Atelier création de religion…

  • pan0

    Membre
    8 décembre 2021 à 21 h 54 min

    Oxazépam 10mg dispo dans toute les pharmacies sur ordonnance d’un médecin. L’effet est plutôt cool, permet de préparer le Café sans avoir à faire des connexions entre tous les points des galaxies de notre vie et d’en conclure que dieu existe (pas). Ou peut être si on prends en reconsidération l’origine du Café, la 1ere fois que ce Grain est récolté et par qui ?

    Effectivement, l’émergence du commerce équitable, en prenant compte de la prise de conscience collective il y a plusieurs années quand à l’exploitation d’une partie de l’Amérique latine par les grandes compagnie de Café, permet à tout un chacun de prendre ses responsabilités sur la question du choix du Café.

    Bien évidemment il convient de considérer surtout la manière de le préparer, nous pouvons le faire comme un simple consommateur de “café bio certifié AOP commerce équitable” en le moulant directement à la main, par solidarité envers les travailleurs sud-américain qui Le récolte consciencieusement pendant qu’on tergiverse sur l’existence possible d’une réalité inéluctable issue d’une chaîne infinitésimale de causes amenant la conséquence ultime qui se traduit par le fait de savoir que l’on est aujourd’hui vivant.

    Etre vivant c’est un bon point, consacrer le vivant à travers l’acte incessant de va et vient avec un objet (de préférence en bois) de forme cylindrique dans un bocal permet à l’oreille d’apprécier l’écoute du craquement de Ses grains est de toute évidence une manière noble de le préparer. Noble surtout car on a le TEMPS !! Hé oui, tout est une question de temps (conseil de ma grand-mère). Effectivement quand je travaillais à la communauté de commune de Belle-ile, ma plus grande frustration étant d’avoir entre 20 et 30 minutes pour préparer le Café avant d’aller bosser à tailler des arbres pour qu’ils soient joli à regarder et surtout pratique pour la sécurité des usagers des sentiers côtiers. 20 et 30 minutes, non mais allô !!

    Bien entendu ce précieux temps (payé bien évidement), était principalement consommé à BOIRE ce Café et non à moudre Ses Grains, amenant une routine perpétuelle de QUI prépare le café. Evidemment c’était toujours la même personne et pourquoi ? Réponse simple il était toujours entre 5 et 15 minutes avant tout le monde et le 1er réflexe humain au réveil dans nos sociétés développés est de toute évidence (les statistiques ne mentent pas) la préparation du Café. Ce qui créé un sentiment d’exclusion manifeste chez les non-buveurs de Café. J’ai ainsi connu cet ex-collègue qui prenait des bonbons de la pharmacie, consommer exclusivement du thé. Pourquoi diable consommer du thé alors que toute l’équipe buvait du Café ? Était il un “anti-caf” ? Pour ces raisons évoqué ci-dessus à propos de la réalité bouleversante des travailleurs du Café sud-américain pour le compte de nos gourmandes entreprises multinationales ? Refusait-il de boire du Café dans une machine Tassimo© vieille de 5 ans et donc non moulu “de manière noble” ? Bien entendu je n’ai jamais su la motivation profonde de son choix, mais la réalité l’a rattrapé, il a fini, après de longs mois d’abstention, par boire du Café le matin avec nous, et nous étions heureux, nous l’avons félicité de son acte. Il a aussi arrêté dans la même foulée les bonbons de la pharmacienne.

    Ensuite ça a été la révélation. Il s’est mis à draguer des madames, à critiquer la politique, à avoir de formidables théories sur la fission nucléaire et la dynamique sexuelle des anges et nous étions infiniment ravis.
    En revanche ce qui m’attriste le plus est que JAMAIS au grand JAMAIS nous n’avions moulu notre “café U commerce équitable” à la main. Personne n’a pris cette initiative, le Café usé étant déversé dans le compost créé par une association écolo bénévole de protection et renouvellement des terrains agricoles ce qui bien en soi. Mais profiter ostensiblement de cette formidable matière première récolté par des travailleurs sud-américain de manière éthiquement responsable et écologique me pose problème car il manque manifestement le sens dans nos actes ! Passer une demi-heure à parler du rachat des terrains constructibles par les ultra riches ne nous donne il pas le droit de pouvoir user de ce précieux temps pour moudre le Café, et se délecter d’apprécier Son bruit se moudre plutôt que de laisser la porte ouverte pour aller fumer laissant le bruit incessant de la machine à fabriquer le béton voisine de nos locaux ou l’on bois ce Café ? En conséquence fumer est mauvais pour la santé car pour une raison obscure, boire du Café équivaut à fumer en même temps, et étions tous fumeurs nous nous sommes donc retrouvés dans une impasse. Comment conjuguer fumer\boire du Café\travailler ET moudre le Café.

    Je me suis très longuement posé cette question, allant même voir et revoir le clip des inconnus sur les sectes quand le gourou Skippy chantait avec ses disciples “pousse l’ananas et mous le Cafééé” Résultat ? J’ai perdu le pari avec mon cousin auquel il certifiait que la chanson du clip était bien ça. J’ai perdu mon pari (et 5 balles) mais j’ai gagné un sens à ma vie.

    (A part ça sisi je te promet l’oxazépam marche plutôt bien)

  • Membre Inconnu

    Membre
    8 décembre 2021 à 22 h 02 min

    @maolantaroma Ben ça c’est dit 👍

    @pan0 et ça aussi 😁

    🤣🤣🤣🤣🤣🤣

  • matty

    Membre
    9 décembre 2021 à 1 h 41 min

    🙏🙏

  • max

    Modérateur
    9 décembre 2021 à 6 h 22 min
  • minos

    Membre
    10 décembre 2021 à 2 h 56 min

    Ben oui, mes bases perso’ se situent objectivement dans la judéo-chrétienté, je ne le nie pas @hautpotentieldeconneries , mais je brode quand même pas mal avec tout ça pour faire correspondre ces références à mes perceptions d’une part, et par ailleurs, chacun est invité à venir apporter à ce fil sa propre version de “l’après”.

    En quoi le libre arbitre serait “un tour de passe-passe sprituel made in chrétienté” ?… C’est factuel ça, on est bien libre de croire ou non il me semble ?… Qu’il se trouve des influençables dans la masse n’enlève rien au fait que nous avons tous le loisir de croire et faire ce que nous voulons (fusse sous influence) si nous le voulons (en conscience ou non)…

    L’interrogation que tu te poses concernant “l’étonnant” intérêt que porterait “notre” Dieu sur les créatures que nous sommes n’a pas lieu d’être dans une conscience croyante : L’infinité de l’espace intersidéral ainsi mise en rapport (par sa disproportion apparente) avec “notre petitesse” (celle que tu présupposes) n’entre nullement en conflit avec la conception selon laquelle l’attention qu’ “IL” nous porterait se justifierait en ce qu’ “IL” “nous a fait à son image” (rien de moins !) en soi.

    Tu estimes que ce faisant, nous ayant créé “tel que nous sommes”, c’est-à-dire perfectibles, fragiles, faibles, petits, apeurés, ignorants et vils (entre autre), “IL” se serait fourvoyé ou dénoncerait en cela “sa grandeur” (pourtant énoncée comme absolue)… Mais tu occultes notre aptitude à progresser, à apprendre, à inventer, à surmonter nos difficultés, à nous entraider, à dominer nos craintes, à nous améliorer fondamentalement et (donc) à être éternellement au travers de cette part qu’ “IL” nous aurait transmis de LUI… Peut-être que cette notion laisse effectivement entendre que cette “entité suprême” aurait elle-même su évoluer dans un espace-temps, cette idée ne me dérange et elle laisserait entrevoir un commencement (fut-il nébuleux) à elle-même…

    Tu envisages que nous serions “tout bêtement en enfer”… Là où d’autres y voient un paradis, tout est affaire de perception et de ressenti personnel. Pour ma part, je trouve plus de rationnel en visualisant notre monde comme un “purgatoire”, là où le pire et le meilleur peuvent se produire à notre gré.

  • minos

    Membre
    10 décembre 2021 à 3 h 46 min

    Je te précise juste @maolantaroma que (selon mon idée), notre vie humaine ne se répèterait pas sans cesse, mais jusqu’au moment où nous atteindrions un degré “suffisant” d’évolution à travers nos existences successives.

    J’ai effectivement du mal à imaginer que nos individualités seraient dissociables tant je suis attaché à ce que je suis en toute conscience… Pour autant, je peux me transposer et intégrer le concept qu’indépendamment de ce fait, nos esprits pourraient (à l’état spirituel) s’interpénétrer jusqu’à se fondre les uns en les autres en un amalgame global unifié qui agirait alors d’une façon orientée, éclairée et pure. Je trouve même attirant que mon intégrité participe utilement à ce tout constitué de tous, que chacun, chaque conscience s’agglomère pour intégrer et prendre part à cette entité unique fortifiée de l’esprit commun sans que l’on y perde nos éveils respectifs.

    Je reprendrais le passage où tu rappelles que “l’homme n’existe que depuis peu et disparaîtra probablement bientôt” (pour signifier sa fatuité au regard temporel à tout le moins) pour t’en dire mon sentiment ; d’emblée, ton estimation se fonde sur des facteurs humains et est à considérer en fonction de nos connaissances et impressions terrestre… La beauté d’une croyance (libre) réside beaucoup en ce que nos esprits peuvent s’exonérer de ces considérations mesurables à l’aune de ce que l’on tient pour acquis et au fait que l’on peut aisément contourner un paramètre contradictoire (s’il ne résulte que de la science des hommes) à notre foi, et, en l’occurrence, je pourrais t’opposer que mon alternative de succession de (nos) vies “annuleraient” purement et simplement cette limite posée du temps de l’humanité… Ou je pourrais aussi répondre à ta défiance que l’espace-temps est modulable et réductible ou extensible à une volonté divine.

    Dans tous les cas, il me semble qu’il faut tenter de sortir de ce qui peut restreindre nos pensées pour imaginer un au-delà. Que si “ses desseins sont impénétrables”, on peut néanmoins chercher à les entrevoir et on se les représentera avec d’autant plus de substance et de clairvoyance que l’on sera capable de les discerner en utilisant notre grandeur d’âme.

  • minos

    Membre
    10 décembre 2021 à 4 h 05 min

    @matty

    On se donne le “Dieu” qu’on mérite, je dirais. Le mien, je le trouve plutôt cool.

    Il me laisse me démerder et faire ce que je veux (même quand c’est mal) et déplore ceux qui se plaignent pour des riens ou qui lui demande assistance alors même qu’il nous a donné la latitude de nous sauver nous-même. Il voudrait un peu plus de reconnaissance de la part de ses créatures, mais il n’en fait pas une crise si on l’ignore. Je lui parle et je sais au moins qu’il m’entend (même si ses réponses ne sont pas toujours très audibles)… Je lui sais gré pour celui que je suis et je n’attends surtout pas de sa part qu’il intervienne à ma place dans ma vie, je sais qu’il m’a à la bonne et j’adore “qui je suis” (ce qui ne dépend pas (que) de lui).

    Puis, je le remercie tout particulièrement pour les femmes qu’il a eu la grade clairvoyance de nous adjoindre pour traverser nos vies !

  • minos

    Membre
    10 décembre 2021 à 11 h 59 min

    Ta croyance est sexy et je m’y retrouve effectivement @maolantaroma … En cela tu m’as également incliné à raisonner en prenant tes considérations en compte et tu as activement participé à faire que je cherche à développer cette alternative (en effet) séduisante en utilisant ta réflexion en son expression. Je trouve également notre échange “productif”.

    Le sens de la vie ?… Tu sollicites encore mon esprit. J’ai souvent entendu cette interrogation sans trop m’attarder dessus dans mes pensées. Cela signifie peut-être qu’intuitivement, je ne considère pas cette question comme si essentielle, ou, du moins, qu’elle ne l’est pas pour moi… Mais je ne suis pas sûr, non plus.

    Disons (sans trop tergiverser dans mes raisonnements (comme je fais habituellement)) que j’estimerai que la vie “est” et qu’il n’est pas si absolument nécessaire de “se” (me) l’expliquer. A-t-elle toujours été ?… En tout cas, elle existe en nous et autour de nous depuis “très longtemps” (avec une réserve sur la temporalité (qui est “élastique”) telle que je te l’ai exprimé précédemment)… On peut aussi isoler le fait que le sens de la vie n’est une question que pour les hommes, eux seuls qui sont doués d’entendement parmi les créatures qui évoluent… Et cela peut laisser à penser que cette aptitude à se questionner et à désirer obtenir une réponse à cette inconnue (qui peut prendre beaucoup de place dans nos esprits) implique que l’on envisage implicitement (a minima) que nous serions potentiellement animés d’autre chose que de nos seuls sens cognitifs. Pour “un croyant” (au sens large, pour celui qui croit en un au-delà, à un après la mort) comme moi, il n’y a pas à s’interroger de notre légitimité à vivre en soi. C’est un don qui nous a été fait, mais comme l’existence concerne du plus petit organisme au plus grand animal… Cela pourrait être de l’ordre de la mécanique céleste, une machinerie complexe, mais qui peut s’expliquer scientifiquement pour une part non négligeable… Quoi que toujours insatisfaisante, et c’est ce qui laisse place au spirituel. Mais ce qui échappe véritablement et fondamentalement d’emblée à la science humaine, c’est l’âme, ce qui est contenu dans le véhicule (de chair et de sang, notre corps) pour le faire avancer et l’orienter au gré de son possesseur sur un parcours sinueux et semé d’embûche. Tu te questionnes sur l’objectif qui nous serait assigné ou que l’on devrait atteindre (ce qui est un peu différent) et cette question peut découler de la rudesse du parcours que tu vois défiler devant toi et de ce que tu ne comprends pas l’intérêt ou la justification du rôle que “l’on” (qui ?) voudrait te voir prendre (selon la direction que tu choisiras d’emprunter) ?… Je serais tenté de te proposer de réfléchir à un problème parallèle ; se demander quel serait le sens de “la” (notre) vie est-il plus important pour toi que de vivre au mieux celle que tu traverses factuellement ?… Les options te sont données et tu peux faire ce que tu veux de ton existence, la mener le plus loin possible, ou la stopper net aussi. Tu peux aller où tu le souhaites ou te conformer aux indications des panneaux routiers que d’autres te conseils de suivre. On pourrait donc dire que le sens de la vie, c’est celui que l’on donne à la sienne… En cela, la réponse est en toi seule.

    Je ne relève pas la question de la petite fille ou tes autres commentaires (bien qu’il y a matière) par manque de temps, mais sache que j’apprécie ta tournure d’esprit.

  • matty

    Membre
    10 décembre 2021 à 15 h 34 min

    Oui @minos je comprends cette option, de mon côté j’ai été “attrapé” par la vision Gnostique de Dieu qui différencie Le Dieu du Plérôme, immanent, intemporel, Parfait et non agissant, du Dieu de la Bible, le Démiurge (Yahvé) créateur ô combien imparfait de notre monde, matériel, imparfait et périssable de par essence et de ces créatures, matérielles, imparfaites, périssables et soumises.

    Le premier est totalement au-delà de nous, il est, il fut, il sera, par lui toute chose est, le second n’est pas très fréquentable et n’œuvre que pour son compte, il est dit “aveugle” et “anti-Homme” même si nos enveloppes de chair son effectivement sa création. Il règne sur sa micro création et sera soumis à son heure au jugement dernier comme toutes ses armés d’anges et de démons.

  • minos

    Membre
    10 décembre 2021 à 20 h 54 min

    @matty , il est vrai que ces visions se confrontent assez nettement et qu’elles sont presque antagonistes pour certains esprits. Pour ma part, si on (je) peut parler de “Dieu” pour simplifier, j’utilise à escient des dénominations distinctes pour l’évoquer autant pour laisser entendre que ce fil est “ouvert” sur tous les plans que parce que je ne suis pas déterminé moi-même sur ce point précis… C’est plutôt la conception d’une “entité originelle immatérielle” qui aurait ma préférence, car il me semble qu’il n’y aurait “évidemment” pas lieu de chercher à personnifier son existence et lorsqu’on se réfère aux textes qui stipulent qu’ “IL” nous aurait créé à son image, il faudrait plutôt en traduire que l’on possède une réflexion autonome, un esprit ouvert à tout, un pouvoir décisionnel et (selon moi) cette âme qui nous permet d’accéder à un au-delà, voir à l’éternité…

    Pour ce qui est de sa nature, de son caractère. Je le vois foncièrement “sage” et éclairé, mais pas inaccessible ou totalement imperturbable parce qu’on l’affecte en nos actes et qu’il ne serait pas insensible aux hommes en le grand pouvoir qu’il nous a donné et puisque nous sommes une part de lui (“ses enfants”). Je le vois en évolution (puisque vivant) et s’autogénérer plutôt que “fini”.

    Il n’est pas absolument “au-delà de nous” en tout cela déjà, une proximité est possible, on pourrait aussi communiquer avec lui en ce lien spirituel qui nous uni fondamentalement, et ce, même s’il n’intervient pas dans le cours de nos existences, quoi qu’il en découlerait… Et je ne le perçois certes pas “égoïste” ou “anti-homme” (ce serait contraire à lui-même), mais “bienveillant” et attentif à notre égard

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