbres”: on lit parfois que s’ils avaient le contrĂ´le du monde, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Mais imaginer que les surdouĂ©s (si on savait ce
    que c’est) pourraient sauver le monde, par leur intelligence, est vraiment une croyance naĂŻve, et pas forcĂ©ment intelligente. Intelligence n’est pas synonyme de bontĂ© ou de sagesse. Donner du crĂ©dit Ă  une telle croyance ne serait pas une rĂ©ponse adaptĂ©e au problème du comportement humain tel
    qu’il est concrètement : celui d’une population farcie de gens qui pensent … comme des
    normopensants. Et dont on ne peut pas attendre grand chose d’autre, puisque, quelle que soit la dĂ©finition qui leur soit donnĂ©e, les normopensants sont normaux, donc ultra-majoritaires.

  • isit

    Member
    26 mai 2020 at 14 h 29 min

    @momosse Ce que je trouve un peu paradoxal dans ce que tu raconte, c’est que d’un cĂ´tĂ© tu as l’air de te considĂ©rer comme une personne qui agit par rationalitĂ©, mais d’un autre cĂ´tĂ©, au moins la moitiĂ© des “mĂ©faits” de ta liste rĂ©sulte apparemment de l’Ă©motionnel (la colère en l’occurrence).

    Pour moi aussi, retrouver les causes rationnelles qui ont poussĂ© Ă  agir d’une certaine manière ne justifie pas forcĂ©ment que l’action Ă©tait la meilleure Ă  prendre sur le moment (et par meilleure j’entend d’un point de vue tout Ă  fait Ă©goĂŻste – meilleure pour toi).

    Du coup pour le regret d’agir “mal” personnellement la plupart du temps pour moi il s’agit surtout de regretter de ne pas avoir agit de la façon la plus constructive, la plus intelligente, celle qui rĂ©pondait au mieux au “problème”.

    Mais sur un plan plus large il m’arrive aussi de regretter certain actes qui Ă©taient pourtant les plus rationnels pour mon bien ĂŞtre, parce que ces actes participent Ă  ce que je n’aime pas dans l’humanitĂ©. Des actes “nĂ©cessaires” (je met des guillemets car la notion est toujours discutable) mais qui nous tirent vers l’opposĂ© de ce Ă  quoi on aspire pour nous mĂŞme et pour l’humanitĂ© en quelque sorte. Bien sĂ»r dans cette idĂ©e il faut dĂ©jĂ  aspirer Ă  quelque chose… ^^

  • fredoz

    Member
    26 mai 2020 at 14 h 34 min

    Oui

  • Unknown Member

    Member
    26 mai 2020 at 14 h 55 min

    @isit

    Oui, bien, je n’ai jamais affirmĂ© ĂŞtre imperturbable ou dĂ©pourvu d’Ă©motion Ă©videmment et donc, mes humeurs ou des ressentis forts peuvent parfaitement et tout naturellement ĂŞtre les moteurs de mes actes… De ceux-lĂ  spĂ©cialement d’ailleurs.

    Je prĂ©cise (si besoin Ă©tait) que ce que je relate (dont je me suis effectivement rendu coupable) n’est lĂ  que pour “illustrer” mes propres “dĂ©bordements” et que si je peux les Ă©voquer sans perturbations ou guère de remords, je n’en suis bien entendu pas fier, il n’y a vraiment rien lĂ -dedans qui vaille la peine de s’en vanter.

    Je raisonne toujours dessus après coup et j’ai pu Ă©galement faire des excuses sincères pour certains des faits que je relate mais il n’en demeure pas moins que foncièrement, ma bonne conscience ne s’en trouve pas vraiment affectĂ©e.

    La dĂ©marche de ce sujet ne rĂ©side pas tant en la dĂ©finition que l’on peut donner Ă  l’intelligence que de savoir comment et jusqu’Ă  quel point notre système de rĂ©flexion peut nous conduire Ă  nous exonĂ©rer de la responsabilitĂ© d’actions communĂ©ment reconnues comme Ă©tant dĂ©testables en les justifiants d’une façon telle que nous-mĂŞmes nous pourront les considĂ©rer acceptable en toute sincĂ©ritĂ©.

  • Unknown Member

    Member
    26 mai 2020 at 15 h 22 min

    @jasper

    Pour faire Ă©cho Ă  ton “petit hors sujet”, je partage ton avis sur le fait qu’il ne serait certainement pas recommandable de laisser l’entièretĂ© des leviers du pouvoir Ă  des “zèbres” (mĂŞme si cette dĂ©finition est dĂ©finitivement fourre-tout) pour les mĂŞmes raisons que tu relèves dĂ©jĂ  concernant le simple fait qu’il est bien Ă©vident que l’intelligence n’est pas synonyme de “bontĂ©”, ou parce qu’en effet, il me semble Ă©galement (a priori) qu’une organisation sociale conçue et dirigĂ©e exclusivement par des esprits (minoritaires) aux fonctionnements “atypiques” s’accommoderait difficilement avec les conceptions admises par des “normo-pensants” (très majoritaires)… Toutefois, je ne pense pas me tromper beaucoup en prĂ©supposant que des “Ă©minences grises” proches des personnes “aux commandes” influent sur les dĂ©cisions prises politiquement ou que le monde de la finance comme de l’industrie (notamment) profite aussi Ă  des hauts responsables ou Ă  des dirigeants “zĂ©brĂ©s”…

  • jasper

    Member
    26 mai 2020 at 16 h 19 min

    @momosse en effet, ça profite surement Ă  des personnes intelligentes, voire supĂ©rieurement intelligentes, mais pas des surdouĂ©s-zèbres. En effet j’ai l’impression qu’il y a dans “zèbre” et “surdouĂ©” au sens des bouquins qu’on trouve dans les rayons d’Ă©panouissement personnel des librairies, une espèce de malĂ©diction, de souffrance, d’interrogation ou mĂŞme de dĂ©calage social, qui ne me semble pas en accord avec une position de pouvoir CSP+. Je pense que des gens vraiment intelligents, avec ou sans QI mesurĂ© Ă  tel ou tel niveau, exercent les pouvoirs, mĂŞme s’ils ne sont pas directement exposĂ©s, parce qu’ils l’exercent souvent au titre d’Ă©minence grise. Je ne dirais donc pas que ce sont des “zèbres” mais juste des gens intelligents, et Ă  l’aise dans ce qu’ils font.

    Je pense que pour ĂŞtre “zèbre” il faut avoir deux caractĂ©ristiques simultanĂ©es : ĂŞtre plutĂ´t intelligent, ET se sentir mal dans sa vie, pour toutes sortes de raisons. LA 2ème caractĂ©ristique ne met pas spĂ©cialement en situation d’influece, et encore moins de règne sans foi ni loi.

    Excuse moi pour la digression, (ou mĂŞme la dysgression), mĂŞme si ce n’est pas absolument sĂ»r que c’en soit vraiment une, mais plutĂ´t un Ă©clairage hors-champ d’un effet collatĂ©ral qui pourrait relever de ton interrogation initiale.

  • isit

    Member
    26 mai 2020 at 22 h 38 min

    Pour t’avoir lu Ă  droite Ă  gauche, je me doute bien que tu n’es pas dĂ©pourvu d’Ă©motions @Momosse mĂŞme si parfois ton analyse très dĂ©tachĂ©e pourrait le faire croire…

    C’est juste que du coup je ne comprends pas bien comment tu arrives Ă  justifier par la raison ces actes (ceux violents) alors qu’ils sont manifestement dĂ©raisonnables puisque effectuĂ©s sous le coup de l’Ă©motion.

    A moins de le voir comme une sorte de lĂ©gitime dĂ©fense, pas au sens lĂ©gal bien sĂ»r mais au sens nĂ©cessaire (comme l’histoire du pirate de jasper)… Mais ça n’est pas le cas, j’ai l’impression, dans les situations que tu mentionne.

    Enfin bon, pour moi, si tu es “pas fier” de tes actes et que tu fais des “excuses sincères” c’est bien que quelque part, tu reconnais que tu as “mal” agit et que tu en prend la responsabilitĂ© non ? Enfin chez moi ça marche comme ça, si je suis pas fière, c’est que ma bonne conscience est affectĂ©e ^^ et si je fais des excuses (sincères), c’est que je reconnais ma responsabilitĂ©…

    Après pour des actes rĂ©prĂ©hensibles pour la majoritĂ© mais moins soumis Ă  l’Ă©motion (donc plus justifiable par la raison), tels que le mensonge ou le vol, pour moi oui, notre système de pensĂ©e peut effectivement nous amener Ă  considĂ©rer comme acceptable des choses qui ne le sont pas aux yeux de la majoritĂ©. Mais je trouve que c’est plutĂ´t une question de ce que signifie la morale, le bien, le mal, l’autre, etc pour nous (nos valeurs en somme) qu’une question de capacitĂ© cognitive ou d’analyse…

    Par contre par la raison on peut aussi très facilement se trouver des excuses fallacieuses et se mentir Ă©hontĂ©ment au point d’en devenir sincère… :s mais j’ose espĂ©rer que tu ne parle pas de ça ^^ !

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